vendredi 20 mai 2011

Mouche du coche…

Une mouche de Soule et ses crottes...
Vous savez quoi? Depuis cette histoire de “Mauvais berger!“, j’ai pris les moutons en grippe. Je ne peux plus les voir en peinture, ces bêtes grégaires et fourbes. Et même si, aujourd’hui, on ne peut pas dire que je sois particulièrement emmerdé par eux (directement s’entend), leur perfidie plane toujours au dessus de moi et de nous tous, dans ce département (Les Pyrénées Atlantiques, et tout particulièrement près des montagnes, notamment en Soule, où je vis), quoi qu’on fasse.

D’abord parce que les brebis sont partout, dans toutes les fermes, dans tous les villages. Leurs bêlements hystériques et insupportables parviennent toujours jusqu’à mes tympans, portés par des vents farceurs. Oh, on ne sent plus tellement l’odeur de leurs déjections (sauf lorsque les paysans épandent les lisiers au printemps), on finit par être habitués à force. Donc ne comptez pas sur moi pour vous ressortir la très chiraquienne expression  “le bruit et l’odeur“… Par contre s’il y a quelqu’un qui le sent bien, ce parfum d’excrément ovin, ce sont les mouches… Ici, c’est le pays de la mouche, toute espèce confondue : on en est littéralement envahi dès qu’on ouvre une fenêtre, et ça dure des mois!

A la limite, je supporterais les chatouillis incessants que leurs divagations intempestives sur ma peau procurent. Déjà un peu moins bien lorsqu’elles choisissent mon cuir chevelu pour se reproduire bruyamment. Mais ce qui m’exaspère le plus, c’est que ces bestioles chient partout : sur les murs, sur les fenêtres, sur mes carreaux de lunettes, sur mon écran d’ordinateur, à la maison, au boulot, partout… Elles abandonnent des constellations de toute petites gouttes marron et gluantes qui résistent aux lingettes nettoyantes! Alors de temps en temps, la rage me prends et je fais une tuerie à grand coup de tapette. Bon, ça me laisse un arrière goût désagréable dans la bouche (“une vie est une vie”), mais qu’est-ce que ça défoule!

Voilà pourquoi je déteste les moutons… et les mouches!

Alors vous allez me dire : “t’avais qu’à rester en Charente!“. Et je vous répondrais invariablement qu’il y a des compensations à rester vivre ici, que la mouche ou le mouton ne concurrenceront jamais. Mais ça méritait d’être signalé ;-)

Juste pour le plaisir, j’ai vendu (et dédicacé) un “Mauvais berger!” à Musikaren Eguna dimanche dernier. C’est Pierre Gastereguy (l’un des 40 auteurs qui a contribué à Paroles d’écolos) qui m’a fait l’honneur de l’acheter, de le lire, et de le critiquer : “même si selon tes termes le texte de ton ouvrage est assez dur et cru, j’en ai apprécié l’optimisme et finalement une certaine allégresse qui s’en dégage. La lecture est facile, agréable, on attend avec impatience le déroulement des péripéties. Sur le plan de l’expression, je considère que tu as le sens de l’image, ce qui contribue à donner du piquant et du rythme à l’action. En définitive, un bon moment – pour le lecteur que je suis – à me délecter des mauvais moments que tu as connus et auxquels, fort heureusement tu as survécu.” ça fait chaud au cœur de voir que ce bouquin plait encore!

vendredi 13 mai 2011

Le tome 2, “Pandémie” est déjà en route!

A peine terminée la V2 du tome 1 de L’infection, et alors même que le manuscrit est encore en cours de relecture par ma chère et tendre, que je me suis mis à écrire le premier chapitre du tome 2! J’aurais pu laisser flotter un peu de temps entre les deux livres, mais finalement, l’inspiration étant arrivée très tôt cette année (en même temps que le printemps), je me suis lancé. Après-tout, j’aurais bien assez de temps pour lézarder cet été!
Comme je l’ai déjà dit ailleurs dans ce blog, cette séquelle s’appellera Pandémie, et se déroulera aussi entre la vraie vie et Internet. Il devrait y avoir beaucoup moins de Second Life (voire pas du tout) et de Mauléon-Soule que dans le premier épisode, mais on restera peu ou prou dans le registre de l’éternel combat entre le virtuel et le réel.

Le titre de travail de ce chapitre est “Rebondir…“. L’histoire débute quelques mois après la fin de Contage, et l’on retrouvera dans ce roman TOUS les personnages principaux. L’un des personnages de troisième zone du tome 1 volera la vedette aux autres. Je publierai dans quelques jours un court extrait de ce premier chapitre, destiné comme d’habitude à vous mettre l’eau à la bouche. J’adore le Teasing! Et puis j’ai pris un grand plaisir à l’écrire et c’est sortit tout seul, d’un bloc, un peu comme lorsque j’ai écrit “Mauvais Berger!
A croire que j’ai vécu ce que j’y raconte!!! Heureusement, ce n’est pas le cas. Par contre, j’y recycle une vieille idée qui date de mes courtes années universitaires, que je revisite à la sauce d’aujourd’hui. 
Vous verrez, c’est rigolo ;-)

Tout ce que je puis vous dire aujourd’hui sur cette suite, c’est que la tension va monter de plusieurs crans, et que ça va douloureusement chauffer pour un certain nombre de personnages importants de la saga. Vous verrez, le dénouement est surprenant… En fait, pas tant que ça, pour ceux d’entre vous qui me connaissent bien!

vendredi 6 mai 2011

L’infection : douce violence, mais jamais gratuite…

De nombreuses personnes à qui j’ai parlé de L’infection m’ont souvent fait part de leur crainte que l’histoire contienne de la violence gratuite. Eh oui, si vous avez bien tout suivi, il y a des meurtres, des zombies, des “esprits frappeurs”, un peu (très peu) de cul aussi… Et puis surtout une ambiance lourde de menace
En écrivant ce livre je me suis en permanence senti comme un gamin qui a fait une bêtise et qui l’a camouflée comme il pouvait, mais qui vit avec la trouille constante et pénétrante d’être découvert. C’est une sensation assez désagréable qui ne vous lâche jamais, et que j’ai maintes fois éprouvée lorsque j’étais enfant. Ça m’arrive encore parfois aujourd’hui, mais c’est plus rare, fort heureusement… La violence de L’infection réside surtout dans cette angoisse profonde qui ne quitte pas le lecteur.

Forêt des Arbailles - Soule
Il y a effectivement des passages assez “brutaux” dans le livre. Mais ce n’est pas pour le plaisir de l’hémoglobine que je les ai écrits. Ils servent surtout à la démonstration philosophique et humaniste que je veux faire. Rien de gratuit, donc, et toujours dans le but de servir à distiller des idées (plutôt écologistes), d’ailleurs.
Grosso modo, L’infection, c’est un genre de deus ex-machina, mais tendance métaphore verte limite cynique, dont le message en filigrane, serait “qu’en voulant toujours aller plus haut, plus loin et plus fort au nom du progrès technologique et du profit, l’homme est capable d’engendrer les pires monstres qui le précipiteront à sa perte; ce qui n’est peut-être pas si mal, finalement”.
Rien d’extrêmement original sur le fond (le sujet ayant déjà été traité à de nombreuses occasions dans la littérature fantastique, mais aussi au cinéma : dans Terminator, The Matrix, ou l’île du docteur Moreau par exemple), mais c’est un thème qui est toujours d’actualité aujourd’hui, puisque l’homme n’a pas l’air de vouloir apprendre de ses erreurs

C’est surtout la forme qui est différente…
Le texte est écrit de façon assez inhabituelle (du moins par rapport à ce que j’ai pu lire pour le moment). C’est à dire que comme l’histoire se déroule en partie sur Internet, il a fallu que je détourne les modes de communications actuels de façon à leur donner un rendu plus littéraire. Il y a des chapitres entiers écrits sur le mode du dialogue (dans le style pièce de théâtre ou script cinématographique; donc vous n’y retrouverez pas le langage SMS si cher aux utilisateurs de messageries instantanées), et d’autres beaucoup plus “lyriques” et “illuminés”, très proches des poèmes en prose, même dans les moments les plus gores.

Autre intérêt de l’histoire : le cadre de ce premier tome. Comme je l’ai déjà écrit à plusieurs reprises dans les pages de ce blog, il est situé en partie dans Second Life (ce qui est encore relativement original) et en Soule, une toute petite province du Pays basque encore méconnue du grand public (français comme international) et qui est pourtant un endroit purement extraordinaire.
Moi qui y vis depuis 15 ans, je peux vous affirmer que je n’ai jamais rien vu d’aussi incroyable, à part dans la série Twin Peaks (j’exagère à peine…). D’où la page d’accueil de mon autre blog, Xiberoland, qui est un clin d’œil ironique complètement assumé à la saga culte de David Lynch et Mark Frost (rediffusée actuellement sur la chaîne Arte tous les mardis soirs à partir de 22h30).

mercredi 4 mai 2011

Tome 1 de “L’infection” : tous les personnages…

Les personnages principaux:

- Patrice Bodin, alias Thierry Hourcade (in RL), alias Anthony Marshall (in SL), ouvrier chez Aguer Industries.
- Mathilde Joubert, alias Matilda O’Hara (in SL), cadre chez Aguer Industries, possède une galerie d’art in SL.
- Beau Smart (in SL), intelligence artificielle vivant dans Infection.
- Sébastien Régent, alias Celia Clarke (in SL) journaliste du web bordelais, qui travaille pour Virtual Universes.

Les personnages secondaires :

- Maddalen Etchegaray, amie d’enfance et collègue de travail de Mathilde
- Pascal Hastoy, meilleur ami de Patrice. Informaticien qui vit à Paris avec sa famille.
- Lucille Hastoy, épouse de Pascal, mère au foyer.
- Antton Aguer, PDG d’Aguer Industries, et maire /conseiller général du canton de Mauléon-Licharre
- Nathalie Kay, alias Nathalie Linden (in SL), salariée de Linden Lab affectée à la communication avec la communauté francophone
- Al Ramos, alias Al Linden (in SL), salarié de Linden Lab affecté à la communication avec la communauté hispanique

Xièmes rôles :

- Eddie Earl, alias Gros-Sam Bonini (in SL), adolescent canadien dont l’avatar est l’une des créatures d’Infection.
- Allande Aguer, fils d’Antton, et directeur d’Aguer Industries.
- Géraldine Carré, gendarme de la brigade de Mauléon-Licharre.
- Adjudant Marin, gendarme de la brigade de Mauléon-Licharre.
- Capitaine Guy Tardieu, commandant de la compagnie de gendarmerie de Mauléon-Licharre.
- Bruno Crespin, Gendarme technicien en investigation criminelle à la section de recherches de Pau.
- Maritxu Etcheverry : logeuse de Patrice Bodin.
- Jeanine Bodin, épouse Hourcade : mère de Patrice Bodin.
- Maréchal des Logis-Chef François Weltzheimer : gendarme de la Brigade de Mauléon-Licharre.
- Jérôme Barraud, gendarme de la brigade de Mauléon-Licharre.
- Mélanie Astier, gendarme-adjointe de la brigade de Mauléon-Licharre.
- Eliane Bergez,  secrétaire de direction chez Aguer Industries.
- Beñat Garay, collègue de travail de Mathilde et Maddalen.
- Jaimie Perkins, alias Jay Linden (in SL), développeur de Linden Lab et créateur de Infection.
- Panpi Idiart, le voisin du dessous de Mathilde. Retraité.
- Maïté Idiart, l’épouse du voisin de Mathilde. Retraitée.
- Séréna et Sirénia (in SL), couple de maitresses sado-maso faisant partie de la horde monstrueuse d’Infection.

Les lieux :

- Mauléon-Licharre (64) et plus généralement la Soule (fr)
- Second Life (Internet)
- Infection (Internet).
- Paris (fr)
- Bordeaux-Mérignac (fr)
- San Francisco (USA)

Espace/temps :

L’histoire se déroule à notre époque, de nos jours, probablement dans une dimension parallèle non-précisée (mais très proche de la notre).