jeudi 23 décembre 2010

Enfin des vacances (pour L’infection) !

Oui, enfin je ne suis pas encore vraiment “en congé” au niveau du boulot chez Immersive Lab, mais par contre, j’ai enfin terminé le premier jet du premier tome de L’infection. J’ai tout relié sous format A4 dans un fichier pdf (ce qui équivaut à presque 300 pages en format poche), et j’en ai imprimé un exemplaire pour pouvoir me replonger dedans dans quelques semaines, et commencer à le relire, le corriger, et l’annoter si besoin… Et je sais qu’il y en a besoin, parce que j’ai relu rapidement les 4 premiers chapitres, et j’ai déjà vu des trucs qui m’ont hérissé le poil!

J’ai commencé à écrire cette histoire en novembre/décembre 2008, donc il y a deux ans déjà (si je mets bout à bout toutes les périodes d’écriture et de conception du projet, en ajoutant celles pendant lesquelles j’y ai simplement pensé, je crois que j’ai bien dû bosser une année complète dessus)! Or depuis 2008, ma connaissance du web s’est affinée, et beaucoup de choses ont changé. Rien d’essentiel, hein? La trame de l’histoire ne devrait pas bouger. Par contre, il y a de nombreux détails techniques qu’il va me falloir mettre à jour.

Mais bon… Ça attendra que j’aie pris un peu de recul.

Si tout va bien, la version officielle et définitive du fichier “prêt à imprimer” devrait être fin prête pour un peu avant les vacances d’été. Je verrais d’ici là si j’envoie des manuscrits à des maisons d’édition nationales, ou si Astobelarra – Le Grand Chardon veut bien me le publier dans une nouvelle collection appropriée et rémunératrice. Mais je vous reparlerai de tout cela dans un prochain billet…

Donc à partir d’aujourd’hui, je suis en vacances de L’infection. Ça tombe bien que ce soient les fêtes de fin d’année : je vais  pouvoir en profiter pour faire tout autre chose que d’écrire ou réfléchir! Manger, boire et bien rigoler avec mes amis pour commencer, je pense que ce serait un bon début ;-)
Bonnes fêtes de fin d’année 2010 à tous!

vendredi 17 décembre 2010

Le tic de langage…

Je suppose que vous savez tous ce qu’est un tic de langage? Ce sont ces mots ou expressions du langage courant qu’on aurait un peu trop tendance à radoter sans s’en rendre compte, alors que tous vos interlocuteurs, eux, l’ont remarqué. Il en est même certains (sans aucune éducation) pour vous le faire remarquer! Or, chacun d’entre nous a ses propres tics de langage, même ceux qui voient la paille dans l’œil de leur voisin (mais jamais la poutre qu’ils ont dans le leur). A l’écrit, on s’en rend compte tout de suite, car les phrases deviennent bancales et lourdingues. Mais à l’oral (et selon le public auquel on s’adresse), ça passe souvent inaperçu.

Au lycée, j’avais une prof d’histoire (fort gentille au demeurant) qui répétait sans arrêt (et à toutes les sauces)  l’adverbe “incontestablement», qu’elle déclinait aussi en adjectif (”c’est incontestable»…), et bien évidemment, tous les élèves de la classe l’avaient remarqué, et en jouaient… Certains tenaient les comptes à l’heure; d’autres -plus téméraires- tentaient malicieusement de la pousser à prononcer le fameux mot. Bref, c’était un petit jeu assez rigolo qui avait le mérite de nous tenir éveillés pendant ses cours incontestablement interminables (ça y-est, elle m’a contaminé!).

Ah oui, parce que je ne vous ai pas encore dit… Un tic de langage, c’est comme la peste ou la vérole : ça se répand sans qu’on en ait conscience! Combien d’entre vous emploient à tort et à travers l’expression toute faite “tout-à-fait!» à longueur de journée, au lieu de simplement dire “oui»? Et ceux (dont je suis) qui la remplacent par le ridicule “clair!» sont légion, je pense!

Bref, tout ça pour dire que moi aussi, j’ai mes tics de langage. Lorsque j’étais apprenti berger  dans la magnifique montagne pyrénéenne, la seconde année, c’est mon patron berger, Christophe*, qui un jour m’a fait remarquer avec le plus grand agacement que je disais toujours “Ah!», à chaque fois qu’on me demandait de faire quelque chose que je n’avais pas initialement prévu et qui dérangeait ma routine. Il interprétait cette exclamation -pourtant innocente- comme une preuve de mauvaise volonté, ou au pire comme une forme avortée de contestation aux ordres.

Pourtant, je peux vous assurer que moi, je voulais juste dire quelque chose comme “Ah, d’accord, OK…», comme une affirmation plutôt que comme quoi que ce soit d’autre.
Lui, son tic de langage, c’était le mot “atypique». Un “parcours atypique», un “berger atypique», ça faisait bien devant les caméras de M6 et TF1… Ça m’énervait aussi énormément cette pédanterie affectée, mais je ne lui ai jamais rien reproché de tel. Rien à voir avec de l’hypocrisie! C’est davantage une histoire “de tact” et de politesse, en somme…

Mais  si on change de point de vue relatif, ça pourrait tout aussi bien être une histoire de caste, je suppose : la différence entre une personne qui se prend pour le roi de la montagne, et son ouvrier.
*Nom d’emprunt de l’exploitant agricole pour lequel j’ai travaillé comme aide-berger en 1998 et 1999, et personnage principal du livre “Mauvais berger!».

lundi 6 décembre 2010

Et de vingt!

Ça y est, je viens de terminer l’écriture du 20ème et dernier chapitre de L’infection. Plus que l’épilogue (quasiment rédigé, déjà), et le premier jet du livre sera plié. J’aurais  largement réussi à respecter ma deadline, et ça me fait très plaisir!

Beau Smart, sur la SIM Infection...
Première partie

Chapitre 1 : La petite nouvelle… (écrit)
Chapitre 2 : La cigarette du condamné. (écrit)
Chapitre 3 : La fille qui venait d’ailleurs. (écrit)
Chapitre 4 : L’addiction. (écrit)
Chapitre 5 : Coup de foudre. (écrit)

Seconde Partie

Chapitre 6 : Coïncidences troublantes. (écrit)
Chapitre 7 : La proposition. (écrit)
Chapitre 8 : Les petites lignes du contrat. (écrit)
Chapitre 9 : Renaissance. (écrit)
Chapitre 10 : L’espoir fait vivre. (écrit)

Troisième partie

Chapitre 11 : Transcription 1 (écrit)
Chapitre 12 : Azkena (écrit)
Chapitre 13 : Transcription 2 (écrit)
Chapitre 14 : La mort dans l’âme (écrit)
Chapitre 15 : Le renvoi. (écrit)

Quatrième partie

Chapitre 16 : L’interrogatoire (écrit)
Chapitre 17 : L’enfer sur terre (écrit)
Chapitre 18 : Échec! (écrit)
Chapitre 19 : Arrestation (écrit)
Chapitre 20 : La chasse (écrit)

Epilogue… (En cours de rédaction)


Ce que je vais faire ensuite? Eh bien, je vais laisser passer un bon mois pour prendre du recul, avant de me mettre à la relecture attentive du projet dans son ensemble. J’aurais encore certainement des tas de trucs à modifier : phrases un peu bancales, incohérences, manques dans la narration, ponctuation à revoir, fautes d’orthographe, etc.

Lorsque ce sera fait, j’imprimerai plusieurs copies papier que je passerai à quelques personnes de confiance, et j’attendrai les commentaires… C’est la partie que j’appréhende le plus, parce que d’habitude, je n’aime pas du tout les critiques (même si je sais reconnaître après coup lorsqu’elle sont constructives). Il va falloir que je sache prendre du recul sur moi même, et que  j’apprenne à accepter sereinement les avis des autres en ce qui concerne mon travail sur ce roman.
C’est pas gagné… Surtout quand je vois dans quel état ça me met lorsque mon épouse remet tout en question, après avoir lu seulement deux paragraphes du premier chapitre!

vendredi 3 décembre 2010

Territoire Digital va bientôt disparaître…

Voilà, ça sent la fin pour Territoire Digital [URL indisponible - NDEHB]… C’est bien dommage, parce que c’était un de mes aspects préférés du cœur de métier de rédacteur web.

Mes activités chez Immersive Lab ayant sensiblement évolué depuis 2008, je ne suis plus en mesure d’aller passer des heures à fouiner dans les univers virtuels. En tout cas, ça restera un super souvenir, une grande époque et une grande aventure pendant laquelle j’ai pu redécouvrir et approfondir Second Life, et rencontrer tout un tas de gens dont le travail ou les avatars m’ont très largement inspiré pour L’infection.
Pour les nostalgiques (dont je suis), et ceux qui aimeraient en savoir un peu plus sur les sources de L’infection, vous retrouverez les principaux papiers ci-dessous et dans le désordre au format PDF (”clic-droit” + “enregistrer-sous” si votre navigateur ne veut pas lire les PDF).
Bonne lecture ;-)

- Google versus China
- Zero Linden
- The Kaaos Effect
- Styliste virtuelle in SL
- Poisson d’avril 2009
- Musée vivant esselien
- Le Village in SL
- La planète des petits princes
- Kamachinima recrute
- Jedi française in SL
- Itinéraire d’un newbie
- Expo Rob Steenhorst
- Concerts chez Cat Boucher
- Chirurgien esthétique in SL
- Willow Ahn
- Sail Away Project
- Le parc des Arts in SL
- Yanminh McDowwll
- Orange quitte SL
- MadPea, le petit pois fou
- Fairyverse Magic
- Les explorateurs francophones
- SL of the Dead
- Le Chouchou de ses messieurs-dames
- Arcachon plus vraie que Nature
- Yadni Monde
- A voir sur SL
- Accueil sur Territoire Digital
- Aire in SL
- Artistes sans L$
- Catherine Pfeffer
- Cité Cathare à Tournicoton
- Duel au soleil à Tournicoton
- L’école SL
- Élections aux US in SL
- les e-troubadours
- Frao Ra
- Handicap in SL
- Hugobiwan Zolnir
- Institut Culturel Basque in SL
- Irlande in SL
- La jetée des rêves à Tournicoton
- Jopsy Pendragon
- Karim, de la coopération française
- Mascottus Phlox
- Museec, by Bobby Ritt
- Crise des nouveaux tarifs Linden
- Photon Pink
- RIL Shopping V1
- RIL Shopping V2
- Roleplays in SL
- Émission Sans Aucun Problème
- Shayna Congrejo
- Soli TV
- Taikogo Akina
- Territoires publics in SL
- Transmusicales transdimentionnelles de Rennes
- Weblin in SL

mercredi 1 décembre 2010

Tout est dit dans “Oggy et les cafards”!

Franchement, je ne comprends pas comment j’ai pu perdre du temps à écrire “Mauvais berger!”
Tout est dit dans cet épisode d’Oggy et les Cafards! Le berger teigneux et esclavagiste, le chien fainéant qui se barre à la première occasion, les moutons moqueurs dont on ne peut rien tirer sans violence, l’ours, le fromage, les asticots… 

Finalement, j’aurais dû faire un dessin animé, moi, tiens ;-)

Mais que cela n’empêche pas les retardataires de s’offrir leur exemplaire de “Mauvais berger!” pour Noël! Vous pouvez le faire ici sur le bon de commande d’Astobelarra (paiement par chèque), ou là, sur la page Price Minister (où l’on accepte aussi le paiement par carte bleue).

Un cadeau sympa pour seulement 10€ (sans compter les frais de port), et en plus vous faites une bonne action en aidant une association loi 1901 (Astobelarra – Le Grand Chardon) dont le but est de remettre l’homme au cœur de la Nature, et la Nature dans le cœur de l’homme

PS : Merci à Mickaël pour ce lien très pertinent vers la vidéo…