lundi 30 octobre 2017

Un petit jet dans Sud-Ouest Oloron ^^

Dans le piéton d'Oloron sur le journal Sud-Ouest Béarn et Soule, samedi dernier (28/10/17), à l'occasion de la rencontre/dédicace à la librairie L'Escapade.


Et là, deux photos prises par Cédric Laprun (de la librairie L'Escapade) :



J'y suis resté 3 heures. Il n'y a pas eu beaucoup de passage, mais j'ai dédicacé 5 livres dont 2 "T1 : Contage" et 2 "Mauvais berger !". C'est dingue que ce livre se vende toujours autant, 10 ans après sa sortie... Je veux dire : toutes proportions gardées, bien sûr. ^^

mardi 17 octobre 2017

Une chronique sur le blog de Mathieu https://docteurzack.blogspot.fr

Mon pote Mathieu Larregain a fait une chronique du Tome 2 à lire ici : https://docteurzack.blogspot.fr/2017/10/linfection-2.html. Je reproduis ci-dessous sa chronique :

Je l'ai attendu ce tome. Longtemps, très longtemps, et il est enfin là. J'arrête la lecture du livre sur lequel je suis pour l'attaquer aussi sec. Bien entendu, je l'avais déjà lu en version numérique, mais quoi de mieux qu'un bouquin fait de papier et d'encre? Rien, c'est l'objet ultime!! Je relis donc cette histoire absolument fantastique. Très bien écrite, avec les mots d'un type que je connais bien et apprécie beaucoup. Ses mots qui font que quand je lis, j'ai l'impression de l'entendre me raconter son histoire, je vois ses personnages, les lieux qu'il décrit (parce que je les connais ou que j'ai pu les voir en suivant son blog). J'adore son travail, et j'ai vraiment les boules de devoir attendre encore des années avant d'avoir la fin de cette trilogie qui redore le blason du roman de gare. Parce que c'est un roman de gare, avec toutes les grosses ficelles qui vont bien, mais c'est tellement prenant. J'adore, et relirai encore ces livres avec le même appétit. Bravo Étienne!!


Comme je le connais et qu'on est pas mal copain, j'ai droit à des petites dédicaces. D'habitude, j'ai un petit dessin avec (mais tu n'y échapperas pas, je le réclamerai la prochaine fois qu'on se verra!), mais là, il n'y a que des mots, des mots super gentils qui me font plaisir et des remerciements dont je ne sais pas quoi faire. Alors je vais répondre ici en disant qu'il n'y a carrément pas de quoi mon ami, je te soutiendrai aussi longtemps que tu feras ce que tu fais de mieux, des histoires géniales génialement écrites et qui retranscrivent ce pourquoi je suis fier d'être ton pote. Merci à toi Étienne!!

mardi 10 octobre 2017

Désolé mais dans la vie, il n'y a pas de gentil chien géant pour te tirer d'affaire...

Instant de pure nostalgie que cette petite anecdote métaphorique familiale...

Je vous ai sûrement déjà raconté comment "je m'endors au volant" régulièrement. En fait, je ne m'endors pas vraiment. C'est juste mon esprit qui vogue dans les méandres de mon passé, qui reconstruit ou réinvente son histoire (ou son futur, parfois), tandis que je conduis (au radar). 

L'autre jour, pendant un de ces fameux moments, je me remémorais un souvenir du temps où je jouais aux Big Jim / Action Joe avec mon petit frère. C'était avant la naissance de mon second frère, autant dire que j'avais moins de 11 ans (ce qui me donne une excuse valable pour mon comportement :D ).
Donc nous jouions avec nos bonshommes articulés. Forcément, comme j'étais l'aîné, j'étais le héros : Jim, le plus fort de tous les agents secrets au visage multiple, le tireur d'élite qui ne mourait jamais, même quand il se faisait tuer.
Ou alors j'étais Actarus, prince d'Euphor, ça dépendait de l'histoire. Et comme on gérait plusieurs personnages en même temps, j'étais aussi Grattus, le méchant et cruel Action Joe aux doigts mâchouillés et à l’œil crevé (on le lui avait colorié avec un crayon à papier).

Quant à mon frangin, il n'avait pas trop le choix et officiait souvent en tant que second rôle : celui du faire-valoir, tant chez les gentils que chez les méchants. Lui, il avait hérité du Professeur OBB (qu'il voulait utiliser comme un gentil - Hahaha, avec sa gueule de vieux vilain !), d'Alcor (also known as "le gros nullos avec sa soucoupe qu'on dirait un pot de chambre") et de "Zeyzza", une ridicule autant qu'affreuse petite poupée, toujours toute nue, avec sa touffe de cheveux hirsutes qu'on aurait dit fabriquée à partir des poils de cul de Chewbacca.
(On avait aussi un autre personnage qu'on avait appelé "Cacatutu", mais je vous en causerai une autre fois...)

Comme de bien entendu, la destinée du faire valoir est souvent de mourir sous les coups du méchant, pour donner le beau rôle au héros (qui le vengera par la suite - enfin normalement...). Et fatalement, cela arrivait au bout d'une heure (parfois moins). Cela coïncidait comme par hasard avec le moment où j'en avais marre de jouer avec mon frère. La vie est bien faite, quand même... 

Je m'évertuais donc régulièrement à tuer (de façon plus horrible à chaque fois - et ça ne m'a pas quitté puisque je continue à le faire dans mes romans) les personnages de mon frangin qui, au bord des larmes, accablé par mon immense sadisme, allait chercher son nounours (un chien en peluche géant portant un pantalon à carreaux, qu'il avait appelé "Jimmy" et qu'il avait appris à tenir toujours à portée de mains, au cas où) pour écraser mes personnages ou, selon l'humeur du moment, ressusciter les siens "magiquement".

En général, il ponctuait le geste par un frénétique : "mais non, parce que tout à coup, on aurait dit que Jimmy le gentil chien géant serait venu pour sauver Alcor !"
C'est qu'il incarnait parfaitement son personnage, le faisant marcher comme Godzilla, chaque pas faisant trembler le sol de la salle de jeux : Brouf ! brouf ! brouf ! 

Et là, gargarisé d'une mauvaise foi absolue, je prenais un plaisir malsain à lui expliquer que décidément : "non, ça s'peut pas : la magie ça n'existe pas pour de vrai" (à part dans les émissions de Garcimore ou de Gérard Majax). "Quand t'es mort, t'es mort, point. Tu t'appelles pas Jésus !".
Et, sans scrupule, je lui assénais le coup de grâce en le sermonnant sentencieusement : "il faut arrêter de croire au père Noël : les gentils chiens géants qui viennent vous sauver la mise au dernier moment, ça n'existe pas non plus, na !"
Quand ça ne marchait plus avec Jimmy, il invoquait un Dieu quelconque de son invention, qui finissait invariablement comme le gentil chien géant : vaporisé dans le néant du "ça s'peut pas". 

J'avoue que, sur ce coup-là, j'étais vraiment un grand frère de merde, même si je romance un peu tout ça (déformation professionnelle) !

En général, tout cela se terminait en pugilat et j'avais souvent le dessus (privilège de l'âge). Suite à quoi mon pauvre frère, dépité et jurant ma perte, partait rager dans sa chambre.

Mais, ça, c'était uniquement les fois où mes parents ne venaient pas nous séparer en nous forçant à nous faire la bise, avant de nous renvoyer chacun dans nos chambres respectives, pleurant et rouges de colère.  

vendredi 6 octobre 2017

En phase de documentation pour L'infection T3 : Sepsis ! #1

Depuis que j'ai terminé le tome 2 de L'infection, je me suis remis en phase de documentation. Je vais tenter de ne pas spoiler ceux qui ne l'ont pas encore lu, mais disons que je ne laisse pas beaucoup d'espoir pour l'humanité à la fin du livre. Cela me force donc maintenant à réfléchir à l'évolution de la situation pour les années suivantes, ainsi qu'à me mettre dans la peau d'un (ou plusieurs) "survivant(s)".
(J'ai parfaitement conscience qu'avec cet article, je vais encore faire marrer mes collègues...)

A mon sens, un survivant, c'est d'abord une personne qui prévoit, qui se prépare au pire. Il se trouve que "Prévoir le pire pour pouvoir apprécier le meilleur" a toujours été mon credo, dans la vie. Cela n'a pas toujours enchanté mon entourage, mais bon... Un jour, ça paiera, j'en suis sûr. 
L'infection T3 Sepsis est l'occasion de me plonger encore plus profondément dans cette tendance un peu bizarre que j'ai, qui s'apparente limite à du survivalisme (mais qui s'en défend furieusement). En réalité, tout randonneur se doit d'être un minimum "Prepper", car la montagne (mon environnement quotidien) ne fait pas de cadeaux aux imprudents... Elle tue même les plus aguerris ; les vrais pros vous le diront. 

Alors j'ai commencé par acheter quelques livres sur le sujet. Celui de Bear Grylls, celui de John "Lofty" Wiseman... Mais je cherchais quelque chose de plus urbain, plus moderne, moins technique et plus technologique. Eh bien figurez-vous qu'on trouve tout ce qu'il faut sur Internet, et plus précisément sur Youtube. Je suis tombé par hasard sur la chaîne de Cliff, "The Urban Prepper", un survivaliste de Seattle qui fait des vidéos très documentées sur le thème. 

Evidemment, ses vidéos sont en anglais, mais son accent (assez compréhensible) et son débit (rapide, mais j'ai entendu pire) ne sont pas un frein. J'arrive à bien suivre ses explications et son raisonnement. J'aime bien sa façon de présenter son BOB (Bug Out Bag), d'expliquer le choix des outils de son EDC (Everyday Carry), ou de détailler avec précision le contenu de son Altoïd Tin Survival Kit. J'ai l'impression d'en apprendre plus avec sa théorie (parce qu'on parle de théorie, là) qu'avec la pratique de vieux baroudeurs comme Wiseman ou Grylls, même si, j'en suis certain, leurs bouquins sont des mines de connaissance en la matière. Par exemple, j'ai appris qu'on pouvait télécharger l'intégralité de Wikipedia sur une carte SD qu'on peut ensuite intégrer dans son smartphone, pour pouvoir consulter l'encyclopédie de L'internet à tout moment, même sans réseau ! 

Ce qui est particulièrement intéressant avec Cliff, c'est qu'on n'a pas l'impression qu'il essaye de nous épater avec son savoir. Ce n'est pas un donneur de leçon mais un révélateur de bon sens. Car en fait, il semble qu'il apprenne et découvre presque en même temps que nous et s'améliore, se perfectionne dans son art un peu plus à chaque nouvelle vidéo... De plus, il reste toujours très positif, de bonne humeur et n'est jamais inquiétant, ce qui est assez admirable chez un survivaliste.
L'inconvénient, c'est qu'on ne sait jamais vraiment où s'arrête la critique objective et où commence la revue de produit "sponsorisée". Mais franchement, si le sujet vous intéresse, que le concept du "gray-man" vous parle et que vous comprenez l'anglais, je vous conseille vivement sa chaîne, très divertissante ou son compte Twitter (@GotPreps). 

mercredi 20 septembre 2017

Sortie officielle et premières séances de dédicace pour L'infection T2 Pandémie ! #Joie


Bonjour à tous ! J'ai la jgrande joie de vous annoncer que je serai en rencontre dédicace chez Xibero'Bio à Mauléon-Licharre le samedi 23 septembre au matin, ainsi que le dimanche 24 septembre au matin (aussi) au marché des producteurs d'Ordiarp ! 

Vous aviez patienté pendant 5 ans, eh bien c'est enfin l'heure de venir découvrir :
"L'infection T2 : Pandémie"

Il arrive ! Et le monde ne sera plus jamais comme avant...


mercredi 23 août 2017

Merci à tous les contributeurs de ma cagnotte #HelloAsso, qui a atteint 100% de son objectif ! On continue ?

Le Tome 2 de L'infection est bientôt sous presse. C'est grâce à toutes les personnes qui croient en mon projet, ou qui me soutiennent dans mes errements littéraires. Je tenais à remercier en particulier toutes les personnes qui ont participé aux différents crowdfundings (Pélikam et helloasso), dont certaines deux fois (ces tarés) ! 

Dans le désordre : David Castéra, Maïté Uriarte, Jean-Pierre Etchegoyhen, Hervé Goillart, Floris Ausems, Caroline Herrera, Sophie Massiera, Patricia Robin-Jacquot, Pette Etcheverry, Patricia Courtois, Michel Lalanne, Aurore Reynaud-Vidal, Frédérique Appert-Collin, Laurence Marpaux, Nathalie Marcadé, Henri Etcheberry, Simon Ramu, Laure Gomez, Frédéric Duchesne, Anna Baily Gibson, Jérémie Lecrique, Laurent Marche, Pascal Soteras, Christelle Destang, Beñat Elkegaray, Jean-Philippe Blanchard, Yori Farnier, Christine Etchegoyhen, David Barnavon, Jean-Paul Cardoso, Robert Larrandabürü, Delphine Briteau, André Le Deist, Nicolas Layous, Peggy Cardoso, Thomas Ponté, Emmanuel Richer, Allande Etxart, Cécile Faure, Lionel Sabrier, Benoît Faurie, Mathieu Larregain, Etienne Boyer (père), Cathy Eyharabide, Célia Ugarte, Philippe Duhalde, Nathalie Ferlay, Ludivine Duclos, Christiane Boyer, Pierre Chabalgoity, Laurence Danton, Gille Choury, Abel Benamza… 

Sans vous, les éditions Astobelarra n’auraient sans doute pas pu poursuivre leurs activités. Alors merci pour moi et merci pour les prochains auteurs !

Sachez que la cagnotte reste ouverte jusqu'au 30 septembre prochain (le livre devrait être chez tous les bons libraires d'ici-là). 
Pour ceux qui auraient raté le coche, il est encore temps de vous rattraper.
C'est ici : https://www.helloasso.com/associations/astobelarra-le-grand-chardon/collectes/aidez-nous-a-sortir-l-infection-t2-pandemie-par-etienne-h-boyer

Il y a une nouvelle contrepartie qui vous permet de souscrire au roman suivant de la collection Mozaïk, intitulé "Noirs Embruns" et écrit par Abel Benamza

Merci d'avance !

mardi 25 juillet 2017

Une bonne nouvelle de notre correctrice [Attention : SPOILERS]

Soutenez les éditions Astobelarra - Le Grand Chardon en souscrivant à "L'infection T2 : Pandémie", merci !

Je viens de recevoir un email de notre correctrice et je suis aux anges 😍. Elle a presque terminé la relecture de "L'infection T2 : Pandémie" et apparemment, ça lui a plu.

Voici quelques-unes des phrases tirées de son message. Attention, SPOILERS ! 

"Pour ce qui est du contenu, j'ai suivi l'intrigue avec intérêt et comme vos futurs lecteurs sans doute, je me suis désolée du massacre de vos personnages que vous exécutez à tour de bras ! 
Quelle hécatombe, mes aïeux ! 
Ce que j'ai apprécié, hormis l'action captivante et la composition du texte, c'est la réflexion qui parcourt celui-ci sur l'interdépendance technologique qui nous lie tous et la somme d'informations que vous apportez sur les catastrophes qui nous guettent. 
Le thème du robot qui se retourne contre ses créateurs n'est pas neuf mais vous le traitez sous un angle personnel qui renouvelle l'intérêt."

Voilà, donc si vous doutiez encore, vous savez maintenant que vous pouvez y aller les yeux fermés !
La souscription est toujours disponible ici :
https://www.helloasso.com/associations/astobelarra-le-grand-chardon/collectes/aidez-nous-a-sortir-l-infection-t2-pandemie-par-etienne-h-boyer et elle a cours encore pour 2 mois, mais on a toujours besoin de vous maintenant !

 A bon entendeur !

lundi 17 juillet 2017

Quelques news en vrac, histoire de passer l'été en toute tranquillité ^^

Quand on écrit, on ne s'arrête jamais vraiment. Les idées sont toujours là, à tourner dans tous les sens dans la tête, et spécifiquement aux moments où c'est compliqué de les noter pour ne pas les oublier (au volant de la voiture, aux WC, pendant une réunion de travail, ou au milieu de la nuit, juste après un rêve complètement cinglé...). C'est pour cette raison que je me trimbale tout le temps avec un carnet et un stylo dans la poche. A défaut, j'utilise une appli de bloc-notes sur mon smartphone. 

En ce moment, j'attends le retour de notre correctrice au sujet du manuscrit du tome 2 de L'infection. Comme elle n'avait pas lu le tout premier, je le lui ai fait passé et elle me l'a corrigé dans la foulée. Je savais qu'il y subsistait quelques coquilles, mais bon... Pas à ce point ! Promis, la prochaine version du tome 1 sera nickel ^^.

Comme je l'ai dit précédemment, l'écriture de L'infection T3 : Sepsis va démarrer à la rentrée. J'ai retrouvé et amendé mes notes pour établir le synopsis, préciser le fil conducteur, la chronologie, les personnages, et surtout LA FIN.
[SPOILER ALERT] Donc je suis en mesure, aujourd'hui, de vous affirmer que ce tome 3 sera bien le point final de l'histoire de Beau Smart. Cependant, il y aura une "porte de sortie" pour l'un des personnages récurrents, qui pourrait bien revenir avec de "nouvelles aventures". Je n'en ai pas spécialement envie aujourd'hui, mais qui sait... [/SPOILER ALERT]

Toujours au sujet de Sepsis, je réfléchis encore à la couverture du livre. Je cherchais des photos sur le site pixabay.com pour illustrer un article de blog réalisé dans le cadre de mon VRAI job à la scic Tookets, et je suis tombé sur une image qui m'a tapé dans l’œil. En terme de mise en place, d'effets de lumière et de rendu global, on touche à la perfection. Le lieu n'est pas exactement le bon (je veux le dolmen d'Ithé 1 et la forêt des Arbailles comme cadre). Reste qu'au lieu d'un homme avec une attitude de zombie, moi, je veux placer une jeune fille dans une position menaçante. Un peu comme dans cet article : http://etiennehboyer.blogspot.fr/2016/03/linfection-t3-sepsis-cherche-modele.html
Alors je n'ai pas encore trouvé mon modèle, mais bon, ça se précise... Donc le visuel ci-contre n'est, comme on dit, pas contractuel.

Ah oui, et sinon, je tiens à rappeler que la souscription pour le tome 2 a toujours cours >> ici << et que le plafond n'est toujours pas atteint (il reste 75 jours...). Pour ceux que ça intéresse, j'ai rajouté un palier de contrepartie. Il s'agit du livre d'Abel Benamza intitulé "Noirs embruns" (un drame familial dans le milieu de la pêche en atlantique, sur fond de guerre mondiale) qui sortira aussi cet automne. Je précise que les euros que nous récolterons grâce à cette souscription sont destinés à aider les projets d'Astobelarra. Ces deux livres en font évidemment partie, mais si nous récoltons plus d'argent, nous POURRONS faire plus ! Alors je remercie ceux qui nous ont déjà aidé (par deux fois pour certains !!!) et je remercie par avance ceux qui ne l'ont pas encore fait.

En attendant, je vous souhaite à tous de très bonnes vacances d'été.

lundi 26 juin 2017

Découpage final de L'infection T2 : Pandémie

Bon, au cas où vous penseriez que je m'amuse, j'ai bossé pendant 3 jours complets la semaine dernière pour relire/corriger/amender mon texte et créer mes sous-parties. Voilà à quoi ça ressemble maintenant : 

Chapitre 0 : Précédemment, dans L'infection...

Première partie : Bienvenue aux States ! 

Chapitre 1 : Phoenix
Chapitre 2 : De Charybde en Scylla
Chapitre 3 : Le dormeur doit se réveiller
Chapitre 4 : Sauvez Wall Street 
Chapitre 5 : Tout vient à point...

Seconde partie : Les Cascades

Chapitre 6 : Natalie
Chapitre 7 : La chasse
Chapitre 8 : Baker Lake
Chapitre 9 : Les eaux noires
Chapitre 10 : Buffet froid

Troisième partie : La revenante

Chapitre 11 : ...à qui sait attendre
Chapitre 12 : L'antivirus X
Chapitre 13 : Plan de bataille
Chapitre 14 : Un bon tiens...
Chapitre 15 : Beltzane (écrit)

Quatrième partie : Le feu du ciel

Chapitre 16 : 47.509172, -121.843366.
Chapitre 17 : ...vaut mieux que deux tu l'auras
Chapitre 18 : Cry Baby
Chapitre 19 : President's cut
Chapitre 20 : Armageddon

Epilogue : Back-up

Le manuscrit (pré)final a été transmis à notre correctrice bénévole qui va relire un dernier coup et me faire quelques propositions si besoin.
J'avoue : j'ai le trac, un peu.
Après, je sais qu'il a plu à Caroline, Marjorie, Thomas et Mathieu, donc je ne me fais pas trop de souci, bien que je me sois aperçu de la redondance de certaines constructions de mes phrases. On dirait un tic d'écriture (comme il existe des tics de langage) et ça m'a bien énervé, d'ailleurs... Cela dit, a un moment, il faut savoir s'arrêter de gamberger et de faire ou refaire une phrase juste parce que tu as peu que ton tic soit vu par tes lecteurs. Faut savoir avancer !

A ce propos, pour ceux d'entre vous qui se demandent quand va sortir le tome 3, eh bien sachez que je me remets à l'écriture dès la rentrée de septembre (pas avant, faut pas déconner) !

En attendant, le tome 2 est toujours disponible en prévente à l'adresse suivante : https://www.helloasso.com/associations/astobelarra-le-grand-chardon/collectes/aidez-nous-a-sortir-l-infection-t2-pandemie-par-etienne-h-boyer !
Merci à ceux qui ont déjà donné, merci à ceux qui donneront ^^

vendredi 16 juin 2017

Blindage, relecture, mise en page, impression...

Qu'est-ce que j'appelle le "blindage"? C'est tout simplement ce moment où tout le manuscrit est (enfin) écrit et qu'il faut le relire consciencieusement afin de vérifier que tout est bien calé, que l'histoire est cohérente, bref : en béton.
Le blindage ne peut se faire qu'après une période de repos. En effet, je dois absolument prendre du recul avec mon oeuvre, de façon à la revoir avec un œil sinon neuf, au moins reposé. Si ce temps n'est pas respecté, le risque est de relire en diagonales et donc de faire du mauvais travail.

Car c'est l'heure de corriger les dernières fautes d'orthographe qui traînent, d'ajouter des paragraphes lorsque c'est nécessaire ou de supprimer ceux qui sont inutiles. C'est le moment où je dois vérifier une dernière fois que rien ne va distraire le lecteur de l'histoire que je raconte (pas de détail foireux, de passage dispensable, et des cliffhangers bien ficelés qui repoussent l'envie de dormir...).

Bref, j'en suis à ce moment-là. Je vais donc passer plusieurs jours de la semaine prochaine à solidifier mon roman, qui je le rappelle, est toujours en souscription ici. Quand je l'ai lancée il y a un mois, je ne pensais vraiment pas que j'arriverais à la moitié du budget, et donc je remercie vivement tous mes généreux contributeurs. Ceci dit, à l'heure à laquelle j'écris ces lignes, il manque encore 250€ pour arriver au plafond défini de 1500€.

En tout cas, je vous garantis que ce n'est pas mon stade préféré de la création. C'est le moment où je peux facilement être assailli par le doute et où rien - absolument rien - de doit venir perturber ma concentration. Ceux qui me pratiquent au quotidien en ont déjà fait les frais...

Que va-t-il se passe ensuite, après le blindage ? 
Je vais envoyer mon manuscrit fini à notre correctrice bénévole pour une dernière relecture (elle verra les fautes que je ne vois plus à force de connaître mon texte quasiment par cœur) et me proposera éventuellement quelques reformulations, si nécessaire.

Dès que ce sera fait, je vais m'atteler à la mise en page du livre sur Adobe In Design (ça ne devrait pas me prendre plus d'une journée). Il aura peu ou prou le même squelette que le tome 1, et a priori autour du même nombre de pages. Les couvertures sont déjà faites, le numéro d'ISBN est déjà attribué.

Enfin, j'enverrai un email à notre imprimeur (ICN à Orthez) afin d'obtenir un devis d'impression numérique. Avec les fichiers que je vais lui partager, l'imprimeur fabriquera et nous enverra un spécimen (le BAT, ou bon à tirer) qui permet de voir le produit dans son packaging final avant de lancer l'impression. Comme ça, on est sûr de ne pas rater une coquille ou un décalage de texte.
Si c'est validé, on lance l'impression. 

J'ai prévu une mise à la vente à la mi-septembre, au plus tard au début du mois d'octobre. 
Voilà, vous savez tout ! Alors au boulot, maintenant ! :-)

Ah oui, et pour ceux qui ne l'ont pas encore fait, n'oubliez pas de souscrire ! Ce n'est pas un don ou un cadeau que vous me faites. Il y a des contreparties (voir ci-après) !
Et si ce n'est pas pour mon foutu bouquin que vous le faites, c'est pour aider une association culturelle à continuer à publier d'autres auteurs qui le méritent.
Merci pour elle, merci pour eux, merci pour moi !

Propulsé par HelloAsso

mardi 13 juin 2017

Le dessin.

Une nouvelle anecdote m'est revenue pendant le dernier salon du livre sans frontières d'Oloron Sainte Marie. Figurez-vous que j'y ai retrouvé (de loin - nos regards se sont à peine croisés) la Nanette, qui présentait son propre livre. Du coup, en revoyant son visage (elle a à peine changé en 18 ans, ce qui me troue littéralement le cul), j'ai repensé à un truc que je vais ajouter en bonus à la V2 de "Mauvais berger !" :

Pendant un de mes rares moments de pause, c'est à dire pendant la préparation du repas de midi, juste après "la vaisselle du lait", je suis assis sur un banc de fortune accolé à la cabane (une planche vermoulue posée sur deux gros cailloux branlants). J'ai ouvert un bloc Rhodia et sorti mes feutres et je gribouille ce qui me passe par la tête. En l'occurrence, c'est un bélier nez au vent, toutes narines écartées, qui respire les phéromones des brebis en chaleur. Pour compléter le tableau, je me caricature en train de me moquer de l'animal.
Nanette me surprend tandis que je dessine. J'ai tout d'abord peur qu'elle m'engueule comme du poisson pourri (parce que "je ne suis pas là pour m'amuser"), mais non. Elle a même l'air vaguement admirative devant mon travail. Ça flatte mon égo. Du coup, je lui raconte que j'ai illustré mon rapport de stage avec mes propres dessins. Je parle trop, décidément...
Voilà qu'avec un petit air mutin, elle me demande si je pourrais la dessiner, elle aussi. Je sens trop venir le truc. Ce doit être le froid qui envahit subitement la base de ma colonne vertébrale. 
Alors je prétexte une raison bidon, mais diplomate : "mais non, je ne peux pas. Je ne la connais pas assez pour ça. Il faudrait que je la regarde pendant des heures pour trouver LE trait qui va faire qu'elle sera ressemblante, etc. " Elle n'insiste pas, mais je la sens déçue. Elle retourne à la cuisine, tandis que j'expulse un long filet d'air, de soulagement. 

En réalité, je sais parfaitement comment la dessiner. Et cela dès le premier jour où je l'ai rencontrée. Elle a un physique dont "on se souvient" à vie, pour le meilleur et surtout pour le pire. Il est comme imprimé dans ma mémoire. Comme dit le proverbe geek : "ce que tu as vu, tu ne peux le dé-voir".  Je l'ai d'ailleurs déjà dessinée à maintes reprises mais j'ai pris soin de laisser mes croquis à la maison, au cas où "un coup de vent malencontreux" aurait ouvert mon carnet à dessin pendant mon absence. Avec le recul, je pense qu'elle aurait effectivement été vexée et m'en aurait encore plus fait baver...

lundi 12 juin 2017

L'infection T2 : Pandémie en pré-promo !

Quelques visuels promotionnels sympathiques pour vous mettre l'eau à la bouche d'ici à cet automne. Ça vous plait ? Si oui, vous pouvez toujours souscrire au roman (ainsi qu'aux précédents) => à cette adresse <=
A votre bon cœur, m'sieurs-dames !






mercredi 7 juin 2017

Inédit : la moitié du chapitre "Tout vient à point…"

Comme promis puisqu'on a passé les 1000 € de dons sur ma cagnotte helloasso, je publie ici la moitié du chapitre 5 : "tout vient à point..." qui se déroule en Soule. Il met en lumière deux personnages secondaires du premier tome. On va dire que c'est la partie "romanesque" du livre. 

Pourquoi je ne publie ici que la moitié du chapitre? Tout simplement parce que je ne peux pas le publier dans son intégralité. Trop d'éléments y sont divulgués et ce serait donc gâcher le suspense de mes lecteurs.

A NOTER : Je ne l'ai pas encore relu ni modifié (je prends une semaine de congés pour ça à la fin du mois), donc soyez indulgents, merci ^^. 

Tout vient à point…

Elle en avait rêvé depuis des mois, des années et même deux décennies si on comptait la doucereuse époque de la maternelle. Bien qu’à cet âge-là, le concept même de l’Amour – tel qu’elle le vivait à ce moment précis de sa courte vie – lui ait été complètement étranger. Tout au plus pouvait-on parler de sentiments amicaux exacerbés. Non, à bien y réfléchir, le véritable sentiment amoureux pour Beñat avait commencé à l’étreindre lorsqu’il était passé en sixième et elle en CM2. Elle était restée une année de plus à l’école communale de Libarrenx, tandis que lui entrait au collège de Mauléon-
Licharre. Ce fut la première fois qu’elle ressentit cette forme de vide, de manque obsédant qui vous possède corps et âme lorsque l’être aimé s’éloigne des yeux et du cœur. Ils ne se voyaient même plus les soirs, après l’école, ou les week-ends comme avant. Désormais assommé de devoirs, le garçon, pas très studieux de nature, avait vu son temps libre se réduire comme peau de chagrin. Et dès qu’il avait expédié ses rébarbatifs exercices de maths et ses leçons d’histoire ou d’anglais dont il ne voyait pas du tout l’intérêt, il devait rejoindre son père à la bergerie afin de lui donner un coup de main avec les brebis. C’était presque "un homme" à présent. Il fallait qu’il mette un peu la main à la pâte s’il voulait pouvoir reprendre l’exploitation agricole lorsqu’il serait en âge, ce dont il n’avait évidemment pas vraiment envie. Mais il n’avait pas eu le choix : le paternel taciturne et buriné avait la main leste sur les animaux comme sur ses propres enfants.

Xantiana ne le revit pas davantage durant les années collège : un an de différence, c’est fou comme ça compte, à l’adolescence. Elle se souvenait parfaitement qu’il l’avait même rudoyée la première et unique fois où elle avait essayé de s’incruster dans son groupe de camarades. En outre, la place était déjà prise par une, voire des filles un peu plus formées et moins farouches qu’elle. Se sentir repoussée ainsi l’avait découragée et meurtrie jusqu’au lycée. Elle avait alors essayé de l’oublier dans les bras d’autres garçons. Elle avait presque fini par y arriver avec Pascal Hastoy, de cinq ans son aîné. Mais là encore, elle fut déçue par la lâcheté de la gent masculine. Pascal n’étant pas un jeune homme très réputé pour le sérieux de ses relations amoureuses, avait essayé de la refourguer à son meilleur ami lorsqu’il en avait eu marre d’elle, c’est-à- dire au bout de quelques semaines de bécotages insipides, de mains malhabiles dans le soutif et de vaines tentatives de l’entraîner dans son plumard. Son meilleur ami, qui n’était autre que l’abominable thon décérébré répondant au nom de Patrice Bodin. Ce même triste personnage aujourd’hui soupçonné d’être un cruel tueur en série, auteur d’une vingtaine de meurtres dans la capitale souletine l’année passée ; l’assassin présumé du précédent président des Français, qui devait maintenant croupir lamentablement quelque part en taule, ou dans un hôpital psychiatrique. C’était tout ce qu’il méritait, tout ce qu’elle souhaitait à ce monstre, qu’on aurait dû diagnostiquer comme fou dangereux bien plus tôt. Il y avait pourtant des signes avant-coureurs…
Puis elle songea qu'une loi permettant d'enfermer préventivement les gens pour délit de faciès ou comportement excentrique n'était peut-être pas une si bonne idée, après tout. Les prisons étaient déjà assez surchargées... 
Enfin bref, elle avait évidemment renvoyé l’infortuné Bodin paître comme un malpropre.

Puis vint l’année du baccalauréat. Tandis que Beñat entamait sa seconde année de BTS électromécanique – désignant du coup son frère cadet comme seul héritier de la ferme familiale, celle que ses amis surnommaient affectueusement Xanti se préparait à partir étudier la gestion et la comptabilité à Pau. Elle était devenue une jolie brunette bien appétissante, quoi que fluette et timide. Ce sont peut-être ces deux dernières caractéristiques qui avaient empêché le jeune séducteur de la remarquer parmi la meute de supporters féminines qui venaient l’applaudir, lui, la coqueluche du SAM Rugby, les dimanches après-midi au stade Marius Rodrigo.

Et puis quelques temps plus tard, probablement pistonné par l’entraîneur de l’équipe – bien qu’il le niât farouchement –, Beñat, toujours célibataire endurci, était entré en tant que mécanicien chez Antton Aguer Industries. La chance sourit enfin à Xantiana, lorsqu’elle apprit qu’un poste de comptable se libérait dans la même entreprise. Elle se débrouilla alors pour se faire recruter avant même la fin de l’année scolaire et l’obtention de son diplôme. Elle s’était ensuite liée d’amitié avec Maddalen Etchegaray, la responsable du service expédition, qui traînait régulièrement son haleine trop mentholée pour être honnête et sa vulgarité assumée à la suite de celui qu’on appelait alors – dans son dos – "le Casanova de l’atelier mécanique". Elle intégra sans difficulté le petit groupe qui se retrouvait en dehors du travail, certains soirs de la semaine et, d’une manière générale, tous les week-ends.
Enfin, le chemin vers le cœur du jeune homme lui était tout tracé ! Malheureusement, tout fut temporairement compromis avec l’arrivée de Mathilde Joubert. Cette rouquine incendiaire originaire de Bourgogne avait fait tourner la tête à plus d’un homme dans l’usine, mais aussi partout où elle avait traîné ses guêtres en Soule. Xantiana n’arrivait pas à être jalouse, car la jeune femme, fraîchement débarquée à Mauléon s’était vite révélée être une "âme pure", une vraie amie, altruiste et désintéressée. Mathilde avait tout de suite deviné le profond mal de vivre de Xanti, son amour clandestin et clairement à sens unique pour le beau Beñat. 
Ce dernier, malgré un nombre incalculable de"râteaux" essuyés, continuait jour après jour de trouver Mathilde à son goût et potentiellement accessible. Jusqu’à ce que Patrice Bodin ne la tue, elle et sa collègue Maddalen, un soir maudit au cours duquel elle avait préféré rester à s’enivrer avec Beñat et ses amis, lors du concert du dimanche, à Müsikaren Egüna, plutôt que d’accompagner Maddalen chez son amie.

Xantiana avait souffert de la disparition tragique des deux filles. Elle avait pleuré Mathilde de toutes ses forces, avait même maudit son meurtrier sur plusieurs générations, comme le lui avait appris sa grand-mère un peu "sorcière". Mais le douloureux épisode avait eu un effet bénéfique : il l’avait inéluctablement rapprochée de Beñat, le jour de l'enterrement de Maddalen. Elle ne sut jamais s’il avait eu pitié d’elle ce jour-là, s’il avait simplement voulu la consoler lorsqu’il l’avait prise dans ses bras et qu’il avait fini par l’embrasser, ou si la mort de Mathilde lui avait enfin ouvert les yeux quant aux sentiments qu’elle éprouvait à son égard.
Cela lui posait un douloureux cas de conscience, qu’elle tentait vainement de refréner, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de remercier le malheureux hasard – ou sa bonne étoile – d’avoir fait en sorte que Mathilde ne soit plus jamais un obstacle.

*****

Beñat, quant à lui, n’avait jamais vraiment fait attention à Xantiana avant la mort subite de Mathilde. Certes, il la connaissait depuis sa plus tendre enfance, ils étaient du même village également, mais il n’avait jamais trouvé la jeune femme très séduisante. Ou du moins : il ne s’était jamais attardé sur son cas, tout simplement parce que son aspect physique – s’il était loin d’être repoussant – n’avait pas l’exotisme affriolant qu’il recherchait d’ordinaire chez une femme. Elle avait ce qu’on a coutume d’appeler aujourd’hui "le type basque" : l’œil sombre, le cheveu épais et corbeau, la peau mate, et la taille relativement petite, autant de caractéristiques témoins de lointaines origines bohémiennes, oubliées avec le temps. Un physique somme toute assez classique en Soule. En outre, son caractère en apparence distant et réservé ne donnait pas spécialement envie de faire le premier pas.
Il se rappelait n’avoir pas été très tendre avec elle, pendant l’ingrate période de l’adolescence. Il l’avait sciemment ignorée pendant des années, à vrai dire, et l’avait même carrément trouvée insignifiante, en comparaison avec Mathilde. Mais la voir ainsi écrasée de chagrin lui avait donné envie de la recueillir et de la protéger comme un pauvre petit moineau blessé qui aurait percuté une voiture sur l’autoroute. Et ce sentiment lui avait fait découvrir un nouvel aspect de sa propre personnalité, une espèce de sensibilité exacerbée qu’il avait auparavant toujours considérée comme une faiblesse et qu’il avait pris soin d’étouffer, tout au long de sa vie.

Ce n’était pas de l’amour à proprement parler, mais juste une impression inconnue qu’il apprenait maintenant à apprivoiser, aux côtés de Xantiana. Une sensation pesante et en même temps tellement libératrice, qu’il n’avait encore jamais ressentie avec aucune autre femme. Oui, c’était cela : en sa présence, il se sentait enfin libéré du masque d’acier qu’il s’était patiemment forgé pour se donner une contenance en société, cette apparence artificielle de sportif rigolard un brin obsédé et prompt à faire fondre les filles. Enfin, pas toutes, seulement les plus superficielles, mais elles étaient suffisamment nombreuses et "affamées" pour qu’il puisse s’en contenter. Maintenant, il pouvait enfin être lui-même sans en éprouver de honte. 
C’est pour cette raison qu’il resta avec elle, dans un premier temps. Et puis, peu à peu, il avait fini par trouver cette relation de couple assez confortable et gratifiante. Elle lui conférait un semblant de standing social plutôt appréciable, une certaine crédibilité d’adulte rangé dont il avait toujours rêvé et qui, enfin, s’offrait à lui.
Ce fut à peu près à ce moment-là qu’il réalisa que Xanti ferait une épouse parfaite pour lui, doublée d’une excellente mère pour la nombreuse descendance qu’il comptait lui donner. Elle-même semblait aux anges. Elle irradiait littéralement de bonheur à la perspective de cet avenir prometteur et se donnait à son homme sans compter. Elle aussi rêvait d’une vie stable et d’une famille nombreuse, même si le monde partait en sucette, et que plus personne n’était en sécurité, désormais.
Elle était mue par un impérieux instinct de survie qui ne faisait qu’accroître son désir de se reproduire. Elle se sentait désormais capable de tout réussir, peu importaient les difficultés qu’elle pourrait rencontrer à l’avenir, tant qu’elle aurait Beñat à ses côtés.

Et bien souvent, c’est dans des instants pareils qu’on s’attend le moins à devoir endurer la frustration et le ressentiment. C’est pourtant exactement ce qui tomba sur le jeune couple, quelques mois plus tard, lorsque le gynécologue de la polyclinique d'Oloron Sainte Marie apprit à Xantiana qu’elle ne pourrait jamais avoir d’enfants.

*****

A l'heure où j'écris ces lignes, il reste encore 370€ avant d'atteindre le plafond de ma cagnotte. Allez, ça peut être plié avant ce week-end. On y va => https://www.helloasso.com/associations/astobelarra-le-grand-chardon/collectes/aidez-nous-a-sortir-l-infection-t2-pandemie-par-etienne-h-boyer 
Merci d'avance ^^

vendredi 2 juin 2017

Mon EDC (Everyday Carry) d'écrivaillon [article NON sponsorisé]


Comme je le raconte dans cet article de mon autre blog, je me suis constitué, au fil des années, un EDC (Everyday Carry - que je fais par définition toujours suivre avec moi, où que j'aille) d'écrivaillon que j'ai réuni dans un cartable un peu "roots" en peau de chèvre de chez Gusti cuir. Ce sont en gros les accessoires dont j'ai besoin quasiment au quotidien pour faire fonctionner ma vie... culturelle? Créative? De personal branling?

On y retrouve quoi, dans cet EDC ?

- Un netbook Acer Aspire One avec une sacoche de protection en silicone, son câble d'alimentation et une petite souris optique (je hais le fait de travailler avec un pad). Super important pour écrire n'importe où et n'importe quand avec un confort relatif, ou regarder mes séries préférées quand je n'ai pas envie de travailler. Je l'ai acheté pour mon voyage aux USA et même si la connectique laisse un peu à désirer et que le démarrage est un peu long, j'en reste relativement content.

- Un appareil photo compact Canon Powershot A3200 IS, son étuis de protection semi rigide TnB, son chargeur de batterie et une carte mémoire supplémentaire de 16Go. Pourquoi un appareil photo, alors que j'en ai déjà un par défaut dans mon smartphone? Pour la qualité des images et des vidéos, tout simplement. Depuis que je ne fais plus de correspondance de presse, je fais moins de photos, mais je trimbale tout le temps ce petit appareil, au cas où...

- Ma trousse avec mes stylos, feutres, markers, encres de chine... J'utilise le plus souvent des stylos à bille noirs à capuchon, grands classiques de chez Bic, un critérium point fine et une gomme blanche Staedtler Marsplastic. Sans oublier le stylo pinceau de Pentel pour les dessins ou les dédicaces, quand j'en fais.

- J'utilise un certain nombres de cahiers. Divers petits carnets Oxford (sans spirales car c'est trop gênant pour écrire quand on est comme moi, un gaucher contrarié) pour rédiger mes idées, raconter mes rêves ou juste noter des phrases bien construites qui me passent pas la tête. Un cahier active book, toujours d'Oxford, pour noter tout ce qui n'a pas un rapport direct avec mes livres (comptes rendus de réunions Astobelarra, rendez-vous...) et un carnet relié à feuilles blanches (sans marque) pour tout ce qui est dessins, briefs, etc.

- Mon manuscrit imprimé en cours. En ce moment, évidemment, c'est "L'infection T2 : Pandémie", que je compte bien sortir cet automne aux éditions Astobelarra - Le Grand Chardon. A ce propos, si vous n'avez pas encore souscrit, c'est par là que ça se passe : https://www.helloasso.com/associations/astobelarra-le-grand-chardon/collectes/aidez-nous-a-sortir-l-infection-t2-pandemie-par-etienne-h-boyer!

- Un disque dur externe Samsung M3 de 1 teraoctet ainsi qu'une clé USB publicitaire (Immersive Lab) de 2 Go pour les sauvegardes. Je sauvegarde aussi mes textes dans des e-mails et dans un dossier Google Drive spécifique. On n'est jamais trop parano...

- Et puis une batterie externe pour ne pas tomber en rade, des écouteurs pour ne déranger personne avec ma musique de merde, un chargeur USB, un stylo publicitaire (TANu, ça le fait bien), un couteau de poche Nontron Navette 38 (il faut qu'il ait au moins une lame, un ouvre bouteille et un tire-bouchon - la base de la vie, quoi), un tube de Ventoline (en cas de crise d'asthme, ce qui ne manque jamais de m'arriver au printemps). Ah oui, il y a aussi 2 pâtes de fruit emballées, au cas où je serais parti sans prendre de petit-déjeuner. 

- Enfin, un ou deux bons livres. J'en lis souvent plusieurs à la fois, pour ne pas me lasser trop vite et surtout pour ne pas me laisser influencer par un style d'écriture en particulier.

Voilà, vous savez tout sur cet EDC un peu particulier. Je vous ai fait un inventaire très propret, à la limite du monomaniaque, mais si vous voyiez vraiment l'intérieur de ce sac, vous rigoleriez... J'y fourre aussi tout un tas de bordel qui va du catalogue d'éditions concurrentes aux factures en retard, en passant par des tickets de caisse illisibles et autres junk sans intérêt. 

mardi 16 mai 2017

Campagne de dons Aidez-nous à sortir "L'infection T2 Pandémie" cet automne !

Bonjour les amis!

Je viens de lancer une campagne de crowdfunding HelloAsso (<= cliquez sur le lien !) pour financer la sortie du tome 2 de L'infection : "Pandémie". Alors oui, je sais que vous êtes super sollicités pour acheter ci, pour acheter ça... Comme nous tous, quoi...

Mais il se trouve qu'en ce moment, c'est un peu la dèche chez Astobelarra - le Grand Chardon. Nous avons GRAND besoin de votre aide et de vos dons pour pouvoir boucler notre programme de parutions 2017.
Et sur ce coup-là, nous n'avons pas été gourmands : notre objectif est seulement de 1500€, soit grosso modo le coût de revient de l'impression de 300 exemplaires du livre ; ça ne devrait pas être trop compliqué à atteindre...
Je rappelle à mes aimables lecteurs que nous sommes une association Loi 1901, et de ce fait, si nous récoltons plus d'argent que l'objectif défini, les fonds iraient évidemment aux projets suivants qu'on espère nombreux et de grande qualité, comme toujours.

L'idée de cette cagnotte, c'est qu'en fonction de vos dons, vous pourrez recevoir des contreparties sympathiques dès la sortie du livre (prévue pour l'automne 2017) :

Propulsé par HelloAsso

Alors voilà, je sais qu'on va beaucoup vous rabâcher les choses dans les 3 mois qui viennent, mais cette opération est super importante et pour l'auteur (moi, donc), et pour l'asso et ses bénévoles. N'hésitez pas à faire circuler l'info autour de vous, à la partager sur vos réseaux sociaux !

Loin de moi l'idée de paraphraser les restos du cœur, mais on compte VRAIMENT sur vous sur ce coup-là. Merci d'avance pour ce petit coup de pouce qui nous permettra de remonter la pente !

Alors c'est parti : 
Propulsé par HelloAsso

mercredi 4 janvier 2017

PELIKAM : C'est toujours important de rappeler les bonnes choses ^^

Salut les gens !

Vous avez remarqué? On entre maintenant dans une période de communication ^^
J'ai cherché dans le moteur de recherche de ce blog, et je n'ai qu'un seul article qui parle de Pelikam*. Apparemment, je n'ai jamais remercié mes généreux donateurs et ça, c'est très moche. 

Pour mémoire, Pelikam était une plateforme de crowdfunding créée par le Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et qui permettait à chacun de trouver les financements de ses projets. Je dis "était" car ce site web n'existe plus aujourd'hui (dommage, j'aurais pu me faire financer mon second voyage aux States. Ou au Japon... Ou sur l'île d'Oléron...). 

Je n'ai pas atteint les 6500€ de budget initialement prévus, mais j'ai quand même gagné dans les 350€ en tout. Le reste, je l'ai financé avec l'argent de la vente de ma maison (le divorce, ça a du bon, finalement... #TrouveUnTrucPositifATaVDM)

Donc les 14 personnes qui ont eu la gentillesse de participer à mon Pélikam sont (dans l'ordre) :

David Castéra
Maïté Uriarte
Jean-Pierre Etchegoyhen
Hervé Goillart
Floris Ausems
Caroline Herrera
Sophie Massiera
Patricia Robin-Jacquot
Pette Etcheverry
Patricia Courtois
Michel Lalanne
Aurore Reynaud
Frédérique Appert-Collin
et Laurence Marpaux

Voilà les amis, vous ne devriez plus avoir à attendre trop longtemps pour recevoir votre exemplaire dédicacé. Merci encore pour votre soutien.

Sinon, puisque je suis censé faire une page de remerciements, je tenais à mentionner les personnes suivantes :
- John et Gail Boggs, Jason Miller, Valerie Stafford et tous les autres américains de Concrete WA qui m'ont accueilli durant l'été 2013,
- Mathieu Larregain et Thomas Ponté pour la relecture au fil de l'eau (il y en aura d'autres par la suite),
- Toute l'équipe d'Astobelarra qui me soutient (Marjorie, Laurent, Caroline, Isa...),
- Carla, Louis, Jodie et Alizée qui me supportent malgré mes trop nombreux excès quotidiens,
- Mario (et Maria) qui m'aide à reconstruire ma maison, où j'ai écrit les 5 ou 6 derniers chapitres du tome 2,
- Mes autres collègues de boulot chez Immersive Lab et Tookets (ceux que je n'ai pas déjà cités) qui sont souvent source d'inspiration sans le savoir : Simon, Henri, Yannick, Franck, Romain, Clément, Cécile, Steph, Nicolas...
- Mes amis Facebook (anciens de SL) qui publient toujours des trucs intéressants et utiles (pour L'infection) comme Yann Minh, Ryou, Sigrid, Fredylajoie, Eve Kazan...
- Mes chats Tick et Tak, qui sont une grande source d'affection (et de stress),
J'en oublie sûrement plein et j'en suis désolé. Je rectifierai au fur et à mesure, promis ^^

*Edit 05/01/16 : Ah ben si, j'avais même déjà fait un article de remerciement, en fait... Je radote...

mardi 3 janvier 2017

Voilà... C'est fini !

Eh voilà les petits amis : c'est terminé, depuis aujourd'hui 17h10.
Il aura fallu 5 ans pour achever ce tome 2. Bon, j'ai des circonstances atténuantes : un divorce (et tout ce qu'il y a de chienlit qui en découle) est passé par là. Ensuite, il a fallu que je me reconstruise, parce que oui, on ne sort pas indemne de vingt ans de désillusion. 
Mais aujourd'hui, ça y est. Je me sens... "Libéré, délivré..." (Là, je parle du livre). 
Je n'ai jamais douté de ma capacité à le terminer (ni à finir le futur T3), mais maintenant que c'est enfin fini, ça fait vraiment un poids en moins sur l'arrière du crâne. 
Bref, je ne pouvais pas ne pas vous faire voir l'état des lieux, pour le fun: 

Chapitre 0 : Précédemment, dans L'infection...
Chapitre 1 : Phoenix (écrit)
Chapitre 2 : De Charybde en Scylla (écrit)
Chapitre 3 : Le dormeur doit se réveiller (écrit)
Chapitre 4 : Sauvez Wall Street (écrit)
Chapitre 5 : Tout vient à point... (écrit)
Chapitre 6 : Natalie (écrit)
Chapitre 7 : La chasse (écrit)
Chapitre 8 : Baker Lake (écrit)
Chapitre 9 : Les eaux noires (écrit)
Chapitre 10 : Buffet froid (écrit)
Chapitre 11 : ...à qui sait attendre (écrit)
Chapitre 12 : L'antivirus X (écrit)
Chapitre 13 : Plan de bataille (écrit)
Chapitre 14 : Un bon tiens... (écrit)
Chapitre 15 : Beltzane (écrit)
Chapitre 16 : 47.509172, -121.843366. (écrit)
Chapitre 17 : ...vaut mieux que deux tu l'auras (écrit)
Chapitre 18 : Cry Baby (écrit)
Chapitre 19 : President's cut (écrit)
Chapitre 20 : Armageddon (écrit)
Epilogue : Back-up (écrit)

Il ne me reste plus qu'à relire, faire relire, corriger, ajouter et/ou supprimer du contenu si nécessaire. Il faut que je trouve des titres pour mes 4 parties (ça ne devrait pas prendre trop de temps) et que je fasse la partie des remerciements ainsi que le lexique. 
A ce propos, je tiens à vous rassurer : le lexique n'aura rien à voir avec le livre précédent. On apprend de ses erreurs, parait-il. Moi j'essaye. Donc du coup, exit le vocabulaire spécifique à Second Life. D'ailleurs, pour ceux qui auraient peur, je ne parle quasiment plus de SL dans Pandémie. A peine y fais-je allusion. 

J'ai pas mal galéré avec le dernier chapitre. Le temps que je trouve la formule, que je trouve le fil conducteur des idées que j'avais en vrac dans ma tête... ça a été assez compliqué et ça a nécessité un délai supplémentaire. Mais là, à jeun et lucide, je suis assez content du résultat. On va bien voir ce que ça va donner à la relecture. Je vais sûrement osciller entre fierté exagérée et déprime exacerbée en relisant mes chapitres, mais bon. Ce coup-ci, je ne pourrai pas dire que je ne savais pas ce qui m'attend. 

A bientôt pour de nouvelles aventures!
EHB.