Public frileux et pétochard au salon du livre de
Navarrenx 2009, qui m'a
inspiré cette caricature
à peine exagérée... La crise dure!
“Bof bof“, c’est ce qu’on peut retirer de cette seconde participation au salon du livre de Navarrenx.
Malgré une organisation assez sérieuse, la fréquentation a été plus que
médiocre le vendredi 8 et très moyenne le samedi 9 mai. Heureusement,
les gens ont semblé se réveiller le dimanche (surtout l’après-midi), si
bien qu’Astobelarra a quand même réussi à rembourser ses frais.
Il est évident que les gens réservent
leur argent pour l’essentiel, la lecture faisant visiblement partie des
accessoires non-indispensables. Et pour les vrais amoureux de la
littérature, là aussi, le porte monnaie comme le sourire semblaient bien
verrouillés… Une situation assez désagréable qui m’a inspiré ce petit
gribouillis (ci-contre).
Etienne H. Boyer dédicaçait au salon
du livre de Navarrenx, en 2009.
Mais bon, je me rassure (comme je peux)
en me disant que ça aurait pu être le flop du siècle! Le maire de
Navarrenx -que je ne connaissais pas- a même acheté un exemplaire de “Mauvais berger!” dédicacé!
Comme quoi, tout espoir est encore permis!
A ce propos, le prochain rendez-vous
rencontre avec les auteurs des éditions Astobelarra – Le Grand Chardon
est prévu pour les 6 et 7 juin prochain, au “salon du livre sans
frontière” d’Oloron Sainte Marie.
Mise en scène de la mort de Mathilde dans les sous-terrains
de Korriban,
une île Sith dans Second Life. En vrai,
dans l'histoire, elle ne meurt
pas comme ça ;-)
“L’infection” se porte plutôt bien, merci!
J’ai eu quelques semaines d’absences
dues à un surcroît de boulot et une traditionnelle baisse de régime et
de motivation hivernale, mais depuis que le printemps est revenu, c’est
reparti comme en 40!
J’ai rédigé un bon paquet de notes, peaufiné mon intrigue, vérifié
quelques données techniques indispensables, rajouté des passages
abominables, assortis de quelques métaphores écologistes, et défini mes
personnages et lieux d’action.
Pour tout vous dire, il y a quelques
jours, j’ai encore eu du mal à m’endormir… Mais au moment où je sombrais
dans les bras de Morphée, j’ai eu l’illumination. Je peux vous dire dès
aujourd’hui que “L’infection” aura un tome 2 (j’ai déjà rédigé
le résumé), et que la fin de ce tome 2 ouvre logiquement sur un tome 3
potentiel! Mais là, je vais attendre un peu de finir ce que j’ai
commencé avant de me projeter dans un avenir incertain!
Aujourd’hui, j’en suis à un moment crucial de l’histoire, qui va nécessiter un peu d’investigation de ma part :
- A un moment donné, je parle de la
gendarmerie, et j’ai besoin d’avoir un maximum d’infos sur les
procédures d’enquête, les gardes à vue, et les interpellations. Y’a pas
mal de choses qui ont dû changer depuis que j’ai posé mon képi de
l’armée, et je dois respecter un minimum d’effets réalistes pour que le
récit reste captivant et un minimum crédible. Je vais donc tenter de
contacter dans les prochains jours une personne de la profession qui
pourra peut-être répondre à mes questions.
- Autre chose, le livre met aussi en
scène des personnes réelles importantes et connues dans le monde entier,
et j’ai besoin de savoir si je peux légalement utiliser les noms de ces
personnes, sachant que “L’infection” est une fiction qui se déroule dans une dimension proche de la nôtre, mais qui n’est pas la nôtre.
Enfin, pour vous faire saliver encore un
peu, en dehors de la romance que j’évoquais dans les précédents
billets, je peux vous dire que le scénario de “L’infection” comporte de nombreuses références et influences cinématographiques assumées, comme les sagas The Matrix et Terminator, les films la Machine, Kamikaze, Cube, Hidden, et bien entendu toutes la série des “Of the Dead” de Romero et de bien d’autres réalisateurs amateurs de zombies.
Vous l’aurez donc compris, si l’histoire se passe -en grande partie mais
pas seulement- dans une Soule alternative très proche de la nôtre, on
nage en pleine fiction* fantastique tordue à souhait, avec quelques
scènes bien affreuses qui risquent de marquer les esprits de manière
indélébile!
* Quand je dis “fiction”, c’est tout
à fait le mot qui convient, même si je me suis amusé à disséminer (et
déformer) ça et là quelques petites anecdotes croustillantes que j’ai
vraiment vécues.