mercredi 23 décembre 2009

Du nouveau chez Boyer!

Bonjour, et bienvenue sur mon nouveau blog!

Encore un, vous allez me dire… Et vous n’aurez pas tort! Sauf que la raison d’exister de celui-ci est simple : je souhaitais depuis longtemps séparer mes activités créatives de mes râleries polémiques écolo-gauchistes (de salon) habituelles (publiées sur http://xiberoland.free.fr). Ouvrir un blog sous Wordpress (avec tout plein de fonctionnalités comme je les aime) devrait me permettre de centraliser mes oeuvres, et d’optimiser mon identité numérique.

Donc voilà : ici, vous trouverez tout (ou presque) ce qui concerne mes livres (”Mauvais berger!” et “L’infection”). Ce qui veut dire que les autres blogs actuellement officiels, ou les topics ouverts ailleurs fermeront une fois que j’aurais fait mes mises à jour ici…

Mais ne regrettez-rien! Vous verrez, vous n’y perdrez pas au change!

samedi 12 décembre 2009

Succès du “Mauvais berger!” au Marché de Noël à Mauléon!

Etienne H. Boyer, auteur de "Mauvais berger!"
au marché de Noël à Mauléon-Soule, le 12 décembre 2009
Vous savez quoi? Il y avait encore (et je suis sur qu’il en reste toujours) un paquet de gens qui n’avaient pas encore acheté leur exemplaire de “Mauvais Berger!” à Mauléon, même plus d’un an et demi après sa sortie officielle!
Incroyable, non?

Ce matin, je me suis levé aux aurores (enfin comme en semaine, quoi), pour aller tenir le stand d’Astobelarra au marché de Noël de Mauléon. Je n’étais pas très emballé au départ, il faut bien l’avouer. D’abord parce que j’aime bien faire la grasse matinée le week-end, et ensuite parce qu’il faisait un foutu froid de canard! Mais je suis quand même sorti du lit, me suis retrouvé sur la place des Allées vers 8h30, et ai passé le relais à Laurent Caudine vers 13h10. Bel exploit, non?

Une dédicace effectuée sur un exemplaire
de "Mauvais berger!" au marché
de Mauléon le 12 décembre 2009
Les gens ont commencé à affluer autour de 9h30-10 heures, et très vite, je me suis rendu compte qu’ils étaient dans de bonnes dispositions pour faire des achats. Bon, il faut dire que nos livres ne sont pas chers (par rapport à ceux d’une édition professionnelle), et puis c’est de la littérature locale! J’ai vendu 5 “Mauvais berger!“, 6 “Woods’town“, 1 “paroles du chef Seattle“, 1 “Témoignages de deux combattants de l’ombre“, et 1 “Pensements” en moins de 5 heures! Plus fort que n’importe quel autre salon du livre où nous avons été présents cette année!

Laurent a fait un score plus modeste (mais la matin, je bénéficiais des badauds habituels du marché du samedi, Nathalie et Monique Marcadé sont venues me soutenir pendant deux heures, et puis ce sont surtout des gens que je connaissais qui ont acheté, j’avoue). En tout état de cause, c’est la première fois que nous faisions le marché de Noël de Mauléon (ça ne fait que 2 ans qu’il existe), mais je pense que vue la qualité de l’organisation, et le chiffre que nous avons fait, il est évident que nous reviendrons à la prochaine occasion ;-)

Une autre dédicace
sur "Mauvais berger!"
Allez, une petite photo de dédicace de plus! Car à chaque fois que je fais un salon du livre ou un marché, je dédicace dès qu’on m’achète un livre! C’est jamais aussi bon que lorsque je dessine au calme, et que je retouche à l’ordinateur, mais ça me permet de garder l’habitude d’utiliser mon stylo-pinceau. C’est vrai que je n’ai plus tellement le temps de dessiner ces temps-ci, et ça me manque, par moment…

D’ailleurs, à propos d’illustrations, je suis actuellement en train de réfléchir à de nouveaux dessins pour insérer dans la V2 de “Mauvais berger!”. Vu qu’il ne m’en reste qu’une quinzaine d’exemplaires sur les 300 de la première édition, je pense qu’il va falloir que je commence à m’activer sérieusement…
Si tout va bien, ce sera pour le jour du printemps prochain ;-)


jeudi 10 décembre 2009

Chronos s’emmèle les pinceaux…

"L'infection" : Mort violente de Mathilde,
tuée par Beau Smart...
Toujours en pleine écriture de mon premier roman (vous savez, le premier tome de ma trilogie “L’infection”), je me suis récemment aperçu d’un truc très ennuyeux… En fait, dès le début, j’ai rédigé une trame assez claire de l’histoire, et j’ai des idées très précises des actions qui vont se dérouler. A un moment donné (vers le 5ième chapitre), je me suis pour la première fois retrouvé confronté au syndrôme de la page blanche!
Je savais ce que je voulais raconter dans ce chapitre, mais impossible de poser les mots. C’est un moment clé de l’histoire (la rencontre amoureuse dans Second Life) que je me dois de traiter avec tous les égards si je veux être pris au sérieux. Car bien entendu, si ça a l’air complètement loufdingue ce que je vous explique là, c’est un fait avéré : il existe des gens qui fréquentent les mondes virtuels et qui tombent amoureux in world (en immersion), quitte à faire se rejoindre les deux (ou plutôt les quatre) vies.
Donc pour des raisons de crédibilité -du point de vue des SLifers comme des néophytes-, il va falloir que j’évite de tomber dans le pathos et la vulgarité, tout en faisant passer des émotions et des messages philosophiques en filigrane. Pas simple…

 Incohérences

Anthony Marshall survivra t-il aux assauts
de Gros-Sam Bonini dans Infection?
Alors comme je séchais sur place, je me suis dit : “Bon… Tu vas pas perdre du temps à glander devant ta page, à tourner les mots dans tous les sens, et tu vas rédiger d’autres chapitres, histoire d’avancer un peu et de ne pas perdre le rythme!” Et me voilà parti à écrire à toute vitesse d’autres parties du roman. J’ai rempli un petit carnet à spirale de notes diverses, de chapitres entiers que j’ai commencé à retravailler sur mon ordinateur, ajoutant ceci, ou cela, au fur et à mesure que les idées me venaient. Tout ça sans respecter la chronologie, bien sûr…
Or, je me suis rendu compte au bout d’une centaine de pages que… La narration n’avait plus aucun sens! Enfin si, foncièrement parlant, mais j’avais imperceptiblement modifié certains détails, si bien que le récit était devenu complètement incohérent (voire redondant par endroits)! Pour illustrer mon propos, c’est un peu comme si j’avais écrit dans les premiers chapitres que la voiture de mon héros était rouge, et que d’un coup, sans aucune explication au beau milieu du livre, j’affirmais qu’elle était bleue!
Bref, je me suis retrouvé confronté à de nombreux dilemmes : que garder? Les détails que j’avais prévus initialement, ou ceux -complètement différents (et induisant une suite différente)- que j’avais commencé à rédiger?
Donc afin d’éviter de me planter à nouveau, je me suis senti obligé de rédiger une chronologie détaillée des évènements, notamment de la partie dramatique du roman, qui se déroule sur une semaine, pendant laquelle tout se bouscule jusqu’au climax.

Du temps au temps...

"L'infection" : Anthony Marshall est attaqué
par des Zombies sur infection.
Maintenant que tout est à peu près réglé, je peux reprendre le fil de la rédaction. Comme d’habitude, ce qui me manque, c’est le temps… Voyez-vous, là, je reviens de Paris, où je suis allé pour former des conseillers du Crédit Agricole aux joies du E-commerce. J’y suis allé en train, et j’ai eu 2 fois 6 heures de relative tranquilité pendant le trajet qui m’ont permis -entre autre- de rédiger un chapitre complet de “L’infection”. Au début, je pensais pouvoir écrire le soir, après le boulot… Mais en réalité, je suis tellement sonné en ce moment, que je n’ai qu’une seule idée en tête : aller dormir le plus vite et le plus longtemps possible! L’inspiration ne me viendrait même pas, de toute façon…
 
Entre midi et deux, je n’ai pas les conditions idéales de concentration pour écrire : faut manger, et puis j’ai mes collègues autour… Je les adore, mais j’ai aussi besoin de m’isoler en moi même pour pouvoir avancer.
Et le week-end, j’essaye de consacrer mon temps libre à ma femme et mes enfants, qui ont aussi besoin que je m’occupe un minimum d’eux, quand même… Donc, comme j’ai dû déjà l’écrire quelque part, il ne me reste plus que les longs moments de solitude que je passe aux toilettes pour rédiger quelques “rushes” en vrac, ou poser des idées auxquelles j’ai pensé tout en conduisant ma bagnole (La voiture, c’est un de mes lieux de création privilégiés! Maintenant que vous savez que je roule sans réfléchir à ce que je fais, planquez-vous!).
Je n’ai pas de temps, et c’est bien ça mon problème! J’en viendrais presque à souhaiter attraper une bonne grippe saisonnière, ou me fouler une cheville pour pouvoir me consacrer à temps plein à mon bouquin!
Presque ;-)

vendredi 16 octobre 2009

Dites : trente-trois!

Trente-trois, c’est le nombre d’exemplaires de “Mauvais berger!” vendus à ce jour par l’Espace Culturel E. Leclerc à Oloron-Sainte-Marie. Dans l’absolu, 33 c’est rien. Que dalle, insignifiant…

Sauf que des “Mauvais berger!“, il n’y en a eu que 300 d’édités en tout. L’espace Culturel E. Leclerc d’Oloron-Sainte-Marie a donc vendu à lui seul plus de 10% de la production de ce livre! Et là, le chiffre 33 prend tout de suite une autre dimension… Surtout lorsqu’on sait qu’une nouvelle commande de 10 exemplaires vient de nous être faite!
Bien sûr, comme il s’agit -entre autre- d’une librairie, Astobelarra leur verse 30% de ses gains sur chaque livre vendu. En gros, L’espace Culturel gagne 3€ sur la vente d’un “Mauvais Berger!“. Astobelarra, quant à elle, ne gagne donc que 7€, desquels il faut retrancher aproximativement 1.5€ de frais de production. Quant à moi, l’auteur, je ne touche évidemment pas un radis, puisque j’ai cédé mes droits à mon éditeur pour cet ouvrage. Mais ce n’est pas le plus important, dans mon propos d’aujourd’hui.

Ce que je voulais dire, c’est que même si le dépôt vente fait perdre de l’argent à Astobelarra (par rapport à la vente directe en salon ou sur le web, s’entend), et même si pour l’image de marque de l’association éditrice qui se veut libre et indépendante, vendre ses livres en “supermarché” n’est pas très cohérent, c’est un système qui a fait ses preuves! En ce qui me concerne, je veux bien mettre un mouchoir sur ma fierté, d’autant que plus le livre se vendra, et plus mon message se répendra. Et -bien sûr- plus Astobelarra pourra éditer d’autres auteurs dans la même collection, ou dans sa collection bilingue.

Pour moi, dans ce cas, la fin justifie les moyens. Ah, et au fait : félicitations aux vendeurs de la partie librairie de L’espace Culturel E. Leclerc d’Oloron-Sainte-Marie!

mercredi 7 octobre 2009

J’hallucine! On a placé ma vidéo en contenu explicite!!!

Quelqu'un a dénoncé mon Teaser de "L'infection"
comme étant "explicit content"!!!
Le truc de ouf!
Comme vous le savez, je prends un soin très particulier à regarder mes statistiques, à vérifier mes divers blogs, si les liens sont toujours actifs, etc.

Figurez-vous que j’ai mis en ligne lundi soir sur Dailymotion une vidéo-teaser de “L’infection” (voir article précédent).

Ceux qui l’ont regardée ont bien saisi le côté oppressant et horrorifique de ce roman, en cours de création.

Mais foin d’hypocrisie, lorsqu’on parle de contenu explicite, c’est en général parce qu’il y a du cul dans un texte, une vidéo ou une chanson. Pas de la violence, hein? Parce que ça, ça passe nickel… Y’a qu’à voir les jeux vidéos morbides qu’on branche sur la téloche pour garder nos gosses pendant qu’on va aux cèpes! Y’a qu’à regarder les dessins animés japonais épileptiques ultraviolents qui passent en boucle sur Gulli, la chaîne TNT des enfants… Et je n’ai même pas abordé les informations du soir à l’heure des repas, avec son lot de guerres, de cadavres, de viols, de matraquages policiers, de délits d’initiés, de complots politico-économiques, et de Sarkozy…

Non, la violence n’est pas un problème dans notre société occidentale judéo-crétine. Ce qui choque les bons pères de famille (prompts à faire tous les esclandres publics pour avoir accidentellement vu le sein de Janet Jackson, mais bien contents quand même quand “bobonne” accepte enfin la petite gâterie du samedi soir, en privé) c’est : LE SEXE!

Et dans mon teaser, il y a du sexe. On ne l’entrevoit qu’une demi-seconde, c’est une image bien chaste sans scène d’accouplement bestiale et amorale, sans gros plan pornographique sur un gland turgescent ou des petites lèvres humides, il n’y a même pas de poils pubiens (arrrk! c’est saaaale!), mais il y a effectivement une image fugace de nu; susceptible, tout comme le David de Michel Ange (avec sa toute petite kikette), ou la Venus de Milo (avec ses petits nichons excitants, que “bobonne” n’a jamais eu) de choquer nos enfants si bien élevés.

Bon, ce n’est pas comme si la vidéo avait été supprimée de mon compte, hein? On n’en est pas encore là. Il suffit juste de décocher le filtre parental pour pouvoir la regarder en toute impunité. Mais je trouve quand même un peu fort de café qu’il y ait des gens capables de dénoncer cette vidéo pour “atteinte aux bonnes moeurs” (je cite : “Des membres de Dailymotion ont signalé ce contenu comme réservé aux adultes“, ça veut bien dire ce que ça veut dire…) tout en laissant passer celle-ci, autrement plus choquante (de par la bande son).

Ce qui semble indiquer que nos sympathiques dénonciateurs ne parlent pas anglais…
Ah! L’étau des soupçons se resserre…

Autre tracasserie : je n’ai bien entendu reçu aucun avertissement, ni aucune communication par mail de Dailymotion à ce sujet. La censure a eu lieu sans que le créateur du contenu ne soit averti! Et ça, je trouve que ce n’est pas très professionnel de la part d’une entreprise de la taille de Dailymotion, proposant des services de cette qualité, fussent-ils gratuits.

lundi 5 octobre 2009

Un premier Teaser pour “L’infection”…


Voilà, c’est un premier jet destiné à vous mettre dans l’ambiance de “L’infection”, mon prochain roman fantastique, cyberpunk et écologiste qui se déroule à la fois en Soule et dans Second Life. Globalement, c’est un texte très noir et résolument moderne dans le fond (de par le sujet évoqué) et la forme (de par une écriture plutôt actuelle, assortie d’un format très “web-like”).

C’est une fiction, bien entendu, mais dans laquelle j’exsude mes propres angoisses, et exorcise mes fantasmes, ainsi que des pans de mon passé en les faisant vivre à mes personnages. On y trouve de l’amour, du mensonge, des meurtres abominables, un bon paquet d’ironie et plein d’effets spéciaux!

Le but étant évidemment de provoquer des émotions fortes… Et de soulever des questionnements moraux, métaphysiques, politiques, sociaux, etc.

Attention, soyons clairs : je ne fais pas dans la “littérature philosophique”! Il faudrait être bien présomptueux pour oser affirmer une telle chose. Ce n’est pas non plus un “récit autobiographique illustré”, comme mon précédent méfait (édité chez Astobelarra le Grand Chardon). On est plus dans le style du “roman de gare,” mais avec une dimension un peu plus abstraite.

Enfin bon, vous verrez bien quand ça sortira… ;-)

En attendant, si vous avez aimé le teaser, vous pouvez retrouver les montages de snapshots que j’ai réalisés depuis Second Life pour la vidéo ici.

jeudi 17 septembre 2009

Tiens donc…

En cherchant sur Internet un moyen de consulter les Mementos du gendarme (sorte de bible et de table des 10 000 000 de commandements en plusieurs volumes, qu’on remet à un gendarme lorsqu’il termine l’école), je suis tombé sur le site web très intéressant d’un ex-gendarme qui a écrit un livre sur son expérience du métier. Alors j’ai pas encore tout lu, mais ça a l’air pas mal, écrit sous forme de chroniques dont certaines sont assez amusantes (celle sur les Gendarmes Auxiliaires m’a rappelé quelques anecdotes tirées de mes propres souvenirs du service militaire

En fait, je cherchais ces Mementos à titre de documentation, pour “L’infection“. Si quelqu’un a une piste pour que je puisse au moins les consulter (gratuitement), ce serait cool…
Merci d’avance!

mardi 1 septembre 2009

Pourquoi une seconde édition?

Mauvais berger!, deuxième édition
avec plein de surprises!
Entre le 22 mars 2008 (date de la sortie de la première édition du présent ouvrage) et aujourd’hui (fin d’année 2009), pas mal de choses que j’avais inconsciemment occultées, et d’autres que j’avais volontairement tues me sont revenues en mémoire.

Dans l’intervalle, j’ai reçu de nombreux témoignages de lecteurs, qu’ils soient positifs ou critiques. J’ai rencontré d’autres ex-apprentis bergers qui ont connu les mêmes déboires que moi, et, qui plus est : avec les mêmes protagonistes pour certains! Dialoguer avec eux lors des salons de la littérature auxquels j’ai participé, et écouter leur histoire fut un grand soulagement pour moi : cela prouvait que je n’étais pas seul, et donc que je n’étais pas fou (enfin pas tant que ça). En même temps, cela ne m’a pas tellement rassuré quant à la nature humaine de certains spécimens de l’espèce, qui n’apprendront jamais des expériences qu’ils vivent, et font vivre à d’autres.

Comme ce fut le cas pour moi, cet épisode difficile de leur vie professionnelle, ruinant leurs aspirations les plus pures les a profondément marqués; mais il ne leur est resté que le silence pour ravaler leur échec. Peut-être n’ont-ils pas su trouver les mots pour exprimer leur frustration et exorciser leur colère. Avec « Mauvais berger! », je l’ai fait pour eux, mais aussi pour tous ceux qui ont enduré les affres du harcèlement moral, qu’ils aient été berger, manutentionnaire, boulanger, ostréiculteur, fonctionnaire, ou femme au foyer.
Alors que l’on soit bien clairs : le propos de ce livre n’est pas de tourner la profession d’agriculteur (et en particulier celle de berger) en ridicule, ni de faire des amalgames.
J’ai simplement voulu que cette tranche de vie - témoignage écrit et indélébile qui s’est certes déroulé dans un contexte atypique - puisse servir à d’autres victimes (passées et potentielles) de la haine et de la bêtise ordinaire.

Bref, après avoir vendu les 300 premiers exemplaires du livre, mon éditeur (Le Grand Chardon – Astobelarra) a émit le souhait que je retravaille le manuscrit original (dont l’essentiel à été pondu en moins de trois semaines en mars 2007), en tenant compte de toutes ces données. J’ai pas mal freiné des quatre fers pendant quelques mois (principalement parce que j’avais l’impression de duper les acheteurs de la version originale, et parce que je trouvais que le concept me semblait trop s’approcher de « l’incitation à la surconsommation », concept que je trouvais peu compatible avec une association éditrice qui aime se faire appeler « l’AMAP du livre »).
Et puis, avec le temps, l’idée a fini par faire son chemin, si bien que j’ai accepté de faire une pause dans l’écriture de mon prochain livre pour réviser ma copie. Après tout, je ne vois pas pourquoi j’aurais des scrupules : Laurent Caudine (le président d’Astobelarra lui même) l’a bien fait pour ses “Pensements“. En outre, je rappelle que je ne touche pas un centime de royalties sur les ventes de ce livre, qui n’a pour but que de financer les autres projets éditoriaux d’Astobelarra, en particulier ceux publiés dans la collection bilingue français-basque « LittéNature ». Ainsi, je suis très fier d’avoir pu contribuer, à ma très humble échelle, à la publication des « paroles du chef Seattle ». C’est mon oeuvre de bienfaisance à moi!

La prochaine édition contiendra donc de nombreux ajouts et anecdotes inédits. Ce ne seront pas nécessairement des passages d’une grande importance (ils ne changent rien au fond ni au dénouement de l’histoire, qui je le rappelle est une histoire vraie…) mais ils donnent un peu plus de « corps » au récit, que j’estimais parfois un peu trop « sec ».
C’est cette version ultime que je souhaite que l’on retienne de mon récit autobiographique illustré…

dimanche 9 août 2009

Weblin : Chronique d’une mort annoncée…

La mort de Weblin, remplacé par Club Cooee, un autre
univers virtuel contrecare temporairement mes plans
de rédaction de "L'infection"
J’ai eu la méchante surprise de lire ce mail ce week-end…

D’après ce que je lis et traduis là, Weblin (vous savez, le petit avatar qui circulait au bas du blog, que vous pouviez faire parler, etc.) va disparaître dans les jours qui viennent.
A priori, malgré un bon développement, le service a été déclaré insolvable, et devrait fermer sous peu…

Pour le commun des mortels (et en particulier les allergiques à toute innovation technologique), Weblin, c’était encore un gadget inutile, bouffeur de temps, de fric et de vie sociale.
Mais pour ceux qui -comme moi- croient en l’avenir du web, et y voient -entre autre- un moyen “propre” de réduire l’espace et les barrières (physiques, culturelles, etc.) entre les êtres humains, Weblin était une application ingénieuse et d’avenir, à la croisée des chemins entre le web classique des messageries instantanées, et les univers virtuels en 3 dimensions de type Second Life.

Mais ce qui me touche tout particulièrement, c’est que la mort annoncée de Weblin contrecarre sérieusement mon plan de rédaction de “L’infection“, puisque j’y faisais (plus qu’)allusion dans le scénario, ayant même obtenu les autorisations d’utilisation du nom par les dirigeants de l’entreprise allemande, créatrice et distributrice de l’application!

Bien sûr, rien n’est foutu : si Second Life devait disparaître demain, “L’infection” serait tout de même écrite, quoi qu’il arrive. En dehors de ça, je vous avouerai que cette disparition inattendue me fait comme un petit pincement au cœur…

Au risque de faire bondir les fans (qui n’y verront certainement aucun point de comparaison), la mort d’un univers virtuel, comme celle de Michael Jackson, ça me rend tout chose!
Il m’en faut peu, hein?

lundi 27 juillet 2009

Je recycle mes vieilleries pour “L’infection”!

Introducing : Gros-Sam Bonini!
L’infection” avance toujours à son rythme (En gros, j’écris quand je vais aux WC, au boulot. Ce qui fait dire à mes collègues narquois que “ce sera certainement un livre de merde!“).

J’en suis actuellement à un chapitre “à sensations fortes” qui se déroule dans Second Life, avec l’arrivée d’un nouveau personnage : “Gros-Sam Bonini“.
Gros-Sam“, c’est le personnage que vous voyez en bas à gauche, sur ce draft qui date de, euh… 1998!!! Le personnage, lui, date de 1992!
Il est tiré d’un scénario de Bande Dessinée fantastico-comique que mon pote Pascal Mercier rédigeait à partir d’un synopsis que je lui avais fourni, et que j’avais intitulé “Doc Mortem“.

Ce qui est amusant, c’est que comme pour “L’infection“, toute l’histoire m’est apparue en rêve, par étapes, pendant mon sommeil.
En résumé, c’était celle d’un savant fou (le docteur Mortemuse) qui réveille un mort pour en faire une machine à tuer pour l’armée. Mais malheureusement, la créature lui échappe, et commet des meurtres sanglants. Bien sûr, la police s’en mêle, et le héros (le policier Marco Tenado) est capturé par le savant, puis à son tour transformé en monstre. Sauf que lui, comme il était vivant, il a conservé une part d’humanité. Il devient alors “Killer-Butterfly“, un anti-héros violent qui va réussir à neutraliser la première créature, puis un autre monstre “Gros-Sam” (qui n’a pas subit de transformation, génétique, lui, mais dont l’histoire suit les tribulations en parallèle du fil principal), et enfin son “père” le doc Mortemuse, qui s’est injecté le sérum amélioré, devenant à son tour une monstruosité.

Pascal et moi étions censés faire les dessins ensemble, (moi les gros plans, lui les décors) et j’avais même fait quelques mises en situation (ici, , , encore , par ici, et !), et puis bon… Je suis parti à l’armée, pendant que lui passait son concours pour être prof d’histoire-géographie. La vie nous a plus ou moins séparés, même si on se revoit toujours avec plaisir, de temps en temps (au moins sur Facebook)!
Lorsque je me suis mis à réfléchir à des personnages pour peupler mon roman (notamment la partie qui se déroule dans Second Life), Sam Bonini (à peu près tel que je l’imaginais lorsque j’étais encore à la fac) m’est apparu comme LE rôle secondaire que je devais exploiter. Un gros slasher encagoulé, porteur d’immenses couteaux de boucher, et collectionneur de têtes réduites fabriquées maison!

Bien sûr, il a fallu que j’adapte et que je modifie mon bonhomme en fonction de son “environnement naturel” digital, que je lui créée une identité dans notre réalité, etc. Mais sachez que ce personnage très “folklorique” pourrait bien réapparaître dans les deux autres tomes de “L’infection“.
Affaire à suivre ;-)

lundi 15 juin 2009

Petit chiffre, mais bonne ambiance à Oloron 2009

Laurent Caudine, Etienne H. Boyer et André Cazetien
sur le stand Astobelarra, au salon du livre
d'Oloron Sainte Marie 2009
C’est avec un peu de retard que je me décide enfin à publier ce petit compte-rendu de la présence des éditions associatives Astobelarra – Le Grand Chardon au salon du livre d’Oloron Sainte-Marie, qui a eu lieu les samedi 6 et dimanche 7 juin dernier, en l’espace Laulhère.

Si aucun “Mauvais berger!” n’a été vendu à Oloron cette fois-ci (c’était la deuxième année que le livre y était représenté), Astobelarra s’en est plutôt bien tirée, compte tenu de l’ambiance de crise économique, favorisant la rétention des portefeuilles, de la journée consacrée aux élections européennes (qui a permis à Europe Écologie de se positionner de manière avantageuse, malgré un taux d’abstention record!), et surtout de la fête des mères qui tombait en même temps que la manifestation oloronnaise. Pas de bol, comme on dit!

Comme la fois précédente, l’organisation était plutôt sympathique (ambiance indienne sous le chapiteau du coin restaurant), et le stand d’Astobelarra était même plutôt bien placé.

mercredi 3 juin 2009

Un petit quizz pour les fans, sur FaceBook…

Le Quizz Facebook
sur "Mauvais berger!"
“On” va encore dire que je sacrifie à la mode, et “on” aura raison… J’ai décidé de tester quelques applications sympas sur Facebook. J’ai donc créé un groupe de fans de “Mauvais berger!”, auquel j’associe quelques évènements. Aujourd’hui, j’ai eu envie de voir si je pouvais créer un test de connaissance sur le livre. C’est chose faite, avec ce quizz de 8 questions.

J’aurais pu en rajouter deux de plus, pour faire un chiffre rond, mais j’ai eu la flemme (il aurait surtout fallu que je relise le bouquin, histoire de savoir de quoi je parlais!!!).

Je trouve le principe très fun, si ce n’est que je n’ai pas eu l’autorisation de modifier les commentaires des résultats. Dommage, il ne me manquait que 150 points pour pouvoir le faire!
La prochaine fois, promis, je fais un truc entièrement personnalisé!

dimanche 10 mai 2009

Au salon du livre de Navarrenx 2009…

Public frileux et pétochard au salon du livre de
Navarrenx 2009, qui m'a inspiré cette caricature
à peine exagérée... La crise dure!
Bof bof“, c’est ce qu’on peut retirer de cette seconde participation au salon du livre de Navarrenx. Malgré une organisation assez sérieuse, la fréquentation a été plus que médiocre le vendredi 8 et très moyenne le samedi 9 mai. Heureusement, les gens ont semblé se réveiller le dimanche (surtout l’après-midi), si bien qu’Astobelarra a quand même réussi à rembourser ses frais.

Il est évident que les gens réservent leur argent pour l’essentiel, la lecture faisant visiblement partie des accessoires non-indispensables. Et pour les vrais amoureux de la littérature, là aussi, le porte monnaie comme le sourire semblaient bien verrouillés… Une situation assez désagréable qui m’a inspiré ce petit gribouillis (ci-contre).

Etienne H. Boyer dédicaçait au salon
du livre de Navarrenx, en 2009.
Mais bon, je me rassure (comme je peux) en me disant que ça aurait pu être le flop du siècle! Le maire de Navarrenx -que je ne connaissais pas- a même acheté un exemplaire de “Mauvais berger!” dédicacé!
Comme quoi, tout espoir est encore permis!

A ce propos, le prochain rendez-vous rencontre avec les auteurs des éditions Astobelarra – Le Grand Chardon est prévu pour les 6 et 7 juin prochain, au “salon du livre sans frontière” d’Oloron Sainte Marie. 

jeudi 7 mai 2009

"L'infection", quelques news de printemps!

Mise en scène de la mort de Mathilde dans les sous-terrains

de Korriban, une île Sith dans Second Life. En vrai,

dans l'histoire, elle ne meurt pas comme ça ;-)
L’infection” se porte plutôt bien, merci!

J’ai eu quelques semaines d’absences dues à un surcroît de boulot et une traditionnelle baisse de régime et de motivation hivernale, mais depuis que le printemps est revenu, c’est reparti comme en 40!
J’ai rédigé un bon paquet de notes, peaufiné mon intrigue, vérifié quelques données techniques indispensables, rajouté des passages abominables, assortis de quelques métaphores écologistes, et défini mes personnages et lieux d’action.
Pour tout vous dire, il y a quelques jours, j’ai encore eu du mal à m’endormir… Mais au moment où je sombrais dans les bras de Morphée, j’ai eu l’illumination. Je peux vous dire dès aujourd’hui que “L’infection” aura un tome 2 (j’ai déjà rédigé le résumé), et que la fin de ce tome 2 ouvre logiquement sur un tome 3 potentiel! Mais là, je vais attendre un peu de finir ce que j’ai commencé avant de me projeter dans un avenir incertain!

Aujourd’hui, j’en suis à un moment crucial de l’histoire, qui va nécessiter un peu d’investigation de ma part :

- A un moment donné, je parle de la gendarmerie, et j’ai besoin d’avoir un maximum d’infos sur les procédures d’enquête, les gardes à vue, et les interpellations. Y’a pas mal de choses qui ont dû changer depuis que j’ai posé mon képi de l’armée, et je dois respecter un minimum d’effets réalistes pour que le récit reste captivant et un minimum crédible. Je vais donc tenter de contacter dans les prochains jours une personne de la profession qui pourra peut-être répondre à mes questions.

- Autre chose, le livre met aussi en scène des personnes réelles importantes et connues dans le monde entier, et j’ai besoin de savoir si je peux légalement utiliser les noms de ces personnes, sachant que “L’infection” est une fiction qui se déroule dans une dimension proche de la nôtre, mais qui n’est pas la nôtre.

Enfin, pour vous faire saliver encore un peu, en dehors de la romance que j’évoquais dans les précédents billets, je peux vous dire que le scénario de “L’infection” comporte de nombreuses références et influences cinématographiques assumées, comme les sagas The Matrix et Terminator, les films la Machine, Kamikaze, Cube, Hidden, et bien entendu toutes la série des “Of the Dead” de Romero et de bien d’autres réalisateurs amateurs de zombies.

Vous l’aurez donc compris, si l’histoire se passe -en grande partie mais pas seulement- dans une Soule alternative très proche de la nôtre, on nage en pleine fiction* fantastique tordue à souhait, avec quelques scènes bien affreuses qui risquent de marquer les esprits de manière indélébile!

* Quand je dis “fiction”, c’est tout à fait le mot qui convient, même si je me suis amusé à disséminer (et déformer) ça et là quelques petites anecdotes croustillantes que j’ai vraiment vécues.





mardi 14 avril 2009

Deuxième visite au Biltzar de Sare

L'équipe d'Astobelarra - Le Grand Chardon
qui tenait le stand au Biltzar de Sare 2009
C’est la seconde fois que je participe aux rencontres du Biltzar de Sare, très sympathique et incontournable rassemblement d’auteurs, et de maisons d’éditions locales.
Cette fois-ci, j’étais en compagnie de Dominika et Piarres, deux autres membres de l’association éditrice Le Grand Chardon – Astobelarra. L’ambiance était très bonne, nous avons eu un monde pas possible, étions bien placés (en face de l’entrée), avons bénéficié d’un grand beau temps, et l’axoa de midi était succulent.

Alors de quoi se plaint le peuple?


Etienne H. Boyer avec Dominika et Piarres sur
le stand Astobelarra, au biltzar de Sare 2009
On s’est très vite rendus compte que les gens n’ont pas de fric, ou du moins, réfrènent leurs pulsions consommatrices. Bon, c’est vrai que “Mauvais berger!” est sorti l’an dernier, et que la plupart des visiteurs de ce salon sont peu ou prou les mêmes que ceux de l’année dernière.
D’autre part, je suis totalement incapable de me vendre, alors je n’ai pas non plus fait de “rentre-dedans“, comme mon voisin de table de chez Elkar, qui avait l’air d’avoir des techniques d’approche assez efficaces (même si lui aussi se plaignait de la difficulté globalement ressentie par tous les stands)…

Une dédicace un peu plus soignée que
les autres, et retouchée sur Photoshop…
Enfin bon… Le Biltzar, on n’y va pas que pour vendre, hein? C’est aussi un excellent moment pour l’échange de liens.
Donc nous y retournerons évidemment l’an prochain, pour la sortie du prochain ouvrage de la collection bilingue (franco-basque) Litté-Nature, qui sera vraisemblablement “Woods’town“, d’Alphonse Daudet, illustré par Pierre Lahore.
Et je dirais même plus (comme dirait Dupont “D”), peut-être que ce sera aussi le temps pour “L’infection“, mon petit dernier de derrière les fagots, de montrer le petit bout de ses antennes (Wimax)…

vendredi 27 mars 2009

“Mauvais berger!”, vu par Yann Minh…

Yann Minh, artiste noonaute, peintre et auteur cyberpunk
J’ai rencontré Yann Minh sur Second Life, dans le cadre de mon activité de rédacteur web pour Immersive Lab. J’étais venu sur son île virtuelle pour le faire parler de lui, et de ses projets. Ce que nous avons fait.
J’ai appris alors qu’il était aussi auteur d’un livre. Un roman fantastique, qui plus-est! Nous avons donc convenu d’échanger nos oeuvres via la poste, ce que nous avons fait aussi!
Quelques semaines plus tard, Yann Minh m’a recontacté alors que je vaquais à mes occupations (in)habituelles dans l’univers virtuel de Linden Lab. Nous avons eu une longue et très intéressante discussion au sujet de “Mauvais Berger!”, qu’il avait lu. Voici, ci-dessous, et en accord avec les deux protagonistes, l’intégralité de ce surprenant dialogue!

[2009/01/22 5:39] YannMinh McDowwll: salut ça va?
[2009/01/22 5:40] Montparnasse Belgar: salut! Oui, et toi?
[2009/01/22 5:40] YannMinh McDowwll: je viens de lire ton roman : passionnant
[2009/01/22 5:40] Montparnasse Belgar: ah!
[2009/01/22 5:40] YannMinh McDowwll: il se lit vite, et est bien écrit
[2009/01/22 5:40] Montparnasse Belgar: oui, c’est écrit gros!
[2009/01/22 5:40] YannMinh McDowwll: manque un peu de soucoupe volantes et de bondage, mais sinon tes relations perverses avec la mamie sont excellentes :D
[2009/01/22 5:40] Montparnasse Belgar: merci ;-) c’est une tranche de vie : y’a rien d’inventé (à part les noms). Mais le prochain livre sera une fiction! en tout cas, je suis heureux que ça t’ait plu
[2009/01/22 5:41] YannMinh McDowwll: :D
[2009/01/22 5:41] YannMinh McDowwll: c’est en tout cas une belle description des relations BDSM au travail… Sérieusement, il y a des métaphores sexuelles puissantes dans ton livre… tu ne les a pas mise volontairement je suppose
[2009/01/22 5:43] Montparnasse Belgar: euh…
[2009/01/22 5:43] YannMinh McDowwll: lol
[2009/01/22 5:43] Montparnasse Belgar: avec la vieille??? Erk!
[2009/01/22 5:44] YannMinh McDowwll: relis le avec ce que je viens de te dire! J’ai adoré les vers dans les sexes des moutons
[2009/01/22 5:44] Montparnasse Belgar: oui, ça a plu (ou déplu) aux gens ce passage! LoL
[2009/01/22 5:44] YannMinh McDowwll: tu as dans ton histoire, une méta histoire sado-maso trash qui avance en parallèle, et qui donne toute la force de ton récit. C’est un vieux truc
[2009/01/22 5:44] Montparnasse Belgar: ce devait être inconscient… :D


NooGenesis-V2
envoyé par yannminh.

[2009/01/22 5:45] YannMinh McDowwll: ainsi, dans Matrix 1, tu as une histoire BDSM qui avance en parallèle, mais c’est fait volontairement. Idem dans Alien 1 Alien 4 et Blade Runner.
[2009/01/22 5:46] Montparnasse Belgar: je dois pas être assez euh… habitué pour les voir… Explique?
[2009/01/22 5:46] YannMinh McDowwll: tape métaphores sexuelles dans google
[2009/01/22 5:47] Montparnasse Belgar: première occurrence : http://www.yannminh.org/french/TxtArguments090.html
[2009/01/22 5:47] YannMinh McDowwll: c’est un vieux truc de graphiste et de cinéaste, celui qui l’utilise avec le plus de brio, c’est Hitchcock. Mais c’est omniprésent en art et littérature depuis des éternités. La différence c’est que maintenant, ce sont des stratégies littéraires et artistiques souvent consicentes, du fait (entre autre) de la sémiologie publicitaire.
[2009/01/22 5:48] YannMinh McDowwll: en gros, tu fait avancer une double narration. Premier niveau, l’histoire que tu raconte, et deuxieme niveau, la métaphore… Dans matrix, c’est l’initiation sado maso d’un petit jeune qui est racontée. Les images racontent une autre histoire que ce que la narration décrit
[2009/01/22 5:50] Montparnasse Belgar: tu as vu ça dans Matrix???
[2009/01/22 5:50] YannMinh McDowwll: Oui, et quand tu connais le parcourt des frères wachoski ça devient évident que c’est volontaire! Je vais te poser une question; concentre toi :
[2009/01/22 5:50] YannMinh McDowwll: lorsque un hacker rencontre un autre hacker dans le monde réel, où se donnent-ils rendez vous? Dans une pizzeria, dans un bar, ou ailleurs…
[2009/01/22 5:51] YannMinh McDowwll: maintenant, où Néo rencontre-t’il Trinity dans Matrix? Il la rencontre dans une boite de nuit sado maso. Neo est en train de mater une scène de domination
[2009/01/22 5:52] Montparnasse Belgar: ah, je me rappelle pas de la scène
[2009/01/22 5:52] YannMinh McDowwll: bien sur : c’est occulté. Repense maintenant à la scène de l’interrogatoire par Smith…
[2009/01/22 5:52] YannMinh McDowwll: je te la décris : Neo est déshabillé, plaqué contre une table, bailloné, et l’agent Smith lui enfonce… dans le …
[2009/01/22 5:53] YannMinh McDowwll: oup’s nombril
[2009/01/22 5:53] YannMinh McDowwll: un truc qui ne sert en fait a rien, car enlevé par Trinity quelques scènes plus loin, dans une scène qui ressemble à un porno dans une Cadillac!
[2009/01/22 5:53] YannMinh McDowwll: ce n’est pas de la surinterprétation, ce sont des techniques de narration! J’insiste : prends Alien 1, est ce que tu te rappelles de ce qui se passe avec Ripley et Ash, lorsque ce dernier se fait décapiter?
[2009/01/22 5:55] Montparnasse Belgar: je me souviens plus très bien… Ash, c’est le robot?
[2009/01/22 5:55] YannMinh McDowwll: oui. La plupart des gens évacuent cette scène, même ceux qui l’ont vue 4 ou 5 fois! Maintenant imagine : tu es Ridley Scott, et tu diriges Sigourney…
[2009/01/22 5:55] YannMinh McDowwll: tu lui dis : “Il va te jeter sur une couchette entourée de photos érotiques, tu vas rester allongée la bouche ouverte, il va rouler un magazine porno en tube, et te l’enfoncer dans la bouche, le tout en simulant un orgasme!”
[2009/01/22 5:56] Montparnasse Belgar: je me rappelle absolument pas! On voit ça dans le film???
[2009/01/22 5:57] YannMinh McDowwll: LoL! Cette scène existe, elle a été tournée mais la majorité des spectateurs l’occulte : Ridley Scott lu même -dans le bonus- dit : “I think it’s like that robots make love”. C’est donc très conscient et volontaire!
[2009/01/22 5:57] YannMinh McDowwll: Regarde ma page web, plus bas. Il y a les photos de la scène, avec en prime un faux plan décors caché. Je t’explique tout ça, car la majorité des gens ne connaissent pas ces trucs narratif, les occultent ou les nient, sauf les pros du cinéma et du graphisme qui les connaissent bien.
[2009/01/22 5:59] YannMinh McDowwll: ce n’est pas de la psychanalyse : ça date d’avant! C’est un truc d’auteur, et je pense qu’il faut pas grand chose pour que tu maîtrise ce système de double narration. Tu l’as fait inconsciemment dans ton histoire, mais comme c’est inconscient… Le double scénario n’arrive pas à sa conclusion!
[2009/01/22 5:59] Montparnasse Belgar: je viens de voir la métaphore d’Hitchcock, plus bas sur la page : très parlante!
[2009/01/22 6:00] YannMinh McDowwll: il ya une relation de domination sexuelle sado-maso entre toi et la vieille femme, où tu es projeté dans une relation de soumission, et tu dois accomplir des taches avilissantes à caractère sexuel!
[2009/01/22 6:01] Montparnasse Belgar: Ah oui, mais ça, c’est parfaitement conscient
[2009/01/22 6:01] YannMinh McDowwll: bon, ben c’est parfait! :D
[2009/01/22 6:01] Montparnasse Belgar: mais en même temps, ce n’est que la triste réalité!
[2009/01/22 6:02] YannMinh McDowwll: C’est souvent le cas! Il faut juste que tu transformes ton histoire en fiction, pour que la fin ait la conclusion dramatique induite, qui sera l’apothéose BDSM, et tu auras écrit un excellent roman/scénario de film gore trash!
[2009/01/22 6:02] Montparnasse Belgar: mais comme c’est la réalité, ça ne se termine pas avec la hache dans la tête. C’est effectivement une histoire inachevée… J’ai longtemps réfléchi à ce que je voulais faire de ce récit. Je voulais qu’il colle à la réalité, qu’il soit très cru et malsain. Alors bien sûr, j’ai pensé lui donner une fin alternative, mais ça n’aurait pas servi ce pourquoi j’écrivais. Ce livre, m’a servi à comprendre ce que j’ai vécu, pourquoi et comment on en est arrivés là
[2009/01/22 6:03] YannMinh McDowwll: ok, ça se défend aussi
[2009/01/22 6:04] Montparnasse Belgar: il y a beaucoup de choses induites. Des choses que je ne m’étais pas avouées, et que j’avoue à demi mot.
[2009/01/22 6:05] YannMinh McDowwll: la sensualité.. la jalousie… la domination des femmes, ta réification sexuelle métaphorique
[2009/01/22 6:05] Montparnasse Belgar: vi. L’hyperféminisme…
[2009/01/22 6:05] YannMinh McDowwll: l’inceste…
[2009/01/22 6:06] Montparnasse Belgar: oui, il y a tout ça. C’est voulu, inconsciemment (parce que c’est une histoire vraie que je rapporte), et consciemment parce que j’ai tourné ça de manière à ce que ce soit en filigrane
[2009/01/22 6:06] YannMinh McDowwll: tu as déja pratiqué le BDSM en Real Life?
[2009/01/22 6:06] Montparnasse Belgar: non, jamais
[2009/01/22 6:06] YannMinh McDowwll: excellent! Donc tu maitrise la double narration métaphorique. Ce n’est donc pas inconscient de ta part. Je m’en doutais
[2009/01/22 6:07] Montparnasse Belgar: euh… je ne l’aurais pas appelée comme ça, et ça reste très instinctif, mais pourquoi pas?
[2009/01/22 6:08] YannMinh McDowwll: ben quand tu fais un film, y a intérêt à ce que ça soit conscient, car ça coute très cher de faire refaire certains décors pour ces raisons non explicites.
[2009/01/22 6:08] Montparnasse Belgar: disons que j’ai pas mal analysé tout ça, et essayé de montrer des choses a posteriori.
[2009/01/22 6:08] YannMinh McDowwll: oui, bon. C’est tout ce que j’avais à dire!
[2009/01/22 6:09] YannMinh McDowwll: euh, ah si : tu devrais faire l’expérience de la soumission BDSM en Real Life, c’est très instructif
[2009/01/22 6:10] Montparnasse Belgar: en fait, je ne suis pas choqué par les pratiques BDSM, mais ça ne me branche pas tellement d’essayer sur moi!
[2009/01/22 6:11] YannMinh McDowwll: beennn, tu préfères le faire en grandeur réelle, ce qui est nettement plus dangereux… :D
[2009/01/22 6:11] Montparnasse Belgar: quand je l’ai vécu, je te jure que je n’ai rien vu de tout ça! en temps réel. Mais après analyse, c’était plus flagrant…
[2009/01/22 6:11] YannMinh McDowwll: les pratiques BDSM ne sont souvent que des jeux initiatiques de transposition dans la sexualité de tropismes qui sont omniprésents dans les relations sociales. Du coup, ça permet pour beaucoup, de les rendre conscients, et surtout de les “maîtriser” en Real Life. Et pour les auteurs, c’est une manne d’informations!
[2009/01/22 6:12] YannMinh McDowwll: je te dis ça, car dans ton livre, il est flagrant que tu prends une posture de soumis, dès le début!
[2009/01/22 6:13] Montparnasse Belgar: c’est clair
[2009/01/22 6:13] YannMinh McDowwll: c’est le contexte d’apprentissage qui l’induit, mais ça va du coup mettre en place une relation BDSM archétypale que vont jouer inconsciemment et consciemment tous les protagonistes
[2009/01/22 6:13] Montparnasse Belgar: il y a un côté lâche et soumis, mais necéssaire. C’est surtout du harcèlement moral, dont il est traité, là.
[2009/01/22 6:14] YannMinh McDowwll: oui, bien sur. Mais derrière il y a un moteur … très ancien! Je vais faire une transposition qui va peut être te choquer… Accroche toi :
[2009/01/22 6:15] Montparnasse Belgar: lol
[2009/01/22 6:15] YannMinh McDowwll: si je transpose ton histoire sur un plan sexuel, ça raconte l’histoire d’un jeune soumis, qui s’engage à être l’esclave d’une dominatrice, mais qui refusera d’aller au bout de son abnégation sexuelle
[2009/01/22 6:16] Montparnasse Belgar: ça se tient. Il faut absolument que tu mettes ça sur le blog du livre!
[2009/01/22 6:16] YannMinh McDowwll: Ok. ça va être chaud, car autant ce genre de discours peut être compris entre auteurs, autant le néophyte va avoir du mal! Sinon, tu peux mettre notre dialogue si tu veux
[2009/01/22 6:17] Montparnasse Belgar: LoL. oui, mais c’est une autre façon d’expliquer l’histoire, plus en profondeur
[2009/01/22 6:17] YannMinh McDowwll: tout à fait. Les histoires ont souvent plein d’entrées. L’entrée sexuelle est une entrée importante
[2009/01/22 6:17] Montparnasse Belgar: il faut juste expliquer aux lecteurs que c’est une interprétation métaphorique!
[2009/01/22 6:17] YannMinh McDowwll: bien sur! Bon, ben voila, c’est tout
[2009/01/22 6:18] Montparnasse Belgar: ben écoute, je te remercie pour ça!

Montparnasse Belgar / Mathilda O’Hara visite le musée
de la noosphere, l’antre de Yann Minh dans Second Life
Depuis, j’ai moi aussi lu son roman “‘Thanatos, les Récifs“. C’est un livre très particulier, dans le sens où une fois qu’on l’a commencé, on ne peut plus y échapper… On doit aller au bout, peu importe ce qu’on va devoir supporter, sachant très bien qu’on va en voir des vertes et des pas mûres!
C’est une roman très bien écrit et passionnant, mais le thème central est : le plaisir dans la souffrance et la mort violente! Donc il vaut mieux avoir les tripes bien accrochées pour supporter certains passages particulièrement affreux. (j’en ai encore froid dans le dos!!!)
J’ai néanmoins beaucoup aimé. Par contre, je ne suis pas sûr que ma femme supporterait d’en lire ne serait-ce qu’un chapitre! ;-)

lundi 9 mars 2009

Du réel au virtuel…

Montparnasse Belgar rencontre des brebis
virtuelles sur Saveur Régionales
Aujourd’hui, j’ai eu un petit “coup de la madeleine” (de Proust) en visitant la sim “Saveur régionales”, dans Second Life [SLURL invalide depuis - NDEHB]. Cette île a été reprise en main par un groupe francophone, qui est en train de lui donner un joli petit look provençal. Et c’est donc en me promenant dans les hauts-pâturages que je me suis retrouvé face à un troupeau de moutons, en train de paître tranquillement.

En dehors du fait qu’on peut les approcher (voire les caresser), ces brebis là sont assez proches des réelles, avec leur façon de dodeliner, et leur air perpétuellement craintif et surpris.
Je ne vais pas dire que je regrette cette période, loin de là, mais bon… Tout ceci m’a rappelé des souvenirs. Et curieusement, que des bons souvenirs de balades sur les crêtes, de pique-nique frugal dans les rochers, ou d’observation de gypaète barbu à l’oeuvre, en train de casser des os pour en sucer la moelle…
Finalement, la montagne (je parle de la vraie, pas du piémont souletin) me manque un petit peu.

Le métier de berger beaucoup moins… Allez comprendre!?

mercredi 18 février 2009

Mathilde, mon héroïne!

Mathilde Joubert, aka Mathilda O'Hara in SL, héroïne
du tome 1 de "L'infection", par Etienne H. Boyer
Mathilde Joubert, alias Mathilda O’Hara dans Second Life, c’est l’héroïne de “L’infection“, vous savez, mon nouveau livre en cours d’écriture…

Il se trouve que j’ai une idée bien précise de ce à quoi elle ressemble physiquement, et virtuellement parlant! Donc j’ai cherché pas mal de skins* et de shapes** de qualité sur Second Life, et je suis tombé sur une “demoiselle” qui fabrique et vend tout ça.

j’ai acheté le produit (2000 L$), des cheveux (350L$), et la voilà! Mathilde est née du néant!!!

Bien sûr, c’est un personnage fictif, mais son physique est fortement inspiré de celui d’une copine qui existe vraiment. Quand je pense que je me suis cassé le dos pour trouver cet avatar, alors que de toute façon, le personnage va mourir de manière atroce au milieu du livre…
Mince : j’ai spoilé***!
;-)

Il me reste encore deux personnages à créer sous forme d’avatars (puisque dans l’histoire, ils existent aussi dans Second Life), et on sera fin prêts pour les scéances photo in world… Je n’ai toujours pas sauté le pas et demandé à mes acteurs potentiels de bien vouloir jouer le rôle que je leur ai réservé pour les illustrations!

Une dernière nouvelle : j’ai trouvé la personne idéale pour me faire la préface. Ce ne pouvait être fait que par un professionnel du web, spécialiste des mondes virtuels, et en particulier de Second Life. David Castéra, alias Emmen Tal, gérant d’Immersive Lab m’a fait l’honneur d’accepter ma demande. Cool, non?

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*La skin, c’est la texture de la peau, les détails du visage, la couleur des lèvres, le maquillage, les grains de beauté, le sexe, etc. C’est ce qui donne l’aspect réaliste à l’avatar.
**La shape, ce sont les formes et la taille, bref, les mensurations de l’avatar, et l’architecture finale de son visage.
***”Spoiler”, anglicisme qui signifie gâcher le suspense.

jeudi 22 janvier 2009

Introducing : Willow Ahn…

Sur Second Life, avec Willow Ahn,
aka Sigrid Daune In Real Life
Des petites nouvelles de “L’infection“, histoire de vous tenir au courant de ce projet qui me tient à cœur.

Première chose, je n’ai pas beaucoup le temps (ou l’énergie) pour écrire en ce moment. Donc ça rame un peu, mais je vais essayer de m’astreindre à un rythme d’écriture plus régulier. Ensuite, eh bien…

Sur Second Life, j’ai fait la connaissance d’une fille (j’entends déjà les rumeurs de scandales dans tout Mauléon, avec la photo coupable ci-contre qui circule dans le dos de mon épouse!!!)! En fait, si son avatar est plutôt bien roulé, le sexe virtuel n’est pas vraiment le propos de notre rencontre, et de notre amitié.
Cette fille, c’est Willow Ahn, (Sigrid Daune dans la vraie vie), photographe et snapshotiste de grand talent. Je lui ai tiré le portrait sur Territoire digital, et puis on a très vite sympathisé. On a parlé projets, livres, images… Et puis un jour, avec une petite idée en tête, je lui ai envoyé le synopsis de “L’infection“. Elle a aimé l’histoire, et a accepté ma proposition de faire les illustrations du livre. Ce seront donc pour la plupart des photomontages transdimensionnels (Real Life / Second Life), mais tous réalisés par elle. Ce qui sous-entend une logistique (pas encore définie à ce jour), ainsi que des prises de vues en Soule, et ailleurs (probablement à Bordeaux et même Paris, puisque certaines scènes clés s’y déroulent).

Pourquoi j’ai décidé de faire appel à une illustratrice pour faire ce que j’aurais pu faire moi même, me direz-vous?
D’abord parce que je suis complètement impressionné par son talent et ses capacités créatives. Tellement, que je vais même lui confier les couvertures (qui resteront dans l’esprit de celles que vous avez vues, mais avec sa patte à elle). Ensuite, parce que cette E-alliance tombe pile poil dans le concept de ce projet, et montre que les mondes virtuels ne sont pas qu’une saloperie pour NoLife en quête d’expérience sexuelle exotique (mais onaniste, fatalement), mais aussi un espace où l’on peut rencontrer des gens de sensibilité commune, et surtout créer des oeuvres d’art nouvelles et belles, avec des retombées sur le monde physique.
Si tout se goupille comme nous le souhaitons, “L’infection” aura donc deux auteurs : un écrivain, et une photographe-illustratrice.

Toujours dans le cadre de ce projet, il est fort probable que je fasse appel à de vrais figurants pour incarner les personnages, le temps de la session photo. J’ai une idée très précise (et décrite dans le livre) de l’aspect physique de mes personnages, dont certains ont leur alter-ego dans la vie réelle. Je vais certainement aller à la rencontre de ces personnes pour leur demander leur participation bénévole. Alors ne soyez pas vexé si je viens vous voir en vous proposant un rôle de looser déprimé, ou celui d’une héroïne dénudée qui finit par mourir dans des circonstances atroces!
Après-tout, ce n’est qu’un jeu de rôle, pas la réalité… ;-)