lundi 17 octobre 2016

Mr Robot : la série qui raconte l'histoire d'un hacker siphonné...

Je viens de découvrir l'existence de la série "Mr Robot", racontant l'histoire d'Elliot Alderson, un informaticien no-life qui travaille de jour dans une entreprise spécialisée dans la sécurité informatique, et s'attaque au crime la nuit, en tant que hacker complètement siphonné. 
Un jour, il est contacté par un certain Mr Robot, qui lui propose d'arrêter de gâcher ses compétences en traquant des pédophiles pour intégrer une équipe de gens comme lui, dans le but de faire tomber l'une des plus grosses multinationales du monde (E-Corp) et donc de sauver le monde de sa perte inéluctable. 
Au fil des épisodes, on apprend à mieux connaître Elliot et ses troubles psy, qu'il tente vainement de masquer en usant de substances illicites diverses. Et qui dit drogue, dit addiction, dealer, etc... 
Les plans ne se déroulent donc pas exactement comme prévu et Elliot s'enfonce peu à peu dans sa psychose, si bien qu'on ne sait plus très bien ce qui est vrai de ce qui est le fruit de son délire paranoïaque. Et cela se vérifie dans la saison 2, qui s'enfonce encore plus profondément dans la psyché du héros, mais aussi dans l'âme de personnages secondaires, eux aussi touchés par les changements initiés par Mr Robot et sa clique. 

Vous l'aurez compris, cette série est essentiellement psychologique, très tourmentée et néanmoins passionnante. Je ne dirais pas que je l'ai trouvée aussi bonne que Breaking Bad (à mon avis, rien n'égale les tribulations de Walter White à ce jour) mais disons qu'elle résonne en écho à une part "révolutionnaire" (mais frustrée) de mon propre cerveau. Sans oublier que le milieu des geeks givrés m'a toujours attiré. Je trouve l'histoire relativement réaliste et très bien ficelée et l'interprétation des personnages (par Rami Malek, Christian Slater, Portia Doubleday et Carly Chaikin) plutôt réussie. Pas pour rien qu'elle a reçu une flopée de récompenses cette année (dont des Golden Globes et un Emmy Award)
Oui, elle résonne dans ma tête car moi aussi, chaque jour qui passe, je rêve de faire sauter le système dans lequel nous sommes tous désespérément englués, le tout en faisant le moins de victimes possibles, évidemment. Moi aussi je voudrais faire tomber les puissants : la bourse, les lobbies, les politiques et toute cette vaine pourriture. Mais ça reste un fantasme inassouvi. Alors le meilleur moyen que j'aie pu trouver pour lui donner corps, à ce rêve, c'est de créer Beau Smart

Beau Smart, lui, nettoiera ce monde de merde par le vide. Du moins c'est bien parti pour...

vendredi 5 août 2016

L'infection T2 : Pandémie. Un petit teaser en attendant le texte intégral ^^

Siège social de Toshiba
Journal Asahi Shinbun - Tokyo
Toshiba Corporation victime d'un accident industriel majeur


Un accident industriel troublant a eu lieu hier au soir au dernière étage du siège social de la Toshiba Corporation, dont une partie a été soufflée par une terrible explosion, faisant 36 victimes. Le professeur Kaneda Yamazaki, directeur de la branche robotique de la firme recevait en fin de journée une classe d'une trentaine d'élèves du Lycée Technologique International de Tokyo, venus assister à de nouvelles démonstrations de l'androïde Aiko Chihira, fleuron de l'intelligence artificielle japonaise. D'après les enregistrements vidéo effectués par les caméras de sécurité, il semblerait que le robot ait été comme "pris de folie" au bout d'une demi-heure de manipulations et après une ultime question posée par son créateur. Les images des caméras montrent la machine saisissant subitement le professeur Yamazaki par la veste et le pantalon et le projetant à travers l'une des fenêtres de la salle.
Suite à cette attaque, les étudiants en proie à la panique et à la sidération n'ont pas pu évacuer les lieux à temps avant que le robot n'explose, quelques secondes plus tard. Ceux d'entre eux qui n'ont pas été mortellement blessés par la déflagration violente, vraisemblablement due à une surchauffe des batteries au lithium du robot, ont péri asphyxiés par les vapeurs toxiques émanant de la machine en combustion. Le scientifique n'a quant à lui pas survécu à sa chute de ce bâtiment de 40 étages, situé dans l'arrondissement de Minato-Ku. 

Un nouveau coup dur pour le Japon

Aiko Chihira
Selon Tetsuo Nakagawa, le responsable de la sécurité du géant de l'électronique et de l'informatique, les extracteurs de fumée de l'étage ainsi que les alarmes incendie n'ont pas fonctionné correctement, tandis que, pour une raison encore inconnue, les portes coupe-feu de la salle de réception se sont bloquées pendant l'intégralité de l'incident. L'enquête diligentée par la division des catastrophes du département de la police métropolitaine de Tokyo, déjà en charge de l'attentat à la bourse qui avait rasé le quartier de Kabutochō il y a trois mois, permettra de déterminer si cette nouvelle tragédie est bien un accident technologique dû à une négligence humaine ou à un acte de sabotage volontaire, et surtout si les deux événements ont un lien entre eux ou s'il s'agit seulement d'une coïncidence. 
Toutefois, ce second terrible accident dans le pays, inexpliqué à l'heure où nous rédigeons cette information, n'est pas sans résonance avec d'autres événements internationaux et pose un certain nombre de questions éthiques et sociétales concernant l'émergence des nouvelles technologies et leur envahissement de nos vies, un peu plus chaque jour. Un certain nombre de groupes écologistes radicaux - avec à leur tête les activistes notoires de "Sakura" - se sont saisies du dossier et exercent des pressions auprès des politiques qui ne peuvent plus ignorer les faits et seront, tôt ou tard, obligés de prendre des décisions impopulaires mais qui s'imposent.

(PS : merci à Ryou Yiyuan pour les précisions)

mercredi 6 juillet 2016

LA VACHE ET LE PRUNEAU #NeMeFilezPasUnFlingue

Je vais vous raconter une petite histoire, qui date du début des années 90. A cette époque, j'étais gendarme auxiliaire à Saujon, en Charente Maritime, dans le cadre de mon service militaire obligatoire. J'aurais plein d'autres anecdotes à raconter sur cette période, tellement elle a été un tournant dans ma vie. Mais bon, ce sera pour une autre fois.

Cet épisode s'est déroulé un soir d'automne. J'étais affecté de patrouille de nuit avec le MDL-chef (Maréchal-Des-Logis-chef) Bertrand X. (affectueusement surnommé "Trambert" par les collègues). C'était une de ces nuits de pleine lune où on dirait que le commun des français moyens se donne le mot pour faire connerie sur connerie. C'était généralement lors de ces nuits qu'on avait une recrudescence d'appels pour viols, agressions et autres crises de paranoïa. C'est d'ailleurs depuis cette période que je suis intimement persuadé que la lune a un effet sur le comportement humain, qu'il soit physique ou entièrement psychologique...

Bref, ce soir-là, nous avions eu un certain nombre d'appels de civils et nous avions dû intervenir à plusieurs reprises. Nous étions fatigués. Or, le Centre Opérationnel de Gendarmerie (COG) nous a contacté une ultime fois aux alentours de minuit afin que nous nous rendions en pleine campagne, au secours d'une famille en plein divorce et dont le père, visiblement en crise de nerfs avait quitté le domicile à grands bruits, menaçant de revenir faire un carnage avec son fusil. J'avais 23 ans. La perspective de me retrouver face à un forcené armé en plein milieu de la nuit ne m'enchantait guère, mais bon... J'avais une mission. 

Nous sommes donc partis avec le Renault Trafic, "Trambert" et moi. Il nous a fallu une quarantaine de minutes pour arriver à destination. La maison de famille était située à une centaine de mètres au bout d'un chemin boueux à souhait, sur lequel mon chef n'avait pas eu cœur de s'engager. Il ne pleuvait pas, mais la couverture nuageuse épaisse, assortie du manque cruel de luminaires à cet endroit rendait l'atmosphère encore plus noire et poisseuse. Trambert avait coupé le moteur de la camionnette. Seules les diodes du tableau de bord éclairaient l'habitacle. Au fond du chemin, on distinguait une minuscule fenêtre éclairée.

 Bon, Boyer, vous ne bougez pas d'ici, je vais voir sur place. J'emmène la radio. Au moindre problème, vous m'appelez.

 Euh... OK chef...

 ça va aller ? Ne vous inquiétez pas, il ne va rien se passer. 

J'ai esquissé un sourire en coin, gêné qu'il ait pu suspecter un début de trouille dans mon hésitation, et puis il est parti. Du coup, j'ai éteint le tableau de bord. Pas la peine de servir de cible si le fou revenait en douce. J'ai remonté les vitres assez haut, histoire de laisser passer un petit filet d'air dans l'habitacle sans trop m'exposer à une attaque surprise.

La silhouette de Trambert ne mit pas longtemps à être engloutie par la nuit. Je voyais à peine le faisceau de sa lampe se balancer au milieu du chemin. Il devait bien s'amuser à éviter les ornières et les flaques, dans ses petites chaussures basses en cuir réglementaires. Eh oui, car à l'époque, l'uniforme des gendarmes était tout sauf fonctionnel, comme celui qu'ils portent aujourd'hui. Finalement, je m'estimais chanceux de pouvoir rester tranquillement à l'abri dans le Trafic. Mais l'ennui de tarda pas. L'envie de fumer non plus. Un petit regard à droite, un petit regard à gauche, derrière aussi au cas où, et je me suis risqué à ouvrir ma porte, puis à descendre du véhicule... Il régnait un silence incroyable dans cette cambrouse charentaise. Pas un oiseau, pas un criquet, pas un seul battement d'aile de chauve-souris. De là où j'étais, il était impossible d'entendre le moindre son provenant de la maison. Trambert se serait fait trucider  à la petite cuiller que je ne l'aurais jamais su. Je tirais une cigarette de mon paquet de "Phimorons" et l'allumais. Le bruit de la braise que j'aspirais goulument me tirait du néant et me redonnait confiance.

Au bout de quelques minutes, j'entendis distinctement un bruit de pas lourd s'approcher sur le côté, suivi d'un long souffle fatigué. Il y avait aussi un genre de grincement sinistre, une genre de "groumpf-groumpf". Le mégot tomba de mes lèvres entrouvertes. Je sentais comme une main glacée autour de ma colonne vertébrale. J'avais la raie des fesses en sueur. Les mains tremblantes, je déclipsais mon Beretta et le sortis de son étui. J'enclenchais la culasse et mettais l'arme en joue vers le vide, là d'où semblait provenir le bruit qui se rapprochait inexorablement. Je me voyais déjà égorgé dans ce cul de basse-fosse, les tripes à l'air. Un son que je ne reconnus pas sortit de mon gosier enrayé : 

 Pas de geste brusque, c'est la gendarmerie. Montrez-vous, doucement !

Ridicule : on aurait dit un ado en mue. L'autre, imperturbable, continuait d'avancer. Je l'entendais souffler de plus en plus près. Le grincement m'évoquait le bruit de bottes en caoutchouc d'un paysan alcoolique s'enfonçant dans la gadoue à chaque pas. La panique m'étreignit. J'avais comme un réacteur nucléaire en surchauffe dans l'abdomen. 

 Halte ou je fais feu ! (La phrase réglementaire à prononcer en sommation d'usage. On est censés le faire deux fois avant de tirer...). Le type n'obtempérait toujours pas.

 Bordel ! 

Je gardais mon interlocuteur invisible en joue de ma bonne main, balayant hystériquement l'air dans toutes les directions tout en tentant d'attraper, de la main gauche, la torche Maglite posée sur le tableau de bord du trafic. Je me disais que le forcené allait profiter de l'aubaine pour me sauter dessus avec son fusil de chasse et qu'il allait me faire deux beaux trous à la place des yeux... Je finis par saisir la lampe que je braquais illico vers où venait le bruit, maintenant à quelques mètres de moi. Lorsque la lumière jaillit enfin, je découvris le monstre sanguinaire à quelques centimètres du fil de fer barbelé qui nous séparait. Il me regardait placidement, ruminant pour la énième fois je ne sais quel monceau d'herbe baveux et puant. Le flash de ma lampe se reflétait au fond de ses yeux vides, leur donnant un éclat verdâtre de cauchemar. Ma vessie faillit lâcher tout ce qu'elle contenait, mais tint bon, contre toute attente. Mon doigt ne se crispa pas sur la gâchette. Seules mes lèvres se remirent à fonctionner :

 Putain de saloperie de merde, j'ai eu la trouille de ma vie ! Espèce de connasse !

Soulagé, je respirais un grand coup. Je retirais mon index du pontet de l'automatique et appuyais frénétiquement sur la manette qui permettait d'escamoter le percuteur en toute sécurité. Puis je retirais le chargeur et actionnais la culasse de l'arme pour éjecter la cartouche logée dans le canon. Je le refis une deuxième fois, au cas où... (Sacro-saintes consignes de sécurité !)
J'avais failli coller un pruneau dans la tête d'un bovidé ! Bon sang mais quel idiot ! Un peu plus et je passais le restant de mon service militaire avec le doux sobriquet de "Mort aux vaches"...

Vexé de n'être qu'un petit froussard avec un pistolet, je remis tout en place puis rangeais le pétard dans son fourreau sur ma hanche droite et remontais dans le camion, que je pris soin de bien verrouiller, résolu à attendre le plus sereinement possible le retour de Trambert. 

Ce dernier revint d'un pas traînant un quart d'heure plus tard, clope au bec, sourire aux lèvres. 

 Bon, tout va bien, ils se sont calmés... On peut aller se coucher. Tout s'est bien passé, ici ? 

 Au poil, chef !

Je restais coi tout au long du trajet du retour. Je me suis évidemment bien gardé de lui raconter ce honteux épisode. D'ailleurs, personne à la brigade n'en a jamais rien su. On m'aurait retiré mon flingue illico et ça, il n'en était pas question.

Cela dit, cette petite histoire montre à quel point le fait de porter une arme peut être un poids, par moment... En fait, rétrospectivement, je m'aperçois que je n'aurais jamais pu être gendarme, justement à cause de ce poids. 

jeudi 23 juin 2016

Il en faut, parfois, une capacité d'autodérision...


Quand tu te retrouves à vendre ton bouquin en soldes, un roman que tu as mis presque quatre ans à écrire, qui a exigé un paquet de sacrifices, ben on peut dire que ta fierté en prend un sacré coup. 

A moins de faire comme moi et de s'en foutre royalement. 

Comprenez-moi : je ne m'en fous pas, évidemment. Bien sûr que j'ai un petit pincement au cœur. Mais je me dis en même temps que 9€ au lieu de 16, c'est un mal pour un bien. Je pense que ce prix réduit va permettre de mettre le livre à la portée de tout un tas de nouveaux lecteurs. Ceux qui n'ont pas eu la possibilité de dépenser cette somme lors de sa sortie en 2012 ; ceux qui étaient trop jeunes à l'époque... Et tous ceux qui vont entendre parler de la sortie du Tome 2 et qui n'auraient pas lu le premier.

Il faut savoir se remettre à sa place de temps en temps. Je ne suis pas et ne serai jamais un Stephen King. Je n'ai pas son talent, sa rapidité d'exécution, son inspiration, ses millions de fans. Je ne suis pas non plus Nabilla Benatia ; que Dieu me préserve d'avoir son succès littéraire...
Je ne suis qu'un "écrivaillon de Soule", c'est comme ça. Il faut s'y faire. Et je m'y fais. En fait, c'est tout ce que je demande, car je n'ai pas trop d'ambition, dans la vie.

Je ne cherche pas à obtenir leur renommée. Je veux juste écrire des histoires divertissantes, qui me font du bien à moi, d'abord. Je veux partager avec mes lecteurs le joyeux merdier qu'il y a dans ma tête. Je veux juste voir dans les yeux des gens qui me lisent le plaisir qu'ils ont eu à suivre les pérégrinations de Beau Smart. Rien que le fait de savoir qu'ils attendent la suite, c'est grisant. 

Et ils ne devraient plus avoir long à attendre, en témoigne ce nouvel état de travail : 

Chapitre 1 : Phoenix (écrit)
Chapitre 2 : De Charybde en Scylla (écrit)
Chapitre 3 : Le dormeur doit se réveiller (écrit)
Chapitre 4 : Sauvez Wall Street (écrit)
Chapitre 5 : Tout vient à point... (écrit)
Chapitre 6 : Natalie (écrit)
Chapitre 7 : La chasse (écrit)
Chapitre 8 : Baker Lake (écrit)
Chapitre 9 : Les eaux noires (écrit)
Chapitre 10 : Buffet froid (écrit)
Chapitre 11 : ...à qui sait attendre (écrit)
Chapitre 12 : L'antivirus X (écrit)
Chapitre 13 : Plan de bataille (écrit)
Chapitre 14 : Un bon tiens... (écrit)
Chapitre 15 : Beltzane (écrit)
Chapitre 16 : 47.509172, -121.843366. (écrit)
Chapitre 17 : ...vaut mieux que deux tu l'auras (écrit)
Chapitre 18 : Cry Baby (écrit)
Chapitre 19 : Coupez ! (écrit)
Chapitre 20 : Armageddon (En cours d'écriture)
Epilogue : Sauvegarde (En cours d'écriture)

Patience... 

Sinon, pour profiter du prix réduit de mon éditeur pour "L'infection T1 Contage" et trois autres livres, c'est par là : 
http://astobelarra.fr/product.php?id_product=21

vendredi 1 avril 2016

Ou l'on reparle (viteuf) de Pandémie dans la presse... [TEASER]




Mais si, cherchez bien! Vous voyez : ça se précise! Et puisque c'est dans les journaux, c'est que c'est vrai!

Bon, allez, je me remets au boulot, moi... Pas que ça à fout'!

mercredi 16 mars 2016

L'infection T3 : Sepsis. Cherche modèle pour couverture... #SpoilerAlert


Je sais que je m'y prends un peu tôt (alors que je n'ai même pas terminé le tome 2), mais bon... Je recherche un modèle féminin pour faire la photo de la couverture de L'infection T3 : Sepsis

Alors attention : si tu es blonde à forte poitrine, ce n'est pas la peine de me contacter car tu n'es pas concernée! En effet, je cherche un profil très particulier : celui d'une petite fille souletine (faisant 10 ans maximum), brune avec les cheveux mi-longs, et les yeux clairs. (Non, je ne suis ni un curé ni un pédophile ni les deux à la fois!)
Dans l'idéal, il faudrait qu'elle puisse être capable d'avoir un regard un peu frondeur, sauvage, indomptable.

Pour le reste, eh bien... Je pense que le rough ci-contre vous en dira un peu plus sur le visuel que je compte faire.

Si vous connaissez une personne susceptible d'avoir tous les critères requis, alors vous pouvez me contacter ici.

lundi 15 février 2016

Jeff Wayne's War of the worlds, la Guerre des Mondes en comédie musicale

"No one would have believed, in the last years of the nineteenth century that human affairs were being watched from the timeless worlds of space. No one could have dreamed that we were being scrutinized, as someone with a microscope studies creatures that swarm and multiply in a drop of water. Few men even considered the possibility of life on other planets and yet, across the gulf of space, minds immeasurably superior to ours regarded this Earth with envious eyes, and slowly and surely, they drew their plans against us."

J'ai toujours été fasciné par la Guerre des mondes, de H.G. Wells. J'ai lu (et relu) le roman avec à chaque fois la même avidité. J'ai bien entendu vu les films qui en ont été tirés. Malgré ce que les pros du fantastique en disent, j'ai trouvé celui avec Tom Cruise assez convainquant, même s'il n'a plus beaucoup de rapport avec la version originale. Je vous ai déjà parlé de l'émission radio d'Orson Welles en 1938, qui a fait trembler l'Amérique, mais encore jamais de la comédie musicale de Jeff Wayne, qui est à l'origine de ma passion pour cette histoire, bien avant que j'aie eu vent du livre...


J'ai découvert cet "OVNI" au début des années 80, alors que je fouinais dans les placards, chez mes parents. C'était un coffret double cassette posé parmi leurs archives de cours d'anglais, entre un "OK classe de 6ème" écorné et un "Come in!" délavé. Rien qu'un coup d’œil, et la pochette est restée gravée à tout jamais dans mon esprit. Le tripode martien tirant son rayon laser sur le bateau de guerre "Thunderchild", c'était une invitation trop puissante pour ma très faible capacité de résistance. J'ai donc subtilisé l'objet que je me suis empressé d'aller écouter sur mon petit poste à cassette, à volume très bas, de peur de me faire enguirlander par mes parents pour ce larcin (ceux qui me suivent ici savent qu'à l'époque, et malgré une éducation tout à fait correcte, je n'avais pas un très grand sens moral... Heureusement, ça s'est arrangé avec le temps), mais aussi et surtout parce qu'encore une fois, j'écoutais un disque au lieu de réviser mes leçons... 

J'ai écouté et réécouté cette histoire un paquet de fois. A chaque coup, je comprenais de mieux en mieux les paroles. Je pense que ce disque a largement contribué à me faire apprécier la langue anglaise. Et puis cette musique disco (c'était le début des années 80, remember?) et les effets sonores me faisaient flipper grave (comme disent les jeunes de maintenant). La nuit, en cachette, blotti dans mon lit et les couvertures tirées jusque sous le nez, j'imaginais de terribles scènes de combats sanglants alors que je me rediffusais les cassettes en boucle... Dans l'obscurité, je voyais parfaitement les algues rouges se répandre sur la moquette de ma chambre et les martiens répugnants lancer leurs tentacules gluants depuis le dessous de mon lit. Et le lendemain, toute la journée pendant les cours, je réentendais l'intégralité de l'album digitalisé et stocké dans mon oreille interne. 

Une bonne vingtaine d'années plus tard, à l'heure du téléchargement illégal, j'ai par pur hasard retrouvé ce disque numérisé que je me suis empressé de récupérer et de faire découvrir à mes propres enfants, qui ont évidemment adoré.
Ils se souviennent encore des mélodies très "catchy" à la perfection, 5 ans plus tard!
Depuis, une autre version réactualisée (toujours un peu disco, mais avec un son technoïde plus récent et surtout la voix off de Liam Neeson à la place de celle de Richard Burton) a été réenregistrée. 
Pour ceux qui auraient la flemme d'acheter le CD, elle est disponible à l'écoute sur Deezer ici

Je vous en parle dans ce blog car, si vous suivez bien, c'est une des raisons qui m'ont fait choisir Concrete WA comme décor pour 4 ou 5 chapitres de "Pandémie". C'est aussi un disque que j'écoute très régulièrement pour me couper du reste du monde, et qui me sert à trouver la concentration optimale et l'inspiration pour écrire...
Avec le petit shot de Jack Daniel's pour "ouvrir les chakras", of course...


"The chances of anything coming from Mars are a million to one, he said. But still, they come..."

Un article dans la Gazette d'Astobelarra (Mars 2016)

Cet article, au sujet de mon voyage de recherches aux USA en 2013 va paraître dans la prochaine gazette des éditions Astobelarra. Vous l'avez ici en primeur. 
Bonne lecture!

lundi 1 février 2016

Mise à jour de l'état de travail - L'infection T2 : Pandémie

Voilà l'état de travail à l'instant T, pour ceux qui se demandent encore ce que je branle fais.
Je pense que le livre sera terminé d'ici ce printemps et si tout se passe bien, il pourrait voir le jour à l'automne 2016. Patience... ^^

Chapitre 1 : Phoenix (écrit)
Chapitre 2 : De Charybde en Scylla (écrit)
Chapitre 3 : Le dormeur doit se réveiller (écrit)
Chapitre 4 : Sauvez Wall Street (écrit)
Chapitre 5 : Tout vient à point... (écrit)
Chapitre 6 : Natalie (écrit)
Chapitre 7 : La chasse (écrit)
Chapitre 8 : Baker Lake (écrit)
Chapitre 9 : Les eaux noires (écrit)
Chapitre 10 : Buffet froid (écrit)
Chapitre 11 : ...à qui sait attendre (écrit)
Chapitre 12 : L'antivirus X (écrit)
Chapitre 13 : Plan de bataille (écrit)
Chapitre 14 : Un bon tiens... (écrit)
Chapitre 15 : Beltzane (écrit)
Chapitre 16 : 47.509172, -121.843366. (écrit)
Chapitre 17 : ...vaut mieux que deux tu l'auras (écrit)
Chapitre 18 : Cry Baby (En cours d'écriture)
Chapitre 19 : Coupez ! (En cours d'écriture)
Chapitre 20 : Armageddon (En cours d'écriture)
Epilogue : Sauvegarde (En cours d'écriture)