lundi 21 février 2011

Very bad shepherd!

Photo originale de Renaud Boyer - 1999
Je me suis amusé à lister dans mes Google Alerts tout ce qu’on pouvait trouver sur le terme “Mauvais berger” sur Internet. Entre les allusions bibliques (Ezechiel 34 et Zacharie 11…), les liens qui pointent vers la pièce de théâtre d’Octave Mirbeau et les innombrables fiches de randonnée au sujet du plateau éponyme situé dans le parc national de la Vanoise, on trouve quelques perles rares de définitions bien senties ou d’interprétations farfelues que je me fais un devoir de vous rapporter.

Ceux qui ont lu le livre savent pourquoi j’ai décidé de l’appeler “Mauvais berger!” Pour ceux qui ne l’ont pas encore eu entre les mains, ces quelques citations vous en diront davantage (ou pas) sur les raisons de ce titre sibyllin!

On a l’air d’un troupeau de brebis égarées
Mauvais berger, mouton mal aimé,
Mieux vaut être seul que mal accompagné.

Capitaine Révolte, “J’ai oublié”.

“Mais Souvent, il est vrai, voulant tirer parti de cette détresse naturelle, se présentent à l’âme de mau­vais bergers… qui ne demandent pas mieux que de la diriger, de la tenir sous leur dépendance, de lui commander, mais cela pour la conduire vers la dé­ception, vers la lassitude, dans la lande aride . Mau­vais berger = professeur de néant, de scepticisme, de calcul intéressé . Cette expérience douloureuse faite, l’âme crie à nouveau sa détresse et son isolement .”
Lafoimapaix.org.

(…)”Les jeunes Domingoze et Nathalie, aujourd’hui âgées de 18 ans ont été abusé sexuellement par le pasteur pendant 6 ans. Mais c’est surtout l’affaire de la jeune Sylvana, 14 ans, qu’il tentait récemment de faire tomber dans son piège pour satisfaire sa libido qui lui apporter ‘’la guine’’, car l’adolescent a vite alerté ses parents qui ont porté plainte contre le ‘’mauvais berger’’ auprès de la  DGR à la fin du mois de janvier“.
ogooueinfos.com.

“(…)La vérité est beaucoup moins belle. André veut bien l’« Internationale », mais il y a un couplet qui le gêne, celui où il est recommandé aux soldats de réserver leurs balles pour les généraux. On a beau être « mauvais berger », on finit par craindre les moutons que l’on rend enragés !”
gallica.bnf.fr.

“Eau de bidet, moule à claques, mauvais berger, sautiche, maroufle, j’saut’dedans,  fleur de Mazas…  Autant d’insultes découvertes grâce à un courriel de mon ami C. P. de L., qui en a d’ailleurs, au passage, profité pour me traiter gentiment de «plouc».
Paperblog.fr.

Que peut faire un mauvais berger devant tout un troupeau de moutons qui refuse d’obéir ? Je suppose que l’a SNCF a demandé conseil à Mme Alliot-Marie qui a toujours d’excellentes idées rencontrant le sens de l’histoire, et fleurant bon le gaz lacrymogène.
Jean de Valon, Avocat à Marseille.

(…)Ce n’était pas une revendication en 1997 mais c’est devenu un acquis social! Nos compatriotes démontrent une fois de plus qu’ils ont bien du mal à prendre du recul sur leur situation et que leur affection pour les mauvais berger(è)es est ans limite.
Un commentaire sur Challenges.fr, au sujet des 35 heures…

On appelle mauvais berger, celui qui profite de l’influence ou du pouvoir qu’il a acquis sur les masses, pour tromper et dépouiller celles-ci. Exemple : Les politiciens sont les mauvais bergers du peuple. Innombrables sont les mauvais bergers, dans la société actuelle. Les politiciens mis à part, il y a encore les philosophes, les penseurs, les artistes qui, profitant de l’auréole que leur confère leur talent, mettent leur intelligence et leur nom au service des dirigeants. Il faut démasquer tous ces mauvais bergers, qui exploitent cyniquement l’inconscience du troupeau ― jusqu’à ce que le troupeau lui-même, prenant conscience de sa veulerie, châtie à son tour les criminels qui l’ont dupé.
Metallatasta-evera.blogspot.com 

Voilà pour les plus récents, et les plus intéressants. Je n’ai pas voulu pousser l’enquête jusqu’à remonter sur les années précédentes… En tout cas vous voilà avisés : un Mauvais berger, ce n’est pas vraiment quelqu’un de sympathique ;-)

vendredi 11 février 2011

Casting en Soule pour “L’infection”!!!

Aaaaattention! Ne vous laissez pas berner par le titre! Non, vous n’allez pas gagner le gros lot en figurant dans un film à gros budget! Et oui, vous avez peu vous n’avez aucune chance de devenir le nouveau Brad Pitt (ou la nouvelle Angelina Jolie) en participant au casting que je vous propose… D’ailleurs ce n’est même pas pour un film, mais pour des illustrations!

En effet, comme je l’ai déjà annoncé un peu partout dans ce blog,  je souhaite illustrer L’infection avec des photomontages mêlant des images de la vraie vie et des images de Second Life, histoire que le “produit final” corresponde à ce que je souhaite : c’est à dire un mélange cohérent de littérature de gare gore, et d’images “chocs”, un peu comme on en voit au cinéma. Il y a 20 chapitres (plus un épilogue) dans le tome 1 du roman, et je souhaiterais qu’il y ait une image pour chacun d’entre eux (ce qui fait 21 images si mes calculs sont bons).

Je lance donc aujourd’hui un “casting de figurants” (je préfère ce terme à ” acteurs”, puisqu’on ne parle pas de vidéo, mais de photographie) en Soule.
Voici les 5 personnages principaux et secondaires qui apparaitraient dans ces illustrations :

Patrice Bodin. Pour ce personnage, il faudrait que le “figurant” soit capable d’être à la fois insignifiant et effrayant. Qu’il puisse jouer les petits quadras, gros, moches, voutés, timides, chauves à lunettes, et qu’il puisse aussi -tout en restant physiquement le même bonhomme- adopter une posture froide, dure, mécanique et clinique, méconnaissable…

Mathilde Joubert. Dans l’idéal, il faudrait qu’elle soit rousse, belle mais pas non plus inabordable, avec juste le côté fantasque d’Amy Adams combiné à la classe de Nicole Kidman. Elle aime faire la fête et marcher dans la montagne. Donc elle peut avoir un peu de gras, mais pas trop. C’est une personne féminine, qui a un charisme très fort et un sourire qui illumine. Dans l’idéal, elle a entre 24 et 26 ans. Vais-je trouver la perle rare en Soule? Surprenez-moi!

Pascal Hastoy. Là il s’agit d’un trentenaire (bien sonné) gouailleur et ironique, avec un physique relativement avantageux et décontracté (ça doit se voir sur son visage). Dans la vie, Pascal est informaticien chez IBM, et vit à Paris. Donc il faut un “figurant” qui corresponde à cette description.
Sébastien Régent. C’est le journaliste du web qui enquête dans l’histoire. Lui, il n’est pas loin de la cinquantaine, mais il a gardé quelques beaux restes malgré une brioche bien avancée au dessus du caleçon. A part ça, je n’ai pas d’autres exigences sur le physique de ce personnage…

Maddalen Etchegaray. Là, ça ne devrait pas poser de problème pour trouver le mannequin idéal : Maddalen a un physique assez commun (petite et un peu grassouillette, avec un visage intéressant, mais pas trop beau), une grande gueule, et elle aime faire la fête. Elle serait de préférence brune, mais peu importe. Elle doit avoir dans les 25 ans tout au plus, et aime prendre soin de sa personne (maquillage un peu appuyé, vêtements à la limite de l’excentricité).

Si vous vous reconnaissez dans ces profils et que vous êtes prêts à me consacrer un ou deux jours pour la pose, vous pouvez me contacter par email ici! Et que le meilleur gagne! Faites-vite : il y a déjà des personnes intéressées sur le coup!

Il est possible que je fasse un nouvel appel pour d’autres personnages dans un prochain message. Donc restez branchés!

Bien entendu, ce serait une participation bénévole (je ne suis pas encore Crésus), mais je m’engage à offrir à chacun des participants 3 exemplaires de mon livre, une fois qu’il sera publié ;-)

mercredi 2 février 2011

Première interview radio pour "L'infection"!

Bon, j’avoue, j’ai triché, c’est pas une vraie interview. C’était au cours de la dernière émission de BlogaBloga!
Enfin j’ai triché à moitié, puisque ce n’est pas moi qui ai sollicité cette interview, mais Laurent Caudine aka Lurbeltz (co-animateur de l’émission sur Xiberoko Botza, 95.5 FM, avec Allande Erreçaret et moi-même) qui me l’a proposée. Et comme je ne suis pas du genre à cracher dans la soupe (surtout quand elle est bonne), j’ai accepté (ben voyons)!
Je sais, c’est à peine mieux que si je cliquais le “like button” de mon propre statut Facebook, mais bon… C’est diffusé sur les ondes sur tout le Pays basque nord et même dans certains coins du Béarn, alors je ne vais pas faire le difficile!
Écoutez, c’est la dedans, et ça commence au bout de 38 minutes et 40 secondes d’émission :


Malheureusement, je n’ai pas pu dire tout ce que j’avais à dire (faute de temps et de concentration), mais bon… De toute façon, il vaut mieux ne pas trop en dire! Mais pour ceux qui auront eu la flemme d’écouter jusqu’au bout, voici grosso modo ce que je livre pendant cette interview :

Patrice Bodin est un vrai looser. Il approche de la quarantaine, a un physique plutôt sans intérêt, et travaille à l’expédition chez AAI,  une grosse entreprise locale. Il n’a pas véritablement de vie sociale, et vit reclus dans son petit appartement en plein centre de Mauléon-Licharre. Il est brouillé avec son père, et vit aux crochets de sa mère, qui vient lui faire le ménage et lui apporte à manger pour sa semaine, à l’insu de son mari. Son seul contact réel avec le monde extérieur est Pascal Hastoy, son ami d’enfance exilé à Paris, avec lequel il correspond via messagerie instantanée.
Depuis quelques semaines, Patrice est tombé amoureux de Mathilde Joubert, une jeune femme rousse qui “n’est pas d’ici”, et qui travaille dans la même entreprise que lui, au service qualité. Il va tenter le tout pour le tout pour séduire cette « étrangère » passionnée de randonnée et de Second life, où elle possède une galerie d’exposition virtuelle. Il se fait donc passer pour un étudiant en cinéma venu monter un machinima dans l’intention de faire valider son mastère.
Une relation amicale, puis amoureuse (bien que virtuelle) naît entre Patrice et Mathilde. Mais c’est un amour platonique, et malgré l’insistance de la jeune femme, Patrice ne peut se résoudre à la rencontrer dans la vraie vie, car cela reviendrait à avouer son mensonge et perdre la face. Or, un beau (ou mauvais) jour, voilà qu’il reçoit un curieux message privé. Un certain « Beau Smart » l’invite à découvrir son île virtuelle, appelée « Infection »…

Le reste de l’info, vous le trouverez en farfouillant dans les pages de ce blog ;-)