lundi 15 juillet 2013

Premiers jours à NYC!

En approche de NYC
13/7/13 : Voilà, après un long mais sympathique vol avec Aer Lingus, je suis enfin arrivé à l'aéroport JFK, à New York. Je suis crevé, lessivé : dormir dans l'aéroport Charles de Gaulle ne me l'a pas trop mise (la gaule), et j'ai hâte de prendre une douche. Ici, il fait une chaleur tropicale, humide, pesante, grasse, collante. 

Je hèle un taxi (Yellow Cab, comme il se doit), et le charmant conducteur afghan d'origine me dépose devant l'International Hostel, situé à l'angle de la 103eme rue et d'Amsterdam Avenue, à deux pas de Central Park. C'est une auberge de jeunesse, et je partage ma chambre (mixte) avec une tripotée de jeunes tchèques blondes qui m'accueillent presque à poil! J'ai cru rêver, je vous jure!!! Du coup, là, je l'ai, la gaule. Mais la douche est plus urgente. Je pue c'est une atrocité. Même une tchèque très affamée ne voudrait pas s'approcher à moins d'un mètre de moi...

Times Square la nuit...
La nuit commence à tomber, je range mes affaires vite fait, rechausse mes godillots puants et pars à pieds direction Times Square. C'est à 3/4 d'heure de l'hôtel. Les rues de New York sentent un drôle de parfum doux-amer, mélange improbable de bouffe cuite, de vinaigre (la sueur des gens), de métro (les bouches exsudent leurs fumées nauséabondes via des grilles incrustées dans les trottoirs), et de pneus de taxi qui chauffent.
Ce lieu (Times Square) est proprement fascinant, hypnotique, hors de toute limite : ça brille, ça clignote de partout, il y a des filles magnifiques tous les 3 mètres (quelques obèses aussi, mais pas tant que ça, finalement), je ne sais plus où donner de la tête. Des Sushi shops partout, des boutiques de mode, des gens de toute nationalité et de toute couleur parlant un paquet de langues incompréhensibles... et puis des taxis pressés à foison, des flics en uniforme (il y a autant de forces de police qu'il y a de confessions religieuses et d'églises différentes, aux USA). C'est franchement incroyable. La première confrontation avec l'immensité des buildings alentour est déboussolante. On se demande comment ça peut tenir, ces immenses machins de béton et d'acier, sur cette petite île... Sur ces réflexions hautement philosophiques, je m'offre un hot-dog juteux en rentrant. Le repas dans l'avion est loin (et était frugal). La nuit est courte. J'ai plein de projets en tête pour le lendemain...

14/7/13 : Très longue journée en vue. Je suis réveillé à 7 heures du matin (heure locale) par les bruits de la rue (et on est QUE dimanche...). J'ai décidé d'aller courir à Central Park. 9km dans les pattes de bon matin, y'a que ça de vrai! Sauf que je me suis planté sur la carte : j'ai couru à Riverside Park, un grand espace arboré qui longe la rivière Hudson. Je me disais aussi : ça ressemble pas au plan!
Douche, puis déjeuner sur la terrasse de l'hôtel (salade de fruits, chocolatines et grand café d'un demi litre) avant de prendre mes cliques et mes claques pour NYC! J'ai décidé de tout faire à pieds et en espadrilles, s'il vous plait (on est con quand on est jeune...). 

Alors je marche sous un cagnard humide terrible. Times Square (bien moins peuplé que la veille), Broadway Avenue, Cinquième Avenue, le Chrysler Building est en vue. Plus loin, après un peu de shopping chez Timberland, tout en sirotant un délicieux jus de fruits frais glacé, je passe devant l'Empire State Building. Il n'y a pas l'air d'y avoir trop de monde, alors je décide de le visiter. 30 minutes d'attente, c'est rien. Il est midi, c'est pour ça : les restaurants sont bondés, pas le bâtiment... Je fais trois tonnes de photos, puis je redescends. En route pour Wall Street. J'ai déjà un peu mal aux pieds, lol...

En haut de l'Empire State Building, je réalise un premier rêve de gosse!
Je passe devant le Flatiron building, je traverse Washington Square Park, m'arrête 5 minutes pour acheter des souvenirs pour les gosses, et repars. J'ai la voûte plantaire en feu. En espadrille, tes pieds dérouillent!
J'arrive à Wall Street Stock Exchange. C'est fermé (on est dimanche), mais c'est bourré à craquer de touristes dans le coin. Je pousse jusqu'à Battery Park. J'ai l'intention d'aller aux pieds de la statue de la Liberté, mais le bureau des réservations ferme devant mon nez. Trop tard pour le Ferry!
Il est juste 16h30. Alors je décide de remonter en boitillant... Je passe devant le nouveau World Trade Center. Je retrouve Broadway Avenue et remonte, cahin-caha. Au tournant pour Amsterdam Avenue, je craque : j'achète deux hot dogs. Les jus de fruits, ça va bien, mais après 25km dans les pattes, j'ai droit à mon bout de viande, quand même!

Downtown Manhattan skyline
J'ai horriblement mal aux pieds. Je crois que j'ai une méga ampoule au pied gauche. J'ai aussi les mollets lourds, comme un vieux qui aurait la goutte. Après la douche, je m'étends une heure. Je dois aller faire le tour des pubs du coin avec une américaine (Barbara) qui accueille les petits nouveaux chaque dimanche et les emmène écumer les bars, mais je ne suis plus sûr de POUVOIR y aller. Eh merde, on n'a qu'une vie (YOLO comme on dit ici quand on est branché). 
Heureusement, les pubs sont à 5 minutes. Notre groupe part de l'hôtel à 21 heures. Il y a des anglais, un australien, des canadiennes, un irlandais, des allemandes et deux français. Je bois 3 Guinness pour la forme (j'ai moins mal aux pieds, du coup), et je rentre en douce vers 23 heures. Demain est un autre jour...

>>Voir les autres photos?<< (cliclic sur le lien!)

7 commentaires:

  1. faire du tourisme en espadrille... sans deconner

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  2. C'est vrai, j'avoue : c'est très con. Mais j'ai eu une intuition qui m'a poussé à le faire. Comme depuis quelques mois, je prends le parti de suivre mes intuitions, je suis parfois déçu. Mais bon... Rien de grave, alors tout va bien, hein?

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  3. Sans déconner... C'est les espardrilles qui vous choquent là dedans? Pas le fait qu'il ne dise pas que le café est dégueu et qu'il a le tournis à cause du bruit constant de la ville?
    Qu'il ne raconte pas son passage faces aux autorités pour transport d'armes chimiques... Il manque plein de détail dans ton histoire mec =o)

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  4. Le pire, c'est la chaleur moite qui donne constamment soif, et que c'est la croix et la bannière pour trouver de l'eau (gratuitement). Le café, bah il est pas bon, certes, mais j'ai connu pire!
    Et concernant les passages aux security check points, j'en n'ai pas trop eu, si ce n'est dans les aéroports. J'aurais pu en avoir un hier, si j'étais allé à Liberty Island, mais comme j'avais acheté un couteau (Buck USA), je risquais de me le faire confisquer. Alors j'ai préféré prendre le Ferry de Staten Island, qui en plus est gratuit!

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  5. Faut dire que t'as quand même une tête de type sympa, tu risques pas grand chose, balance que t'es auteur à succès en France, et c'est le succès (pardon pour la répétition, je suis confusément désolé) assuré!!

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  6. Moué... Vu la touche de certains vigiles dans les Security Checkpoints, j'ai pas trop envie de faire de l'humour. J'ai visité un musée de la culture Native American (vraiment rien de comparable avec l'énorme AMNH, ne serait-ce qu'en terme d'affluence), et le garde, très con, m'a fait vider les poches et comme je sonnais encore au portail, il m'a fait passer un détecteur sur le corps, pour se rendre compte que c'était à cause des boutons de mon short! L'avait l'air furax, le type...

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  7. À cause de ton biopéniborg oui plutôt!! =oD

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