jeudi 26 juillet 2012

Au marché nocturne de Mauléon (25/7/2012)

Hier soir, Laurent et moi avons tenu le stand d’Astobelarra au marché nocturne de Mauléon-Licharre. Il y a eu un fort passage de monde (un gros paquet de touristes), mais curieusement, ce sont des souletins qui ont acheté nos livres…
Mais bon : on ne va pas pleurer, hein?

En pleine séance de dédicace au marché de nuit à Mauléon Licharre, le 25 juillet 2012.

Et voici le résultat de la dédicace en question!
Si ça vous branche d’en avoir une vous aussi, rien de plus simple : soit vous pouvez passer dans le coin (la prochaine rencontre dédicace pourrait être le 12/8/12 à la librairie Lecrique, à Navarrenx), soit vous commandez le monstre ici (chèque uniquement), ou ici (Paypal)!
 

mardi 24 juillet 2012

Trou de ver et Pandémie…

Le trou de ver (schématisé)

Dans “L’infection T2 : Pandémie“, le second tome de ma trilogie fantastique L’infection, donc, je vais largement aborder le concept du trou de ver. “C’est quoi ça, encore ?”, me diront les plus néophytes d’entre vous. Pour vulgariser résumer, c’est un concept scientifique théorisé à partir du principe de relativité d’Einstein, et qui voudrait que dans un univers courbe, il pourrait exister des objets célestes permettant de passer d’un point A à un point B par un passage transversal plus court que le chemin classique (voir mon schéma). Cela permettrait donc de voyager dans l’espace (plus vite que la lumière), mais aussi et pourquoi pas dans le temps (puisque les deux sont intimement liés).
Évidemment, ce n’est qu’une théorie (scientifique et donc sérieuse) pour l’instant, néanmoins très bien expliquée par Kip S. Thorne et Stephen Hawking dans leurs œuvres respectives.
Ce thème, aussi appelé “l’hyperespace” par les auteurs de science fiction a très souvent été réutilisé à diverses sauces (et notamment en tant que moyen de transport interstellaire ou multidimensionnel) au cinéma (voir ou revoir les différents Star Wars, mais aussi Dune, Star Trek, Stargate), mais aussi dans la littérature fantastique (lire ou relire la trilogie “A la croisée des Mondes“, de Philip Pullman, en particulier le tome 2).
Dans “Pandémie“, C’est Gros-Sam Bonini qui va en faire un usage immodéré. Vous verrez comment et pourquoi en temps voulu ;-)

lundi 23 juillet 2012

Une bad chronique sur Fantastinet

Waouh, comment ça fait pas plaisir, cette chronique de Fantastinet, par Allan Dujiperou... Je forwarde ici, néanmoins, parce qu'il faut savoir être honnête avec soi-même et avec le public, même quand ce n'est pas agréable!


Infection – Tome 1
Patrice a une vie plutôt insignifiante : un travail dans lequel il ne s’épanouit pas du tout, un réseau familial restreint mais surtout une absence de vie sociale qu’il porte sur lui-même. Alors, lorsqu’il pense trouver son âme soeur en la personne de Mathile, jeune femme récemment arrivée mais ayant elle une capacité de communication importante, il fera le nécessaire pour s’en rapprocher. Et notamment, essayer de comprendre ce qui fait sa vie y compris l’usage de Second Life, ce réseau social qui lui semble tellement loin de ses préoccupations quotidiennes…
Ce titre est le premier d’une trilogie et prend pied entre deux lieux : l’un physique, la Soule, l’autre virtuel, Second Life. Pour ceux qui ne connaîtraient pas Second Life, il s’agit d’un réseau social virtuel, que je pensais d’ailleurs perdu depuis longtemps dans les méandres du web.
Je dois bien avouer que ce roman n’a pas eu sur moi l’effet auquel je m’attendais : le personnage principal m’a semblé par trop aigri et malhabile… J’oserai même dire qu’il m’a paru particulièrement stupide et réfractaire à toute forme de nouveauté avec pour conséquence première de  sonner beaucoup trop faux pour que l’on puisse s’intéresser à ce qu’il pouvait ressentir et vivre.
Peut-être aussi parce que je ne me suis jamais intéressé à ce qui fut un évènement il y a un temps, le titre ne m’a pas particulièrement intéressé et je me suis rapidement trouvé perdu parmi les explications qui étaient là pour nous aider à mieux comprendre ce monde alternatif…

Astobelarra – Mozaïk – 371 pages – 16.00€ – 9791090126015
Patrice est tombé amoureux de Mathilde, une jeune femme qui vient d’arriver en Soule. Lui est tout sauf un Don Juan, mais il a plus d’un tour dans son sac, malgré les apparences…
Il va contourner ses défauts rédhibitoires grâce à Internet. Mais il va vite apprendre que tout se paie, en ce bas-monde.
Rencontré dans un monde virtuel en trois dimensions, Beu Smart, un génie digital exauceur de voeux, va se charger de le lui rappeler, en l’entraînant dans une spirale cauchemardesque sans fin…

jeudi 12 juillet 2012

Ecrivaillon en formation continue…

L'art de la ponctuation
Il ne faut jamais se croire infaillible. Personne n’a la science infuse, et certainement pas les gens comme moi, qui se fabriquent “tout seul” (enfin sans très hautes études spécifiques) au fil du temps qui passe. Comme tout le monde (ou presque), j’ai appris à lire et à écrire à l’école. J’ai eu la chance d’avoir une mère prof qui m’a un peu porté à bout de bras (elle dirait plutôt qu’elle m’a “poussé au cul”) pour que j’apprenne les règles élémentaires de grammaire et d’orthographe, la conjugaison, que j’acquière un minimum de vocabulaire et surtout le goût de lire.
J’ai mis des années pour me trouver celui d’écrire.

Aujourd’hui encore, même s’il m’arrive parfois d’être content de ma plume, je me trouve toujours des faiblesses. Pas évident de faire passer exactement LE message qu’on souhaite faire passer. Pas facile de s’adapter au lectorat (extrêmement diversifié) tout en conservant son identité propre. Donc je continue à me former tous les jours en lisant de tout et tout le temps, en m’exerçant à écrire tous les jours, en affinant les idées qui me trottent dans la tête pendant mes “absences” et en me confrontant régulièrement à d’autres “écrivaillons” de mon espèce.
L’une de ces faiblesses est d’ordre purement technique : en effet, il me semble que je pêche un peu en ponctuation. Jusqu’à présent, tout comme Luke Skywalker, je me fiais surtout à mon intuition, en partie basée sur ma culture et de ma dialectique très personnelle, faisant une usage immodéré des parenthèses, de tirets et autres artifices elliptiques. Mais la ponctuation est un art, qui possède des codes certes indulgents, mais qui sont des règles logiques quand même… Alors pour palier à mon manque de précision dans le domaine, je me suis offert le petit guide ci-contre, que je conseille à tous ceux qui ont des doutes : “L’art de la ponctuation“, par Olivier Houdart et Sylvie Prioul.

C’est un livre très intéressant, et l’on y apprend surtout que la voilure d’utilisation des caractères de ponctuation est relativement large et permissive. On n’est pas là dans la science exacte. Mais on y apprend par exemple que les trois points de suspension (…), s’ils sont “à la mode” (les discussions de messageries instantanées ou les commentaires de blog / Facebook en sont truffés), étaient déjà très utilisés par certains auteurs comme Louis Ferdinand Céline (pas mon idole, mais bon…), qui en aurait même fait sa marque de fabrique. On y apprend aussi l’usage complexe des deux points (:), des points d’interrogation (?) ou d’exclamation (!) ou du point-virgule (;) avec force exemples et théories.
Je ne sais pas si je vais tout retenir de tout ça, mais une chose est sûre : ce petit précis ne m’empêchera pas de conserver une grande part d’intuitif dans mon écriture.

vendredi 6 juillet 2012

Premiers retours oraux sur le tome 1 de L’infection.

Un mois et demi après la sortie du tome 1 de L’infection, je commence à peine à recevoir quelques retours de lecteurs, mais aussi de gens qui n’ont pas lu le livre (et ça c’est quand même formidable, lol).
Parmi les remarques des gens qui ont pris la peine de le lire, beaucoup m’ont demandé de m’activer pour sortir la suite, ce que je me force à prendre de la façon la plus positive possible : cela veut dire que le livre a plu. Je renvoie néanmoins les plus agressifs sur cette réponse parfaite de Neil Gaiman à un internaute un peu trop exigeant… ;-)
Les non-geeks m’ont fait part de leur difficulté à lire la première partie (dans laquelle je mets en place les personnages et l’environnement particulier de l’intrigue), trop “technique” à leur goût et ce même malgré la présence du lexique détaillé en fin de roman. Mais tous ont convenu qu’une fois ce passage dépassé, ils ne pouvaient plus lâcher le livre. Je le prends aussi très positivement : la prochaine fois, je tacherai de prendre davantage en compte le lecteur non spécialiste. D’ailleurs, ce sera le cas par défaut, puisque l’histoire ne se passera pas dans un obscur monde virtuel 3D, mais dans le monde réel.
Une personne a souligné l’aspect sanglant et parfois scatologique du récit. J’ai bien senti que ce n’était pas sa tasse de thé (héhé). Plusieurs autres se sont demandées ce que je pouvais avoir dans la tête pour écrire des trucs pareils. “Il ne sert à rien de rechercher le monstre car il vit à l’intérieur de chacun d’entre nous…“, c’est ma réponse, et c’est une phrase citée du tome 2 (en cours d’écriture).
Pour le reste, et bien j’attends vos commentaires sous cet article !
PS : ceux d’entre vous qui vivent en Soule et qui ne sont pas en fonds peuvent emprunter “L’infection T1 : Contage” à la bibliothèque de Mauléon-Licharre. Idem pour le “Mauvais berger!