jeudi 28 avril 2011

Allez zou : à l’attaaaaaaque!

Ayé! J’ai tout relu, modifié ce qu’il y avait à modifier, rajouté des passages clé, supprimé des longueurs ou des choses pas très pertinentes. J’ai sorti une impression du fichier retravaillé, et je l’ai refilée à Fabienne (mon épouse) pour la relecture. C’est toujours mieux d’avoir des gens autour de soi, capables de relire votre travail et de noter tout ce qui pourrait être amélioré, ou corriger les dernières coquilles passées au travers du tamis. Elle a donc dépassé ses appréhensions (vous vous rappelez, elle avait tiqué sur les passages que je lui avais lu), et  s’y est mise il y a deux jours, très tranquillement.
Elle est de bons conseils, Fabienne… Laurent (Caudine) aussi d’ailleurs. Il avait lu et annoté la première mouture, et j’en avais bien sûr tenu compte lors des corrections de cette V1.


Comme vous le savez sans doute (ou pas), je suis président des éditions associatives Astobelarra – Le Grand Chardon depuis août dernier. Nous avons envisagé avec Laurent (qui écrit aussi un livre fantastico-écologique de son côté) de créer une collection “romans”, qui serait aussi rémunératrice pour les auteurs (parce qu’il n’y a pas de raisons qu’on se soit cassés le cul pour rien).
Mais nous souhaiterions aussi que nos livres vivent indépendamment de nous, comme un enfant qui quitte le foyer une fois qu’il a l’âge de le faire. Concrètement, comme ce sont des textes qui pourraient rayonner dans une dimension nationale, voire internationale, et que nous n’avons pas de réseau de distribution hors du département des Pyrénées Atlantiques (et Internet, n’oublions pas), il nous serait plus simple, judicieux, préférable de nous reposer sur des structures éditoriales professionnelles.

Bien évidemment, si nos sollicitations restaient lettre morte, nous aurions toujours temps de monter cette collection et nous débrouiller seuls, comme nous l’avons toujours fait depuis 2005. Mais ce serait beaucoup de boulot, et nous n’avons pour le moment ni les moyens financiers et humains, ni le temps de nous y consacrer.
C’est ainsi que j’ai réécrit mon synopsis, puis que j’ai commencé à cibler des maisons d’éditions dont la ligne éditoriale serait susceptible d’être compatible avec L’infection. Je viens notamment de contacter D-Star, une maison d’édition québecoise que j’ai découverte par hasard sur Facebook, et dont le credo est “Horreur – Suspense“. Le concept me plait bien, et correspond assez à l’idée que je me fais du produit fini, tel que je l’envisage moi même. Alors on verra bien si la sauce prend, mais franchement ça me plairait bien d’être édité chez eux…

Sinon, je vais aussi (évidemment) viser des éditeurs français du genre Flammarion, Albin Michel, Calmann-Levy (eh oui, qui ne tente rien, n’a rien ;-)), ou même Cairn, pourquoi pas?

mardi 26 avril 2011

Le propre du “Mauvais berger” : maltraiter les animaux!

Depuis quelques jours, j’hallucine : je reçois un tas d’alertes Google sur les mots-clésMauvais berger“! Presque j’étais trop content, mais…

En fait, ça n’a rien à voir (ou presque) avec mon récit autobiographique illustré, il s’agit du nom d’un récent reportage radiophonique québecois au sujet d’une fourrière canadienne privée nommée le “berger blanc”, autour de laquelle flotte actuellement une aura de scandale. On y dénonce la maltraitance envers les bêtes, l’euthanasie presque systématique des animaux recueillis, etc.
Bref, rien de bien joli joli…


Mais si par hasard, vous avez lu “Mauvais berger!“, je pense que vous aurez compris que ce sinistre fait-divers et mon histoire (vraie) comportent des similitudes, et que c’est aussi pour cette raison que j’ai choisi ce titre sibyllin (on m’a souvent reproché ce choix), mais ô combien judicieux!

jeudi 21 avril 2011

“Ham” me propose une couverture plus simple pour “L’infection”

Ça fait quelques jours, déjà, que mon collègue graphiste Pette “Ham” Etcheverry m’a proposé de réfléchir sur un autre concept de couverture pour L’infection. Selon lui, celle que j’ai faite (et que vous pouvez admirer ci-contre) serait un peu trop descriptive quant au contenu du livre.
Voici en gros son argumentaire : “Moi, quand je vois ça, j’ai tout de suite une idée bien précise (et peut-être préconçue) du sujet  que tu développes de ton livre, et c’est dommage : en guidant ainsi le lecteur, tu ne lui laisses pas la possibilité d’imaginer. Il faudrait un visuel qui en dise moins, plus léger”.

Si je traduis : il vaut mieux que le lecteur en sache moins avant de découvrir le texte, que ce soit plus énigmatique, plutôt qu’il se fasse une idée faussée du contenu, qui au final pourrait le décevoir. 

Pas faux… En même temps, cette image a été le fil rouge de toute la période de création de ce bouquin. Quelque part, je me dis que si j’avais fait autre chose, il est fort probable que le résultat final du texte aurait été différent. Donc en quelque sorte, cette couverture (que j’ai fabriquée tout seul, avec mes petits doigts, et dont je suis fier) est un symbole, une muse, et j’aurais du mal à m’en passer! Idem à propos des illustrations dont j’avais très envie…

Voici le visuel (temporaire) que me propose Pette. Je le trouve excellent, mais vous, qu’en pensez-vous?


dimanche 17 avril 2011

“L’infection”, extrait de “La chasse”, chapitre 20…

Rappelez-vous, le 29 novembre dernier, je vous parlais de cette maison bleue à San Francisco… Voici un court extrait du chapitre 20 de L’infection, intitulé “la chasse”, où je parle de ce lieu. Résumé : Natalie Kay et Al Ramos de Linden Lab, rendent visite à leur collègue développeur agoraphobe Jaimie Perkins (vivant seul dans sa maison située à l’angle de la 48ième avenue et de Battery street), qui ne donne plus signe de vie depuis plusieurs semaines…

(…)

Lorsqu’elle gara enfin sa Ford Mustang noire, il était 19h38. Le ciel commençait à s’assombrir, les rues s’étaient vidées, et l’on entendait distinctement le grondement sourd du Pacifique, au loin.
La demeure de Jaimie Perkins était une petite maison bleu-ciel qui ne payait pas de mine, avec sa peinture écaillée par endroits, et ses grilles de sécurité en fer forgé sur presque toutes les ouvertures du rez-de-chaussée. A l’arrière, une palissade en bois enduit abritait un minuscule jardinet dans lequel le propriétaire des lieux avait entreposé tout un bazar hétéroclite d’objets devenus inutiles, comme de vieux écrans cathodiques, des tours d’ordinateurs vides et autres déchets électroniques à recycler.
La façade ouest de la maison, qui donnait sur la 48ème comportait deux entrées. L’une était un petit garage verrouillé d’une lourde porte métallique coulissante, l’autre était un portillon en fer forgé donnant sur une allée pavée qui longeait la maison et aboutissait au jardin. D’épais rideaux de tulle blanc derrière les larges fenêtres à l’étage masquaient l’intérieur de la maison, mais leur aspect relativement neuf laissait à penser qu’elle était habitée. Al repéra la sonnette et appuya longuement sur le bouton. Natalie lui fit cesser son petit jeu d’une tape à l’épaule.
Tiens-toi bien, andouille ! Ne me fais pas regretter de t’avoir emmené.
Rhooo, si on peut même plus rigoler, hein ?
Tu sais bien que c’est un garçon un peu perturbé ! Il ne manquerait plus qu’il nous accueille à coup de Desert Eagle !
C’est pas le genre à avoir un vrai flingue chez lui, à mon avis ! C’est un gamer* impénitent! lui, son arme, c’est le joystick, sans mauvais jeu de mots…
Hah, hah… Bon, ça ne répond pas. On fait quoi ?
La nuit était en train de s’installer peu à peu. En observant davantage, elle constata différentes variations de lumière à l’étage. Elles provenaient probablement d’un poste de télévision ou d’un ordinateur. Il y avait bien quelqu’un ici. Elle résolut d’en avoir le cœur net, et poussa Al vers le portillon. La grille n’était pas fermée à clé, et ils pénétrèrent dans l’allée. A mi-chemin, ils trouvèrent une porte en bois avec une trappe à lettres.
Natalie frappa plusieurs fois en vain, tandis qu’Al entrouvrait la trappe.
Hum, il y a un gros tas de courrier par terre. M’est avis qu’il doit avoir un paquet de factures en retard, le Jay !
La jeune femme posa sa main sur la poignée, et la porte s’ouvrit sans forcer, en couinant légèrement. Ils furent accueillis par une forte odeur de poussière et de renfermé.
Étrange qu’un type qui a fait grillager ses fenêtres puisse laisser sa porte d’entrée ouverte, pensa t-elle, en fronçant imperceptiblement les narines.
Au moins ça sent pas le crevé, c’est déjà ça…
Ça suffit Al ! Bon… On entre ?
Allez, soyons fous ! Jay ? Jaimie ? C’est Al Ramos et Natalie Kay, de LL. Tu es là mon grand ?
Al reçut une nouvelle tape excédée sur l’épaule. Natalie n’en finissait pas de s’essuyer les pieds sur le paillasson usagé, qui arborait un « Welcome » à moitié effacé et peu accueillant.
Jaimie ? On peut entrer ? Comme on n’a pas eu de vos nouvelles depuis un moment et que vous ne répondiez pas au téléphone, on s’inquiétait…

(...)
_________________________________________________________
*Gamer : joueur (ici, il s’agit d’un joueur en réseau ou sur consoles de jeux)

mardi 12 avril 2011

Moi qui croyais avoir exagéré… Mais même pas!

Je viens de tomber sur ce monstrueux article de l’Express ce matin, qui parle de la façon dont ont été convoqués les trois cadres de Renault qui avaient été accusés -à tort- par la direction d’avoir vendu à la Chine des informations sensibles classées “sécurité nationale” concernant les nouveaux moteurs électriques de la marque automobile française.
Ce qui est amusant, c’est que dans L’infection, justement, j’ai écrit en 2009 (bien avant ces évènements qui datent du 3 janvier 2011, donc) un passage dans lequel mon personnage Patrice Bodin est convoqué à un entretien préliminaire à une procédure de licenciement, pour “faute lourde”.

Lorsque j’ai écrit ce chapitre, je me suis bien amusé à compiler tous les patrons imbus de pouvoir et les “petits chefs” verreux que j’ai pu rencontrer au cours de ma vie professionnelle (il y en a eu un certain paquet).
Inutile de vous dire que je n’y suis pas allé avec le dos de la cuillère! Ce jour là, ma plume glissait sur le papier comme un 38 tonnes espagnol sur la nationale 10, un jour de pluie verglaçante!
En me relisant ce week-end, plus de deux ans après, je me suis même dit que j’allais devoir sabrer des passages, parce que c’était probablement un peu trop caricatural

Mais en écoutant ce fichier audio sur le site web de l’Express, je me suis rendu compte que finalement, non… Mon chapitre est tout à fait plausible, voire même presque pas assez réaliste dans la connerie! Comme quoi, on peut toujours trouver plus immonde, plus bête, et plus sale en creusant un peu dans le mauvais esprit de l’humanité! Et le pire, c’est que les sphères les plus hautes de notre société ne sont pas épargnées, bien au contraire!

Au final, ça me rassure parce que mon texte est crédible et que je ne vais pas avoir à tout refaire; mais ça me mine quand même, parce que c’est la preuve que le pire n’est jamais atteint, et qu’on peut toujours aller “toujours plus haut, toujours plus loin et toujours plus fort” dans cette voie…

vendredi 8 avril 2011

Illustrations pour “L’infection” : il manque toujours le premier rôle…

Patrice Bodin vu par l'auteur...
Coucou! Oui, c’est vrai que mon dernier post sur ce blog date de Mathusalem, mais je vous rassure : c’est parce que je travaille en sous-marin ;-)
J’aurais mis du temps, mais je me suis enfin remis à la relecture du manuscrit. Je n’en suis qu’au chapitre 6 pour le moment, mais je trouve que globalement, avec le recul, je n’ai pas écrit trop de conneries. C’est plutôt rassurant, non? 

Le printemps arrive, le temps des photos pour les illustrations de L’infection aussi, et il me manque toujours mon rôle principal “Patrice Bodin”… Alors voilà : si tu vis en Soule, et que tu ressembles à ça (voir le dessin ci-dessus), tu peux me contacter (vite) pour poser pour les illustrations de mon premier roman. Tu auras le rôle principal, et je t’offrirai 3 tirages dédicacés de L’infection pour toi tout seul (trop cool)!

Celui (ou celle) qui trouve que le dessin me ressemble et que je n’ai qu’à jouer le rôle moi même peut s’abstenir de le dire dans les commentaires… Patrice Bodin est petit, pas moi ;-D
Je rappelle le profil du bonhomme : il faudrait que le « figurant » soit capable d’être à la fois insignifiant et effrayant. Qu’il puisse jouer le petit quadra, gros, moche, vouté, timide, chauve à lunettes, et qu’il puisse aussi -tout en restant physiquement le même gus- adopter une posture froide, dure, mécanique et clinique, méconnaissable…