vendredi 29 avril 2022

Une chronique de La Caravane RêVeille pour #LRDC

Chers ami(e)s, j'ai le plaisir et l'honneur de vous partager cette superbe chronique publiée sur la page Instagram de La Caravane RêVeille, bibliothèque associative de la côte basque tenue par Sandra Baronnet :

"Les routes du crépuscule" écrit par Etienne H. Boyer @xiberoland aux éditions @astobelarra basées en Soule, Pays Basque.

Quand j'ai parcouru la 4ème de couv', j'ai supposé très brièvement un énième roman "développement personnel" a la Gougou* pour les intimes.

(...)"Et si, "par chance", ils pouvaient tout recommencer, le feraient-ils exactement de la même façon, ou tenteraient-ils d'aller au bout de leurs rêves respectifs ?"(...)

Puis, j'ai commencé a lire.

Un ton incisif, direct, sur des tonalités punk-rock.
Ça sonne "le parler cru".

Dans les premières pages, j'ai eu une réaction de "😲🤭 Ô mais dis donc" un peu prude.
J'ai aussi fait des montées dans les tours lors de passages teintés de misogynie... très vite concurrencés par de la misandrie.
L'équilibre était là. Ça se tire dans les pattes en tout genre.
J'ai poursuivi ma lecture.

L'auteur nous fait voyager tant dans le temps qu'a travers le monde.
Et également, dans nos propres souvenirs, regrets, remords, virages et choix de vie.

Je me suis finalement faites happée par cette dynamique trash qui m'a bousculée de prime abord.

Je retire du positif et une énergie moteur suite a cette plongée livresque.

Dans un monde où les magazines, les réseaux sociaux, les bouquins de dev' personnel, les romans, les techniques de management, les discussions entre proches...sont teintés de positivité a outrance à grands coups de "bienveillance", "gratitude", "tout est amour" formulés a la limite de l'indécence et d'une déconnexion aux réalités ressenties et vécues.

Dans un monde qui frise la censure des émotions dîtes "négatives" en surfant sur des réappropriations culturelles, ben ça fait du bien de lire un livre authentique, cru et rock'n'roll. Sortir de cette aseptisation générale, relâche et fait circuler une émotion brute.
Perso ça me reconnecte à ma verve piquante ainsi qu'a mon style rapide et mordant. Je les avais étouffés.
Donc un grand merci Étienne 💛😘

* Laurent Gounelle

Merci Sandra pour ce pur moment de bonheur ! 

mercredi 27 avril 2022

dimanche 24 avril 2022

De l'importance de la relecture par ses pairs...

En rencontre dédicace à l'Espace Culturel E. Leclerc d'Oloron-Sainte-Marie
Aujourd'hui, je vais plutôt mettre à l'honneur mes collègues d'Astobelarra, pour une fois, et valoriser notre travail en commun (ne vous fiez pas à la photo😁). 

Lorsque j'ai proposé la "version un" du manuscrit de #LesRoutesDuCrépuscule au comité de lecture de la maison d'édition souletine, le texte était bien différent de la version commercialisée aujourd'hui. Pas dans le fond (l'histoire n'a pas bougé d'un iota), mais plutôt dans la forme. Beaucoup de fautes d'orthographe ou de tournures hasardeuses ont été corrigées par Thomas Ponté (auteur de ces livres-ci) et son épouse (Mayie est prof de français), Constance Dufort (auteure de ces livres-là), Caroline Herrera (auteure de ces livres-là) ainsi que notre présidente Marjorie Vandevenne

Il faut bien comprendre que ce n'est pas parce qu'un auteur a déjà publié un ou dix livres chez Astobelarra que tous ses livres seront acceptés les yeux fermés, à l'avenir. La règle de base, c'est de recueillir au moins trois avis positifs du comité de lecture pour que le livre voie le jour. Ensuite, il y a des considérations d'ordre technico-économiques qui sont prises en compte pour l'élaboration du projet (Est-ce que c'est un one-shot ? Si c'est une suite, est-ce que les tomes précédents ont marché ? est-ce que l'auteur s'implique dans la commercialisation ? Est-ce que le projet est finançable ? Est-ce qu'il est pertinent, économiquement parlant ? Est-ce qu'il entre dans notre ligne éditoriale ?). En général, si tous les critères sont remplis, c'est un GO !

Parallèlement, j'avais pris avis auprès de mes proches : ma compagne Carla a été la première à lire le manuscrit, puis ce fut au tour de mes parents et de ma cousine Nathalie, histoire de prendre la température un peu plus largement. 

Comme un bon quart du récit se déroule en Angleterre, j'avais pris le parti d'écrire la moitié des dialogues en anglais (avec traduction en pied de page). Pour moi c'était un challenge, et je trouvais le format intéressant et moderne ; cela donnait une dimension plus réaliste et immersive à l'histoire, quitte à ce que cela frustre un tantinet les non-anglophones. 

C'est là que le rôle de la maison d'édition est déterminant, posant ces quelques questions cruciales : est-ce que les textes en anglais sont vraiment essentiels ? Est-ce qu'ils ne rendent pas la lecture plus compliquée ? Est-ce que le principe du lexique n'est pas un peu lourdingue, pour les lecteurs ?
Les collègues n'ont pas eu à insister beaucoup pour que je comprenne qu'il fallait absolument modifier ça. J'ai donc réduit l'anglais à une portion très congrue, juste pour le fun et essentiellement sur des mots que le commun des mortels comprend sans avoir besoin d'interprète.  

Sans la vision très carrée et professionnelle de Thomas, Mayie, Constance, Caroline et Marjorie, #LesRoutesDuCrépuscule n'aurait pas été nul, mais il n'aurait pas eu le même visage. Il aurait été moins direct et sans doute plus difficile à lire. Or, je ne voulais pas retomber dans les travers de L'infection T1. Si je devais réécrire ce livre aujourd'hui, je m'y prendrais autrement. Je m'arrangerais pour que le vocabulaire soit moins techno, moins ciblé "public connaisseur de Second Life". Il n'y aurait pas de lexique. En 10 ans de pratique, j'ai appris ma leçon ^^.

En tête de gondole à l'Espace Culturel E. Leclerc d'Oloron-Sainte-Marie
Chez Astobelarra, créer un livre, ce n'est pas QUE l'aventure d'un auteur en solitaire qui fait ce qu'il veut de A à Z. C'est celle d'une équipe d'amis qui se connait bien, qui se fait confiance et qui travaille la main dans la main. L'auteur est bien évidemment entendu et soutenu, mais il est également accompagné et conseillé dans son projet.

Alors c'est sûr, en tant qu'association locale, nous n'avons pas la force de frappe des maisons d'édition professionnelles. Nous ne fonctionnons pas avec des diffuseurs ou des publicitaires, et donc notre renommée reste relativement régionale. Nous n'avons pas les moyens d'aller parader au salon du livre de Paris, ni même de salarier un permanent. Mais ce que nous faisons, en tant qu'auteurs et en tant qu'éditeur, nous le faisons avec passion, conviction, plaisir et bonne humeur. D'ailleurs, les libraires d'Oloron-Sainte-Marie (l'Escapade et l'Espace Culturel E. Leclerc) ne s'y trompent pas en mettant nos productions en avant et en nous invitant régulièrement. Et ça, ça vaut bien tous les prix littéraires et tous les encensements journalistiques de best-sellers de supermarchés. 

jeudi 7 avril 2022

Une revue de libraire sur Radio Oloron !

Hier, j'ai eu la très agréable surprise de découvrir cette interview de Cédric Laprun, libraire à l'Escapade à Oloron-Sainte-Marie diffusée en podcast sur Soundcloud

Il y parle de Les Routes Du Crépuscule en le qualifiant de #PageTurner, ce qui me fait très plaisir car, outre le fait que c'est bien la première fois que quelqu'un utilise ce mot pour un de mes livres, j'ai effectivement construit ce roman de façon à ce que les lecteurs soient pris par l'histoire chapitre après chapitre et ne puissent plus décrocher jusqu'à la toute fin.
C'est d'ailleurs la teneur de la totalité des commentaires que j'ai reçus depuis la sortie du livre, hormis celui-ci. Eh oui, il en faut bien un...

Du coup j'en profite pour vous rappeler que je serai en rencontre / dédicace à l'Escapade ce samedi 9 avril de 9h30 à midi avec Les routes du crépuscule, évidemment, mais aussi avec mes titres précédents. Alors si vous n'avez jamais lu Mauvais berger ! ou encore ma trilogie fantastique L'infection, ce sera le moment de venir vous les faire dédicacer en direct-live !

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Alors adishatz ! Comme on dit dans le Béarn ! 😊

mardi 5 avril 2022

Article paru dans #LaRépubliquedesPyrénées le 05 avril 2022, page "les mardis lecture" !

Aujourd'hui, j'ai eu le plaisir de trouver un superbe article rédigé par Gérard Cayron sur mon dernier roman "Les routes du crépuscule", dans le quotidien régional La République des Pyrénées. Le journaliste y parle du livre, évidemment, mais revient aussi sur les fondamentaux de notre maison d'édition associative Astobelarra. Sans attendre davantage, je vous laisse apprécier ça : 

Pour ceux d'entre vous qui n'auraient pas remarqué, le papier en question (avec une photo couleur qui date un peu, mais puisqu'elle me met bien en valeur, je ne dirai rien 😅) est collé à une brève sur la visite de l'immense Craig Johnson à Pau ! Si ça, c'est pas la classe à Dallas, je ne sais pas ce que c'est !

dimanche 3 avril 2022

#LesRoutesDuCrépuscule : premiers avis de lecteurs.trices !

 Mon nouveau roman "Les routes du crépuscule" est sorti le 21 mars dernier et a déjà reçu quelques avis super positifs (et je ne cache pas mon plaisir de vous les partager) 💓

D'abord le retour de lecteurs.trices :

"J'ai fini ton livre !! Franchement bravo !!! Je l'ai lu en deux jours, tellement j'étais prise dans l'histoire. Merci pour ce bon moment de lecture.
Laetitia C. sur Instagram.

"Lecture du roman de @Xiberoland terminée. Une histoire prenante du début à la fin. Si vous souhaitez être surpris, lire quelque chose de différent, foncez ! Par contre attention, ce n'est pas une lecture "légère", comme j'ai l'habitude de lire. Petit spoiler : j'ai adoré Maxime et tellement détesté Valentine !"
Amandine C. sur Instagram.

"Ça y est, j'ai lu les routes du crépuscule ! Enfin plutôt, je l'ai dévoré ! Je ne l'ai pas lâché avant la dernière ligne. Bravo !
Laurence D. sur Instagram.

Puis celui de mes pairs (des auteurs et romanciers, des libraires...) : 

"N'avez-vous jamais rêvé de remonter le temps ? De recommencer une histoire d'amour à zéro, pour éviter les erreurs du passé ? C'est ce qu'espère Max en entraînant sa femme sur les routes du crépuscule. Mais les choses ne sont pas aussi simples. Etienne H. Boyer nous emmène dans une histoire écrite avec beaucoup de sensibilité. Un roman prenant et plein d'émotion, une belle découverte." 
Philippe Lescaret sur le site Babélio.

"Que feriez-vous si vous pouviez remonter le temps et tout recommencer ? Ce livre démarre comme un pari : un élément fantastique et tout bascule. L'auteur aurait pu se contenter d'imaginer une ou deux vies et les décrire par le menu. La force du livre réside dans le fait qu'il n'en fait rien. Il accumule les sauts de puce et les années, en maniant les ellipses de temps avec rythme, et la vie avance. Il évite le dogmatisme, les regrets poignants, pour laisser les personnages vivre leurs aventures. Au lecteur d'en tirer lui même ses conclusions. Et si vous pouviez remonter le temps ? Eh bien ça ne serait sans doute pas si lumineux que ça, ni si merveilleux. Pas raté non plus. Ca serait une nouvelle aventure ! Un livre dont on tourne facilement les pages, une histoire qui embarque. Tout recommencer, qui n'y a jamais pensé ?"
Constance Dufort sur le site Babélio.

"Remonter le temps pour recommencer une histoire d'amour à zéro : bonne idée ou nouvelle aventure ? Laissez-vous embarquer par ce roman : je vous mets au défi d'en imaginer la fin !"
Cédric Laprun, libraire de L'escapade à Oloron-Sainte-Marie.

Qui sera le prochain ? A vot' bon cœur, M'sieurs-Dames ! 😁