tag:blogger.com,1999:blog-11076829929243286332024-03-13T16:37:16.572+01:00Etienne H. Boyerécrivaillon de Soule, auteur de "L'infection", trilogie fantastique publiée aux éditions Astobelarra – Le Grand ChardonEtienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.comBlogger359125tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-23639510380990629932024-03-11T08:27:00.026+01:002024-03-11T15:49:08.039+01:00FAITES UN PETIT EFFORT, QUOI !? (Je sens que ça va pas faire plaisir à tout le monde, mais bon... Fuck it !)<p></p><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIk_OpgHjbz0FydyRUjO8JHyjyIdg-so9Jpsd3DUMC5D6y2oE6-yi6FiJWcdtZ8_cOxFnX9aYhEEYfO-qLDMSFDYdkk2IpJNMnxNDm5DwZ4lylb0evaT7YMEicQVIxzhGnde8O9Jhw-Gz4wrxyRMq1XVKpERPsn3tSyFhXdj9BoakI09sEK4KunZa9TN3Q/s1024/IMG_20240203_144049.jpg" style="clear: left; display: inline; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="699" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIk_OpgHjbz0FydyRUjO8JHyjyIdg-so9Jpsd3DUMC5D6y2oE6-yi6FiJWcdtZ8_cOxFnX9aYhEEYfO-qLDMSFDYdkk2IpJNMnxNDm5DwZ4lylb0evaT7YMEicQVIxzhGnde8O9Jhw-Gz4wrxyRMq1XVKpERPsn3tSyFhXdj9BoakI09sEK4KunZa9TN3Q/w136-h200/IMG_20240203_144049.jpg" width="136" /></a></div>Dans le cadre de ma mission d'éditeur chez Astobelarra, il m'arrive de participer à des salons du livre ou de représenter l'association chez nos amis libraires ou encore sur des marchés...</div><div style="text-align: justify;">C'est une litote. En fait, je suis partout en même temps car j'ai le don d'ubiquité 🙃.</div><div style="text-align: justify;">J'y vais pour mes livres, bien sûr, mais également pour représenter et défendre ceux de mes collègues écrivains que nous éditons, <i>because this is the way</i>. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Donc je suis très souvent en première ligne et en contact direct avec le public. Parmi lequel il y a les lecteurs, qui viennent feuilleter (et parfois acheter) nos nouveautés. Il y a les simples passants, dont on se demande bien ce qu'ils viennent foutre* dans un salon du livre tellement le sujet a l'air à des années lumières de leurs préoccupations quotidiennes... Et puis il y a aussi les écrivains en herbe qui viennent à ton stand avec un seul but en tête : te fourguer leur manuscrit. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il faut savoir que depuis le Covid, énormément de gens ont eu la révélation qu'ils devaient absolument publier un livre. À tel point qu'on se demande s'il n'y a pas plus d'écrivains que de lecteurs, désormais...</div><div style="text-align: justify;">Attention, ceci n'est pas un jugement du travail produit par ces personnes. Dans le lot de ce que nous recevons, il y a parfois des pépites. Mais ce n'est pas le propos de ce billet. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIO4l5cOz41osICw7eyghxAHxgTGUMYpSmcQTWTx6rPli1MpP0LNNQKi3PlvZI4FFiFVbqcjAO27VTir0Nucq_cAzHZEwcBPOymdSOyHNt1elejbraf_duwlWGMcTT2sF7a7rT7zkcgSrIqXGvgRLbvvbhXqXPUUSBy2LyP6Y7Pzfv0DHcsOHa2hLC2TxX/s1024/IMG_20240203_144100.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="776" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIO4l5cOz41osICw7eyghxAHxgTGUMYpSmcQTWTx6rPli1MpP0LNNQKi3PlvZI4FFiFVbqcjAO27VTir0Nucq_cAzHZEwcBPOymdSOyHNt1elejbraf_duwlWGMcTT2sF7a7rT7zkcgSrIqXGvgRLbvvbhXqXPUUSBy2LyP6Y7Pzfv0DHcsOHa2hLC2TxX/w152-h200/IMG_20240203_144100.jpg" width="152" /></a></div>La vraie raison pour laquelle j'écris aujourd'hui, c'est que la grande majorité (si ce n'est la totalité) des personnes qui viennent nous proposer leurs manuscrits semblent se foutre* totalement de ce qu'on publie. Je m'explique : moi, si je devais cibler une maison d'édition pour qu'elle publie mes textes, je saurais ce qu'elle publie d'habitude (histoire d'être raccord avec la ligne éditoriale) et le niveau d'exigence demandé pour la bonne et simple raison que j'aurais déjà <u>acheté</u> et <u>lu</u> des livres de cette maison d'édition. Je trouve que c'est la moindre des choses. Voyez ça comme une règle de politesse élémentaire, ou comme un investissement pour l'avenir... Et puis, quelque part, c'est aussi une manière de se comparer à d'autres et - souvent - de soigner son égo 😁. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Alors on pourrait arguer qu'<i>il n'y a rien d'intéressant dans notre catalogue, et que c'est pour ça qu'on n'a rien acheté</i>. Mais alors, si c'est vraiment le cas, il faut se poser la question : <i>est-ce que je cible la bonne maison d'édition ?</i> L'autre raison qu'on pourrait nous opposer, c'est <i>je ne peux pas <strike>accueillir toute la misère</strike> acheter tous les livres du monde</i>. Non, c'est sûr. Mais en tout cas, ça donne l'image d'une personne qui ne souhaite pas s'impliquer plus que ça et c'est pas top comme premier contact : tout le contraire de la dimension militante affichée par notre association. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour vous dire à quel point je suis moi-même militant : j'achète <u>systématiquement</u> les livres de tous les auteurs d'Astobelarra, même si, <i>de par</i> <i>mon métier d'éditeur</i>, je les ai déjà lus au moins une fois, voire deux ou trois, même, parfois. Alors je ne demande pas à ce que tout le monde en fasse autant. C'est mon choix à moi de soutenir nos auteurs, et donc l'asso. Car, ne soyons pas dupes, je le fais également parce que l'argent qui rentre, c'est aussi celui qui va permettre de publier ou réimprimer mes propres romans. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoSeafZC_p245PDol-fY-AlyzM0kxzN5dnBDey88Uc9wBNml6gMDxX4_JTFpfscN6vTpP8-xN8MRSJbVPBRdOj1FvYqicM3_BwGu2Ebnav71J2U3j-A8I0RiKs3mB4IDyfvsAFeE4NyhZme5jJgEDV8_3ta_TDDe6Otu0-nIyFcCkWvIf9E2GOzd-DgtS-/s1564/IMG_20240203_144105.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="1564" height="131" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoSeafZC_p245PDol-fY-AlyzM0kxzN5dnBDey88Uc9wBNml6gMDxX4_JTFpfscN6vTpP8-xN8MRSJbVPBRdOj1FvYqicM3_BwGu2Ebnav71J2U3j-A8I0RiKs3mB4IDyfvsAFeE4NyhZme5jJgEDV8_3ta_TDDe6Otu0-nIyFcCkWvIf9E2GOzd-DgtS-/w200-h131/IMG_20240203_144105.jpg" width="200" /></a></div>Par contre, il me semble que quand on souhaite se faire éditer, il est nécessaire qu'on connaisse un peu son sujet... Notez que ce n'est pas non plus un prérequis pour se faire éditer : il y a des gens qui achètent nos livre et dont nous avons pourtant refusé le manuscrit. De même qu'il y a aussi des gens dont on a pris (et publié) le manuscrit sans pour autant qu'ils aient jamais acheté ou lu une seule de nos productions. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est le jeu (ma pauvre Lucette), mais quand même, quand on cherche à se faire éditer par une petite maison d'édition comme la nôtre, et d'autant plus lorsqu'on se déplace pour venir nous voir en vrai, l'effort serait grandement apprécié. Et pour joindre le geste à la parole, sachez qu'<b>Astobelarra</b> lance une nouvelle souscription en ligne pour la sortie du 5ème roman de <b>Thomas Ponté</b>, intitulé <i>Les Sens hors des nerfs</i> et qui n'est autre que la suite très attendue d'<i><a href="https://astobelarra.fr/essences_ordinaires.html" target="_blank">Essences ordinaires</a></i>, sorti en 2016. Si vous n'avez pas encore lu ce livre génial, jetez-vous immédiatement au gave, ça vous rafraichira les idées !<br /><a href="https://www.helloasso.com/associations/astobelarra-le-grand-chardon/collectes/offrez-vous-les-sens-hors-des-nerfs-le-roman-de-thomas-ponte-port-gratuit" target="_blank">Cliquez ici pour en savoir plus et/ou précommander <i>Les Sens hors des nerfs</i> !</a></div><div style="text-align: justify;">Amen.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.helloasso.com/associations/astobelarra-le-grand-chardon/collectes/offrez-vous-les-sens-hors-des-nerfs-le-roman-de-thomas-ponte-port-gratuit" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="512" data-original-width="1024" height="215" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgweUsMvgTnMF5jsjU0LwBnGjm_D_krqgjVV_mZ_O3a38s8BBUcgfeBCH6tVYStpMmFdpID8e0YN0of-8BtfvxnhWqL6qilEgCzlCU6JcqXgMC8RYCv0HQT6hlFYw9FD05nZs9n0jEK18sYM12LPQdUjoxs9uziZuWyb5snL5Zu70C2AYb82IZaiVGbMgul/w400-h200/LSHDN-souscription-astobelarra.jpg" width="430" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;">* <i><a href="https://getyarn.io/yarn-clip/af7a8dcc-9c72-4ccc-8b48-c80fad979d37" target="_blank">I just like the sound of it</a></i></span><i><a href="https://getyarn.io/yarn-clip/af7a8dcc-9c72-4ccc-8b48-c80fad979d37" target="_blank">.</a></i></div><p></p>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-12385725736176896912024-02-26T20:52:00.033+01:002024-03-01T21:31:31.139+01:00LE DERNIER VOL DU CORSAIR F4U.<h2 style="text-align: center;"><b>PREMIÈRE PARTIE : LE PÉCHÉ ORIGINEL</b></h2><div style="text-align: center;"><b><br /></b></div><b><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjus7GIFX9yzMyTJ4AnRZ1iPhXA71peHU2OkcNyKsfCIwjgHRW__a3vsQn98YHZFxvfMxTa7rsXVRVWFRYniRvXkjg7qb6nbtdFTgMFWJ_ezaTcCPUZMxyDDWVcvZ0-cZ0AjJlxYSFLYJyHz4OwJr6_oUzaWSdWIRcoIgZ08kgHdujjrHM9rJOInJtgtSwF/s435/Corsair-F4U.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="435" data-original-width="370" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjus7GIFX9yzMyTJ4AnRZ1iPhXA71peHU2OkcNyKsfCIwjgHRW__a3vsQn98YHZFxvfMxTa7rsXVRVWFRYniRvXkjg7qb6nbtdFTgMFWJ_ezaTcCPUZMxyDDWVcvZ0-cZ0AjJlxYSFLYJyHz4OwJr6_oUzaWSdWIRcoIgZ08kgHdujjrHM9rJOInJtgtSwF/w170-h200/Corsair-F4U.jpg" width="170" /></a></div>La Genèse.</b><br /><br /><div style="text-align: justify;">Automne 1980. J'ai 9 ans et je suis en CM1 à l’école primaire Paul Bert, à Cognac. J'ai une institutrice toute jeune et toute gentille. Elle est blonde et frisottée et elle ressemble un peu au Michel Polnareff de l'époque (mais en fille). Je ne suis pas un très bon élève. Plutôt classé dans les moyens / médiocres. Je n'aime pas l'école. Je ne l'ai jamais aimée, quels que soient mes enseignants. Ce doit être en réaction, parce que mes parents sont tous les deux profs et qu'on m'en fait baver avec ça… Un jour, un camarade de classe, Stéphan L., arrive à l'école avec un petit avion en métal. C'est un Corsair F4u d'un bleu métallisé profond, avec plein de décalcomanies à consonances américaines dessus, et fabriqué (à l'époque) par la société <i>Matchbox</i>. Il en est très fier de son avion. C'est un cadeau de sa grand-mère, je crois. Il nous permet d'y toucher, mais pas plus, dès fois qu'on écaillerait la peinture... À la récré, il le tient par la dérive et le fait voler avec des grands « <i>Vraoums</i> » en courant dans toute la cour, ce qui fait des admirateurs mais aussi, évidemment, des envieux.</div><br />
<b>Vile tentation.</b><br /><br /><div style="text-align: justify;">L'après-midi, nous avons cours de sport sur un grand terrain attenant à l'école primaire. Pendant que nous faisons je ne sais quel exercice physique sans intérêt (je hais les exercices physiques sans intérêt), je demande à aller faire pipi. Avec ma bouille d’ange, je reçois l'autorisation de la maîtresse, et promets de revenir au plus vite. Mais alors que je passe le portail du préau, devenant invisible pour le reste du groupe, j’en profite pour fausser compagnie à tout le monde : j’entre dans la salle de classe en douce, puis fouille dans le cartable de mon camarade qui, resté à faire le clown sur la pelouse du terrain de sport, ne se doute de rien. Je saisis l'avion et le dissimule dans une poche de mon propre cartable avant de retourner sur le terrain de sport, comme si de rien n’était. Arsène Lupin n'aurait pas fait mieux. Pourtant, je sens mes muscles qui frétillent sous ma peau tout le restant de la journée, sous l’effet de l’adrénaline. Que se passera-t-il si jamais Stéphan s’aperçoit que son avion a disparu et qu’il donne l’alerte avant que la cloche ne sonne ? J’ai la trouille, mais heureusement, après le sport, la classe est finie et le vilain voleur que je suis a tôt fait de plier bagage pour retrouver la voiture maternelle qui attend, devant l’école.</div><br />
<b>Voyou, voleur, chenapan !</b><br /><br /><div style="text-align: justify;">Personne n'en a jamais rien su, pas même son propriétaire initial qui a dû être bien malheureux, le pauvre. Mais Stéphan, qui est aussi dans ma classe l’année suivante, ne parlera jamais de cet avion volé avec lequel je joue ensuite pendant les longues années qui suivent, puis qui passe entre les mains de mes deux frangins brise fers avant de disparaître je ne sais où. En grandissant, ma conscience du bien et du mal s’éveille peu à peu jusqu’à cet événement fatidique - dans un futur plus ou moins lointain et que vous allez découvrir dans la deuxième partie - à partir duquel ce jouet devient un symbole maudit, pour moi. Il représente tout ce que j'ai fait de moche dans ma vie et que je regrette amèrement aujourd'hui. Mais à ce moment-là de mon existence, j'aurais aimé pouvoir le retrouver dans mes affaires (ou le même en neuf, pourquoi pas) pour le renvoyer à celui à qui il appartenait. Je me disais que je ne serai pas tranquille tant que ce ne serait pas fait… Ne me demandez pas pourquoi, je n'en savais rien moi-même !</div><br /><div style="text-align: center;">*****</div><div style="text-align: center;"><br /></div><br /><h2 style="text-align: center;"><b>DEUXIÈME PARTIE : LA RÉVÉLATION</b></h2>
<b><br />
L’effet papillon.</b><br /><br /><div style="text-align: justify;">Hiver 2010. J’ai 39 ans et je suis marié et père de deux enfants. Je travaille dans une agence web à Oloron-Sainte-Marie. Quelques années auparavant, j’assiste avec mon épouse et mes gamins au baptême de mon neveu par alliance, (le fils du frère de ma moitié – ‘fin je me comprends). La cérémonie, qui a lieu en l’église de Saint-Jacques à Cognac, me gonfle prodigieusement, mais je fais bonne figure. Il y a belle lurette que les religions, quelles qu’elles soient, ne font plus partie de mon système de pensée. D’ailleurs c’est bien simple, je ne crois en rien. Même plus en l’amour, mais ce n’est pas le sujet. Nous nous retrouvons ensuite pour un repas partagé entre les deux familles. L’un des convives, fortement alcoolisé, et qui paraît mis de côté par les autres, me dit quelque chose.</div><br />
<b>Retrouvailles.</b><br /><br /><div style="text-align: justify;">C’est qu’il n’a pas tellement changé physiquement, en trente ans, contrairement à moi qui ai pris autant de kilos en trop que d’années. Son visage ressemble à un parchemin exhumé des pyramides, il a les traits creusés et ses paupières sont bouffies d’alcool, mais je le reconnais presque immédiatement : c’est Stéphan. Échangeant une coupe de champagne avec ma belle-sœur, j’apprends qu’il n’est autre que son cousin, qu’il ne picole pas seulement pour les fêtes familiales, qu’il vit tout seul et qu’il n’a pas de boulot fixe. Je songe : « <i>quand même, dans mes souvenirs, c’était un mec sympa, assez populaire auprès de ses petits camarades masculins et apprécié des filles (malgré une coupe au bol bien ridicule, quoi que typiquement de son époque). C’est fou, ça ! Qu’est-ce qui a fait qu’il en est arrivé à un tel niveau de déchéance ?</i> » Jamais je n’aurais pu imaginer ça de sa part, et pourtant…</div><br />
<b>Il n’y a pas de hasard.</b><br /><br /><div style="text-align: justify;">À ce moment-là, j’ai complètement oublié cette histoire de Corsair F4u. Ça fait même des années que je n’ai pas pensé à cet avion, que j’ai perdu de vue depuis que mon second petit frère a arrêté de jouer avec. Mais en observant Stéphan qui maugrée, mégot entre les doigts jaunis, tout en s’affaissant lentement sur sa chaise après chaque verre englouti, je ne peux pas m’empêcher de me sentir mal à l’aise. Tout en avalant un dessert pas suffisamment intéressant pour me distraire, je continue de m’interroger : « <i>Mais qu’est-ce qui a bien pu se passer pour qu’il soit comme ça aujourd’hui ? Pourquoi m’en suis-je sorti, moi, et pas lui ?</i> » C’est en faisant ce parallèle hasardeux avec ma propre histoire que tout me revient en mémoire, en un flash ! C’est ce putain d’avion. Et par association d’idées (et selon la théorie du chaos, qui veut que le battement d’aile d’un papillon peut déclencher une tornade à l’autre bout du pays), je ne peux plus m’empêcher de penser qu’il se pourrait bien que je sois la cause de tous ses malheurs.</div><br /><div style="text-align: center;">*****</div><div style="text-align: center;"><br /></div><br /><h2 style="text-align: center;"><b>TROISIÈME PARTIE : LA RÉDEMPTION ?</b></h2>
<b><br />
La chasse au trésor.</b><br /><br /><div style="text-align: justify;">À partir de ce moment-là, je ne pense plus qu’à ça. Le livre que je suis en train d’écrire, le tome 1 de ma trilogie fantastique « <i>L’infection</i> », est mis de côté, le temps que je résolve cette histoire. Je suis persuadé que si j’arrive à lui rendre son avion, les choses pourraient rentrer dans l’ordre, pour lui. Mais je ne sais pas trop comment je dois m’y prendre pour réparer ce que je considère comme le péché originel. La première chose à faire, c’est de chercher dans les jouets restants, chez mes parents, pour voir si le fameux jouet est toujours de ce monde. Après moi, qui étais relativement soigneux, il est passé entre les pognes des mes deux frères, le cadet ayant pratiquement réussi à casser tous mes jouets ainsi que les siens. Mais dans mes souvenirs, le Corsair F4u était en métal et assez solide pour résister à ses assauts : il avait de bonnes chances d’avoir survécu à son pouvoir de destruction. J’ai donc demandé de l’aide à mes parents. Ils ont farfouillé dans tous les recoins de leur maison, vidé toutes les caisses de jouets, mais ça n’a rien donné. L’avion avait bel et bien disparu…</div><br />
<b>La baie des désespérés.</b><br /><br /><div style="text-align: justify;">Impossible de lui rendre l’avion original, celui-là même que je lui avais volé, sans vergogne, trente ans plus tôt. Et sans cette action, impossible de trouver le salut… Impossible de me remettre au travail. Il ne me reste plus qu’Internet pour tenter de sauver la mise. Avec l’accord de mon épouse, qui se fait bien prier (car elle « <i>n’aime pas quand je dépense l’argent du ménage en conneries</i> »), je me lance pour la première fois de ma vie dans le labyrinthe d’eBay, en espérant pouvoir y trouver la lueur au bout du tunnel. Je tombe sur plusieurs offres avec exactement le même jouet, mais à des prix résolument abusifs. Et puis à force d’observer le manège, je finis par comprendre le système des enchères et quelles stratégies je dois adopter pour remporter la mise à moindre prix. Je n’achète pas un Corsair F4u, mais quatre, dont un encore préservé sous son blister d’origine. Et tout ça pour une quarantaine d’euros, au grand dam de ma moitié qui me maudirait sur plusieurs générations, si seulement elle pouvait.</div><br />
<b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3q2QfboQZwEhoi3mleX-by_2jODAuQAyaI8Cuk2Vqr5OpWETEJe-U97a8cbYkfVEX2IqnDI09TWA_JDhxOeqYgwDnShmlLqYJNWAPxGhe31drBhPojVhAfRsASdPxWGwzOFtGnyVFrIqaRoQFN6-i2ZngjTuwSnOXH_lqYC5JXVF4hiFC9cnn8VNH4OZ4/s1024/IMG_20240226_175712.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1024" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3q2QfboQZwEhoi3mleX-by_2jODAuQAyaI8Cuk2Vqr5OpWETEJe-U97a8cbYkfVEX2IqnDI09TWA_JDhxOeqYgwDnShmlLqYJNWAPxGhe31drBhPojVhAfRsASdPxWGwzOFtGnyVFrIqaRoQFN6-i2ZngjTuwSnOXH_lqYC5JXVF4hiFC9cnn8VNH4OZ4/w200-h150/IMG_20240226_175712.jpg" width="200" /></a></div>Le chemin vers la rédemption.</b><br /><br /><div style="text-align: justify;">Je donne un avion à chacun de mes enfants. J’en garde un (orange) pour moi, en souvenir de mon méfait, et je décide d’envoyer le plus beau, encore emballé, à Stéphan. Ma belle-sœur, à qui je raconte toute l’histoire, me prend certainement pour un fou, mais me communique quand même l’adresse de son cousin. Il reçoit le colis et un petit mot explicatif quelques jours plus tard. Je n’entre pas dans les détails, mais je lui écris que je lui ai subtilisé son avion à l’école primaire et que le fait de l’avoir revu au baptême de mon neveu m’a donné des remords, d’où cet envoi. Suite à cela, Stéphan contacte sa cousine. Il lui assure qu’il ne se souvient absolument pas de cet avion, mais lui demande de me remercier pour le geste. Étrangement, je suis soulagé et déçu à la fois. Je suis heureux de ne pas avoir été le papillon qui a généré la tornade de sa vie et triste (pour moi) d’avoir perdu tout ce temps avec ces remords stupides. La vie reprend son cours, et je finis presque par oublier.</div><br /><div style="text-align: justify;">Jusqu’à ce que, à peine quelques semaines plus tard, ma belle-sœur m’apprenne que son cousin est mort. Une cirrhose, parait-il. Mais d’un coup, ma vision s’obscurcit ; c’est à nouveau le chaos dans ma tête. Et si… et si c’était encore de ma faute ? Serait-il encore de ce monde si je ne lui avais pas renvoyé ce fichu avion ? Le battement de l’aile du papillon…</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;">*****</div><div style="text-align: center;"><br /></div><br style="text-align: left;" /><h2 style="text-align: center;"><b>QUATRIÈME PARTIE : LA SAISON 2</b></h2></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Les fantômes du passé.</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est à ce moment-là que ma conscience du bien et du mal explose comme un geyser, ou plutôt comme un lac artificiel auquel on aurait subitement ôté son barrage, noyant tout mon être sur son passage dans des flots bouillonnants de culpabilité et d'opprobre. Et soudain, tous les moments où j'ai été un fieffé connard me reviennent au visage, d'un seul coup. Je suis hanté par les fantômes de mon passé, comme Kiefer Sutherland dans <i>Flatliners</i>, sauf que, par bonheur, je ne me fais pas casser la gueule par mes victimes à tout bout de champ, comme lui. Et pour cause : je n'ai tué ni violé personne. Mais le résultat est similaire sur mon mental : je fais cauchemars sur cauchemars, je stresse pour un rien, je tente de m'anesthésier l'âme avec des litres de bière, parfois même du rhum... Mais l'image de Sophie C., une ancienne camarade de classe que j'ai harcelée au collège, ne veut pas quitter mon esprit. Je revois toutes mes exactions à son encontre et j'ai envie de pleurer. Si je la retrouvais par hasard, je pense que je me jetterais à ses pieds pour lui demander pardon, tellement la honte m'accable.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Rebelote. </b></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Je me mets donc en tête de fouiller l'Internet de fond en comble, mais évidemment, elle n'apparaît nulle part, ni sur sur les réseaux sociaux ni sur les moteurs de recherche. Pas une seule photo sur Google Images et même le dinosaure "<i>Copains d'avant</i>" ignore son existence ! C'est quand même dingue qu'avec cette profusion de smartphones qui envahissent nos vies jusqu'à l'aliénation, il puisse encore exister aujourd'hui des gens qui n'ont absolument aucune identité numérique ! Je me persuade que si elle avait voulu fuir son passé, elle ne s'y serait pas prise autrement. Je ne sais pas ce qu'elle est devenue ; aucun de mes copains de troisième n'ont gardé de contact avec elle non plus. <br />"<i>Pas de nouvelle, bonne nouvelle</i>", dit-on. Peut-être qu'elle a rencontré quelqu'un de bien qui la rend heureuse ? Peut-être même qu'il - ou elle - lui a complètement fait oublier le calvaire de son adolescence ? Ou peut-être est-elle morte seule, malheureuse et alcoolique dans un cul de basse-fosse, elle aussi ? Et à cette simple pensée, il me semble entendre son rire si caractéristique, que je prenais un malin plaisir à railler. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Point final.</b></div><div style="text-align: justify;"><br />J'ai peur que mon battement d'aile de papillon ait encore frappé. Et j'ai peur que toute nouvelle action de ma part engendre une nouvelle tornade incontrôlable. Le chaos. Je devrais sûrement lui foutre la paix, à cette pauvre Sophie C., mais en même temps, mon esprit tordu m'intime l'ordre de me racheter, sous peine de mourir à petit feu, comme Stéphan. Et si jamais, par chance, j''arrivais à lui présenter mes excuses, j'en aurais certes fini avec elle ; mais qui dit qu'un autre vent mauvais ne viendrait pas souffler sur les braises de ma conscience ? "<i>Si l'un tombe, un autre sort de l'ombre à sa place</i>", c'est connu. Je me sens perdu comme un enfant dans une forêt primaire, peuplée de hyènes aux crocs acérés. <br />Peut-être que je devrais apprendre à lâcher prise, au lieu de me rendre malade pour des choses - que d'aucuns jugeraient insignifiantes - et qui sont très loin derrière moi ? Car finalement, peut-être que c'est Sophie C., le battement de papillon de <u>ma</u> tornade, et que je dois apprendre à (sur)vivre avec... Il serait temps, à presque 53 ans !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: xx-small;">La première partie de ce texte a été écrite et publiée en décembre 2010 sur mon blog "<i>Xiberoland</i>", aujourd'hui fermé. Je la republie ici dans une version plus complète afin d'en garder une trace. C'est plus une trame qu'un texte travaillé. Peut-être l'utiliserais-je un jour, dans un futur recueil de nouvelles ? Ai-je besoin de préciser que tout est vrai ? </span></div>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-35213168419335891062023-11-25T20:00:00.001+01:002023-11-25T20:09:43.342+01:00Ecrire un roman : anatomie d'une obsession<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: arial;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEif47IEF_UEoYAsjgW8NiHTikQGpnu9QfuKlT_zt9tTd4HZ4w40Dax8b1BhTKdnJyb_Y_iNDu89hyuz2wbmYlpzSN_B1iY_lA43dSl7W-SqrioZl3nTxPXVnO3ivFnBjjoC5S_4kS8Qzu1C9keeZDbeJAOWx2u702twwa3-7Z4Zi9Ul7QAJPB1frZOl6XZd/s915/vertigo.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="663" data-original-width="915" height="145" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEif47IEF_UEoYAsjgW8NiHTikQGpnu9QfuKlT_zt9tTd4HZ4w40Dax8b1BhTKdnJyb_Y_iNDu89hyuz2wbmYlpzSN_B1iY_lA43dSl7W-SqrioZl3nTxPXVnO3ivFnBjjoC5S_4kS8Qzu1C9keeZDbeJAOWx2u702twwa3-7Z4Zi9Ul7QAJPB1frZOl6XZd/w200-h145/vertigo.jpg" width="200" /></a></span></div><span style="font-family: arial;"><div style="text-align: justify;">J’en ai déjà parlé dans un billet précédent, mais ces
derniers temps, j’éprouve une drôle de sensation, que je connais pour l’avoir
déjà vécue cinq fois, que j’adore mais que je redoute également ! Je veux
parler de cet état d’excitation intense, de fébrilité qui m’étreint lorsque je
suis sur le point de me lancer dans l’écriture d’un nouveau livre, ou alors de poser
le point final à un manuscrit en cours. Et c’est cette deuxième raison qui m’obsède
en ce moment.</div></span><p></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;"><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">C’est tellement fort que j’ai l’impression que toutes les
molécules de mon corps vibrent à l’unisson, tandis que mon cerveau baigne dans
une espèce de lave glaciale et gluante. Cette sensation de repli sur soi est si dingue qu’on
dirait que mon esprit s’avale lui-même, un peu comme si l’univers tout entier implosait,
s’auto-aspirant vers un point gravitationnel central irrésistible. C’est totalement
grisant, mais malheureusement, le revers de la médaille est à l’avenant.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Je ne pense qu’à ce livre, sans arrêt, au détriment de tout
le reste. Impossible de me concentrer plus de quelques minutes sur autre chose.
Je fais tout machinalement, sans y penser, par pur automatisme. Dans ces moments-là, même mon
travail peut passer en tâche de fond. Toute mon essence turbine à 100%
pour <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Le moment ou jamais ;</i> et tous les
autres aspects de ma vie quotidienne, dont certains vitaux, passent au second
plan.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Mon corps m’échappe. Pour vous donner un exemple concret :
je dois parcourir 74 km en voiture pour aller au bureau. Dès que j’ai rejoint
la route, je me mets en mode « pilotage automatique » sans même m’en
rendre compte et je « ne vois plus rien » jusqu’à ce que j’arrive à
destination. Je conduis, bien sûr, mais sans vraiment voir la route. Parfois un
danger intempestif me tire de ma transe, mais c’est pour mieux y replonger,
encore plus profondément, quelques instants plus tard. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Je ne vous cache pas que ce n’est pas facile à vivre, mais c’est
surtout pour l’entourage que c’est le plus compliqué. J’écoute sans écouter, je
réponds aux sollicitations mais souvent par onomatopées, ou à côté de la plaque…
Mon ex-épouse, que cela horripilait, me disait « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">tu es là mais en fait, tu n’es pas là</i> ». C’est une bonne
description du phénomène. C’est probablement une des raisons qui a fait qu’aujourd’hui,
je parle d’elle comme de « mon ex ». <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Dans ces moments difficiles, je vous jure que je lutte
contre moi-même. Je m’épuise à tenter de garder un pied dans le monde réel, parce
que je n’ai pas envie que ça recommence. J’aime ma compagne et je ne veux en
aucun cas lui faire de la peine. Mais c’est plus fort que moi. Mes pensées m’assaillent
et m’enveloppent comme un linceul sinistre, et cela me demande une énergie
folle de les contenir.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Alors pour temporiser, je m’accroche au jalon de mes
prochaines vacances, qui s’approchent lentement, mais sûrement. Noël et le
premier de l’an ne seront qu’un détail sans importance, cette année car j’ai l’intention
de consacrer le plus clair de mon temps à terminer ce projet que j’ai entrepris
il y a deux ans. Entretemps, j’essaye de garder tant bien que mal la tête hors de
l’eau mais combien de temps encore, avant que je ne me noie ?</span></p>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-45434144121076804472023-11-20T14:00:00.016+01:002023-11-20T14:17:10.707+01:00La recherche, étape essentielle à ne pas négliger<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Un roman, et notamment un "thriller", ça ne s'écrit pas à la légère. Il vaut mieux savoir de quoi on parle, surtout lorsque le sujet développé est un peu technique, histoire de rendre le récit un minimum crédible et de ne pas passer pour un idiot auprès d'un lectorat un peu plus avisé que la moyenne. C'est pour cette raison que je passe énormément de temps à rechercher et corroborer des sources, à interviewer des spécialistes et à prendre des notes sur tous les sujets pour lesquels je sens que mes connaissances sont approximatives... <br />Bref, c'est un vrai travail journalistique, mais qui est véritablement essentiel. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">J'ai eu à faire cette recherche pour chacun de mes romans. Pour la <i>trilogie L'infection</i> (au sujet de l'intelligence artificielle, mais également des trous noirs et de l'espace-temps, de l'armement militaire, des missions et actions de la Gendarmerie, des différentes forces de police aux USA, de ce qui se passerait en termes d'environnement en cas de guerre nucléaire... Je suis même allé jusqu'à <a href="https://etiennehboyer.blogspot.com/search/label/Voyage%20USA2013">visiter de lieux emblématiques du roman dans le monde réel</a> ainsi que via Google Streetview...) mais aussi pour <i>Les routes du crépuscule</i> (renseignements pris sur les hôpitaux psychiatriques en France, effets de l'usage de stupéfiants, repérages de lieux que je n'ai jamais vus comme le Vietnam ou le quartier Camden Town à Londres, etc.). La question ne s'est pas posée avec <i>Mauvais berger !</i> car il s'agit d'un récit autobiographique, et donc tout ce que j'y raconte est vrai. De mon point de vue, s'entend.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><i>Le moment ou jamais</i> ne déroge pas à la règle. Par exemple, l'un de mes personnages se retrouve tétraplégique avec un syndrome d'enfermement, après un accident de voiture. Je suis d'abord allé chercher une spécialiste (ma cousine, infirmière de métier, m'a donné les bons termes médicaux). Mais il me fallait plus de détails pour la suite que j'imaginais, car la scène que je décris (et que vous découvrirez à la sortie du livre) se doit d'être réalisable et surtout réaliste, notamment pour éviter de distraire le lecteur, dont je souhaite qu'il soit uniquement assailli par un sentiment d'horreur. J'ai donc été chercher de la documentation en ligne sur la façon de nourrir ou désaltérer une personne dans cette situation (cf vidéo ci-dessous). </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/qbn1izg3Q8c" width="320" youtube-src-id="qbn1izg3Q8c"></iframe></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Verdict : cela va supposer des petits aménagements pour que ma vision de la scène colle avec le réalisme imposé par la situation, mais comme le dit le proverbe : à cœur vaillant, rien d'impossible ! <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Soyons clairs : inutile de tout vérifier pour rendre une histoire crédible, surtout lorsqu'il s'agit d'une fiction avec des incursions fantastiques car c'est un genre littéraire qui autorise un minimum de fantaisie. Par exemple : j'ai situé la première partie du roman au <i>château de Libarrenx</i>. Mais ce n'est pas exactement pour l'usage qui en est fait dans la réalité : j'ai transformé la bâtisse en Ehpad. Je me suis donc permis certaines libertés concernant l'agencement des pièces, couloirs et autres commodités. Ce qui ne m'empêchera pas d'aller voir sur place à l'occasion, maintenant que le texte est écrit, davantage par curiosité personnelle que par souci du strict respect de la réalité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Mais on ne peut pas faire n'importe quoi non plus ! </span><span style="font-family: arial;">C'est un mélange subtil entre fantastique et réalisme et l'un ne doit pas nuire à l'autre. En ce qui me concerne, tout doit paraître plausible. Je pense que je suis dans la bonne direction avec </span><i style="font-family: arial;">Le moment ou jamais</i><span style="font-family: arial;">. Vous m'en direz des nouvelles, le moment venu ! ^^ </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><b><u>Mes livres :</u></b> </span></p><ul style="font-family: "Gill Sans", "Gill Sans MT", "Myriad Pro", "DejaVu Sans Condensed", Helvetica, Arial, "sans-serif"; font-size: 16px; text-align: justify;"><li><span style="font-size: 14px;"><a href="http://www.astobelarra.fr/mauvais_berger.html">Mauvais berger !</a> | EAN : 9782952783620 | Ed. Astobelarra 2007</span></li><li><span style="font-size: 14px;"><a href="http://www.astobelarra.fr/l_infection_T1_contage.html">L'infection T1 : Contage</a> | EAN : 9791090126015 | Ed. Astobelarra 2012</span></li><li><span style="font-size: 14px;"><a href="http://www.astobelarra.fr/l_infection_T2_pandemie.html">L'infection T2 : Pandémie</a> | EAN : 9791090126251 | Ed. Astobelarra 2017</span></li><li><span style="font-size: 14px;"><a href="http://www.astobelarra.fr/l_infection_T3_sepsis.html">L'infection T3 : Sepsis</a> | EAN : 9791090126312 | Ed. Astobelarra 2020</span></li><li><span style="font-size: 14px;"><a href="http://www.astobelarra.fr/les_routes_du_crepuscule.html">Les routes du crépuscule</a> | EAN : 9791090126381 | Ed. Astobelarra 2022</span></li></ul>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-57687014757162158172023-11-06T20:30:00.002+01:002023-11-08T13:24:43.411+01:00#LMOJ : PETIT ÉTAT DES LIEUX<p><span style="font-family: arial;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: arial;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgiSqMal9ioVK6bgF1ee2lmY8ORzHkS-9ZNokOgi51ZLzhTvq_F7aSrpkvaJn60m_B_FEbmqn7fDqEo7jVhSP2dzdaMkDLvDt-0xJFsUnJg0DkLHXjjhNNubYnSrigkmCIZIMKGKn5yPcNgiZXmogzBwh09v0NMQavs4GZ-TCB9oxUBcCMAc-69GIbA5afp/s800/le-moment-ou-jamais.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="476" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgiSqMal9ioVK6bgF1ee2lmY8ORzHkS-9ZNokOgi51ZLzhTvq_F7aSrpkvaJn60m_B_FEbmqn7fDqEo7jVhSP2dzdaMkDLvDt-0xJFsUnJg0DkLHXjjhNNubYnSrigkmCIZIMKGKn5yPcNgiZXmogzBwh09v0NMQavs4GZ-TCB9oxUBcCMAc-69GIbA5afp/w190-h320/le-moment-ou-jamais.jpg" width="190" /></a></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Juste un petit mot pour vous dire où j’en suis de mon
nouveau roman
Soyons clairs : je suis en période de mûrissement. C’est-à-dire que pour l’instant,
je n’écris plus rien, mais je laisse les idées infuser en tâche de fond. Tout
le plan est rédigé, bien qu’il m’arrive encore de noter quelques petites
anecdotes qui nourriront le texte. Globalement, je sais tout ce qui va se dérouler
dans les cinq prochains (et derniers) chapitres de « <i>Le moment où jamais</i> ». Les idées sont bien posées, il n’y a
plus qu’à s’y mettre sérieusement. Mais…</span></div><p></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">La vérité, c’est que ces jours-ci, je n’ai pas de temps à
consacrer à l’écriture. Quand je lis que certains auteurs écrivent
systématiquement quatre à six heures par jour tous les jours (cf. Stephen King
ou Bernard Werber), je ne sais vraiment pas comment ils font ! Moi j’ai
besoin de m’y plonger plusieurs jours d’affilée pour que ça avance. Pas quatre
heures par-ci ou par-là, en pointillés. Or, actuellement, je n’ai pas plusieurs
jours d’affilée à consacrer exclusivement à mon livre.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Le truc, c’est que je ne suis pas romancier à 100%. J’ai un
travail prenant (mais qui me convient à la perfection), huit heures par jours
ouvrés (sans compter la route pour aller au bureau) et qui ne me laisse que les
week-ends pour décompresser. Et comme vous le savez, l’automne est une saison
chargée pour Astobelarra. Nous avons couru les salons en septembre et octobre,
et nous avons lancé une souscription en simultané (le nouveau roman de
Constance Dufort).</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Sans oublier la mise en page d’un texte que nous allons
publier sous la marque <i>Vasconimedia</i>
(l’édition à compte d’auteur d’Astobelarra). Bref, je n’ai pas chômé, au cours
des derniers week-ends. Pour vous dire : je n’ai même pas eu le temps de m’occuper
de mon jardin, qui ressemble à un terrain vague mangé par les ronces. Alors
écrire, pensez-vous !!! J’en viens presque à regretter le confinem… Non,
je déconne.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">J’ai posé deux semaines à Noël. J’espère bien pouvoir
consacrer quelques jours à l’écriture de ces cinq derniers chapitres à ce
moment-là. Une fois que ce sera fait, je ferai circuler le manuscrit dans notre
comité de lecture pour avis et corrections, en espérant qu’il plaise assez pour
envisager une publication à la rentrée de septembre. Si je rate cette occasion,
il faudra attendre les prochains congés, ce qui rallongera d’autant le délai de
sortie du livre.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">C’est pas si facile, la vie de romancier, que j’vous
dis !</span></p>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-55654067981680038732023-09-12T13:00:00.005+02:002023-09-12T17:13:43.424+02:00Si t’es pas prêt à ça, t’es pas prêt pour ce métier !<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjtNRaLhr-oEauGMI5Kf2R-woKMCQPqRxCd95rfvpvAxSb6INlE7J_9TvGshLO_uFqryLb9QbKATMCSh-BTJaYj7EC9xoLAczKO45krf3DTC7Fg5NKQrBq6KBy4lrHt_58QQOt17dKI79a_0bDQ4G1V8rh99Oy7N3uO82x3-ANKUcCeouyahAQEsW5iUpv/s2151/Screenshot_20230912_063228_com.android.chrome.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2151" data-original-width="1080" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjtNRaLhr-oEauGMI5Kf2R-woKMCQPqRxCd95rfvpvAxSb6INlE7J_9TvGshLO_uFqryLb9QbKATMCSh-BTJaYj7EC9xoLAczKO45krf3DTC7Fg5NKQrBq6KBy4lrHt_58QQOt17dKI79a_0bDQ4G1V8rh99Oy7N3uO82x3-ANKUcCeouyahAQEsW5iUpv/w201-h400/Screenshot_20230912_063228_com.android.chrome.jpg" width="201" /></a></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Ce matin, je me suis réveillé à 6h00 pour aller au travail. Je mets en général une dizaine de minutes à émerger, temps que je mets à profit pour regarder les nouvelles tombées dans la nuit. J’ai ouvert Google Actualités sur mon smartphone et mon œil a immédiatement été attiré par un article parlant du bassiste de <b>Metallica</b>, qui titrait : « <i>Robert Trujillo a rejoint ses anciens compagnons de groupe de Suicidal Tendencies… </i>»</span></div><p></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Quelques jours auparavant, j’avais rêvé que Jason Newsted retrouvait sa place, 22 ans après avoir été débarqué (je sais : j'ai des rêves bizarres...). Ce qui est amusant car sans détester, je n’ai jamais été un immense fan de Metallica. Thomas Ponté s’amuse à dire que « <i>Metallica, c’est Johnny</i> », et finalement, je trouve qu’il a assez raison. Et c’est donc empli d’une curiosité malsaine que j’ai ouvert le lien et commencé à lire…</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Mais avant d’avoir compris une seule ligne de l’article, j’avais déjà vu ça (image ci-dessus). Mais « <i>What the fuck !</i> » est la première expression qui me soit venue à l’esprit, suivie de « <i>Bordel de cul !</i> » Jugez un peu : je vois trois fois sur la même page la couverture de mon dernier roman proposé à la vente quasiment à moitié prix par Momox. Et juste à côté de celle du dernier <b>Beigbeder</b>, qui plus est ! Qu’avais-je fait pour mériter ça ?</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Et puis je me suis rappelé que « <i>les routes du Crépuscule</i> » fait partie de mes alertes Google. Chaque fois que l’expression (ou un bout de l’expression) est utilisée en ligne, Google m’avertit chaque matin à 8h00. Pareil pour « <i>Mauvais berger</i> », « <i>Astobelarra</i> », ou « <i>Mauléon-Licharre</i> ». Sans oublier que Dimanche, lors du salon du livre de Lons, nous avions évoqué « <i>Confessions d’un hétérosexuel légèrement dépassé </i>» et que j’avais cherché la couverture dans Google Images. Bref… Tout ça parait logique.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">La petite voix de Roger (cf Le moment ou jamais) a alors tinté dans mon oreille droite : « <i>C’est le jeu ma pauv’ Lucette ! Fallait pas chercher ça sur Google ! </i>» Certes, lui ai-je répondu, mais mon livre est bien en vente sur Momox, lui ! Et à moitié prix, surtout ! Du coup, je suis allé chercher sur Google ce que c’était que ce site avec un nom aussi bizarre, et voici un extrait de sa fiche Wikipedia : « <i>Momox AG est une société de recommerce allemande fondée à Berlin, et spécialisée dans l’achat/vente de livres et articles culturels d’occasion. </i>» Comme Rakuten (ex-Price Minister), quoi…</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Voilà donc pourquoi !</span></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Cela dit, ça m’a fait très bizarre sur le coup. Genre ascenseur émotionnel. J’étais partagé entre une sensation de joie : « <i>Putain, mais mon livre est proposé à la vente dans des pubs en ligne !!! Incroyable, je suis aussi célèbre que Beigbeder ! Je vais enfin pouvoir me faire poser des implants capillaires pour ressembler à Jésus, moi aussi, et avant Thomas Ponté en plus !</i> » et une immense déception : « <i>Ah mais c’est que des pubs ciblées… Quelle merde ! Chuis qu’une merde !</i> »</span></div>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Et puis j’ai repensé à une récente story de <b>Dreamkid</b>, dont je suis le compte Instagram. Il publiait un commentaire immonde qu’il avait reçu rapport à son look extravagant, avec cette mention : « <i>si t’es pas prêt à ça, t’es pas prêt pour ce métier ! </i>» Alors j’ai relativisé, j’ai puisé au plus profond de moi la force de me lever, suis allé pisser et le reste de ma vie a continué… Comme d’habitude. Au temps pour les dreadlocks ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Thomas, tout est encore possible pour toi ^^
</span></p>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-31657483093763450272023-05-15T12:33:00.007+02:002023-05-15T13:47:30.051+02:00JUSTE UNE FUGUE D'ADO<p></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><b><span style="font-size: large;">En préambule : </span></b></span></div><span style="font-family: arial;"><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Bonjour à toutes et à tous ! Je m'apprête à supprimer définitivement mon blog "<a href="http://correspondant-de-presse-64.over-blog.com/" target="_blank">Xiberoland</a>" (ou "correspondant-de-presse-64", ou "CLP64"), sur lequel je n'écris plus rien de consistant depuis des années. Ce n'est pas que la source de ma toute nuisance se soit tarie, mais plutôt que j'ai mûri. J'ai enfin appris, après 52 ans d'existence, que vouloir changer la société humaine, même à ma minuscule échelle, était vain. Les Hommes sont les créatures qu'ils sont. S'ils veulent détruire leur maison et leurs congénères pour gagner une poignée d'euros de plus, pour un poste avec un tout petit pouvoir de plus, qui suis-je pour les en empêcher ? Faites ce que vous voulez, je m'en lave les mains. </div></span><span style="font-family: arial;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Désormais, je n'ai plus envie de batailler pour autre chose que pour moi-même (et "mon œuvre</span><span style="font-family: arial;">"), c'est pour ça que ce blog-ci continuera d'exister aussi longtemps que j'écrirai. Cependant, j'ai pondu quelques textes que j'estime valables (littérairement parlant ou potentiellement amusants) dans "Xiberoland" et je ne veux pas </span><span style="font-family: arial;">qu'ils disparaissent à jamais d'un simple clic.</span><span style="font-family: arial;"> Je vais donc les republier ici dans leur quasi intégralité, pour ceux à qui ça peut faire plaisir (dont moi). </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Pour les retrouver tous, il suffira de rechercher le tag "<i>Azazel</i>" dans les mots-clés de ce blog. "Azazel" en hommage <a href="https://etiennehboyer.blogspot.com/2012/02/le-livre-par-lequel-tout-commence.html">à ce livre</a>. Bonne lecture !</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><b><br /></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><b>JUSTE UNE FUGUE D'ADO - 5 mars 2019</b></span></div></span><p></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; margin: 0px; max-width: 100%; padding: 0px 0px 5px 5px; text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box;"><span style="box-sizing: border-box;"><span style="font-family: arial;">L'histoire que je m'apprête à vous conter date du début des années 80, c'était le bon temps des <em style="box-sizing: border-box;">Goonies</em> : je devais avoir entre 11 et 12 ans. A l'époque, j'étais au collège Elysée Mousnier, à Cognac. Je n'y étais pas heureux. A vrai dire, je n'ai jamais été heureux dans le milieu scolaire, que ce soit à la maternelle, à l'école primaire, au collège ou au lycée, ni même à la fac. J'ai toujours considéré le système scolaire tel qu'il a été pensé comme un moule rigide et froid fait pour formater l'esprit fantasque et spontané des enfants, afin d'en faire de bons citoyens dociles et endormis. L'école nous prépare depuis toujours à devenir de parfaits petit suppôts du macronisme !<br style="box-sizing: border-box;" />Certains s'adaptent à la perfection à ces contraintes, beaucoup jouent le jeu pour survivre mais n'en pensent pas moins. Et puis il y a les autres, ceux qu'on appelle les "médiocres", les "paresseux", des qualificatifs moyennement sympathiques qui revenaient souvent dans les appréciations de mes bulletins de notes. <br /></span></span></span><span style="font-family: arial;">Ces notes (mauvaises) qui ne servaient qu'à instaurer complètement ce système de compétition et qui m'écrasaient littéralement, m'ôtant toute envie de faire des efforts (le courage ne m'a jamais étouffé, faut dire)... Sans oublier les profs sectaires, ou élitistes, et/ou détestables (pas tous, heureusement)... Les cours de sports où, depuis le banc de touche sur lequel j'étais régulièrement consigné (la faute à mon incompétence et à mon rejet absolu des jeux collectifs), je devais regarder des heures durant deux équipes de couillons en short se disputer une pauvre baballe... Et puis la cour de récré, où il fallait se faufiler le plus discrètement possible afin d'éviter de tomber sur les "bandits" qui vous agressaient pour un jean acheté chez Leclerc au lieu de chez Carnaby (ou l'inverse) ou pour un bouton jaunâtre dans l'aile du nez qui ne leur revenait pas... Bref, Vous l'aurez compris, j'ai vécu l'école comme un long cauchemar (ce qui est relativement triste, pour un fils de profs...). <br /></span><span style="font-family: arial;">L'école, c'est mon</span><span style="font-family: arial;"> </span><em style="box-sizing: border-box; font-family: arial;">Vietnam</em><span style="font-family: arial;"> à moi. Ça m'a tellement traumatisé que j'en rêve encore parfois la nuit, lorsque je suis habité par un grand stress. A ces occasions, je me retrouve à déambuler cul-nu (ou en pantoufles, si ce n'est les deux en même temps) parmi les autres élèves - tous habillés, eux -, dans la cour de récréation. J'essaye de planquer mon intimité comme je peux en tirant sur mon tee-shirt devant et derrière, même si ça n'a aucun sens puisque personne ne semble remarquer quoi que ce soit de ma situation délicate ! En général, je me réveille de ces rêves idiots avec un sentiment profond de honte et d'incompréhension. Je vous rassure : ça passe sous la douche... ^^<br /></span><span style="font-family: arial;">Et comme s'il fallait rajouter du stress au stress, le soir en rentrant, j'étais noyé de devoirs insipides et fatigants quand il ne fallait pas, en plus, que je ruse pour cacher mes mauvaises notes à mes parents. Pour ce faire, j'ai dû user (sans succès) d'à peu près tous les stratagèmes imaginables. A chaque fois, j'ai fini par me faire gauler ! Avoir des parents profs, ça peut être un avantage (ils ont la capacité - et le désir - de vous aider à progresser) mais aussi un inconvénient : ils connaissent tous vos trucs tordus et sont surtout très exigeants. Pour eux, votre échec scolaire n'est pas une option envisageable : vous DEVEZ réussir, point. Question d'honneur ou question d'époque ? Je ne saurai dire. <br /></span><span style="font-family: arial;">Attention, je ne suis pas en train de leur reprocher quoi que ce soit, hein ? Je pense que mes parents ont fait ce qu'ils ont pu (avec les moyens du bord) pour mes frères comme pour moi. Ils l'ont fait avec amour et nous n'avons été privés de rien. Certes, ils étaient exigeants. Ça, je ne peux pas le leur enlever. Mais</span><span style="font-family: arial;"> </span><em style="box-sizing: border-box; font-family: arial;">en même temps</em><span style="font-family: arial;">, comme dirait Macron (encore lui !?), sans leur investissement quotidien pour essayer de me sortir de ma médiocrité, sans leur insistance pour que je réussisse un minimum à l'école, qui sait ce que je ferais aujourd'hui ? Sûrement pas écrire cette bafouille, j'en suis persuadé !<br /></span><span style="font-family: arial;">Longue introduction pour poser le décor... Mais revenons au début de ce billet !</span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; margin: 0px; max-width: 100%; padding: 0px 0px 5px 5px; text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; margin: 0px; max-width: 100%; padding: 0px 0px 5px 5px; text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">💿</span><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><b> PARTIR UN JOUR, SANS RETOUR... GNAGNAGNA... SANS SE RETOURNER, NE PAS REGRETTER..</b></span><span style="font-family: arial;">.</span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; margin: 0px; max-width: 100%; padding: 0px 0px 5px 5px; text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box;"><span style="box-sizing: border-box;"><span style="font-family: arial;"><br />Tout cela constituait beaucoup trop de pression pour mes frêles épaules de pauvre petit adolescent, qui commençait à être affolé par ses hormones, qui plus est. Quand je vous parlais de cauchemar tout à l'heure, je n'exagérais pas. Je le vivais vraiment comme tel et ne voyais pas d'autre échappatoire que la fugue. Fuir, plus pour faire prendre conscience de mon mal-être à mes parents que pour réellement disparaître de la surface du monde. Je ne nierai pas : comme tout ado en crise, il m'est arrivé de penser au suicide. Mais le côté <em style="box-sizing: border-box;">définitif</em> de l'entreprise a quelque peu bloqué ma réflexion à chaque fois que j'ai été tenté. C'est pour cela que l'idée de la fugue a peu à peu germé dans mon esprit perturbé, et s'est fait de plus en plus précise. Un mercredi après-midi de grosse colère (ma mère, qui venait de découvrir ma dernière "caisse" en français, malhabilement supprimée de mon carnet à l'effaceur, m'avait puni en me consignant dans ma chambre) j'ai décider de sauter le pas : j'allais partir pour de bon !</span></span></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; margin: 0px; max-width: 100%; padding: 0px 0px 5px 5px; text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgP1t-mhjpZuY6QjgfFvZEiECVnfeyRwD9TnjifpRqiI7yWQZgbGDNO_6mTu6HYnDEDTHm0nI7RHIWwTGwcOJCNgDYKHG3Xcr-iCb-GxFRZTLus-CQIwpUtjiwFoEMDaLWecBlf1VqCtD-sA0C91jDoT9HtjgkmSyBYBo9h5nrcvJ6Ea6sZhLYsYV0bJw/s1024/le-petit-sac.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="768" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgP1t-mhjpZuY6QjgfFvZEiECVnfeyRwD9TnjifpRqiI7yWQZgbGDNO_6mTu6HYnDEDTHm0nI7RHIWwTGwcOJCNgDYKHG3Xcr-iCb-GxFRZTLus-CQIwpUtjiwFoEMDaLWecBlf1VqCtD-sA0C91jDoT9HtjgkmSyBYBo9h5nrcvJ6Ea6sZhLYsYV0bJw/s320/le-petit-sac.jpg" width="240" /></a></div><span style="font-family: arial;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Alors, tout en pleurnichant de rage, je me suis préparé au grand départ : j'ai trouvé un petit sac en toile simili cuir dans lequel j'ai placé mon canif multifonction fétiche, une carte routière obsolète, une boussole pas super fonctionnelle et un vieux K-way. J'ai attendu que ma mère parte faire des courses, j'ai attrapé mon balluchon, un bâton et je suis parti en ânonnant quelque gros mot à l'attention du monde des adultes, de l'école, de la vie elle-même. "Tu vas moins faire la maligne quand tu vas rentrer et que je ne serai plus là, c'est moi qui te le dis ! Je m'en vais pour toujours, voilà ! Adieu et je ne reviendrai jamais !", me rabâchais-je, soudain épris de cette liberté nouvelle et prometteuse. Je me revois en train de marcher d'un pas décidé en direction de Châteaubernard, les poings serrés, tout en me congratulant de mon courage et de ma volonté soudains. J'étais Etienne sans famille ! Huckleberry Boyer ! Alexander Supertramp (bien avant </span><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Voyage_au_bout_de_la_solitude" style="box-sizing: border-box; color: #5675a4;">Chris McCandless</a> - avez-vous noté la référence ultime et cette savoureuse rupture du continuum spatio-temporel ?) !</div><div style="text-align: justify;">Au bout du lotissement, j'étais déjà en train de réfléchir à l'endroit où j'allais dormir, une fois la nuit venue. Pas grave : un pont quelconque serait mon abri de fortune. "C'est pas ça qui va arrêter un Boyer, c'est moi qui vous le dis !"</div><div style="text-align: justify;">Et pour manger, eh bien je... Gulp !</div><et 400="" a="" ai="" alis="" alors="" arrivais="" au="" avais="" aventure="" br="" c="" ce="" cette="" chez="" clair="" col="" de="" dizedon="" e.="" eau="" en="" environ="" est="" estomac="" gargouill="" grande="" j="" je="" la="" les="" m="" ma="" moi="" moment-l="" mon="" n="" nbsp="" ni="" nourriture="" originelle.="" oubli="" pas="" pens="" pont="" pour="" prendre="" qu="" que="" r="" raisons="" re="" rien="" solitaire.="" suivant="" survivre="" tres="" un="" vie=""><div style="text-align: justify;">J'ai regardé ma montre : 16h30. C'était l'heure du goûter, comme pour me narguer... J'ai stoppé mon périple au beau milieu du pont, et j'ai réfléchi une poignée de secondes...</div><div style="text-align: justify;">Derrière moi : la maison, ma chambre, le confort de mon lit, le goûter succulent qui m'attendait (et tous les suivants)... Mais aussi l'école, les notes, les parents qui ne me lâcheraient pas. Et devant moi : les vignes charentaises à perte de vue, l'aventure, la vraie vie, l'inconnu... Mais aussi le froid, la bouillasse, la solitude, la crasse et surtout la faim... Et peut-être les flics ou la morgue en conclusion. Cruel dilemme...</div><div style="text-align: justify;">Je vous avoue que je n'ai pas mis longtemps à me décider. J'ai soupiré de dépit et j'ai rebroussé chemin en traînant des pieds. Pour la peine, une fois bien calé à la table de la cuisine, je me suis servi une double ration de pain et de chocolat abondamment arrosés de jus d'orange. Eh quoi ? Il fallait bien que je me console de ma déception (de moi-même) et de ma lâcheté, non ?!</div><div style="text-align: justify;">Enfin rassasié, je suis remonté dans ma chambre pour méditer sur le sens de la vie au lieu de faire mes devoirs, mais pendant très longtemps, j'ai gardé le balluchon tout prêt sous mon lit, au cas où cette fois-ci, je partirais vraiment pour de bon et pour toujours.</div><div style="text-align: justify;">Le soir-même, j'ai commis l'erreur de raconter cette histoire à mon frangin (celui du milieu) qui s'est ensuite bien foutu de ma gueule pendant des années à cause de ce "petit sac" de fugueur raté...</div><div style="text-align: justify;">Par contre, mes parents n'en ont jamais rien su. Enfin je crois... J'espère qu'ils ne se sentiront pas culpabilisés à la lecture de cette anecdote. Le but de cet exercice n'était évidemment pas de jouer les "enfances malheureuses" mais juste de raconter ce petit souvenir de ma crise d'adolescence avec cette tendresse et cette auto-dérision qui me caractérisent...</div><div style="text-align: justify;">Papa, Maman, je vous aime et merci pour tout. </div></et></span><p></p>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-36978453491001770122023-03-26T14:56:00.007+02:002023-05-30T11:21:56.782+02:00JE SUIS DE LA GEN X - BIOGRAPHIE AUTORISÉE #1<p style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #212121; font-family: arial; font-size: 15px;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="background-color: white; color: #212121; font-family: arial; font-size: 15px;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhO9Jg-XGUs36e-mipIYT2I3qVN8zVvwe0PO4bKd606CGtPyj4dUB8QqK1I-u2cwIQ9CSslR3_x9HszYUyUcdI6pQt9XxpxR5k-j3VhpIopP4n1FM2DQ7_947Kl_r71_wy1MtIoWimllm8JCkUVsUvNh_LM55L33mgi8XdBSjNIEyRWXidC-1zUGFnRSQ/s300/portrait.gif" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="241" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhO9Jg-XGUs36e-mipIYT2I3qVN8zVvwe0PO4bKd606CGtPyj4dUB8QqK1I-u2cwIQ9CSslR3_x9HszYUyUcdI6pQt9XxpxR5k-j3VhpIopP4n1FM2DQ7_947Kl_r71_wy1MtIoWimllm8JCkUVsUvNh_LM55L33mgi8XdBSjNIEyRWXidC-1zUGFnRSQ/s1600/portrait.gif" width="241" /></a></span></div><span style="background-color: white; color: #212121; font-family: arial; font-size: 15px;"><div style="text-align: justify;">Une fois n'est pas coutume, je vais écrire une série de billets pour vous parler de ma vie. Pourquoi ? </div></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #212121; font-family: arial; font-size: 15px;">1/ Dès que je racontais une anecdote un peu crue, u</span><span style="background-color: white; color: #212121; font-family: arial; font-size: 15px;">n de mes anciens collègues de boulot me répétait avec un ton moqueur : "<i>Etienne, tu n'as pas de jardin secret !</i>" Une affirmation qui n'est pas tout à fait vraie. </span><span style="background-color: white; color: #212121; font-family: arial; font-size: 15px;">Pour ceux qui me connaissent, j'ai volontairement passé sous silence certaines de ces anecdotes et mis l'accent sur d'autres. Mais a</span><span style="background-color: white; color: #212121; font-family: arial; font-size: 15px;">ttention, je dévoile quand même pas mal de choses personnelles. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #212121; font-family: arial; font-size: 15px;">2/ À la réflexion, après relecture de ce premier jet, ça a l'air d'avoir ni queue ni tête et de partir dans tous les sens. Mais en fait ce sont de petites briques informes qui, une fois assemblées, esquissent un grand tout plus ou moins harmonieux, un peu comme un journal intime (mais public), et qui explique beaucoup de choses. <br /><br />3/ Ça a aussi l'air super péteux de croire que ma petite vie va intéresser quelqu'un, mais bon... Si je ne le fais pas, qui le fera, hein? Qui ? Quelqu'un qui ne me connaît pas et qui racontera des conneries ? Non ! Autant que ça vienne de moi. ^^</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #212121; font-family: arial; font-size: 15px;">Vous êtes prêts ? Alors c'est parti !</span></p><p style="text-align: justify;"><b style="color: #212121; font-family: arial; font-size: large;">VERY NORMAL THINGS</b></p><span style="font-family: arial;"><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="background-color: white; color: #212121; font-size: 15px;"><div style="text-align: justify;">Je suis né en 1971. J'ai donc grandi dans les années 80. L'âge d'or, selon ma propre fille, née en 2002... Et je pense qu'elle avait raison. Grandir dans les années 80, c'était vraiment quelque chose ! Peut-être pas pour une jeune fille, mais bon... Laissons-la rêver !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">À cette époque, il n'y avait pas d'ordinateurs portables, pas d'Internet, pas de réseaux sociaux, pas de smartphones, pas d'appareil photo numérique, pas de playstation, pas de Netflix et les voitures conduites par une IA, c'était encore de la science-fiction pour les trente années suivantes. Rien que ça, déjà, ça devrait lui remettre les idées en place, à ma fille !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="background-color: white; color: #212121; font-size: 15px;"><div style="text-align: justify;">C'étaient de années d'insouciance pure, ou chaque journée ressemblait à la précédente, où rien ne paraissait plus menaçant que le jour de la rentrée scolaire, si ce n'était le jour de la récitation au tableau. En fait, nous n'avions rien d'autre que le carnet de notes pour nous coller du stress*. Et, cerise sur la gâteau : la musique était chouette. Bref, c'était exactement comme dans "<i>Stranger Things</i>", mais sans "<i>Vecna</i>" ni le "<i>monde à l'envers</i>" (et sans "<i>Stranger things</i>", du coup).</div></span></span><span style="font-family: arial;"><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="background-color: white; color: #212121; font-size: 15px;"><div style="text-align: justify;"><br /></div></span></span><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="background-color: white; color: #212121;"><div style="font-size: 15px; text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="color: #212121;">Il se passait pourtant des choses importantes ou graves autour de nous et dans le monde (la mort de Lennon, celle de Coluche et Balavoine, la guerre Iran/Irak, la guerre froide USA/URSS, les essais nucléaires... Mais aussi des trucs plus positifs comme </span><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="color: #212121;">la fin de la peine de mort en France, </span><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="color: #212121;">l'avènement des radios libres et de la New wave...) mais nous n'en étions pas vraiment conscients. Nous vivions au jour le jour dans une espèce de candeur/torpeur qui semblait éternelle. Jamais nous n'aurions pu imaginer les ravages du sida, l'écroulement du mur de Berlin... Alors le 11 septembre 2001, les attentats du 7 janvier 2015, puis du 13 novembre suivant et Trump président, puis le réchauffement climatique, puis le Covid et ses confinements successifs, le retour des Talibans en Afghanistan puis Poutine envahissant l'Ukraine en 2022 étaient carrément inconcevables...</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="color: #212121; font-size: xx-small;"><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="color: #212121;"><span style="font-size: xx-small;">*J'ai déjà raconté un peu partout dans ce blog ma détestation viscérale de l'école, depuis la maternelle jusqu'à la fac et comment mes parents ont réussi à <strike>me pousser</strike> me porter contre vents et marées jusqu'au bac, et comment ils ont lutté - en vain - pour que je poursuive ensuite. Si je fais un peu ce que j'aime et ce que je veux aujourd'hui, c'est grâce à leur ténacité. Éduquer un gamin réfractaire, c'est pas facile, alors trois, je ne vous dis pas ! La tentation de laisser tomber a dû les effleurer une quantité de fois, mais ils ont tenu. </span></span></span><span style="font-family: arial; font-size: x-small;">Je veux qu'il sachent qu'ils n'ont pas tout raté et que je leur voue une éternelle gratitude pour ces années de leur jeunesse sacrifiée.</span><span style="font-family: arial; font-size: x-small;"> </span></div><div style="font-size: 15px; text-align: justify;"><span style="color: #212121; font-family: arial;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #212121; font-family: arial; font-size: medium;"><b>PASSION ZOMBIES</b></span></div></span><div style="text-align: justify;"><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="color: #212121; font-size: 15px;"><br /></span></div><span style="font-family: arial;"><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="background-color: white; color: #212121; font-size: 15px;"><div style="text-align: justify;">Ce n'était pas la préhistoire, mais ce qui se rapprochait le plus de la modernité actuelle, dans mon environnement, c'était un tourne-disque qui pouvait jouer des vinyles en 45, 33 et 78 tours et un lecteur de bandes magnétiques. On y passait les singles de mes parents (Les Troggs, les Beatles, Sonny & Cher, les BoneyM...) et les rares disques qu'on achetait nous, mon frère cadet et moi, lorsqu'on avait économisé assez pour le faire. Quant aux bandes magnétiques, mes parents avaient réenregistré des lectures de livres du Père Castor ("<i>Marlaguette</i>", "<i>Roule galette</i>", "<i>Michka</i>"...) qu'ils utilisaient ensuite en fond sonore dans un petit théâtre de marionnettes (fabriqué par leurs soins), pour notre plus grand plaisir. </div><div style="text-align: justify;">Pour le reste, mes parents n'avaient même pas la télévision (au début). Dans mon entourage, seuls mes grands parents paternels possédaient un poste TV en noir et blanc et j'avais le droit de regarder "<i>l'île aux enfants</i>" uniquement lorsque j'avais <strike>bâclé</strike> terminé mes devoirs. En général, les horaires coïncidaient.</div></span><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="background-color: white; color: #212121; font-size: 15px;"><div style="text-align: justify;">La télé couleur a fait son apparition chez moi en 1978. Je venais d'entrer en CE1. En semaine, j'avais le droit de regarder Félix le chat, Oum le dauphin, Candy, Goldorak et c'est tout. Autant vous dire que j'avais beaucoup de temps libre pour jouer, faire du vélo dans le lotissement ou construire des cabanes (et détruire celles des autres) dans les bosquets maigrelets du champ d'à côté. Car on n'avait pas peur de sortir de la maison et de traîner dehors jusqu'à l'heure du dîner, même en hiver. Les tueurs en série et les curés pédophiles existaient, bien sûr - ils ont toujours existé - mais n'étaient pas du tout médiatisés.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span></span><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #212121; font-size: 15px;"><span style="font-family: arial;">La même année, j'ai vu le premier Star Wars (l'épisode 4 dans le SWU) au cinéma, avec mon père. Ce film m'a marqué à vie, tout comme beaucoup de gens de ma génération. Car il y a toute l'histoire de l'humanité dans Star Wars. C'est comme une Bible. C'est la raison pour laquelle c'est une de mes références ultimes (lire "<i>Mauvais berger !</i>").<br />Parfois, ma grand-mère venait nous garder le samedi soir, lorsque mes parents sortaient. Elle nous laissait regarder "<i>Champs Elysées</i>" avec elle. C'est là que, pour la première fois, j'ai vu le clip vidéo de "<i>Thriller</i>", de Mickael Jackson. Inutile de vous dire que j'ai eu la trouille de ma vie ! Je pense que mon obsession pour les zombies et du gore date de là. Elle fut confirmée par la découverte de "<i>Temps X</i>", le magazine télé des frères Bogdanov (quand ils étaient encore BG, avant les "mutations"). Je me souviens encore des extraits de films d'horreur sur lesquels j'étais tombé (cf la scène des sauterelles dans "<i>l'abominable docteur Phibes</i>" - j'en ai cauchemardé pendant des années). Ici, l'expression geek "<i>what you have seen you can't unsee</i>" prend tout son sens.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #212121; font-size: 15px;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></span></div><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="background-color: white; color: #212121;"><div style="font-size: 15px; text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">J'avais 11 ans lorsque "<i>The number of the beast</i>" d'Iron Maiden est sorti. C'est mon oncle, de 8 ans mon aîné, qui me l'a offert. J'ai été fan illico ! Imaginez ça : de la musique de morts-vivants (c'est ce que la pochette du disque m'inspirait) ! C'était mon premier 33 tour à moi et je l'ai écouté en boucle. Je l'ai racheté en CD 20 ans plus tard et je l'écoute encore, parfois, avec nostalgie...</span></div><div style="font-size: 15px; text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><b>LES TEMPS MODERNES</b></span></div></span><div style="text-align: justify;"><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="color: #212121; font-size: 15px;"><br /></span></div><span style="background-color: white; color: #212121; font-family: arial; font-size: 15px;"><div style="text-align: justify;">Mon premier contact avec un ordinateur fut au cours de mon année de 5ème. Mon prof de math s'était mis en tête de nous initier à l'informatique en nous faisant travailler avec d'insignifiants logiciels codés en<i> Logo</i> à installer à chaque session au moyen de floppy discs. Toutes ses formes géométriques aux traits entrelacés n'avaient rien de très excitant... À cette époque, si on m'avait dit que j'allais passer les 3/4 de ma vie à pianoter sur un clavier et à dessiner des trucs avec une souris, j'aurais bien rigolé !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><div><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #212121; font-size: 15px;"><span style="font-family: arial;">Parallèlement, pour avoir la paix quand les enfants débarquaient chez lui, mon grand-père avait fait l'acquisition d'une console Atari à cassettes. Avec mes cousins, on y faisait des parties endiablées de PacMan et Arcanoïd.</span></span></div><span style="background-color: white; color: #212121; font-family: arial;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 15px;">Plus tard, j'ai eu mon premier jeu électronique à cristaux liquides ("</span><i style="font-size: 15px;">les </i><span style="font-size: 15px;"><i>crêpes</i>", puis "</span><i style="font-size: 15px;">le cheval de Troie</i><span style="font-size: 15px;">" l'année suivante) et mon premier walkman autour de 13-14 ans. Je n'ai jamais vraiment été un grand joueur, comme pourrait l'être mon fils. Je finissais vite par me lasser de ces trucs simplets et répétitifs. Mon petit frère a eu plus de chance avec la première Game Boy, nettement plus intéressante. Mais quand cette console est sortie, j'étais déjà passé à autre chose depuis un bail !</span></div><div style="font-size: 15px; text-align: justify;"><br />À peu près à cette période, un grand nombre de foyers français se virent équipés d'un Minitel. L'engin ne servait que d'annuaire électronique. Je n'ai jamais cédé à l'appel du 3615 Ulla. Et pourtant, on peut dire qu'à force de pubs suggestives, elle aura insisté pour que je craque, cette brave Ulla ! Mais je savais que mes parents auraient fini par le découvrir, grâce à la facture détaillée.</div><div style="font-size: 15px; text-align: justify;"><br /></div></span><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #212121; font-size: 15px;"><span style="font-family: arial;">Je dévorais comics et "livres dont vous êtes le héros" tout en écoutant inlassablement mes albums de Tears For Fears, Prince et Georges Michael sur cassettes, tandis que mes copains courraient le guilledou (pour les plus mûrs), chevauchant leurs 103 SP équipés de guidons torsadés, et autres Ciao ou Piaggo, plus classiques. C'est sûr que je ne faisais pas le poids avec mon BMX Gitane ! Et ceux qui restaient, les plus intellos, dissimulaient leurs frustrations de n'appartenir à aucun groupe en jouant à Donjons & Dragons ensemble. C'est à cette époque que je me suis mis à dessiner, tout seul dans mon coin. Je gribouillais sans arrêt "des petits Mickey" ou des superhéros de mon cru, dès que j'avais une minute, un papier et un stylo. Plus tard, à force d'entraînement, j'ai réalisé ma première bande dessinée de 5 pages. Je ne sais pas où elle a terminé (sûrement à la poubelle) mais j'en étais très fier, à l'époque. Pourtant, ce n'était vraiment pas extraordinaire, tant en terme de graphisme qu'au niveau scénaristique... Heureusement, je me suis pas mal amélioré depuis. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #212121; font-size: 15px;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #212121;"><b><span style="font-family: arial; font-size: medium;">3615 CODE PUCEAU</span></b></span></div><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="background-color: white; color: #212121; font-size: 15px;"><div style="text-align: justify;"> </div></span><span style="font-family: arial;"><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="background-color: white; color: #212121; font-size: 15px;"><div style="text-align: justify;">Pour mes 15 ans, j'ai reçu mon premier poste radio-cassette Philips, mais j'empruntais régulièrement le modèle double cassettes de mes parents pour me faire des compilations sur lesquelles je jouais à l'animateur radio. Bien plus tard, j'ai retrouvé par hasard un de ces enregistrements et j'ai eu la honte de ma vie en reconnaissant à peine la voix de puceau que je me coltinais à l'époque...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="background-color: white; color: #212121; font-size: 15px;"><div style="text-align: justify;">Le soir, je faisais semblant de dormir et j'éteignais subrepticement ma lampe de chevet au moindre bruit suspect. Mais mon père n'était pas dupe. Et la chaleur qui émanait de l'ampoule me trahissait presque à chaque fois... Je lisais "Podium" (pour me tenir au courant des potins de stars) et "<i>Mad movies</i>" en cachette (j'étais fasciné par le cinéma fantastique et en particulier pour les films d'horreur, genre Freddy Krueger) ou alors j'allumais la radio que j'écoutais au casque. D'abord la station locale "<i>Radio feuille de vigne</i>" (véridique), puis "<i>Fun Radio</i>", qui diffusait les singles plus actuels que je connaissais grâce à mes cousins bordelais, à peine plus âgés que moi. Comme tous les gosses de mon âge, je suis devenu incollable sur la pop des années 80. J'en écoute encore aujourd'hui et je fais même des quizz avec ma fille ! </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au collège, je n'étais pas vraiment un chouette type. Les hormones me titillaient et ne n'avais pour ainsi dire pas de conscience ni de morale. À cette époque, il n'y avait pas eu de #metoo et l'éducation des jeunes ados mâles laissait plutôt à désirer de ce côté-là. Je sais que j'ai harcelé plusieurs camarades de classe de sexe féminin. Je tairai leurs noms par respect pour elles, mais je me souviens parfaitement de chacune d'entre elles. Je ne sais pas si elles liront ces lignes mais si oui, je veux qu'elles sachent que j'y repense souvent aux moment les plus inopportuns, comme une malédiction antique, que j'ai terriblement honte et que je leur demande pardon d'avoir été si con. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="background-color: white; color: #212121;"><div style="font-size: 15px; text-align: justify;">Parfois, j'allais déambuler dans les rayonnages de Prisunic. J'y piquais des bandes dessinées au format poche. C'est ainsi que j'ai découvert les classiques érotiques de Serpieri, Manara et Liberatore, que je planquais sous mon lit, et avec lesquels je me paluchais allègrement en pensant à quelques filles de ma classe*. Si elle savaient, les pauvres, les outrages que je leur faisais subir dans mes fantasmes les plus vils... Et les litres de foutre qu'elles m'ont fait déverser dans des mouchoirs en papier qui terminaient invariablement dans la fosse sceptique... Si à chaque fois j'avais fait un don à une banque de sperme, la terre serait aujourd'hui peuplée de petits Boyer. </div><div style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: arial; text-align: left;"><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="color: #212121;"><div style="font-size: 15px; text-align: justify;">Un jour, j'ai même imaginé que tout ce sperme finissait par s'agréger dans les égouts pour former une créature horrible, protéiforme et gluante, désireuse de se venger d'avoir été abandonnée par ses créateurs. Je l'avais appelée "L'abominable SpermMan"... Vous voyez ? Vous n'aimeriez pas être dans ma tête !</div><div style="font-size: 15px; text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: xx-small;"><i>*Je glousse en me demandant combien de mes ex-camarades de classe vont se sentir visées (et salies) en lisant ces quelques lignes, haha !!! Quoi ? Vous croyez que je suis le seul pervers que vous ayez jamais rencontré ? Heureusement qu'on ne peut pas lire dans la tête des gens (et notamment dans celles des garçons de 11 à 99 ans), vous seriez surprises (et dégoûtées) de toutes ces choses horribles qu'on peut y trouver... </i></span></div></span></span></div><div style="font-size: 15px; text-align: justify;"><br /></div></span></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #212121;"><b><span style="font-family: arial; font-size: medium;">PREMIERS ÉMOIS</span></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="color: #212121; font-size: 15px;"><br /></span></div><span style="font-family: arial;"><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="background-color: white; color: #212121;"><div style="font-size: 15px; text-align: justify;">L'été, je hantais la piscine municipale où je retrouvais quelques copains, filles ou garçons, désœuvrés, tout comme moi. J'y dépensais mes dix francs d'argent de poche mensuel en bonbons acidulés conditionnés en petits sacs plastiques. On les partageait sur la pelouse, tout en zieutant le plus discrètement possible les seins absolument parfaits que Nadège (le canon du collège) exhibait fièrement, le regard détaché, à peine caché derrière ses verres fumés. C'était l'époque des amours impossibles (car souvent non réciproques), et je dois avouer que j'en ai connu mon lot. il est vrai que je n'étais pas du genre dégourdi. J'ai bien eu quelques flirts, comme tout le monde, mais ça n'a jamais duré. En plus, pendant toute une période qui m'a parue trèèèèèèès longue, entre 13 et 17 ans, j'étais complètement aveuglé par mes sentiments carrément obsessionnels envers une fille rencontrée dans un camp de jeunes protestants*. Je me rappelle parfaitement du jour où je l'ai vue arriver dans la salle commune. Ça a été un coup de foudre instantané, avec éclair, grondement cataclysmique, tremblement de terre, embrasement des intestins et tout le tralala, mais uniquement de mon côté.</div><div style="font-size: 15px; text-align: justify;">Dommage ! 😁<br /><br /></div><div style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: xx-small;">*Ah oui, parce que je ne vous avais pas dit : mes parents sont de confession protestante (calviniste). C'est la religion de toute ma famille (côté paternel) depuis des centaines d'années. J'ai donc été baptisé au temple de Cognac, et tandis que mes copains de classe allaient au catéchisme, moi j'allais à "l'école biblique". J'ai fait ma communion à 15 ans, je me suis marié au temple de Segonzac à 25 ans et on peut dire que j'ai été croyant et pratiquant (en dilettante) jusqu'à mes 29 ans. À partir de là, un événement (que je tairai ici) a fait sauter le verrou de mon système de croyances. Depuis, je ne crois plus en rien, mais c'est une autre histoire... Ce paragraphe concernant mon éducation religieuse est simplement destiné à préciser le contexte.</span></i></div><div style="font-size: 15px; text-align: justify;"><br /></div></span><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="background-color: white; color: #212121; font-size: 15px;"><div style="text-align: justify;">À la même époque, je jouais tous les jours aux figurines GI-Joe avec mon petit frère, de onze ans mon cadet. J'avais un peu honte de faire encore mumuse à 16 ans, mais c'était pour la bonne cause. Et puis contrairement aux autres jeunes de mon âge, je sortais très peu : ma mère était plutôt sévère (elle avait sans doute ses raisons - le plus souvent liées à mes résultats scolaires médiocres), nous vivions assez loin du centre ville, je n'avais pas une grande quantité d'amis sur qui compter pour m'accompagner au cinoche et pour couronner le tout, j'ai mûri tardivement. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="background-color: white; color: #212121; font-size: 15px;"><div style="text-align: justify;">En seconde au lycée, j'ai créé un club de bandes dessinées avec quelques autres dessinateurs en herbe et nous avons collaboré à plusieurs numéros de "<i>la Glossolalie</i>", le journal du lycée édité par des terminales. Par facilité et poussé par mes parents, j'ai choisi la filière littéraire (A2). Je me suis retrouvé seul garçon de ma classe en première (curieusement, ça n'a pas été aussi génial que je l'avais pensé au départ), et on était 4 sur 31 élèves en terminale ! L'un de ces garçons, avec lequel j'avais sympathisé, m'a fait découvrir Pink Floyd et Sweet Smoke. La claque !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span></span><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #212121; font-size: 15px;"><span style="font-family: arial;">Puis j'ai grandi d'un coup entre la première et la terminale. Je suis tombé très amoureux d'une nouvelle camarade de classe qui, comme de bien entendu, en aimait un autre, bien plus âgé (et qu'elle a d'ailleurs fini par épouser quelques temps plus tard). Je suis parti trois semaines aux USA (à Milwaukee) en voyage scolaire. Quand je suis revenu, quelque chose avait changé en moi. J'avais mûri, d'une certaine façon. J'étais loin d'être adulte, mais quelque chose d'inédit s'était passé dans mon cerveau. <br />J'ai eu mon bac je ne sais pas comment. Pas en travaillant, en tout cas : j'ai dû passer les 3/4 de mes révisions à faire la sieste, à dessiner ou à m'asticoter l'appendice, toujours en pensant aux filles de ma classe (on ne se refait pas). <br />Avec mon petit groupe de copines, on a fêté notre succès en sautant tout habillés dans la Charente (je suis resté sur la berge, à les regarder patauger), puis en partant en vélo à Lacanau.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="color: #212121; font-size: 15px;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #212121;"><b><span style="font-family: arial; font-size: medium;">PRESQUE AFFRANCHI</span></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="color: #212121; font-size: 15px;"><br /></span></div><span style="font-family: arial;"><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="background-color: white; color: #212121; font-size: 15px;"><div style="text-align: justify;">À la fin de l'été, je me suis offert (avec mon premier salaire de manutentionnaire chez Leclerc) un superbe poste avec lecteur CD pour partir à la fac d'anglais à Talence. Mon premier compact disc, c'était un album solo de Martin Gore, l'un des musiciens de Depeche Mode. Cette année-là, j'ai acheté une trentaine d'albums, dont "<i>Painkiller</i>" de Judas Priest, "<i>Tubular Bells 2</i>" de Mike Oldfield, "<i>Bassanova</i>" de Pixies et, bien sûr, le "<i>Nevermind</i>" de Nirvana. J'en ai acheté encore plus l'année suivante. L'une de mes colocataires avait une mini télé en noir et blanc. Je la lui empruntais souvent à partir du second semestre et regardais toutes les séries qui passaient sur la 5 au lieu d'aller en cours. La fac m'ennuyait. Je n'y voyais absolument aucune perspective d'avenir et il n'était pas question que je devienne prof, comme les darons. Et surtout, je n'ai jamais eu le courage de tenter une école de journalisme ou de bande dessinée. J'avais peur que mes parents ne me soutiennent pas.</div><div style="text-align: justify;"><br />Le soir, il n'était pas rare que j'aille me faire une petite toile à l'UGC à Bordeaux, ou que je m'envoie un petit cocktail au "<i>Bœuf sur le toit</i>" avec des copains, après avoir passé mon après-midi à fureter dans les rayonnages du Virgin Mégastore de Gambetta. On se terminait au "<i>Cabaret bordelais</i>", une boite en sous sol avec des voûtes apparentes située vers la place du Parlement. Je rentrais à mon appartement avec le dernier bus pour Talence, ou à pieds. C'était la belle vie, insouciante et désinvolte, presque libre. Quand j'y repense, j'ai un peu honte d'avoir autant profité de mes parents, pendant cette période.</div></span><span face="wf_segoe-ui_normal, "Segoe UI", "Segoe WP", Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont" style="background-color: white; color: #212121; font-size: 15px;"><div style="text-align: justify;">Mais qui ne l'a jamais fait ?</div><div style="text-align: justify;"><br />J'avais 19 ans quand j'ai rencontré ma première "vraie" petite amie, une lectrice anglaise un peu plus âgée que moi avec laquelle je suis resté deux ans. La seconde année, elle a eu pour projet de partir travailler pendant l'été aux USA. J'aimais bien l'idée, et si je n'avais pas eu autant la flemme de remplir les papiers, je l'aurais suivie volontiers. Mais que voulez-vous, on ne lutte pas contre sa nature. La flemme, c'est une constante inamovible dans ma personnalité. Mais pour ma copine, c'était comme une preuve (de plus) de mon manque de maturité et d'investissement dans notre relation. Du moins est-ce ainsi que je l'ai interprété. De mon côté, je voyais de plus en plus la distance physique et ce voyage avorté comme un signe que ça ne pourrait pas fonctionner entre nous. Or je marche beaucoup avec les signes. Ça me donne une bonne raison de faire - ou de ne pas faire - les choses. Alors je l'ai quittée. Sur le coup, ça m'a rendu très malheureux mais c'était pour le mieux, au final : elle a rencontré celui qui deviendrait son futur mari et le père de ses deux filles pendant ce voyage aux USA ! Encore un signe...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span></span><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #212121; font-size: 15px;"><span style="font-family: arial;">Le fait d'avoir raté mes études et déçu mes parents, ajouté à cette séparation douloureuse, m'a poussé à tout lâcher. Après la seconde année, j'ai décidé d'effectuer mon service national (obligatoire) à l'armée. J'avais sans doute besoin d'un bon coup de pied aux fesses, et c'était en quelque sorte l'occasion qui faisait le larron.<br /><br />À SUIVRE...</span></span></div></div>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-48231116557513373252023-03-12T20:09:00.010+01:002023-11-06T16:42:32.860+01:00LES TROIS LIVRES QUI ONT CHANGÉ MA VIE !<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh552V-1gPEab46ARseBr4T8CYmLsRfbPsyck8ZXm_PeMZ0CzB3E72pUq8Jg94FtyD4U6X-EQtXu6ocACP2tKBTPRJdLrwcdJkLa9a8FxesQFoCSFajMs-S7_xmcJbY83X9nVfezx15Ul6tI7mYnGyBexyciYCrK4RgTpfFZXA-P8JNfWI02tHEeQeUTA/s901/3%20livres.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="479" data-original-width="901" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh552V-1gPEab46ARseBr4T8CYmLsRfbPsyck8ZXm_PeMZ0CzB3E72pUq8Jg94FtyD4U6X-EQtXu6ocACP2tKBTPRJdLrwcdJkLa9a8FxesQFoCSFajMs-S7_xmcJbY83X9nVfezx15Ul6tI7mYnGyBexyciYCrK4RgTpfFZXA-P8JNfWI02tHEeQeUTA/w400-h213/3%20livres.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans notre société, actuellement phagocytée, intellectuellement parlant, par les réseaux sociaux, Netflix et la Playstation, on aurait tendance à sous-estimer le pouvoir des livres, voire à carrément oublier leur existence. Pourtant, en ce qui me concerne, l'arrivée de la lecture dans ma vie a été un immense bouleversement. Si je n'avais pas commencé à lire des livres, je n'aurais jamais écrit quoi que ce soit.</div><p></p><p style="text-align: justify;">Je l'ai déjà dit un peu partout ici, je dois cette passion de la lecture essentiellement à ma mère (et à ma marraine) qui ont <strike>lourdement</strike> insisté pour que je m'y mette. Mais parmi tous les bouquins que j'ai pu lire depuis que je suis en âge de le faire, il en est trois qui ont été plus que déterminants.</p><p style="text-align: justify;">J'aurais pu vous en citer des centaines. Des polars, des romans fantastiques, des romans d'aventure ou de terroir, des classiques ou des romans de gare, mais aussi des mangas, des bandes dessinées ou même des magazines... Mais à un moment donné, il faut bien faire un choix. Alors, <b>quels sont les trois livres qui ont changé ma vie et pourquoi ?</b> </p><p style="text-align: justify;">1/ <a href="https://etiennehboyer.blogspot.com/2012/02/le-livre-par-lequel-tout-commence.html"><i>"Le manoir de l'enfer"</i>, de Steve Jackson</a>. </p><p></p><div style="text-align: justify;">Un livre d'horreur dont vous êtes le héros qui m'a donné le goût de lire à une époque où ce n'était pas d'actualité. C'est Florence, l'une des filles de ma marraine qui m'a initié aux livre de rôles lorsque j'avais 14 ans. Je me rappelle très bien qu'elle m'avait prêté <i>"le Labyrinthe de la Mort"</i> de Ian Livingstone tout en m'exhibant le fameux dé à 20 faces utilisé dans les parties de <i>Donjons et Dragons</i>. J'avais trouvé ça tellement génial que je m'y suis mis illico en rentrant à la maison. Certes, ce n'était pas de la très grande littérature, mais j'ai été immédiatement pris par le jeu, le suspense et l'univers développés.</div><div style="text-align: justify;">Le concept de ces livres : le récit est divisé en paragraphes numérotés. En fonction des choix que vous faites (vous choisissez le café, allez au <b>n°285</b> ou le cognac, rendez-vous au <b>n°17</b> ?) et/ou du tirage que vous obtenez avec trois dés, vous poursuivez l'aventure ou vous mourrez et il faut tout recommencer à zéro. </div><div style="text-align: justify;">Inutile de préciser que j'en ai par la suite dévoré un paquet, de ces livres dont vous êtes le héros. Mais celui qui m'a le plus marqué, c'est bien <i>"le manoir de l'enfer"</i> qui, en plus des points de VIE et D'ENDURANCE, avait la particularité de cumuler des points de PEUR. C'était donc mon premier livre d'épouvante, avec ambiance glauque, zombies, démons, secte sataniste et psychopathes tortionnaires ! J'ai adoré. Ma mère sans doute moins, mais c'était quand même de la lecture et j'y passais des heures...</div><p></p><p style="text-align: justify;">2/<i> <a href="https://etiennehboyer.blogspot.com/2021/03/la-derniere-chance-mais-ce-fut-la.html">"La dernière chance"</a></i><a href="https://etiennehboyer.blogspot.com/2021/03/la-derniere-chance-mais-ce-fut-la.html">, de Robert Newton Peck</a>. </p><p></p><div style="text-align: justify;">Un roman jeunesse d'aventure qui m'a donné le goût de la vie sauvage et encabanée, des grands espaces naturels, de la marche en montagne, de la forêt la nuit, de la solitude, de la contemplation et de l'introspection, etc. C'est de là, je pense, que vient mon "trip survivaliste". En tout état de cause, c'est pour cette raison que j'ai quitté ma Charente natale pour me rapprocher des Pyrénées (à l'origine, je visais l'Ariège, mais les basques m'ont très bien accueilli, alors je suis resté). Et c'est également pour ça que je me suis choisi une maison la plus éloignée possible de la civilisation (tout en ne restant pas trop loin quand même - faut pas déconner). Dès lors, il ne faut pas s'étonner si on retrouve tous ces aspects dans chacun de mes livres.</div><div style="text-align: justify;">Je n'ai pas encore décidé si j'intégrerai un de ces éléments dans <i><a href="https://etiennehboyer.blogspot.com/p/le-moment-ou-jamais-par-etienne-h-boyer.html">"Le moment ou jamais"</a></i>, mon prochain roman en cours d'écriture, mais je me dis que si je me pose la question, c'est que c'est plus qu'une probabilité ^^</div><p></p><p style="text-align: justify;">3) <i>"Replay"</i> de Ken Grimwood.</p><p></p><div style="text-align: justify;">C'est l'histoire de Jeff, qui meurt à 43 ans d'un arrêt cardiaque au boulot. On pourrait croire que l'histoire va se terminer ici, mais en fait non. Il se réveille dans sa chambre d'étudiant, 25 ans auparavant, en ayant gardé en mémoire sa vie précédente. Il va d'abord essayer de changer le continuum temporel en vain (il ne peut pas empêcher J-F. Kennedy de se faire décalotter le crâne en 1963), puis tenter d'améliorer sa propre vie, jusqu'à ce qu'il atteigne ses 43 ans. Et là rebelote. Il re-meurt, puis revit, puis re-meurt, puis revit encore et ainsi de suite. Sauf que les fois suivantes, il revient à la vie de plus en plus tard et de façon exponentielle. Je ne vais pas vous en dire beaucoup plus, pour ne pas trop divulgâcher, mais outre l'intérêt du prétexte fantastique, notre héros va vivre sa vie de façon différente à chaque fois et rencontrer un autre être comme lui, jusqu'à ce que le moment de sa renaissance se confonde avec celui de sa mort.</div><div style="text-align: justify;">L'histoire fait se poser un tas de questions philosophiques sur ce qu'on est au fond de nous, ce qu'on voudrait changer de nos propres vies, ce qu'on revivrait avec plaisir, etc. Ce n'est pas pour rien si c'est également le thème de mon dernier roman <i><a href="http://www.astobelarra.fr/les_routes_du_crepuscule.html" target="_blank">"Les routes du crépuscule"</a></i>, primé au salon du livre de Navarrenx 2023.</div><p></p><p style="text-align: justify;">Voilà pourquoi je chéris particulièrement ces trois livres plus que n'importe quel autre : on retrouve les trois thématiques qu'ils développent (l'épouvante, le gore, le trash - l'aventure et la contemplation de la nature sauvage - le fantastique soft) et un style plutôt "facile à lire" dans toute "mon œuvre" (lol). Même dans la tranche de vie <i><a href="http://www.astobelarra.fr/mauvais_berger.html" target="_blank">"Mauvais berger !"</a></i>, qui raconte une histoire vraie !</p>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-41507006432807900972023-02-07T22:36:00.013+01:002023-02-10T08:09:44.168+01:00MON ROMAN "LES ROUTES DU CRÉPUSCULE" PRIMÉ AU 20e SALON DU LIVRE DE NAVARRENX !!!<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGY-5qXl6FAfkU28y50hQY7Id9fFA5KhQKJl3S5hqhWTs2brFX0Ha0g8spg8ywBaIqMt93vYjgFvpJmGQhfgug_awyI09o07YSfkreAfI3ZFdXVHjAAcdcOYo31kd-7M3UJP0rrYbO7uNK_OajBQdKV_OR1nJvk9p3ojjdSE4Znhg5ERA3zI2DfRsa6w/s4000/IMG_20230204_164733.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4000" data-original-width="3000" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGY-5qXl6FAfkU28y50hQY7Id9fFA5KhQKJl3S5hqhWTs2brFX0Ha0g8spg8ywBaIqMt93vYjgFvpJmGQhfgug_awyI09o07YSfkreAfI3ZFdXVHjAAcdcOYo31kd-7M3UJP0rrYbO7uNK_OajBQdKV_OR1nJvk9p3ojjdSE4Znhg5ERA3zI2DfRsa6w/s320/IMG_20230204_164733.jpg" width="240" /></a></div><span style="font-family: arial;"><div style="text-align: justify;">Eh oui, vous avez bien lu : tout est dans le titre ! Mais si ça vous intéresse d'en savoir davantage, lisez la suite ^^</div></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Ce week-end, je suis allé avec les potos de l'écurie Astobelarra (<b>Constance Dufort</b>, <b>Caroline Herrera</b>, <b>Franck Manuel</b> et notre présidente Marjorie Vandevenne) au salon du livre de Navarrenx. Ne faites pas les surpris, j'y vais tous les ans depuis 2008, hormis en 2021 pour cause de Covid ! J'avais déjà envoyé quelques uns de mes précédents livres à des concours littéraires, notamment "<i>L'infection T3 Sepsis</i>" et "<i>Mauvais berger</i>", sans jamais avoir de retour encourageant autre que "au fait, j'ai bien aimé ton roman". Ce qui n'est pas rien, avouons-le...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">En 2022, j'ai inscrit "<i>Les routes du crépuscule</i>" au concours du salon du livre d'Orthez, à celui Lons et à celui de Navarrenx. Je m'étais juré que si je n'avais rien pour ce livre, que j'ai littéralement sorti de mes tripes (si un de mes romans mérite un prix, c'est bien celui-ci), je laisserais tomber les rêves de gloire une bonne fois pour toutes. J'aurais évidemment continué d'écrire après cet échec, mais sans plus me faire d'idées quant à une éventuelle reconnaissance de la qualité de mon travail. <br />Je n'ai rien eu aux deux premières dates. C'est l'amie <b>Constance Dufort</b> qui y a par contre été respectivement primée pour "<i>L'abri</i>" (Astobelarra) et "<i>La part des anges</i>" (Yucca) ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: arial;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIHWye-JRSKVlrsmLvg5zJTxnVO4E5olEXeHJE2BKQsGtbpZffPZzqBtiKE8Cn_KdfXKkHNRVC_aLdYHBrviW4xDasgXzHxPGd1ESdkXdXvKQex3ELiBqCNJRwPmwFruzJGtpMGmKi9_G9xz2pA4SXjHGDKVNYocgx5_0EzbXZkYBERT6uxCkB_qeyPw/s2000/2023-02-08_12B-16.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="2000" data-original-width="1029" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIHWye-JRSKVlrsmLvg5zJTxnVO4E5olEXeHJE2BKQsGtbpZffPZzqBtiKE8Cn_KdfXKkHNRVC_aLdYHBrviW4xDasgXzHxPGd1ESdkXdXvKQex3ELiBqCNJRwPmwFruzJGtpMGmKi9_G9xz2pA4SXjHGDKVNYocgx5_0EzbXZkYBERT6uxCkB_qeyPw/w206-h400/2023-02-08_12B-16.jpg" width="206" /></a></span></div><span style="font-family: arial;"><div style="text-align: justify;">Il ne me restait plus que le salon du livre de Navarrenx pour faire mes preuves et coup de bol, #LRDC a finalement été primé le 4 février dernier ! Alors certes, je n'ai pas eu le premier prix (obtenu par le recueil de nouvelles de <b>Bruno Le Cun</b>), mais le second, ex aequo avec le roman jeunesse de <b>Gianmarco Toto</b>, parmi une dizaine de participants. Ce sont donc trois genres littéraires différents qui ont été récompensés. Au moment de la remise des prix, je me suis amusé à découvrir le titre du livre de mon co-primé : "<i>les sentinelles du crépuscule</i>". Je ne peux m'empêcher d'y voir un signe ironique du destin... ^^</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="290" src="https://www.youtube.com/embed/fSUAM3g1MoQ?start=250" title="YouTube video player" width="460"></iframe></div></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: xx-small;">La vidéo est de Dominique Aucher.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">En tout cas, passé l'effet de surprise (et - je ne le cache pas - la déception fugace qui m'a étreint lorsque l'adjoint à la culture m'a annoncé que je n'étais que second), je suis au final très heureux d'avoir obtenu ce prix. C'est quand même une preuve de reconnaissance de mon travail et je suis plein de gratitude pour l'équipe de "Terre de livres", organisatrice de ce salon qui fêtait également ses 20 ans cette année, et dont le thème était "l'art de raconter". J'ai trouvé là aussi que c'était un drôle de hasard, presque prédestiné. "<i>Les routes du crépuscule</i>" se devait d'être primé cette fois-ci. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">C'était comme qui dirait "<i>le moment ou jamais</i>" ^^</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><a href="https://www.paysdesgaves.com/2023/02/navarrenx-0.html" target="_blank">Lire l'article complet sur le blog de Jean Sarsiat</a>.</span></p>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-89003732270893901442023-01-18T12:13:00.005+01:002023-01-18T12:14:48.385+01:00J'ai testé #chatGPT <p>Qui n'a pas encore entendu parler de <b>#chatGPT</b> ? Pour les ignares ou ceux qui n'ont ni radio ni télé, il s'agit d'une intelligence artificielle qui permet de rédiger des textes sur demande. C'est assez bluffant pour tout ce qui est texte institutionnel, lettres, etc. Pour ce qui est de la fiction pure, je pense que les auteurs de chair et d'os ont encore de beaux jours devant eux ^^</p><p>J'ai essayé de tester la machine avec le pitch qui m'a inspiré mon prochain livre, en cours d'écriture. Le résultat n'est pas mauvais, mais c'est plat : ça manque un peu d'imagination et de cynisme. Et il y a des répétitions. Je vous partage ce qu'à pondu #chatGPT : </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_g821IYwH0hDcMPH-9Fw3TdC8CkhtyMdx75gg43aKjRnSIBK77-s54mvK8Low4pkcOLUJio8dvW-DqLRPZqna5c0Xa7redyezjvgmM6zzSrc9tpKsNh6YfjsLJQXJipDxmMZs1vA7eqBl7sq1bnc5DO6WuyzHFPs3OPxSARfY_pQ7V-_uRMTcz5QeoA/s789/chatGPT.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="708" data-original-width="789" height="359" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_g821IYwH0hDcMPH-9Fw3TdC8CkhtyMdx75gg43aKjRnSIBK77-s54mvK8Low4pkcOLUJio8dvW-DqLRPZqna5c0Xa7redyezjvgmM6zzSrc9tpKsNh6YfjsLJQXJipDxmMZs1vA7eqBl7sq1bnc5DO6WuyzHFPs3OPxSARfY_pQ7V-_uRMTcz5QeoA/w400-h359/chatGPT.jpg" width="400" /></a></div><p>Pas super concluant, hein ? </p><p>Et sinon, pour vous donner des nouvelles, j'ai écrit les six premiers chapitres de "Le moment ou jamais". Ça avance pas mal. Pas aussi vite que je le voudrais, mais bon. Rome ne s'est pas faite en un jour !</p>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-13104145500081199962022-12-15T20:02:00.035+01:002022-12-19T10:15:29.680+01:00VIS MA VIE D'ÉCRIVAIN #2<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: arial;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7vrNbIgzSDjz3Urof2JGotvo4eNSeqcxY5DPoD_0H1CS9VnA_XpyReO89FGCkPlY4LPQKGaxcWwBAlObmtACpPi5R3use6XNlzZY7c7Lehx233ui3CREPlD9v1AGUj0bfDfGvuAkKdsyCvOAr73An2_Q4jPutk3g6cvO8J4yMqU_lJfFmwd3TSnYPKg/s1500/les%20dents%20de%20la%20merde.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1000" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7vrNbIgzSDjz3Urof2JGotvo4eNSeqcxY5DPoD_0H1CS9VnA_XpyReO89FGCkPlY4LPQKGaxcWwBAlObmtACpPi5R3use6XNlzZY7c7Lehx233ui3CREPlD9v1AGUj0bfDfGvuAkKdsyCvOAr73An2_Q4jPutk3g6cvO8J4yMqU_lJfFmwd3TSnYPKg/w133-h200/les%20dents%20de%20la%20merde.jpg" width="133" /></a></span></div><span style="font-family: arial;"><div style="text-align: justify;">Un autre truc particulièrement énervant dans les <b>salons du
livre</b>, ce sont les <b>auteurs</b> qui chopent les gens au vol et qui forcent à la
vente. Le plus souvent et fort heureusement, la plupart des <b>écrivains</b> qui recourent à ce procédé, que j’estime déloyal*, le font sans trop insister. En général, si
ça ne mord pas, ils lâchent l’affaire. Mais il existe des spécimens qui n’ont
aucune morale et qui ne s’arrêtent jamais : </div></span><p></p><p class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="text-align: justify; text-indent: -18pt;"><span style="font-family: arial;"><o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="text-align: justify;"></p><ul><li><span style="font-family: arial;"><span style="text-indent: -18pt;">Ils apostrophent les gens par tous les moyens
possibles, avec culot et mauvaise foi : « </span><i style="text-indent: -18pt;">Vous avez une belle écharpe orange, Madame ! Figurez-vous que dans
mon dernier roman, l’héroïne porte aussi une écharpe orange ! Coïncidence,
je ne crois pas, non…</i><span style="text-indent: -18pt;"> » ou alors : « </span><i style="text-indent: -18pt;">Vous avez quelle âge mademoiselle ? 10
ans ? Quel bel âge ! comme l’héroïne de ce roman !</i><span style="text-indent: -18pt;"> » et
hop, que je te fourre le livre entre les mains, que je me rapproche le plus
près possible en plongeant mes yeux irrésistibles dans les tiens et que je te
blablate jusqu’à ce que tu cèdes au vertige… Ce rentre-dedans marche presque à
chaque coup !</span></span></li><li><span style="font-family: arial;">Ils te glissent (quasiment de force) leurs livres dans les mains. Du
coup, difficile de s’échapper. Beaucoup cèdent parce qu’ils sont conquis (l'auteur est un séducteur né), ou alors parce
que l’auteur leur fait pitié (oh, le pauvre petit pépé, il a l’air si gentil…) ou parce
qu’ils veulent juste qu’on leur foute la paix. Rares sont les poissons qui
s’échappent de ces grossiers filets.</span></li><li><span style="font-family: arial;"><span style="text-indent: -18pt;">Ils vont chercher le chaland dans les allées,
parfois loin de leur stand : « </span><i style="text-indent: -18pt;">Je
vois que vous êtes perdu ! Venez par ici, que je vous montre le meilleur
stand de ce salon !</i><span style="text-indent: -18pt;"> » ou encore : « </span><i style="text-indent: -18pt;">Vous, vous n’avez pas encore lu mes
livres !</i><span style="text-indent: -18pt;"> » et zou, le lecteur est pris.</span></span></li><li><span style="font-family: arial;"><span style="text-indent: -18pt;">Parfois, ils viennent voler des curieux
directement sur ton stand, en n’hésitant pas à dénigrer ouvertement ton
travail, mais toujours avec le sourire et sur le ton de la rigolade : </span><i style="text-indent: -18pt;">« Oh, salut Jean-Louis ! Tu me
cherchais je vois ! je suis de ce côté-ci, viens !</i><span style="text-indent: -18pt;"> » Et hop,
le client qui aurait pu rester un peu plus longtemps à feuilleter tes bouquins
suit le copain requin et tu perds une occasion.</span><span style="text-indent: -18pt;">
</span><span style="text-indent: -18pt;">Parfois, ça va plus loin : « </span><i style="text-indent: -18pt;">Ah mais faut pas rester là, ils ont le Covid ! </i><span style="text-indent: -18pt;">» ou
encore plus direct :</span><i style="text-indent: -18pt;"> « Mais
que faites-vous là ? Venez voir mon stand, il est bien plus beau que le
leur ! En plus, c'est nul ce qu'ils font !</i><span style="text-indent: -18pt;"> » Le pire, c’est que ça fonctionne.</span> </span></li></ul><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Alors on pourrait m’opposer que ce sont de simples
<b>techniques de marketing</b> un chouïa offensives, et que si je savais faire, j’en ferais de
même. FAUX ! La preuve : quand je rentre dans une boutique pour voir les
produits et que le vendeur me saute dessus avant même d’attendre les 5 minutes
réglementaires, ça m’agace tellement que je fuis sans acheter. Et vous me
connaissez, dans la mesure du possible, je ne fais pas aux autres ce que je n’aimerais
pas qu’on me fasse. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">*Je trouve le procédé déloyal parce qu’on est tous dans la
même galère, mais on n’utilise pas tous les mêmes armes. En plus, les auteurs qui
s’adonnent à ces méthodes vendraient quand même plus que les autres, sans cela :
ce sont souvent des écrivains/vaines d'un certain âge avec une production longue comme le bras
et accompagnés par des réseaux de distribution qui ont fait leurs preuves. Pour terminer, dans un salon du livre classique (dans une grande salle, tous entassés les uns
contre les autres), c’est difficile de sortir du lot. Et le lecteur qui a
acheté 3 livres sur le stand du requin-marteau d’à côté soit :</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><ul><li><span style="text-indent: 35.4pt;"><span style="font-family: arial;">ne s’arrête pas à ton stand
quand il ne l’ignore pas carrément,</span></span></li><li><span style="font-family: arial;">te répond qu’il ne peut pas acheter
tous les livres du salon – alors que tu lui as juste dit « <i>bonjour
monsieur</i> », par pure politesse…</span></li></ul><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Il y a même certains salons régionaux (les plus gros, en général) où les requins, barracudas et autres piranhas sont tellement nombreux, voraces et cannibales que je n'ose plus y mettre les pieds. C'est bien plus valorisant de faire des marchés de Noël ou des fêtes de l'espadrille !</span></div><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Mais le pire, dans tout ça, c’est quand le fameux « grand
squale » trouve quand même le moyen de venir te narguer en te racontant<span style="text-align: left;"> – </span>sans une once de tact<span style="text-align: left;"> – </span>qu’il
a vendu comme jamais, voire à te sortir le bilan chiffré de ses ventes quand c’est
vrai. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">J’ai envie de dire : « <i>mais on s’en balek de tes
stats, mec ! On sait bien que tu vendrais père et mère si ça rapportait </i>» ! Mais moi, quand je fais des salons du livre, ce n’est pas
pour faire du chiffre, mais pour que mes livres soient vus et lus. Et même si c’est
par une poignée de personnes, c’est toujours ça. Et puis je préfère la qualité
à la quantité. C’est pour ça que je ne me battrai pas comme si ma vie en
dépendait. D'ailleurs ce n’est pas le cas : à côté de l’écriture, j’ai un job qui paie mes
factures et que j’aime bien (coup de bol). Ce que je fais, je le fais par
passion uniquement, mais sans autre ambition que de faire passer un bon moment
à mes lecteurs, fussent-ils rares. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Alors si ça vend, c’est cool. Si ça ne vend pas, c’est
pas grave, on, fera mieux la prochaine fois ! En attendant, et même si les requins en question restent relativement fréquentables, malgré un égo et un esprit de compétition surdimensionnés, qu'ils ne s'étonnent pas si on s'arrange pour être positionnés le plus loin possible d'eux 😁</span></p>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-87913520331807979552022-12-07T22:30:00.011+01:002022-12-16T13:06:22.320+01:00VIS MA VIE D'ECRIVAIN (#1)...<p><span color="rgba(0, 0, 0, 0.9)" face="-apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; font-size: 14px;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFYIi4bF580LmhwxVwEOomLVbIQLe-IU6gMIZWyABf457EzjwjDkEDfVwNB726pf8cHG84oJ0UWDQ48kAHmG1Xqf5LTySrEVQdcl-u_D7kACmjfS2Z10l_aR2uff6XYobH8WyF-l0_0OiQBsDNTw5hEhFO_Sd-N33qej5VzEzSctBF9ZOH7d6TDLyrkg/s909/%C3%A9crire.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="909" data-original-width="909" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFYIi4bF580LmhwxVwEOomLVbIQLe-IU6gMIZWyABf457EzjwjDkEDfVwNB726pf8cHG84oJ0UWDQ48kAHmG1Xqf5LTySrEVQdcl-u_D7kACmjfS2Z10l_aR2uff6XYobH8WyF-l0_0OiQBsDNTw5hEhFO_Sd-N33qej5VzEzSctBF9ZOH7d6TDLyrkg/w200-h200/%C3%A9crire.jpg" width="200" /></a></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Lu hier soir : <a href="https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/l-etoile-du-jour/etats-unis-se-retrouvant-seule-a-sa-seance-de-dedicaces-une-jeune-ecrivaine-raconte-sa-mesaventure-et-recoit-le-soutien-de-stars_5499384.html" style="background-color: transparent;" target="_blank"><span face="-apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, Segoe UI, Roboto, Helvetica Neue, Fira Sans, Ubuntu, Oxygen, Oxygen Sans, Cantarell, Droid Sans, Apple Color Emoji, Segoe UI Emoji, Segoe UI Emoji, Segoe UI Symbol, Lucida Grande, Helvetica, Arial, sans-serif"><span style="border: var(--artdeco-reset-link-border-zero); box-sizing: inherit; font-weight: var(--font-weight-bold); line-height: inherit; margin: var(--artdeco-reset-base-margin-zero); overflow-wrap: normal; padding: var(--artdeco-reset-base-padding-zero); position: relative; touch-action: manipulation; vertical-align: var(--artdeco-reset-base-vertical-align-baseline);">c</span></span>et article très intéressant sur le site de France Info</a><span style="background-color: transparent;">.</span></span></div><p></p><span style="font-family: arial;"><span color="rgba(0, 0, 0, 0.9)" face="-apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">J'ai vécu ça un paquet de fois :</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><span color="rgba(0, 0, 0, 0.9)" face="-apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">- les séances de dédicaces où personne ne vient, ou alors deux pelés et un tondu, mais pas pour toi,</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><span color="rgba(0, 0, 0, 0.9)" face="-apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">- celle où tu te fais engueuler par un type qui n'a même pas lu ton livre juste parce que le titre ne lui revient pas : "<i>Mauvais berger ! C'est quoi ce titre débile ? Ça n'existe pas les mauvais bergers, grrr...</i>",</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><span color="rgba(0, 0, 0, 0.9)" face="-apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">- celle où il y a du monde, mais où ton voisin, confrère "mais néanmoins ami" de la "maison d'édition concurrente", truste tous les visiteurs (quand il ne vient pas les chercher directement sur <u>ton stand</u>, parfois en dénigrant ouvertement ta production - <a href="http://etiennehboyer.blogspot.com/2022/12/vis-ma-vie-decrivain-2.html">lire ici</a> !)... 😱</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><span color="rgba(0, 0, 0, 0.9)" face="-apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">- Celle où un type vient te tenir la jambe pendant des heures, à te raconter sa vie, pour finalement partir sans te prendre ton putain de bouquin.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><span color="rgba(0, 0, 0, 0.9)" face="-apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">- Celle où la lectrice "intéressée" s'aperçoit soudain qu'elle n'a pas de monnaie pour payer, te dit qu'elle "va retirer au distributeur et qu'elle revient en suivant". J'ai fini par cesser de l'attendre.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><span color="rgba(0, 0, 0, 0.9)" face="-apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">- J'ai connu des salons du livre où tu te tapes 150 bornes/aller pour revenir bredouille, désespéré et désargenté le lendemain,</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><span color="rgba(0, 0, 0, 0.9)" face="-apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">- et ceux où tu vois bien que les gens qui viennent ne viennent pas du tout pour les livres, mais pour s'abriter du froid ou de la pluie...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><span color="rgba(0, 0, 0, 0.9)" face="-apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">- J'ai quelque fois bravé les éléments dans des marchés en plein hiver pour ne vendre qu'un pauvre livre à 3€ et choper une angine en prime.*</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><span color="rgba(0, 0, 0, 0.9)" face="-apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">- Et puis j'ai aussi connu les conférences de presse où, malgré un arrosage en grandes pompes deux semaines avant, avec distribution généreuse de "services presse", aucun journaliste ne vient... Aucun article ne sort. Jamais.</div></span></span><div style="text-align: justify;"><span color="rgba(0, 0, 0, 0.9)" style="font-family: arial; font-size: 14px;"><br /></span></div><span color="rgba(0, 0, 0, 0.9)" style="background-color: white; font-family: arial; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">Alors je ne serai sans doute jamais aussi célèbre que <b>Stephen King</b> ou même <b>Bernard Werber</b> (notez que ça n'a jamais été mon ambition), mais je pourrais raconter tellement d'autres anecdotes croustillantes autour de la sortie de mes 5 livres, si vous saviez... Mais à quoi bon remuer la fosse à purin ? C'était marrant quand j'étais jeune. Aujourd'hui, si j'ai gardé un côté provocateur, j'aspire à davantage de sérénité dans ma vie quotidienne.</div></span><div style="text-align: justify;"><span color="rgba(0, 0, 0, 0.9)" style="font-family: arial; font-size: 14px;"><br /></span></div><span style="font-family: arial;"><span color="rgba(0, 0, 0, 0.9)" face="-apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">Ce qu'il faut savoir, c'est qu'il ne faut pas se décourager et qu'il ne faut conserver aucune aigreur, aucun ressentiment. Ça fait partie du lot de tous les auteurs, qu'ils soient grands requins blancs des tréfonds du Pacifique ou petites crevettes grises des ruisseaux de montagne.</div></span><span color="rgba(0, 0, 0, 0.9)" face="-apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">Il faut juste croire en ce qu'on fait et d'ailleurs, ce qu'on fait, on le fait d'abord pour soi. </div><div style="text-align: justify;">La sauce finira par prendre, ou pas.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><span color="rgba(0, 0, 0, 0.9)" face="-apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white;"><div style="font-size: 14px; text-align: justify;">En ce qui me concerne, je saurai me contenter d'une minuscule trace de mon passage sur terre laissée dans quelque bibliothèque familiale anonyme. Ou dans quelque obscure boîte à lire rurale. 😋</div><div style="font-size: 14px; text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: xx-small;">*J'ai aussi connu des marchés de Noël où j'ai vendu tout mon stock de livres en une heure et où j'ai dédicacé "à tour de bras" (toutes proportions gardées). Ces moments-là, de pure félicité, compensent voire éclipsent tous les autres !</span></div></span></span>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-12750883071402139992022-11-16T13:15:00.005+01:002022-11-16T20:39:01.732+01:00Les 5 règles pour écrire son roman dans de bonnes conditions<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: arial;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeMkIYzHWsSz8Gcwop669XM5o1h465twsYDQzSy9iCIflGI_jiLpdveSdV827v-bK17i6gWrMW2G4kn0CU81R9Aq9wWm5v0XJhgO6NjXZO-sY_ZaH4ZOD-SuxQMx-77rsn-p3VsfDUssJr9ACU6St3Md6FIvGupUF16YRxppkqoNkiMOkVlbTK3jr0Cw/s1683/IMG_20221109_113716_916.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1683" data-original-width="1660" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeMkIYzHWsSz8Gcwop669XM5o1h465twsYDQzSy9iCIflGI_jiLpdveSdV827v-bK17i6gWrMW2G4kn0CU81R9Aq9wWm5v0XJhgO6NjXZO-sY_ZaH4ZOD-SuxQMx-77rsn-p3VsfDUssJr9ACU6St3Md6FIvGupUF16YRxppkqoNkiMOkVlbTK3jr0Cw/w198-h200/IMG_20221109_113716_916.jpg" width="198" /></a></span></div><span style="font-family: arial;"><div style="text-align: justify;">Je l’ai déjà dit quelque part dans ce blog, mais écrire un
roman, c’est un processus très particulier. Je n’hésiterai pas à le comparer
avec le travail du comédien, qui doit totalement entrer dans son personnage
pour le jouer avec justesse. Pour moi, cela nécessite que je me concentre
exclusivement sur mon histoire et mes personnages et que je laisse tout le
reste au second voire au troisième plan.</div></span><p></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;"><o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Pour écrire dans de bonnes conditions, il y a cinq règles à
respecter : <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">1/ <b>s’isoler du monde extérieur</b>, des siens, des réseaux
sociaux, bref, de tout ce qui pourrait déranger, perturber le processus de
création. Ensuite, <a href="https://etiennehboyer.blogspot.com/2015/07/ces-vieux-demons-qui-refont-surface-on.html">chacun sa recette</a>, qui suis-je pour juger la vôtre 😁…<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">2/ <b>réduire ses besoins vitaux</b> au strict minimum pour gagner
un maximum de temps disponible et une concentration optimale. Si vous avez quelqu’un
pour vous faire à manger, la vaisselle, votre lessive, et surtout qui comprend la
nécessité impérieuse de vous laisser tranquille dans ces moments-là, c’est le
mieux. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">3/ <b>Laisser l’histoire et les personnages vous pénétrer</b> l’esprit.
En fait, ils doivent devenir vous durant le lapse de temps que vous leur consacrez.
De cette faculté d’imprégnation va dépendre la crédibilité de votre œuvre.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">4/ <b>savoir sortir de l’écriture de votre roman</b> pour aller
assouvir des besoins naturels essentiels (manger, boire, dormir, aller aux
toilettes, marcher une ou deux heures tout en réfléchissant à votre livre ou au
sens de la vie, pourquoi pas ?). Ça a l'air d'entrer en pleine contradiction avec le point n°2, mais en fait non. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">5/ <b>ne pas laisser vos personnages envahir votre personnalité</b>
propre. Une fois que vous posez le stylo ou le clavier, ça doit s’arrêter. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que je rentre
de deux semaines de congé pendant lesquelles je me suis consacré à l’écriture
de mon nouveau roman « Le moment ou jamais » #LMOJ. Pour ce faire, je
me suis isolé chez mes parents, qui ont géré toute la partie logistique de mon
séjour, sans que j’aie à y mettre le nez (ils ont été adorables et
compréhensifs, comme toujours <3). Je me suis plongé dans mes personnages et
notamment dans le principal : <i>Roger
Barbeau</i>, un gentil papi qui devient un vilain vieux (et je ne vous en dirai
pas plus sur la trame du roman). Je suis tellement bien rentré dans le rôle que
<i>Roger</i> a transpiré dans mon
comportement (un cognaçais en voiture - qui m’avait refusé la priorité - en a fait
les frais), et est même resté coincé plusieurs jours après mon retour. Je sens
encore sa présence à l’heure où j’écris ces lignes, bien qu’elle s’atténue avec
le temps. Rendez-vous compte : j’ai écrit les cinq premiers chapitres, à
coup de six heures par jour. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Depuis que j’ai repris le boulot, je n’ai pas eu l’occasion
(ou la force ?) de m’y remettre sérieusement, mais je note toujours des
idées ou des modifications éventuelles dans un petit carnet qui me servira de
pense-bête, pour la prochaine fois. Et la prochaine fois que j’aurais du temps
et les bonnes conditions pour m’y replonger, justement, ce sera dans six
semaines et demi ! Je me suis fixé l’été prochain, comme deadline, pour
fournir le manuscrit quasi définitif à mon éditrice. L’avenir dira si j’ai tenu
les délais.<o:p></o:p></span></p>
<span style="font-size: 11pt; line-height: 107%;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: 11pt;">D’ici-là, j’espère ne pas être devenu </span><i style="font-family: arial; font-size: 11pt;">Roger</i><span style="font-family: arial; font-size: 11pt;">, définitivement…👹</span></div></span>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-53825999384413533172022-08-05T16:23:00.010+02:002022-08-08T15:13:09.079+02:00Quelques mots sur le futur Spin Off de L'infection !<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYDEQhKtNlGF30uD04b_wnZ5_y-pI2ySzXCKMa9sStaftlrD_9WRQcf9UiT6XQs5b4QfWPUR8tWLHY_-NqD1bToCCA05phi1bqlb9mFSzPEFEGoyGMYgRu5jz4yuMKFY8XLV0oV25aM-rrsqozYqaazWJtL9ivfdIqKhOjSoYqNjxJQC5-D7KCWpFk0A/s1035/VOID.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="408" data-original-width="1035" height="79" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYDEQhKtNlGF30uD04b_wnZ5_y-pI2ySzXCKMa9sStaftlrD_9WRQcf9UiT6XQs5b4QfWPUR8tWLHY_-NqD1bToCCA05phi1bqlb9mFSzPEFEGoyGMYgRu5jz4yuMKFY8XLV0oV25aM-rrsqozYqaazWJtL9ivfdIqKhOjSoYqNjxJQC5-D7KCWpFk0A/w200-h79/VOID.jpg" width="200" /></a></div><div style="text-align: justify;">Juste avant d'opérer un virage radical (voir post précédent) J'avais commencé par travailler sur le manuscrit du "spin off" de <i>L'infection</i>. J'avais trouvé que ce serait intéressant de commencer chaque chapitre avec un verbatim de témoins de la vie d'un des personnages cruciaux de l'histoire. Ce sera un roman fantastique, bien sûr, mais avec une grosse touche de polar noir. Sans tout vous révéler, je vous partage quelques-uns de ces verbatims, pour le fun. Un petit avant-goût pour faire patienter les fans : </div><p></p><p></p><blockquote style="border: none; margin: 0px 20px; padding: 0px; text-align: left;"><div style="text-align: justify;">"<i>C'était un gentil garçon, trop gentil peut-être. Fils unique, sans doute un peu gâté. Et certainement un peu décalé, par rapport aux autres enfants. Il a beaucoup souffert des abus des autres, pendant son adolescence. C'est certainement ce qui a révélé son naturel taciturne, mais il s'est carrément refermé comme une huître quelques années plus tard, après qu'il a racheté cette épave. C'est comme si cette satanée bagnole lui avait transmis sa malédiction, un peu comme dans ce livre de Stephen King, vous savez ?</i>"</div><b><div style="text-align: justify;"><b>Géraldine Cabinet, institutrice</b>.</div></b></blockquote><div style="text-align: justify;"><br /></div><blockquote style="border: none; margin: 0px 20px; padding: 0px; text-align: left;"><div style="text-align: justify;">"<i>Il n'était pas bavard, mais on se disait que c'était sa façon de protéger sa vie privée. Il n'y a pas de mal à ça. En tout cas, il arrivait à l'heure et faisait son travail avec application. Rien à redire sur son comportement. Sauf sur la fin, bien sûr : J'ai pensé qu'il avait un passage à vide. Mais ça arrive à tout le monde. C'est pour ça que j'ai eu du mal à y croire, quand j'ai appris la nouvelle... Qui aurait pu imaginer un truc pareil ? Qu'est-ce qui a bien pu lui passer par la tête pour en arriver là ?</i>"</div><b><div style="text-align: justify;"><b>Christophe Trappeur, chef d'entreprise.</b></div></b></blockquote><div style="text-align: justify;"><br /></div><blockquote style="border: none; margin: 0px 20px; padding: 0px; text-align: left;"><div style="text-align: justify;">"<i>Il a toujours payé son loyer en temps et en heure. C'était un jeune homme plutôt discret, mais poli. Il était réglé comme du papier à musique : il partait tôt au travail et rentrait tous les soirs avant 18h30, seul. Demandez à ses voisins, aucun ne vous dira qu'il l'a croisé en compagnie d'autres personnes. </i><i>Il ne faisait aucun bruit, ni ne causait aucun trouble. Rares sont ceux qui ont pu apercevoir l'intérieur de son appartement, mais ceux qui en parlent disent qu'il avait l'air propre et rangé comme si personne n'habitait là. C'est exactement comme ça que je l'ai trouvé lorsque les forces de l'ordre me l'ont fait ouvrir.</i>"</div><b><div style="text-align: justify;"><b>Sylviane Pruneau, concierge.</b></div></b></blockquote><div style="text-align: justify;"><br /></div><blockquote style="border: none; margin: 0px 20px; padding: 0px; text-align: left;"><div style="text-align: justify;">"<i>Il y avait cette photo de classe bizarre, punaisée au fond de sa penderie, derrière quelques vêtements, tous de la même marque indéfinie, du même modèle et de la même couleur. Une trentaine d'élèves en rang d'oignon souriaient au photographe. Presque tous étaient biffés d'une croix noire, apposée au marqueur. Mais le plus impressionnant, c'était cet élève assis au premier rang, entièrement recouvert de noir. Comme s'il avait voulu le retirer définitivement de la photo, de l'histoire, de la vie, même. Il se voyait comme une silhouette fantomatique, inexistante, ou alors un monstre hideux caché dans une foule de morts-vivants.</i>"</div><b><div style="text-align: justify;"><b>Gérard Pont, enquêteur de la section de recherches de Bordeaux.</b></div></b></blockquote><div style="text-align: justify;"><br /></div><blockquote style="border: none; margin: 0px 20px; padding: 0px; text-align: left;"><div style="text-align: justify;">"<i>Je ne l'ai jamais vu avec une fille. Ni avec un garçon, d'ailleurs. C'est bien simple : il n'avait pas d'ami. Et aussi curieux que ça paraisse, ça ne semblait pas lui manquer. Les rares personnes qui ont essayé de l'approcher ont vite été découragées. Ce n'était pas un méchant bougre, non, mais son comportement très déroutant, comme si personne d'autre que lui n'existait vraiment, n'était pas incitatif. Il recherchait davantage la présence des grandes personnes plutôt que celle des jeunes de son âge. Mais alors, c'était lui qui était repoussé parce que les adultes n'ont rien à faire d'un gamin immature et asocial comme lui.</i>"</div><b><div style="text-align: justify;"><b>Pierre Cossard, ancien camarade de classe.</b></div></b></blockquote><div style="text-align: justify;"><br /></div><blockquote style="border: none; margin: 0px 20px; padding: 0px; text-align: left;"><div style="text-align: justify;">"<i>Je me rappelle, j'étais en CM1 et lui devait être en CP. C'était un gosse bizarre, très maniéré et qui parlait tout seul. Avec des camarades de classe, on s'amusait à le poursuivre dans la cour de récréation pour lui faire peur. Une fois, on l'a attrapé et on l'a balancé dans un conteneur-poubelle. Il est resté dedans jusqu'à ce que la cloche sonne. Pas longtemps après, entre midi et deux, on l'a coincé dans les urinoirs et on l'a forcé à se déshabiller. Ensuite, on a tous pissé sur ses fringues et on l'a laissé là, à chialer comme un veau qui a perdu sa mère. Sur le coup, on a bien rigolé. On a moins ri quand le directeur de l'école nous a virés 5 jours chacun. À la maison, j'ai pris la branlée de ma vie. Plus tard, on a déménagé et je n'ai plus jamais entendu parler de lui. Jusqu'à aujourd'hui...</i>"</div><b><div style="text-align: justify;"><b>Gervais Barraud, brute scolaire repentie.</b></div></b></blockquote><p>Passez toutes et tous un chouette été ! Et si vous avez envie de découvrir mes œuvres précédentes (et celles de mes collègues d'Astobelarra, LA maison d'édition souletine) c'est très simple : soit vous allez sur <a href="http://www.astobelarra.fr" target="_blank">le site officiel</a>, soit vous venez directement à notre rencontre sur le marché de Mauléon-Licharre les samedis matins ou à la fête de l'Espadrille le 15 août ! </p>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-36414449673167894072022-06-09T19:40:00.004+02:002022-06-09T19:47:22.055+02:00Du nouveau pour la suite... #LMOJ<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRvTjl_5kItgxNShcnroRnQlqoVEgNx_DXd0blWg4GJ5EOkEQrY_j3P7LGhc-fTxU9ulNbXdZzVy3kEM3MUwLavKNDyidw48jKhoaiaLfjZOS5A2VWs7mRMQNnvSRrMmgijbwXE9cAiWEGaGQNkrE7pSIlJa7Yc6FsUHPv7hvvX6rc50OHCNQQ5W7UOA/s1945/LMOJ-visuel.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1945" data-original-width="1473" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRvTjl_5kItgxNShcnroRnQlqoVEgNx_DXd0blWg4GJ5EOkEQrY_j3P7LGhc-fTxU9ulNbXdZzVy3kEM3MUwLavKNDyidw48jKhoaiaLfjZOS5A2VWs7mRMQNnvSRrMmgijbwXE9cAiWEGaGQNkrE7pSIlJa7Yc6FsUHPv7hvvX6rc50OHCNQQ5W7UOA/s320/LMOJ-visuel.jpg" width="242" /></a></div>Bonjour à toutes et à tous ! <p></p><p style="text-align: justify;">Aujourd'hui, on va parler de mon nouveau projet de roman. Ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux ont déjà vu passer le visuel ci-contre. Pour ceux qui le découvrent, vous l'aurez compris, mon prochain livre ne sera pas le fameux spin-off de "L'infection" dont j'ai déjà parlé ici. En effet, après mûre réflexion, j'ai décidé de laisser passer un peu de temps entre ma première trilogie et cette "suite" (qui a priori n'en sera pas une). On va dire que cette histoire n'est pas encore tout à fait calée dans ma tête et que j'ai vraiment besoin de souffler après un gros morceau comme ça. Mais ce n'est pas annulé. Juste ajourné, qu'on se le dise ! <br />Il se trouve que j'ai une autre histoire plus mûre à raconter.</p><p style="text-align: justify;">Donc mon nouveau projet a (pour l'instant) le titre de travail "<i>Le moment ou jamais</i>" (#LMOJ). Ça pourra évoluer, quoique l'expérience m'a montré que la première idée était presque toujours la bonne. Par exemple, ce matin, dans la voiture, j'ai pensé à "<i>Un mal pour un bien</i>" ; mais évidemment, ce titre très bateau (pour ne pas dire mièvre) a déjà été pris par une certaine <b>Danielle Steel</b>. Faudrait pas qu'on puisse malencontreusement penser que j'ai écrit un livre à l'eau de rose... </p><p style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: large;">De quoi ça va parler ? </span></b></p><p style="text-align: justify;">Je ne peux pas vous en dire trop, au risque de divulgâcher l'intrigue, mais l'idée m'est venue grâce au proverbe "<i>ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers</i>", qui m'a sauté à l'esprit lors d'un récent enterrement auquel j'ai assisté. Sous entendu : "<i>ceux qui restent sont forcément les salauds</i>"... En gros, "<i>Le moment ou jamais</i>", c'est l'histoire d'un vilain vieux. Ce sera un roman noir, mais avec un humour très grinçant, entre "L'infection" et "Les routes du crépuscule", avec un twist final inattendu. </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><b>Où ça va se dérouler ?</b> </span></p><p style="text-align: justify;">En Soule, évidemment. <br />Pourquoi ? Parce que comme <a href="http://etiennehboyer.blogspot.com/2022/01/lrdc-linterview-pour-astobelarra.html">je l'ai déjà dit à plusieurs reprises</a>, la Soule, c'est le "personnage récurrent" de mon œuvre. Lui donner une telle importance, c'est ma façon à moi de rendre hommage à ce petit pays qui m'a accueilli sans réserve, il y a 25 ans. Et je trouve qu'elle mérite qu'on la mette en valeur, même si cette version alternative de mon cru relève plus du cauchemar que du petit paradis qu'elle est, en réalité. </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><b>C'est pour quand, la sortie ?</b> </span></p><p style="text-align: justify;">Eh, je viens de publier "<i>Les routes du crépuscule</i>" ! Vous allez patienter encore un peu, hein ? 😁<br />En vrai, je ne sais pas. Écrire demande beaucoup de temps pour soi. Il faut se brusquer, s'isoler, se concentrer, ne pas être dérangé... C'est peu compatible avec un travail salarié et une vie de famille. Et sinon, c'est au prix d'immenses sacrifices. <br />J'en appellerai presque à un nouveau confinement ! Presque... 😧<br />Alors j'écrirai à mon rythme, sans prise de tête. Mais si ça peut vous rassurer, ça va se faire ! <br />Un jour prochain !</p><p style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: large;">La création graphique, pourquoi si tôt ? </span></b></p><p style="text-align: justify;">Comme toujours dans ces moments de frénésie où je me lance dans un nouveau projet, j'ai besoin de m'encourager moi-même. Ça me permet de me donner une direction artistique conceptuelle, une idée générale vers laquelle je dois tendre, histoire de ne pas perdre le fil conducteur. Donc là, il s'agit d'un montage photo réalisé par mes soins à partir d'une <a href="https://pixabay.com/photos/man-person-face-portrait-elder-351281/" target="_blank">image libre de droits récupérée sur le site Pixabay</a>. J'y ai appliqué quelques filtres de couleur et des ombrés pour donner un air aigri et inquiétant à mon personnage. J'ai accentué les cernes et les contours du visage pour lui donner comme une "tête de mort", je lui ai collé des yeux délavés pour un rendu encore plus troublant et le titre en blanc, posé sur les lèvres, ressemble à des rides "code-barre" ou à la mandibule/maxillaire d'un crâne humain passé à la javel. <br />Vous avez raison : c'est une allégorie de la Mort. Mais une Mort qui n'en a pas fini avec la vie... <br />Et je n'en dirai pas plus pour aujourd'hui ! </p>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-3768895705283676202022-06-08T22:00:00.010+02:002022-06-09T10:47:19.460+02:00Une Chronique de Caroline Herrera pour #LRDC !<p style="text-align: justify;"><span face=""Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #050505; font-size: 15px; white-space: pre-wrap;"><b></b></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh69dIHN_OB4eTyRrrXzbIJFimEw2eF7NbChANXfYvpll_zqjBNOpbzDpQ6duwK5PsbGM9-OUdHOVbqOynmqXVcbP8TeJyNVVcjWJ2694S_S_v7VNX7cYbb_QbkZeKBeutSR3bpNVPyl_8XSN56JpcNxr_JRl1QoKcg7doMeT6qQDn-GWYG2EUdV0flpA/s1024/Affiche-LRDC.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="724" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh69dIHN_OB4eTyRrrXzbIJFimEw2eF7NbChANXfYvpll_zqjBNOpbzDpQ6duwK5PsbGM9-OUdHOVbqOynmqXVcbP8TeJyNVVcjWJ2694S_S_v7VNX7cYbb_QbkZeKBeutSR3bpNVPyl_8XSN56JpcNxr_JRl1QoKcg7doMeT6qQDn-GWYG2EUdV0flpA/w226-h320/Affiche-LRDC.jpg" width="226" /></a></b></div><div style="text-align: justify;"><b>Caroline Herrera</b>, <a href="https://etiennehboyer.blogspot.com/2013/02/sombre-mascarade-de-caroline-herrera.html">dont j'ai déjà parlé dans ce blog</a> pour <a href="http://astobelarra.fr/recherche?controller=search&orderby=position&orderway=desc&search_query=caroline+herrera&submit_search=" target="_blank">ses romans policiers également publiés chez Astobelarra</a> a eu la gentillesse de publier le 19 mai dernier une chronique sur mon livre #LRDC, sur <a href="https://www.facebook.com/caroline.herrera64" target="_blank">sa page Facebook</a>. </div><div style="text-align: justify;">Je vous la republie ici <b>:</b></div><p></p><p><span face=""Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #050505; font-size: 15px; white-space: pre-wrap;"></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span face=""Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: white; font-size: 15px; white-space: pre-wrap;"><i><span style="color: #0b5394;">La seule véritable raison pour laquelle il faut absolument lire "les routes du crépuscule" d'Etienne H. Boyer ?</span></i></span></p><div dir="auto" style="background-color: white; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; text-align: justify; white-space: pre-wrap;"><i><span style="color: #0b5394;">En premier, je pourrais vous dire que c'est pour l'histoire : et si de nouveau, tout était possible, que feriez vous ? C'est ce qui arrive à ce couple qui se retrouve à ses 20 ans, et nous replonge à sa suite dans les années 90, les francs, les cassettes, la vie étudiante...</span></i></div><div dir="auto" style="background-color: white; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; text-align: justify; white-space: pre-wrap;"><i><span style="color: #0b5394;"><br /></span></i></div><div dir="auto" style="background-color: white; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; text-align: justify; white-space: pre-wrap;"><i><span style="color: #0b5394;">En second, cela pourrait être pour les personnages, attachants malgré - ou grâce - à leurs défauts. Nous les suivons dans leurs évolutions, dans leurs quêtes de leur idéal et leurs désillusions.</span></i></div><div dir="auto" style="background-color: white; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; text-align: justify; white-space: pre-wrap;"><i><span style="color: #0b5394;"><br /></span></i></div><div dir="auto" style="background-color: white; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; text-align: justify; white-space: pre-wrap;"><i><span style="color: #0b5394;">Et en troisième, je vous parlerais du style de l'auteur qui réussit à nous embarquer dans ce récit rythmé où l'humour (souvent cynique, jamais méchant) est au rendez vous.</span></i></div><div dir="auto" style="background-color: white; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; text-align: justify; white-space: pre-wrap;"><i><span style="color: #0b5394;"><br /></span></i></div><div dir="auto" style="background-color: white; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; text-align: justify; white-space: pre-wrap;"><i><span style="color: #0b5394;">En vérité, la seule et unique raison est parce que ce livre fait partie des "grands", ceux qui ne vous lâchent pas, qui vous trottent dans un coin de la tête, vous questionnent sur le sens de votre vie, de la vie en général. Il y a un ou deux livres que je cite lorsqu'on me demande des romans qui m'ont marqué, je sais que "les routes du crépuscule" en fera partie désormais !</span></i></div></blockquote><div dir="auto" style="background-color: white; color: #050505; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; white-space: pre-wrap;"></div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #050505; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; text-align: justify; white-space: pre-wrap;"><br /></div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #050505; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; text-align: justify; white-space: pre-wrap;">Waouh ! Quand je lis ça, ça me donne le vertige. Et ça me donne envie de continuer à écrire parce que quelque part, ça veut dire que j'ai accompli ma mission de "raconteur d'histoire". </div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #050505; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; text-align: justify; white-space: pre-wrap;"><br /></div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #050505; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; text-align: justify; white-space: pre-wrap;">Pour le moment, à une exception près, je n'ai reçu que des compliments et des bons retours pour ce roman. Il en faut toujours au moins un qui n'a pas aimé, sinon, c'est louche ^^. Ce coup-ci, c'est <b>Mathieu Larregain</b> qui s'y est collé. Et comme je suis un gars honnête, je vous donne le lien de sa chronique 👉 <a href="http://docteurzack.blogspot.com/2022/04/les-routes-du-crepuscule.html" target="_blank">ici</a>. (Je ne vais pas pousser l'autoflagellation jusqu'à la republier directement dans mon blog, quand même 😁).</div>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-45115671356746865912022-05-10T20:30:00.009+02:002022-06-09T14:53:47.920+02:00Écoutez la seconde partie de l'interview réalisée par Radio Kultura pour la sortie de #LRDC<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWeu_8nnIomyPk7BmV9l2ChU5tSd919gU70u8rCnp6iP9WDYJnTqH4HOQvOeBMi74oOS9jtJSLghCdmgilUDECF8L_ko9x57--eENVO7BCbPmVnURRotMH6rOKZUWzDDjszROPrrjn92P3RMCQb_-1n6Bw19bZjO2KowhUtzP7486-ObKECL3IFIbJeQ/s709/logo-radiokultura-gif.gif" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="209" data-original-width="709" height="94" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWeu_8nnIomyPk7BmV9l2ChU5tSd919gU70u8rCnp6iP9WDYJnTqH4HOQvOeBMi74oOS9jtJSLghCdmgilUDECF8L_ko9x57--eENVO7BCbPmVnURRotMH6rOKZUWzDDjszROPrrjn92P3RMCQb_-1n6Bw19bZjO2KowhUtzP7486-ObKECL3IFIbJeQ/s320/logo-radiokultura-gif.gif" width="320" /></a></div><br />La voici, la voilà 👉 <a href="https://www.radiokultura.eus/index.php?option=com_radiokultura&view=emissions&fiche=16481&Itemid=105" target="_blank">la seconde partie de l'interview</a> fleuve réalisée par <b>Paxkal Soteras</b> et produite par <b>Radio Kultura</b> pour la sortie de mon nouveau roman, <i>Les routes du crépuscule, </i>#LRDC<i> </i>! Bonne écoute ! <p></p>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-26427456205463612102022-04-29T08:00:00.001+02:002022-04-29T08:24:24.999+02:00Une chronique de La Caravane RêVeille pour #LRDC<p><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-XskWDtkb6R_Y6-MMNo3VSZXLHOVqhJX-uOL2FupgQyyNgZTj5XRzUX6q9gMZ8FkJjlSAkfjc911BRxy62qAOgZK8MsCUwHuZlWKUlCayxokc_CleLqvHRULQaLctFB8obSmMq1HtuLP_VfIlhNPNChFyRVdf0d6FZY0xGBjxpKXmywuutE5tM4dstA/s1595/Chronique-la%20caravane%20r%C3%A9veille.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1595" data-original-width="1080" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-XskWDtkb6R_Y6-MMNo3VSZXLHOVqhJX-uOL2FupgQyyNgZTj5XRzUX6q9gMZ8FkJjlSAkfjc911BRxy62qAOgZK8MsCUwHuZlWKUlCayxokc_CleLqvHRULQaLctFB8obSmMq1HtuLP_VfIlhNPNChFyRVdf0d6FZY0xGBjxpKXmywuutE5tM4dstA/s320/Chronique-la%20caravane%20r%C3%A9veille.jpg" width="217" /></a></div><div style="text-align: justify;">Chers ami(e)s, j'ai le plaisir et l'honneur de vous partager <a href="https://www.instagram.com/p/Cc6HTgWKZs5/?utm_source=ig_web_copy_link" target="_blank">cette superbe chronique</a> publiée sur la page Instagram de <b>La Caravane RêVeille</b>, bibliothèque associative de la côte basque tenue par Sandra Baronnet :</div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #0b5394;"><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;">"Les routes du crépuscule" écrit par Etienne H. Boyer </span><a class="notranslate" href="https://www.instagram.com/xiberoland/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">@xiberoland</a><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"> aux éditions </span><a class="notranslate" href="https://www.instagram.com/astobelarra/" style="background-color: white; border: 0px; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" tabindex="0">@astobelarra</a><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"> basées en Soule, Pays Basque.</span></span></p><span style="color: #0b5394;"><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;">Quand j'ai parcouru la 4ème de couv', j'ai supposé très brièvement un énième roman "développement personnel" a la Gougou* pour les intimes.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span></div><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">(...)"<i>Et si, "par chance", ils pouvaient tout recommencer, le feraient-ils exactement de la même façon, ou tenteraient-ils d'aller au bout de leurs rêves respectifs ?</i>"(...)</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span></div><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">Puis, j'ai commencé a lire.</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span></div><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">Un ton incisif, direct, sur des tonalités punk-rock.</div></span><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">Ça sonne "le parler cru".</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span></div><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">Dans les premières pages, j'ai eu une réaction de "😲🤭 Ô mais dis donc" un peu prude.</div></span><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">J'ai aussi fait des montées dans les tours lors de passages teintés de misogynie... très vite concurrencés par de la misandrie.</div></span><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">L'équilibre était là. Ça se tire dans les pattes en tout genre.</div></span><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">J'ai poursuivi ma lecture.</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span></div><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">L'auteur nous fait voyager tant dans le temps qu'a travers le monde.</div></span><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">Et également, dans nos propres souvenirs, regrets, remords, virages et choix de vie.</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span></div><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">Je me suis finalement faites happée par cette dynamique trash qui m'a bousculée de prime abord.</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span></div><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">Je retire du positif et une énergie moteur suite a cette plongée livresque.</div></span><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span></div><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">Dans un monde où les magazines, les réseaux sociaux, les bouquins de dev' personnel, les romans, les techniques de management, les discussions entre proches...sont teintés de positivité a outrance à grands coups de "bienveillance", "gratitude", "tout est amour" formulés a la limite de l'indécence et d'une déconnexion aux réalités ressenties et vécues.</div></span></span><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><span style="color: #0b5394;"><br /></span></span></div><div><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #0b5394; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;">Dans un monde qui frise la censure des émotions dîtes "négatives" en surfant sur des réappropriations culturelles, ben ça fait du bien de lire un livre authentique, cru et rock'n'roll. Sortir de cette aseptisation générale, relâche et fait circuler une émotion brute.</span></div><span style="color: #0b5394;"><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;">Perso ça me reconnecte à ma verve piquante ainsi qu'a mon style rapide et mordant. Je les avais étouffés.</span></div><span style="background-color: white; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><div style="text-align: justify;">Donc un grand merci Étienne 💛😘</div></span></span></div><div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #0b5394; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span></div><span style="color: #0b5394;"><div style="text-align: justify;"><i style="font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;">* Laurent Gounelle</i></div></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><i><br /></i></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #262626; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;">Merci Sandra pour ce pur moment de bonheur ! </span></div>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-70398963822630154382022-04-27T16:42:00.002+02:002022-06-09T14:54:07.727+02:00Entretien avec Radio Kultura pour la sortie de #LRDC 1/2<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGwLGp2xjG3CYD4bHlrw8YPSZE8INi1haIWpv7_c51FrXBIsZYWMrqtb2X-k_AHoVdzfJFAl7cXlel-nn3G3kHfInzK7lkNa0WurWCu9XoCV76O-BiyVhyp_lHBl_rcPOPTovEPUkkDoqdI50eu2JbsLbTi7ltUqTTAuQ9cfkYxbi43W-iBG0vAZtVAw/s709/logo-radiokultura-gif.gif" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="209" data-original-width="709" height="94" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGwLGp2xjG3CYD4bHlrw8YPSZE8INi1haIWpv7_c51FrXBIsZYWMrqtb2X-k_AHoVdzfJFAl7cXlel-nn3G3kHfInzK7lkNa0WurWCu9XoCV76O-BiyVhyp_lHBl_rcPOPTovEPUkkDoqdI50eu2JbsLbTi7ltUqTTAuQ9cfkYxbi43W-iBG0vAZtVAw/s320/logo-radiokultura-gif.gif" width="320" /></a></div><br />Découvrez ci-après la première partie d'un entretien enregistré par <b>Paxkal Soteras</b> pour <b>Radio Kultura</b>, à l'occasion de la sortie de<i> #LesRoutesDuCrépuscule</i> : 👉 <span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 11pt;"><a href="http://www.radiokultura.eus/index.php?option=com_radiokultura&view=emissions&fiche=16459&Itemid=105" target="_blank">« Etienne sort des choses de sa tête en espérant les mettre dans les nôtres »</a> !! </span><p></p>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-9893341054522536852022-04-24T20:30:00.057+02:002022-04-25T11:17:25.598+02:00De l'importance de la relecture par ses pairs...<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmwTfhODxSUe4s3lbxmzXwzbu0KRThgIgg8spoImugMV-yKz_NkT3EMwWJ_oE28MSaEC-_JqfUeNg35zxoERp15yId-gAw3e6fR9ufU1fNx5E5RKhuP3f2aB4JyWQMZUEwt0zHOrjWijH9TmKBFwM-8llR-gXQ7FknUlX1S1noq_DRUg1CaxO2vOEzww/s1024/EHB-dedicace-leclerc-culture-oloron.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="En rencontre dédicace à l'Espace Culturel E. Leclerc d'Oloron-Sainte-Marie" border="0" data-original-height="1024" data-original-width="965" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmwTfhODxSUe4s3lbxmzXwzbu0KRThgIgg8spoImugMV-yKz_NkT3EMwWJ_oE28MSaEC-_JqfUeNg35zxoERp15yId-gAw3e6fR9ufU1fNx5E5RKhuP3f2aB4JyWQMZUEwt0zHOrjWijH9TmKBFwM-8llR-gXQ7FknUlX1S1noq_DRUg1CaxO2vOEzww/w189-h200/EHB-dedicace-leclerc-culture-oloron.jpg" title="En rencontre dédicace à l'Espace Culturel E. Leclerc d'Oloron-Sainte-Marie" width="189" /></a></div>Aujourd'hui, je vais plutôt mettre à l'honneur mes collègues d'<b>Astobelarra</b>, pour une fois, et valoriser notre travail en commun (ne vous fiez pas à la photo😁). <p></p><p style="text-align: justify;">Lorsque j'ai proposé la "version un" du manuscrit de <i>#LesRoutesDuCrépuscule</i> au comité de lecture de la maison d'édition souletine, le texte était bien différent de la version commercialisée aujourd'hui. Pas dans le fond (l'histoire n'a pas bougé d'un iota), mais plutôt dans la forme. Beaucoup de fautes d'orthographe ou de tournures hasardeuses ont été corrigées par<b> Thomas Ponté</b> (<a href="http://astobelarra.fr/recherche?tag=Thomas+Pont%C3%A9" target="_blank">auteur de ces livres-ci</a>) et son épouse (<b>Mayie</b> est prof de français), <b>Constance Dufort</b> (<a href="http://astobelarra.fr/recherche?tag=Constance+Dufort" target="_blank">auteure de ces livres-là</a>), <b>Caroline Herrera</b> (<a href="http://astobelarra.fr/recherche?controller=search&orderby=position&orderway=desc&search_query=herrera&submit_search=" target="_blank">auteure de ces livres-là</a>) ainsi que notre présidente <b>Marjorie Vandevenne</b>. </p><p style="text-align: justify;">Il faut bien comprendre que ce n'est pas parce qu'un auteur a déjà publié un ou dix livres chez <b>Astobelarra</b> que tous ses livres seront acceptés les yeux fermés, à l'avenir. La règle de base, c'est de recueillir au moins trois avis positifs du comité de lecture pour que le livre voie le jour. Ensuite, il y a des considérations d'ordre technico-économiques qui sont prises en compte pour l'élaboration du projet (Est-ce que c'est un one-shot ? Si c'est une suite, est-ce que les tomes précédents ont marché ? est-ce que l'auteur s'implique dans la commercialisation ? Est-ce que le projet est finançable ? Est-ce qu'il est pertinent, économiquement parlant ? Est-ce qu'il entre dans notre ligne éditoriale ?). En général, si tous les critères sont remplis, c'est un GO !</p><p style="text-align: justify;">Parallèlement, j'avais pris avis auprès de mes proches : ma compagne <b>Carla</b> a été la première à lire le manuscrit, puis ce fut au tour de <b>mes parents</b> et de ma cousine <b>Nathalie</b>, histoire de prendre la température un peu plus largement. </p><p style="text-align: justify;">Comme un bon quart du récit se déroule en Angleterre, j'avais <a href="http://etiennehboyer.blogspot.com/2020/11/les-routes-du-crepuscule-debut-du.html">pris le parti d'écrire la moitié des dialogues en anglais</a> (avec traduction en pied de page). Pour moi c'était un challenge, et je trouvais le format intéressant et moderne ; cela donnait une dimension plus réaliste et immersive à l'histoire, quitte à ce que cela frustre un tantinet les non-anglophones. </p><p style="text-align: justify;">C'est là que le rôle de la maison d'édition est déterminant, posant ces quelques questions cruciales : est-ce que les textes en anglais sont vraiment essentiels ? Est-ce qu'ils ne rendent pas la lecture plus compliquée ? Est-ce que le principe du lexique n'est pas un peu lourdingue, pour les lecteurs ? <br />Les collègues n'ont pas eu à insister beaucoup pour que je comprenne qu'il fallait absolument modifier ça. J'ai donc réduit l'anglais à une portion très congrue, juste pour le fun et essentiellement sur des mots que le commun des mortels comprend sans avoir besoin d'interprète. </p><p style="text-align: justify;">Sans la vision très carrée et professionnelle de Thomas, Mayie, Constance, Caroline et Marjorie, <i>#LesRoutesDuCrépuscule</i> n'aurait pas été nul, mais il n'aurait pas eu le même visage. Il aurait été moins direct et sans doute plus difficile à lire. Or, je ne voulais pas retomber dans les travers de <i>L'infection T1</i>. Si je devais réécrire ce livre aujourd'hui, je m'y prendrais autrement. Je m'arrangerais pour que le vocabulaire soit moins techno, moins ciblé "public connaisseur de Second Life". Il n'y aurait pas de lexique. En 10 ans de pratique, j'ai appris ma leçon ^^.</p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFk1F-Q-EL2gY34N6zWdO8Fs1SVZrEy_188-QlohUFcN7v_JwVGlDRPh3BvCiJ4mcRhkMJ0eW45pUC3VCqri7mWtq6Ksw_uK_5SEbGPL4VXM12100mcgcM4-ffLXgh9lZHo388CSXe6KaCWBqOzKPdIe43LndN_rcmlmqfujE4eKwnyN5MjtUSt1WGVw/s1024/tete-de-gondole-espace-culture-e-leclerc-oloron.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="En tête de gondole à l'Espace Culturel E. Leclerc d'Oloron-Sainte-Marie" border="0" data-original-height="773" data-original-width="1024" height="151" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFk1F-Q-EL2gY34N6zWdO8Fs1SVZrEy_188-QlohUFcN7v_JwVGlDRPh3BvCiJ4mcRhkMJ0eW45pUC3VCqri7mWtq6Ksw_uK_5SEbGPL4VXM12100mcgcM4-ffLXgh9lZHo388CSXe6KaCWBqOzKPdIe43LndN_rcmlmqfujE4eKwnyN5MjtUSt1WGVw/w200-h151/tete-de-gondole-espace-culture-e-leclerc-oloron.jpg" title="En tête de gondole à l'Espace Culturel E. Leclerc d'Oloron-Sainte-Marie" width="200" /></a></div><div style="text-align: justify;">Chez <b>Astobelarra</b>, créer un livre, ce n'est pas QUE l'aventure d'un auteur en solitaire qui fait ce qu'il veut de A à Z. C'est celle d'une équipe d'amis qui se connait bien, qui se fait confiance et qui travaille la main dans la main. L'auteur est bien évidemment entendu et soutenu, mais il est également accompagné et conseillé dans son projet.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Alors c'est sûr, en tant qu'association locale, nous n'avons pas la force de frappe des maisons d'édition professionnelles. Nous ne fonctionnons pas avec des diffuseurs ou des publicitaires, et donc notre renommée reste relativement régionale. Nous n'avons pas les moyens d'aller parader au salon du livre de Paris, ni même de salarier un permanent. Mais ce que nous faisons, en tant qu'auteurs et en tant qu'éditeur, nous le faisons avec passion, conviction, plaisir et bonne humeur. D'ailleurs, les libraires d'Oloron-Sainte-Marie (<a href="https://www.facebook.com/librairie.escapade.oloron" target="_blank">l'Escapade</a> et <a href="https://www.facebook.com/pages/ELeclerc-Espace-Culturel/201979170303849" target="_blank">l'Espace Culturel E. Leclerc</a>) ne s'y trompent pas en mettant nos productions en avant et en nous invitant régulièrement. Et ça, ça vaut bien tous les prix littéraires et tous les encensements journalistiques de best-sellers de supermarchés. </div><p></p>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-39403657519546217142022-04-07T17:54:00.009+02:002022-04-07T17:58:16.857+02:00Une revue de libraire sur Radio Oloron ! <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEine31EPT9dt0e4M8H0j2c3c8-K6D06JwbUpnRJ8YowAz9XZNKeUfeTJHojRPoqJUgTp8B_cWEExaUVsyvVAx-qriw5ZAScqBDNA2z7WdWWRc1YaqadiAfal23H-Bo70JgWu90hmv6amhoXzCWXPFBXg9dLxeWomyNBZh8VujXhb8ZEYudBleRba2agDQ/s500/1649245855576.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEine31EPT9dt0e4M8H0j2c3c8-K6D06JwbUpnRJ8YowAz9XZNKeUfeTJHojRPoqJUgTp8B_cWEExaUVsyvVAx-qriw5ZAScqBDNA2z7WdWWRc1YaqadiAfal23H-Bo70JgWu90hmv6amhoXzCWXPFBXg9dLxeWomyNBZh8VujXhb8ZEYudBleRba2agDQ/w200-h200/1649245855576.jpg" width="200" /></a></div><div style="text-align: justify;">Hier, j'ai eu la très agréable surprise de découvrir <a href="https://soundcloud.com/user-854458297/chronique-litteraire-cedric-laprun" target="_blank">cette interview</a> de Cédric Laprun, libraire à l'<a href="https://librairie-escapade.com/" target="_blank">Escapade</a> à Oloron-Sainte-Marie <a href="https://soundcloud.com/user-854458297/chronique-litteraire-cedric-laprun" target="_blank">diffusée en podcast sur Soundcloud</a>. </div><p></p><p></p><div style="text-align: justify;">Il y parle de <i>Les Routes Du Crépuscule</i> en le qualifiant de <i>#PageTurner</i>, ce qui me fait très plaisir car, outre le fait que c'est bien la première fois que quelqu'un utilise ce mot pour un de mes livres, j'ai effectivement construit ce roman de façon à ce que les lecteurs soient pris par l'histoire chapitre après chapitre et ne puissent plus décrocher jusqu'à la toute fin.</div><div style="text-align: justify;">C'est d'ailleurs la teneur de la totalité des commentaires que j'ai reçus depuis la sortie du livre, hormis <a href="http://docteurzack.blogspot.com/2022/04/les-routes-du-crepuscule.html" target="_blank">celui-ci</a>. Eh oui, il en faut bien un...</div><p></p><p style="text-align: justify;">Du coup j'en profite pour vous rappeler que je serai en rencontre / dédicace à l'Escapade ce <b>samedi 9 avril de 9h30 à midi</b> avec <i>Les routes du crépuscule</i>, évidemment, mais aussi avec mes titres précédents. Alors si vous n'avez jamais lu <i>Mauvais berger !</i> ou encore ma trilogie fantastique <i>L'infection</i>, ce sera le moment de venir vous les faire dédicacer en direct-live !</p><p style="text-align: justify;">Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Alors adishatz ! Comme on dit dans le Béarn ! 😊</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsE29n-WgJlfR-TJAxzKoO2bsyobte_nAUjTHqc0ZoNxCZZuuHBPSuQaGxQD2bys2ma8_fd-GT-pKd0--JdVX8O9GTSexclY9osOFTibd3O0tL-lnxGRd3PUIo8JuMba8w1cW6BuLaZqMZtlTrNWhb-xxQcBm39Y7Bl5hLYLu56OLk43MFFqPL1LOQ_A/s1024/dedicaces-ESCAPADE-oloron.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="1024" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsE29n-WgJlfR-TJAxzKoO2bsyobte_nAUjTHqc0ZoNxCZZuuHBPSuQaGxQD2bys2ma8_fd-GT-pKd0--JdVX8O9GTSexclY9osOFTibd3O0tL-lnxGRd3PUIo8JuMba8w1cW6BuLaZqMZtlTrNWhb-xxQcBm39Y7Bl5hLYLu56OLk43MFFqPL1LOQ_A/w400-h400/dedicaces-ESCAPADE-oloron.jpg" width="400" /></a></div>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-1738676004343163212022-04-05T19:51:00.003+02:002022-04-05T19:53:02.955+02:00Article paru dans #LaRépubliquedesPyrénées le 05 avril 2022, page "les mardis lecture" !<p style="text-align: justify;">Aujourd'hui, j'ai eu le plaisir de trouver un superbe article rédigé par <b>Gérard Cayron</b> sur mon dernier roman "<i>Les routes du crépuscule</i>", dans le quotidien régional <b>La République des Pyrénées</b>. Le journaliste y parle du livre, évidemment, mais revient aussi sur les fondamentaux de notre maison d'édition associative <b>Astobelarra</b>. Sans attendre davantage, je vous laisse apprécier ça : </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQ7g4PK5fYtsHOSU4TGFkokv2OfLSpFpZe8oxxB48FM3hB5UYaYO7CrN-zSN9N-JILmifSbDoPekjLh-CW6InOaHDlGR3U4qPV14SQhQ-9rCE7kZLFvYq9Xz-0dB64ZZE4jnZe9r4s5NFc41n0c7SC32umWhKfNUcGcZn7KY5c0Z8lbpQAgUNIQgzHFw/s962/Capture%20Etienne.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="771" data-original-width="962" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQ7g4PK5fYtsHOSU4TGFkokv2OfLSpFpZe8oxxB48FM3hB5UYaYO7CrN-zSN9N-JILmifSbDoPekjLh-CW6InOaHDlGR3U4qPV14SQhQ-9rCE7kZLFvYq9Xz-0dB64ZZE4jnZe9r4s5NFc41n0c7SC32umWhKfNUcGcZn7KY5c0Z8lbpQAgUNIQgzHFw/w400-h320/Capture%20Etienne.PNG" title="Cliquez sur l'image pour lire le texte !" width="400" /></a></div><p style="text-align: justify;">Pour ceux d'entre vous qui n'auraient pas remarqué, le papier en question (avec une photo couleur qui date un peu, mais puisqu'elle me met bien en valeur, je ne dirai rien 😅) est collé à une brève sur la visite de l'immense <b>Craig Johnson</b> à Pau ! Si ça, c'est pas la classe à Dallas, je ne sais pas ce que c'est !</p>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-47585986800263361422022-04-03T12:00:00.006+02:002022-04-12T12:01:48.097+02:00#LesRoutesDuCrépuscule : premiers avis de lecteurs.trices !<p style="text-align: justify;"> Mon nouveau roman "Les routes du crépuscule" est sorti le 21 mars dernier et a déjà reçu quelques avis super positifs (et je ne cache pas mon plaisir de vous les partager) 💓</p><p style="text-align: justify;">D'abord le retour de lecteurs.trices :</p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbLpRqWVZyBgX7AwMNAWhAs1ugWAC9oCEFAVZDDU1DkbB1AlxyNQggh45vcEBL-6Ub9lSQR4okb8Ee6WoUEs88bXeApcHLzI9emAt3VQf15dPo3S_M8ft9pStkamUe2d6wdct8La12NbNW6yuHHdiw292XgMpVpJtL7dTos2BVpuqQW03UkhWUZarPgw/s802/Amandine-C.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="802" data-original-width="498" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbLpRqWVZyBgX7AwMNAWhAs1ugWAC9oCEFAVZDDU1DkbB1AlxyNQggh45vcEBL-6Ub9lSQR4okb8Ee6WoUEs88bXeApcHLzI9emAt3VQf15dPo3S_M8ft9pStkamUe2d6wdct8La12NbNW6yuHHdiw292XgMpVpJtL7dTos2BVpuqQW03UkhWUZarPgw/s320/Amandine-C.jpg" width="199" /></a></div>"<i>J'ai fini ton livre !! <span style="background-color: #fcff01;">Franchement bravo !!! Je l'ai lu en deux jours, tellement j'étais prise dans l'histoire. Merci pour ce bon moment de lecture.</span></i>" <br /><b>Laetitia C. </b>sur Instagram.<p></p><p style="text-align: justify;">"<i>Lecture du roman de @Xiberoland terminée. <span style="background-color: #fcff01;">Une histoire prenante du début à la fin. Si vous souhaitez être surpris, lire quelque chose de différent, foncez !</span> Par contre attention, ce n'est pas une lecture "légère", comme j'ai l'habitude de lire. Petit spoiler : j'ai adoré Maxime et tellement détesté Valentine !</i>"<br /><b>Amandine C.</b> sur Instagram.</p><p style="text-align: justify;">"<i>Ça y est, j'ai lu les routes du crépuscule ! Enfin plutôt, <span style="background-color: #fcff01;">je l'ai dévoré ! Je ne l'ai pas lâché avant la dernière ligne. Bravo !</span></i>" <br /><b>Laurence D.</b> sur Instagram.</p><p style="text-align: justify;">Puis celui de mes pairs (des auteurs et romanciers, des libraires...) : </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCdTlws8KE68X9ywYnFdO_dTPw0oBF8Yhtcsjm5BAK8riGD8fAaWtvVl7aN5bjaT-d9lTzLVNvA-7vclH1aXfMLacE4xe5v7XrEsJm51HxBAWQhx2F1iLe_KDXGgplv8CW8KWM9Tf0O2kcEw-WJe8KhG2BB70usblt6GW8oX0q4jU-k8tjcUxW6cgujg/s1024/IMG_20220401_102246.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="585" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCdTlws8KE68X9ywYnFdO_dTPw0oBF8Yhtcsjm5BAK8riGD8fAaWtvVl7aN5bjaT-d9lTzLVNvA-7vclH1aXfMLacE4xe5v7XrEsJm51HxBAWQhx2F1iLe_KDXGgplv8CW8KWM9Tf0O2kcEw-WJe8KhG2BB70usblt6GW8oX0q4jU-k8tjcUxW6cgujg/s320/IMG_20220401_102246.jpg" width="183" /></a></div>"<i>N'avez-vous jamais rêvé de remonter le temps ? De recommencer une histoire d'amour à zéro, pour éviter les erreurs du passé ? C'est ce qu'espère Max en entraînant sa femme sur les routes du crépuscule. Mais les choses ne sont pas aussi simples. <span style="background-color: #fcff01;">Etienne H. Boyer nous emmène dans une histoire écrite avec beaucoup de sensibilité. Un roman prenant et plein d'émotion, une belle découverte.</span></i>"<b> <br /></b><b>Philippe Lescaret</b> sur le site <a href="https://www.babelio.com/livres/Boyer-Les-routes-du-crepuscule/1405904/critiques/2983721" target="_blank">Babélio</a>.<p></p><p style="text-align: justify;">"<i>Que feriez-vous si vous pouviez remonter le temps et tout recommencer ? Ce livre démarre comme un pari : un élément fantastique et tout bascule. L'auteur aurait pu se contenter d'imaginer une ou deux vies et les décrire par le menu. La force du livre réside dans le fait qu'il n'en fait rien. Il accumule les sauts de puce et les années, en maniant les ellipses de temps avec rythme, et la vie avance. Il évite le dogmatisme, les regrets poignants, pour laisser les personnages vivre leurs aventures. Au lecteur d'en tirer lui même ses conclusions. Et si vous pouviez remonter le temps ? Eh bien ça ne serait sans doute pas si lumineux que ça, ni si merveilleux. Pas raté non plus. Ca serait une nouvelle aventure ! <span style="background-color: #fcff01;">Un livre dont on tourne facilement les pages, une histoire qui embarque</span>. Tout recommencer, qui n'y a jamais pensé ?</i>" <br /><b>Constance Dufort</b> sur le site <a href="https://www.babelio.com/livres/Boyer-Les-routes-du-crepuscule/1405904/critiques/2978264" target="_blank">Babélio</a>.</p><p style="text-align: justify;">"<i>Remonter le temps pour recommencer une histoire d'amour à zéro : bonne idée ou nouvelle aventure ? <span style="background-color: #fcff01;">Laissez-vous embarquer par ce roman : je vous mets au défi d'en imaginer la fin !</span></i>" <br /><b>Cédric Laprun</b>, libraire de <a href="https://librairie-escapade.com/" target="_blank">L'escapade</a> à Oloron-Sainte-Marie.</p><p style="text-align: justify;">Qui sera le prochain ? A vot' bon cœur, M'sieurs-Dames ! 😁</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLljavcBdr_fTv6F1ftggY9zuLi6k8k1zANvnio4IJ5Q9VGHB9mYUs2Y_QZMKhf_SZ8JNpG9vVG2asi9F21kQL_nb6F_o0JAb4aQZcfOTbXjeI7O0iI3PZWZg5OeNogq4mjFY04oHW7e2lWHHeelg_pxDzva-bOnXkOqhOl7blV0JZylQISwAvPhJ0tg/s998/commentaires-LRDC.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="696" data-original-width="998" height="279" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLljavcBdr_fTv6F1ftggY9zuLi6k8k1zANvnio4IJ5Q9VGHB9mYUs2Y_QZMKhf_SZ8JNpG9vVG2asi9F21kQL_nb6F_o0JAb4aQZcfOTbXjeI7O0iI3PZWZg5OeNogq4mjFY04oHW7e2lWHHeelg_pxDzva-bOnXkOqhOl7blV0JZylQISwAvPhJ0tg/w400-h279/commentaires-LRDC.jpg" width="400" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;"><br /></p>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1107682992924328633.post-16053926154610712572022-03-03T20:57:00.016+01:002023-10-23T14:33:02.829+02:00Lessivé mais pas déprimé...<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiHQnOvhFhP2KEW-7q7S7_8zAz-R7K9kJv9fPdCkyWs_uraNUd3mwRuXBNpAT2oc7jWwrSvUfXw8nQazcrY8xXpZqyvumw4eLOFiGn4qC3con776wBQ2YXLrIKoKUm-11WdnnePlb9kNh1CXS8qt3MHk7Rdyx6inpp1ERsOIRQJF362KA-MPGr_VSdDpQ=s562" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="470" data-original-width="562" height="168" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiHQnOvhFhP2KEW-7q7S7_8zAz-R7K9kJv9fPdCkyWs_uraNUd3mwRuXBNpAT2oc7jWwrSvUfXw8nQazcrY8xXpZqyvumw4eLOFiGn4qC3con776wBQ2YXLrIKoKUm-11WdnnePlb9kNh1CXS8qt3MHk7Rdyx6inpp1ERsOIRQJF362KA-MPGr_VSdDpQ=w200-h168" width="200" /></a></div><div style="text-align: justify;">Bonjour les amis ! </div><p></p><p style="text-align: justify;">La campagne <i>HelloAsso</i> est terminée depuis dimanche soir minuit et je me sens très fatigué. Cette fois-ci, j'ai eu l'impression de lutter contre des moulins à vent. Je me suis battu en publiant à peu près chaque jour du contenu sur les réseaux sociaux, en proposant des vidéos, en mobilisant la presse locale, <a href="https://www.instagram.com/p/CZzEI1woMEa/" target="_blank">en achetant de la pub</a> et en envoyant deux Newsletters (<a href="https://astobelarra.fr/documents/newsletter-asto/01-2022/" target="_blank">ici</a> et <a href="https://astobelarra.fr/documents/newsletter-asto/02-2022/" target="_blank">là</a>), du jamais vu jusqu'à présent ! Ceci pour dire que si le total de la cagnotte n'est pas ridicule (492€ pour 22 souscripteurs que je remercie encore de tout mon coeur), on est très loin du résultat de ma première campagne pour <i>Pandémie</i>, le tome 2 de <i>L'infection </i>(1555€ pour 47 souscripteurs). </p><p style="text-align: justify;">Et c'est très compliqué d'analyser les raisons pour lesquelles une cagnotte ne fonctionne pas à l'aune de ce qu'on attendait. <br />- Est-ce le sujet qui ne parle pas aux lecteurs ? <br />- Est-ce que l'auteur a surestimé sa popularité ? <br />- Est-ce que la campagne de crowdfunding n'était pas suffisamment attrayante ? <br />- Est-ce qu'il y a eu beaucoup trop de communication autour du livre, ou pas assez ? <br />- Est-ce que ça vient du public ? <br />- Lassitude qui s'installe après toutes les campagnes précédentes ? <br />- Mauvaise période : incertitudes face à la guerre en Ukraine, élections nationales merdiques en perspective, fins de mois difficiles, priorisation des dépenses ? <br />- Est-ce un melting-pot de toutes ces raisons ?<br />Bref, j'en viens à me demander s'il ne va pas falloir à nouveau adapter notre modèle. En tout cas, là, présentement, je suis trop vidé, rincé, lessivé pour y réfléchir. <br />Mais pas dégoûté. Je rappelle que je n'écris pas en premier lieu pour les gens, mais d'abord pour moi. Et précisément, <i>#LesRoutesDuCrépuscule #LRDC</i>, c'est une réussite, en ce qui me concerne. Même mon père, qui d'ordinaire a la dent très dure, l'a bien aimé !</p><p style="text-align: justify;">Et puis qu'on se rassure : le livre est quasi financé et <i>Astobelarra</i> avait suffisamment de fonds pour pouvoir palier à ce score en demi-teinte. Le BAT a été lu, relu et corrigé. Il est actuellement sous presse chez l'imprimeur pour une sortie officielle prévue au 21 mars prochain. Sachez que les petits veinards qui se déplaceront au <b>salon du livre d'Hendaye le 20 mars</b> l'auront même en avant-première ! S'en suivront toute une série de dédicaces en librairie, dont le programme reste encore à préciser. <br />Et j'espère bien vous y retrouver ^^<br />En attendant : dodo !</p>Etienne H. BOYERhttp://www.blogger.com/profile/00631800079954427131noreply@blogger.com0