lundi 26 septembre 2011

Tome1 : dernière mise à jour avant la seconde salve!

Suite à un certain nombre de critiques constructives reçues cet été au sujet de mon manuscrit, pour le tome 1 de L’infection, je me suis enfin mis à la révision de ma copie.
Si j’ai mis si longtemps, c’est parce que j’avais besoin de trouver le courage de m’y remettre, mais aussi que les idées mûrissent. C’est un processus compliqué qui demande un certain recul sur soi-même et sur son travail. Donc là, c’est fait. Je pense que j’aurais terminé les corrections, ajouts et suppressions dans le courant de la semaine.
Je vous rassure, j’ai surtout corrigé des fautes d’orthographe ainsi que quelques petites incohérences qui restaient. Il y aura cependant quelques nouveautés par rapport au texte original, mais rien qui ne modifie en profondeur le synopsis : il fallait que je fasse quelques aménagements, de façon à ce que les suites prévues (le tome2 : Pandémie et le tome3 : Sepsis) s’accordent bien avec le premier tome.
La suite, c’est quoi? Eh bien je vais cibler de nouvelles maisons d’éditions pour leur envoyer un exemplaire de cette V4 de Contage. En espérant que j’aurais des résultats plus encourageants ce coup ci…
En attendant, pour ceux qui auraient envie de découvrir quelques extraits de ce livre, vous pouvez aller vous abonner à la page facebook officielle de L’infection!

lundi 19 septembre 2011

Une introduction à la singularité technologique…

Saviez-vous que la plupart des choses que l’on vit, ainsi que les grandes idées de ce monde ont un nom bien défini? Par exemple, avant de lire le livre de Marie-France Hirigoyen, je ne savais pas que ce que je raconte dans Mauvais berger! -et que j’ai vécu entre 1998 et 1999 chez mes patrons agriculteurs- était en réalité définissable sous l’expression toute faite  “harcèlement moral“.


De même, l’idée principale qui a inspiré L’infection, c’est la “singularité technologique” (Merci à Richard Rrfly Malterre de m’avoir fait découvrir l’expression). Certes, mais de quoi s’agit-il exactement?
Pour vulgariser la définition de Wikipedia, c’est le moment clé de notre avenir où l’intelligence artificielle sera aussi évoluée que celle de l’être humain (vers 2019, selon la théorie). La question philosophique que pose la singularité technologique (ainsi nommée par analogie avec la singularité gravitationnelle des trous noirs… Tiens donc, comme on se retrouve!) est celle ci : si l’homme devient obsolète face à la machine, alors qu’est-ce qui empêchera cette dernière de l’éradiquer?
C’est le thème récurrent de grandes sagas cinématographiques comme Terminator, mais aussi de The Matrix, A.I. intelligence artificielle, ou de tant d’autres. C’est aussi le thème principal de ma trilogie L’infection.

lundi 12 septembre 2011

Toujours de belles rencontres à Asunak 2011!

E.H.Boyer sur le stand Astobelarra, au salon bio Asunak le 11/9/2011

Dédicace pour Jeanine.
Asunak (les orties, en basque), est un salon bio organisé par l’association BLE (Biharko Lurraren Elkartea) tous les ans à Hasparren. C’est un endroit très sympathique et convivial auquel nous (l’association Astobelarra – Le Grand Chardon) prenons un grand plaisir à participer en tant qu’exposant, d’autant que nous nous situons en plein dans la thématique.

En plus, on y mange bien (ce qui ne gâche rien). :D 

Cette année, c’est moi qui m’y suis collé. Nous avons vendu un certain nombre de livres et j’ai trouvé deux acheteurs pour “Mauvais berger!”, auxquels j’ai -comme à chaque fois- dédicacé leur exemplaire respectif.  J’essaye toujours de trouver un point de convergence entre le thème du livre et le métier de mon client. Dès fois c’est réussi, et dès fois c’est euh… Bon, ça dépend de ma forme du moment, dirons-nous!

Mais de ce dimanche venteux, je garderai surtout deux très bons souvenirs :
1) D’avoir revu Miren Aire, la bergère d’Urepel avec qui j’ai suivi ma formation de berger il y a… bon Dieu! 12 ans déjà!

2) D’avoir pu discuter avec un tas de gens très sympa, qui sont venus m’aborder au stand pour me parler de mon livre. Parmi eux, un agriculteur m’a dit qu’il l’avait emprunté à la médiathèque d’Hasparren (que je remercie au passage de m’aider à diffuser la bonne parole) sur les conseils d’un de ses confrères rigolards. “Tu dois absolument lire ce livre!“, l’avait-il judicieusement conseillé. Il l’a lu d’une traite, et m’a affirmé avoir apprécié son petit côté “rentre-dedans”.  “On sent que ça devait sortir, et pas un instant on ne met en doute le fait que ce soit du vécu! Je ne connais pas les gens dont vous parlez dans votre témoignage, mais certains de mes amis agriculteurs, oui. Ils m’ont dit ne pas être étonnés outre mesure de votre histoire.

Dédicace pour Xavier.
J’ai toujours un grand plaisir à recevoir ces commentaires positifs, qui me font me dire que j’ai réussi ma mission. Chacun de mes interlocuteurs y va de son anecdote : “je connais un berger sans terre à qui c’est arrivé, mais pas au même endroit que vous.“, etc.
Alors oui, mission accomplie, mais était-ce “à temps“? Il m’a quand même fallu plus de 10 ans pour digérer tout ça. 10 ans pendant lesquels un tas d’autres aspirant-bergers ont eu à subir des comportements inhumains de la part de leurs maîtres de stage ou de leurs employeurs, souffrant en silence, écrasés par des abus d’autorité répétés, découragés car incapables de mettre des mots sur la situation dégradante qu’ils vivaient au quotidien, isolés de la société.

Pour être berger et réussir dans la profession, il faut être prêt psychologiquement à affronter des “monstres“. Je ne parle pas des ours, des loups, des lynx, ou des vautours, qui eux ne sont que de pauvres animaux animés par le seul soucis de survivre, ni même de ce brouillard, dont certains illuminés racontent qu’il favorise l’apparition des “esprits de la montagne“. Je parle de certain(e)s hommes (et femmes) dont la bêtise, la cruauté ou la jalousie n’ont pas de limite. Pour être un bon berger, en plus d’être capable de supporter des conditions de vie et de travail souvent spartiates, il faut soi-même être prêt à devoir bouffer du lion enragé…
Et ça, on ne vous l’apprend malheureusement pas dans les manuels scolaires!

jeudi 8 septembre 2011

Beau Smart sur Facebook???

Beau Smart sur Facebook? Méfiez-vous des imitations ;-)
Aujourd’hui, par pur hasard, j’ai cherché Beau Smart sur Google. Et là, je suis tombé entre autres résultats (vers un acteur inconnu au bataillon notamment) sur un lien pointant sur Facebook
Par curiosité, je me suis demandé s’il y en avait beaucoup. Et là : hallucination! Mon intelligence artificielle détraquée a plein d’homonymes!
Ce qui m’a évidemment donné envie d’aller voir si les noms de mes autres personnages existaient aussi.
Mathilde Joubert, Patrice Bodin, Natalie Kay, Sébastien Régent, Eddie Earl… Tous en ont plusieurs, sauf Pascal Hastoy, le seul petit veinard à ne pas avoir de compte Facebook!
Ce qui m’amène, par association d’idées, à me poser une série de questions existentielles : reste t-il des noms “originaux” à inventer (hormis ceux conçus à partir de charabia)? D’ailleurs, reste t-il une seule idée originale à découvrir et exploiter? Avons nous fini d’inventer? Sommes nous capable de faire du neuf à partir de rien, ou sommes-nous condamnés à ne faire que réutiliser -de façon plus ou moins heureuse- l’existant souvent médiocre?
Je vais arrêter là, parce que sinon je vais déprimer et aller m’enfermer dans mon placard à boudin, jusqu’à finir sec comme un pruneau d’Agen oublié dans le bac à légumes.
Et je ne dis pas ça seulement parce que sur 7 grands éditeurs français contactés, 6 m’ont envoyé une réponse négative (le jour de mon anniversaire)…
Non je ne suis pas déçu ou malheureux! Comme je l’ai déjà dit ailleurs, il n’y a que 1% de manuscrits sélectionnés chez ce genre d’éditeurs! Beaucoup d’appelés, très peu d’élus, quoi! :D

* * * * *

Comme je l’ai signalé dans un article précédent, Pierre Gastéréguy a relu mon manuscrit, et m’a carrément fait une véritable  analyse technique et psychologique du livre sur 5 pages A4! L’ancien instituteur qu’il est a relevé quelques incohérences qui restaient, des erreurs de style aussi, mais m’a surtout ouvert des horizons insoupçonnés susceptibles d’enrichir l’histoire, dont je suis maintenant convaincu que je dois les utiliser d’une manière ou d’une autre dans le tome 1 de L’infection.
Encore de longues nuits de travail en perspective, avant d’enfin passer au tome 2…

mardi 6 septembre 2011

“Dans la tête du tueur” et du profileur…

Toujours dans ma quête d’approfondir mon sujet au maximum, et après avoir dévoré (pour ne pas dire “cannibalisé” lol) le livre noir de Stéphane Bourgoin cet été, je me suis dit qu’il pourrait être pas mal d’observer le phénomène des Serial Killers du point de vue de l’enquêteur.
Ce livre de Jean-François Abgrall, ancien de la section de recherches de la Gendarmerie Nationale, retrace le parcours de Francis Heaulme, “le routard du crime“, et la longue enquête (qui s’étale sur plusieurs années) pour le traquer et qui a finalement abouti par la mise sous les verrous du tueur (qui on l’espère : y restera jusqu’à la fin de sa vie).
L’intérêt du livre réside dans la description détaillée et méthodique de l’enquête menée par l’auteur, mais aussi et surtout dans la façon dont sa hiérarchie de l’époque lui a mis les bâtons dans les roues, permettant du même coup à Heaulme de passer au travers des mailles du filet, voire même de manipuler et  narguer ses poursuivants.
Je ne sais pas si un tueur en série d’aujourd’hui bénéficierait des mêmes facilités pour poursuivre tranquillement ses activités, car les méthodes de profilage, le partage des données et l’expérience des policiers ont sensiblement évolué depuis. Ce livre est néanmoins un témoignage capital pour comprendre tous les rouages d’une affaire criminelle de ce type, et effectivement, ce qui se passe dans la tête du tueur et de l’enquêteur…
A priori, après lecture, je peux affirmer que Heaulme n’était pas un tueur du même calibre que Jeffrey Dahmer (Le cannibale de Milwaukee), le couple Ottis Toole et Henry Lee Lucas, Albert De Salvo (l’étrangleur de Boston), Ed Kemper (l’ogre de Santa Cruz), ou même l’un des pires monstres qui ait jamais existé : Albert Fish. Ses pulsions étaient d’un autre ordre, du genre incontrôlables et non-organisées. Il ne partait pas en chasse, contrairement aux autres : il n’y avait pas spécifiquement de préméditation. “La mouche” le prenait plus ou moins au dépourvu, et il utilisait les moyens du bord (caillou, Opinel) pour accomplir ses actes de violence et ses meurtres.
Un téléfilm très intéressant réalisé en 2004 (avec Thierry Frémont -à contre emploi, mais carrément effrayant dans le rôle de Heaulme- et Bernard Giraudeau -égal à lui même dans le rôle de l’enquêteur-) interprète ce livre en images.
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Le site Tueursenserie.org répertorie un très grand nombre de ces meurtriers qui défrayent régulièrement la chronique. Pour les besoins de construction de mon personnage (Gros-Sam Bonini), j’ai lu une grande quantité de ces biographies à dresser les cheveux sur la tête. Ce dont je suis sûr, c’est qu’il n’y a pas de profil type, et pas de modus operandi plus affectionné qu’un autre. Certains d’entre eux sont insoupçonnables, ont une vie sociale (souvent de façade), sont mariés et/ou ont des enfants (A. Fish, Peter Kürten ou John Wayne Gacy); d’autres sont des célibataires, solitaires et noctambules (J. Dahmer, E. Kemper), d’autres vivent ensemble et tuent à deux (O. Toole et H.L.Lucas). N’importe qui, en fonction de son éducation, de son expérience de la vie, de sa personnalité intrinsèque et de son environnement peut un jour déraper et devenir un tueur en série.
Dans “Pandémie”,  le tome 2 de L’infection, ce sera le cas de Gros-Sam Bonini.