vendredi 23 juillet 2010

Ouf! Just in time…

Vous vous rappelez ce billet, dans lequel je disais que le temps passait plus vite sur SL que dans la vraie vie, et cet autre, dans lequel je parle des sites réels qui ont inspiré les lieux où se déroulent l’action de L’infection? Et bien figurez-vous que la vraie vie vient de me faire mentir! Les ex-bureaux de GEMA WM ont été entièrement rasés, et seront vraisemblablement remplacés par des parkings! Les boules!!!

 
Enfin “les boules”… Pas tant que ça! Mais je pense que ça m’aurait vraiment posé un problème si je n’avais pas déjà écrit les chapitres qui s’y déroulent.  Comme quoi, j’ai peut-être été directement inspiré par le grand Manitou en faisant les choses dans le désordre, finalement! Me connaissant, j’aurais probablement été freiné dans le processus rédactionnel du livre simplement à cause de cet évènement!
Cette destruction -arrivée de manière un peu inattendue- n’est pas surprenante outre mesure car ce bâtiment était vraiment vieillissant (pour ne pas dire pourri), mais ça fait un choc quand même, d’autant plus lorsqu’il fait partie de notre passé (relativement) récent (en comptant les périodes d’intérim, j’y ai travaillé presque 3 ans dans cette usine)!

Dans le livre s’y déroule une scène clé de “réunion préparatoire à un licenciement pour faute lourde” assez inhabituelle. Et je dirais d’ailleurs : fort heureusement!
Cette scène - qui va rester dans les annales - est inspirée d’une base vécue, et rehaussée d’autres choses totalement inventées (je n’ai encore jamais été mis à la porte d’une quelconque entreprise, et je n’ai jamais non plus “violenté” personne – croisons les doigts et touchons du bois rond)…
;-)

jeudi 15 juillet 2010

L’infection : le concept schématisé!

Alors que je me rapproche implacablement de la deadline fatidique que je me suis imposée (et que j’espère pouvoir tenir), je me suis dit que je pouvais aussi bien vous révéler le concept de L’infection, du moins très partiellement.

En fait, lorsque j’ai vu (en rêve) le fil conducteur de ce roman, je n’avais pas encore bien saisi certains aspects techniques essentiels de l’histoire, et je n’avais pas encore trouvé toutes les sources permettant d’expliquer logiquement ces points précis. Mais j’avais déjà en tête ce schéma (ci contre) qui représente pour moi toute la symbolique de Contage, le premier volet de L’infection (puisque j’ai tout construit autour de cette image). J’ai eu de la chance de trouver les bons interlocuteurs, et surtout que tout se goupille bien tout seul!

Bref, je pense que -hormis ceux qui sont “dans le secret” et ceux qui ont pas mal de jugeote- ce schéma ne va rien évoquer du tout pour la grande majorité d’entre vous. C’est d’ailleurs très bien comme ça : vous comprendrez sa signification lorsque vous lirez le livre (un jour peut-être) ;-)

Comme je vous l’ai déjà (au moins mille fois) expliqué, ce premier tome se déroule en grande majorité dans Second Life et dans une Soule alternative (la Soule étant une petite vallée pyrénéenne du Pays Basque de France). Les tomes suivants (dont j’ai déjà écrit la trame) se dérouleront ailleurs. Il ne sera quasiment plus question du métavers de Linden Lab (ni de Mauléon-Licharre). Au début de Pandémie (le second tome, vous suivez ou quoi?), le monde ne sera déjà plus tel que nous le connaissons. Et dans Sepsis, ce sera pire encore!

Ce schéma n’aura alors plus aucune raison d’être. Je tenais juste à le partager avec vous, car c’est une clé de compréhension de l’histoire!

lundi 5 juillet 2010

Les lieux dont je m'inspire dans Second Life...

Je vous ai parlé des lieux réels dans cet article, il est temps maintenant de vous parler des lieux virtuels, ceux dont je m’inspire (ou que je cite directement) dans L’infection. Comme je vous le disais dans de nombreux précédents billets, l’histoire se déroule en partie dans Second Life, l’univers virtuel de la firme californienne Linden Lab.

Comme je l’ai écrit ailleurs dans ce blog, autant les paysages réels de notre planète changent généralement lentement -je ne parle pas de la forêt amazonienne (qui souffre des ravages que l’on sait) mais des lieu que l’on fréquente dans notre vie de tous les jours-, autant sur SL, des SIM peuvent naître, connaître le succès, puis disparaître en quelques mois; si bien que les repères (qui sont en fait des URL pointant vers les serveurs qui abritent les SIM) qui vous permettaient d’accéder à votre plage préférée peuvent subitement pointer sur un night-club sado-masochiste!

Bref, la liste qui va suivre n’est pas exhaustive! Je n’ai pas l’intention de tout vous dévoiler avant la sortie officielle du bouquin ;-) mais les lieux que je vous présente ici sont assez représentatifs de ce qu’on peut trouver dans SL (qui n’est que le reflet de la réalité, cela va sans dire) : des choses magnifiques,  des curiosités, mais aussi des choses monstrueuses et/ou perverses sur lesquelles je ne vais pas m’attarder ici (vous les découvrirez vous-mêmes en y allant!)…

On commence par le genre de petits paradis dans lesquels se déroule l’idylle virtuelle d’Anthony Marshall et de Matilda O’Hara.

 

Wanderstill, sur Ode. Une cabane en rondins au beau milieu d’un jardin de fleurs “naturelles”, un havre de paix poétique et paradisiaque où les couple aiment à se retrouver pour danser, et plus si affinités… C’est l’exploratrice francophone Serena Parisi qui m’a fait découvrir ce lieu, alors que je l’interviewais pour territoire digital en janvier 2009. Pour les amateurs de petites “fleurs bleues”!

Japan, sur Tempura. Poésie, quand tu nous tiens… Encore un endroit merveilleux que je vous recommande. Un temple dont les arches enluminées donnent sur une forêt en automne traversée par des rayons de soleil, le tout baigné par une musique orientale relaxante. Le rendez-vous des amoureux… Le problème, c’est qu’il y a beaucoup d’amoureux dans SL! Pas moyen d’être pénard ;-)

Inspire Space Park, sur Shinda. Vous êtes dans l’espace, et vous regardez les étoiles filantes et les trous noirs se refléter dans les pupilles de votre bien aimée… Une musique stellaire berce vos âmes, et vous vous sentez flotter dans le vide sidéral, en parfaite communion avec la foule qui plane -elle aussi- autour de vous.

Chouchou… Un paysage sablonneux épuré, un arbre centenaire, un piano à queue posé dans une baïne comme un cheveu sur la soupe, et puis une échelle géante qui monte jusqu’au ciel, dans une coupole de verre et de glace sortie de nulle part, et où s’égrènent les notes du fameux instrument de musique croisé plus bas… On est dans le QG du groupe ambiant japonais Chouchou, qui n’officie que dans Second Life! C’est un de mes endroit préférés. Du moins jusqu’à ce que, pour une raison que je n’ai pas encore comprise, je ne puisse plus m’y connecter!

Arcachon! Eh oui, dans la vraie vie, le bassin est un des coins de France que j’aime le plus. Les marais d’Audenge, la Dune de Pila, les huitres de Gujan-Mestras, les sables mouvants du Cap-Ferret, les célèbres cabanes tchanquées de l’île aux oiseaux… Figurez vous que sur SL, un groupe d’amateurs passionnés a été jusqu’à recréer ce site exceptionnel en 3D!
Tout y est, ou presque, même le parc ornithologique du Teich! C’est un endroit très animé où l’on est toujours bien accueillis, et qui recèle quelques surprises par-ci, par-là!

Parlons maintenant des SIMs qui m’ont inspiré celle d’Infection.


Midian City, une RolePlay SIM à laquelle on ne peut accéder avec un SLurl classique. Pour s’y rendre, il faut savoir qu’elle existe, et s’y téléporter depuis la carte des mondes. J’ai découvert cet endroit singulier en avril 2007, et je suis heureux qu’il existe encore après “tout ce temps”. C’est une ville grise et gothique, pleine de mutants félins et de cyborgs qui rôdent, à l’affut d’un mauvais coup. En dehors des textures, de l’ambiance, et de la musique technoïde, j’aime particulièrement les planques improbables disséminées un peu partout dans les égouts, la cathédrale, l’hôpital, le poste de police, ou dans les buildings crasseux…

The Zombie Pit, sur Leros. Encore un jeu de rôle en trois dimensions qui se déroule dans une ville abandonnée et quadrillée à l’américaine, mais peuplée de… ZOMBIES! Et il y en a vraiment partout qui apparaissent à votre passage : dans les ruelles sordides, dans les maisons, les égouts, le métro… C’est un endroit où l’on vous recommande de porter un système de combat (qui affiche vos points de vie) et un certain nombre de gros calibres destructeurs et bruyants! ;-) J’aime assez le concept et les décors. Les chambres d’hôtel donnent vraiment envie de ne pas y dormir!

Apokaliptika. Je ne sais même pas si cet endroit existe encore… En tout cas en 2009, c’était l’enfer dans SL, avec des brasiers de lave en fusion, des salles de torture, un asile d’aliénés déserté, et tout un tas d’autres choses bien satanistes. A voir pour le folklore et le côté un peu cracra de l’ensemble…

Le NooMuseum de Yann Minh, sur Cimarac. Je vous ai déjà parlé de Yann Minh dans cet article. c’est LE spécialiste es-cyberpunk qu’il vous faut rencontrer in world pour tout savoir sur le sado-masochisme. Il en a même fait un musée très futuriste, dans lequel votre avatar peut s’essayer sans risque à toutes les tortures les plus frappadingues conçues par l’esprit humain. Ecartelé, mixé, écrabouillé, carbonisé, pénétré de part en part, votre avatar va subir les mille-et-un délices de la souffrance. Cet endroit est assez particulier (et il faut être adepte du “énième degré” pour en apprécier toutes les subtilités), mais il est aussi une grande source d’inspiration pour mon livre.

MadPea, sur Orange Island. Pas de lien vers un SLurl, puisque les Orange Islands qui abritaient cette talentueuse société créatrice de jeux dans SL ont disparu en octobre 2009. Depuis, MadPea s’est implanté sur sa propre île, et propose toujours ses jeux de rôles avec énigmes. J’aime beaucoup le concept, mais aussi les textures, les ambiances, les constructions… MadPea a vraiment trouvé un créneau sur SL. Infection aurait pu être fabriquée par eux..