lundi 17 octobre 2016
Mr Robot : la série qui raconte l'histoire d'un hacker siphonné...
vendredi 5 août 2016
L'infection T2 : Pandémie. Un petit teaser en attendant le texte intégral ^^
Siège social de Toshiba |
Toshiba Corporation victime d'un accident industriel majeur
Un accident industriel troublant a eu lieu hier au soir au dernière étage du siège social de la Toshiba Corporation, dont une partie a été soufflée par une terrible explosion, faisant 36 victimes. Le professeur Kaneda Yamazaki, directeur de la branche robotique de la firme recevait en fin de journée une classe d'une trentaine d'élèves du Lycée Technologique International de Tokyo, venus assister à de nouvelles démonstrations de l'androïde Aiko Chihira, fleuron de l'intelligence artificielle japonaise. D'après les enregistrements vidéo effectués par les caméras de sécurité, il semblerait que le robot ait été comme "pris de folie" au bout d'une demi-heure de manipulations et après une ultime question posée par son créateur. Les images des caméras montrent la machine saisissant subitement le professeur Yamazaki par la veste et le pantalon et le projetant à travers l'une des fenêtres de la salle.
Suite à cette attaque, les étudiants en proie à la panique et à la sidération n'ont pas pu évacuer les lieux à temps avant que le robot n'explose, quelques secondes plus tard. Ceux d'entre eux qui n'ont pas été mortellement blessés par la déflagration violente, vraisemblablement due à une surchauffe des batteries au lithium du robot, ont péri asphyxiés par les vapeurs toxiques émanant de la machine en combustion. Le scientifique n'a quant à lui pas survécu à sa chute de ce bâtiment de 40 étages, situé dans l'arrondissement de Minato-Ku.
Aiko Chihira |
(PS : merci à Ryou Yiyuan pour les précisions)
mercredi 6 juillet 2016
LA VACHE ET LE PRUNEAU #NeMeFilezPasUnFlingue
Cet épisode s'est déroulé un soir d'automne. J'étais affecté de patrouille de nuit avec le MDL-chef (Maréchal-Des-Logis-chef) Bertrand X. (affectueusement surnommé "Trambert" par les collègues). C'était une de ces nuits de pleine lune où on dirait que le commun des français moyens se donne le mot pour faire connerie sur connerie. C'était généralement lors de ces nuits qu'on avait une recrudescence d'appels pour viols, agressions et autres crises de paranoïa. C'est d'ailleurs depuis cette période que je suis intimement persuadé que la lune a un effet sur le comportement humain, qu'il soit physique ou entièrement psychologique...
Bref, ce soir-là, nous avions eu un certain nombre d'appels de civils et nous avions dû intervenir à plusieurs reprises. Nous étions fatigués. Or, le Centre Opérationnel de Gendarmerie (COG) nous a contacté une ultime fois aux alentours de minuit afin que nous nous rendions en pleine campagne, au secours d'une famille en plein divorce et dont le père, visiblement en crise de nerfs avait quitté le domicile à grands bruits, menaçant de revenir faire un carnage avec son fusil. J'avais 23 ans. La perspective de me retrouver face à un forcené armé en plein milieu de la nuit ne m'enchantait guère, mais bon... J'avais une mission.
Nous sommes donc partis avec le Renault Trafic, "Trambert" et moi. Il nous a fallu une quarantaine de minutes pour arriver à destination. La maison de famille était située à une centaine de mètres au bout d'un chemin boueux à souhait, sur lequel mon chef n'avait pas eu cœur de s'engager. Il ne pleuvait pas, mais la couverture nuageuse épaisse, assortie du manque cruel de luminaires à cet endroit rendait l'atmosphère encore plus noire et poisseuse. Trambert avait coupé le moteur de la camionnette. Seules les diodes du tableau de bord éclairaient l'habitacle. Au fond du chemin, on distinguait une minuscule fenêtre éclairée.
— Bon, Boyer, vous ne bougez pas d'ici, je vais voir sur place. J'emmène la radio. Au moindre problème, vous m'appelez.
— Euh... OK chef...
— ça va aller ? Ne vous inquiétez pas, il ne va rien se passer.
J'ai esquissé un sourire en coin, gêné qu'il ait pu suspecter un début de trouille dans mon hésitation, et puis il est parti. Du coup, j'ai éteint le tableau de bord. Pas la peine de servir de cible si le fou revenait en douce. J'ai remonté les vitres assez haut, histoire de laisser passer un petit filet d'air dans l'habitacle sans trop m'exposer à une attaque surprise.
La silhouette de Trambert ne mit pas longtemps à être engloutie par la nuit. Je voyais à peine le faisceau de sa lampe se balancer au milieu du chemin. Il devait bien s'amuser à éviter les ornières et les flaques, dans ses petites chaussures basses en cuir réglementaires. Eh oui, car à l'époque, l'uniforme des gendarmes était tout sauf fonctionnel, comme celui qu'ils portent aujourd'hui. Finalement, je m'estimais chanceux de pouvoir rester tranquillement à l'abri dans le Trafic. Mais l'ennui de tarda pas. L'envie de fumer non plus. Un petit regard à droite, un petit regard à gauche, derrière aussi au cas où, et je me suis risqué à ouvrir ma porte, puis à descendre du véhicule... Il régnait un silence incroyable dans cette cambrouse charentaise. Pas un oiseau, pas un criquet, pas un seul battement d'aile de chauve-souris. De là où j'étais, il était impossible d'entendre le moindre son provenant de la maison. Trambert se serait fait trucider à la petite cuiller que je ne l'aurais jamais su. Je tirais une cigarette de mon paquet de "Phimorons" et l'allumais. Le bruit de la braise que j'aspirais goulument me tirait du néant et me redonnait confiance.
Au bout de quelques minutes, j'entendis distinctement un bruit de pas lourd s'approcher sur le côté, suivi d'un long souffle fatigué. Il y avait aussi un genre de grincement sinistre, une genre de "groumpf-groumpf". Le mégot tomba de mes lèvres entrouvertes. Je sentais comme une main glacée autour de ma colonne vertébrale. J'avais la raie des fesses en sueur. Les mains tremblantes, je déclipsais mon Beretta et le sortis de son étui. J'enclenchais la culasse et mettais l'arme en joue vers le vide, là d'où semblait provenir le bruit qui se rapprochait inexorablement. Je me voyais déjà égorgé dans ce cul de basse-fosse, les tripes à l'air. Un son que je ne reconnus pas sortit de mon gosier enrayé :
— Pas de geste brusque, c'est la gendarmerie. Montrez-vous, doucement !
Ridicule : on aurait dit un ado en mue. L'autre, imperturbable, continuait d'avancer. Je l'entendais souffler de plus en plus près. Le grincement m'évoquait le bruit de bottes en caoutchouc d'un paysan alcoolique s'enfonçant dans la gadoue à chaque pas. La panique m'étreignit. J'avais comme un réacteur nucléaire en surchauffe dans l'abdomen.
— Halte ou je fais feu ! (La phrase réglementaire à prononcer en sommation d'usage. On est censés le faire deux fois avant de tirer...). Le type n'obtempérait toujours pas.
— Bordel !
Je gardais mon interlocuteur invisible en joue de ma bonne main, balayant hystériquement l'air dans toutes les directions tout en tentant d'attraper, de la main gauche, la torche Maglite posée sur le tableau de bord du trafic. Je me disais que le forcené allait profiter de l'aubaine pour me sauter dessus avec son fusil de chasse et qu'il allait me faire deux beaux trous à la place des yeux... Je finis par saisir la lampe que je braquais illico vers où venait le bruit, maintenant à quelques mètres de moi. Lorsque la lumière jaillit enfin, je découvris le monstre sanguinaire à quelques centimètres du fil de fer barbelé qui nous séparait. Il me regardait placidement, ruminant pour la énième fois je ne sais quel monceau d'herbe baveux et puant. Le flash de ma lampe se reflétait au fond de ses yeux vides, leur donnant un éclat verdâtre de cauchemar. Ma vessie faillit lâcher tout ce qu'elle contenait, mais tint bon, contre toute attente. Mon doigt ne se crispa pas sur la gâchette. Seules mes lèvres se remirent à fonctionner :
— Putain de saloperie de merde, j'ai eu la trouille de ma vie ! Espèce de connasse !
Soulagé, je respirais un grand coup. Je retirais mon index du pontet de l'automatique et appuyais frénétiquement sur la manette qui permettait d'escamoter le percuteur en toute sécurité. Puis je retirais le chargeur et actionnais la culasse de l'arme pour éjecter la cartouche logée dans le canon. Je le refis une deuxième fois, au cas où... (Sacro-saintes consignes de sécurité !)
J'avais failli coller un pruneau dans la tête d'un bovidé ! Bon sang mais quel idiot ! Un peu plus et je passais le restant de mon service militaire avec le doux sobriquet de "Mort aux vaches"...
Vexé de n'être qu'un petit froussard avec un pistolet, je remis tout en place puis rangeais le pétard dans son fourreau sur ma hanche droite et remontais dans le camion, que je pris soin de bien verrouiller, résolu à attendre le plus sereinement possible le retour de Trambert.
Ce dernier revint d'un pas traînant un quart d'heure plus tard, clope au bec, sourire aux lèvres.
— Bon, tout va bien, ils se sont calmés... On peut aller se coucher. Tout s'est bien passé, ici ?
— Au poil, chef !
Je restais coi tout au long du trajet du retour. Je me suis évidemment bien gardé de lui raconter ce honteux épisode. D'ailleurs, personne à la brigade n'en a jamais rien su. On m'aurait retiré mon flingue illico et ça, il n'en était pas question.
Cela dit, cette petite histoire montre à quel point le fait de porter une arme peut être un poids, par moment... En fait, rétrospectivement, je m'aperçois que je n'aurais jamais pu être gendarme, justement à cause de ce poids.
jeudi 23 juin 2016
Il en faut, parfois, une capacité d'autodérision...
Je ne suis qu'un "écrivaillon de Soule", c'est comme ça. Il faut s'y faire. Et je m'y fais. En fait, c'est tout ce que je demande, car je n'ai pas trop d'ambition, dans la vie.
Chapitre 2 : De Charybde en Scylla (écrit)
Sinon, pour profiter du prix réduit de mon éditeur pour "L'infection T1 Contage" et trois autres livres, c'est par là : http://astobelarra.fr/product.php?id_product=21
vendredi 1 avril 2016
Ou l'on reparle (viteuf) de Pandémie dans la presse... [TEASER]
mercredi 16 mars 2016
L'infection T3 : Sepsis. Cherche modèle pour couverture... #SpoilerAlert
Alors attention : si tu es blonde à forte poitrine, ce n'est pas la peine de me contacter car tu n'es pas concernée! En effet, je cherche un profil très particulier : celui d'une petite fille souletine (faisant 10 ans maximum), brune avec les cheveux mi-longs, et les yeux clairs. (Non, je ne suis ni un curé ni un pédophile ni les deux à la fois!)
Dans l'idéal, il faudrait qu'elle puisse être capable d'avoir un regard un peu frondeur, sauvage, indomptable.
Pour le reste, eh bien... Je pense que le rough ci-contre vous en dira un peu plus sur le visuel que je compte faire.
Si vous connaissez une personne susceptible d'avoir tous les critères requis, alors vous pouvez me contacter ici.
lundi 15 février 2016
Jeff Wayne's War of the worlds, la Guerre des Mondes en comédie musicale
J'ai toujours été fasciné par la Guerre des mondes, de H.G. Wells. J'ai lu (et relu) le roman avec à chaque fois la même avidité. J'ai bien entendu vu les films qui en ont été tirés. Malgré ce que les pros du fantastique en disent, j'ai trouvé celui avec Tom Cruise assez convainquant, même s'il n'a plus beaucoup de rapport avec la version originale. Je vous ai déjà parlé de l'émission radio d'Orson Welles en 1938, qui a fait trembler l'Amérique, mais encore jamais de la comédie musicale de Jeff Wayne, qui est à l'origine de ma passion pour cette histoire, bien avant que j'aie eu vent du livre...
Ils se souviennent encore des mélodies très "catchy" à la perfection, 5 ans plus tard!
Depuis, une autre version réactualisée (toujours un peu disco, mais avec un son technoïde plus récent et surtout la voix off de Liam Neeson à la place de celle de Richard Burton) a été réenregistrée.
Avec le petit shot de Jack Daniel's pour "ouvrir les chakras", of course...
Un article dans la Gazette d'Astobelarra (Mars 2016)
lundi 1 février 2016
Mise à jour de l'état de travail - L'infection T2 : Pandémie
Chapitre 2 : De Charybde en Scylla (écrit)