lundi 30 octobre 2017

Un petit jet dans Sud-Ouest Oloron ^^

Dans le piéton d'Oloron sur le journal Sud-Ouest Béarn et Soule, samedi dernier (28/10/17), à l'occasion de la rencontre/dédicace à la librairie L'Escapade.


Et là, deux photos prises par Cédric Laprun (de la librairie L'Escapade) :



J'y suis resté 3 heures. Il n'y a pas eu beaucoup de passage, mais j'ai dédicacé 5 livres dont 2 "T1 : Contage" et 2 "Mauvais berger !". C'est dingue que ce livre se vende toujours autant, 10 ans après sa sortie... Je veux dire : toutes proportions gardées, bien sûr. ^^

mardi 17 octobre 2017

Une chronique sur le blog de Mathieu https://docteurzack.blogspot.fr

Mon pote Mathieu Larregain a fait une chronique du Tome 2 à lire ici : https://docteurzack.blogspot.fr/2017/10/linfection-2.html. Je reproduis ci-dessous sa chronique :

Je l'ai attendu ce tome. Longtemps, très longtemps, et il est enfin là. J'arrête la lecture du livre sur lequel je suis pour l'attaquer aussi sec. Bien entendu, je l'avais déjà lu en version numérique, mais quoi de mieux qu'un bouquin fait de papier et d'encre? Rien, c'est l'objet ultime!! Je relis donc cette histoire absolument fantastique. Très bien écrite, avec les mots d'un type que je connais bien et apprécie beaucoup. Ses mots qui font que quand je lis, j'ai l'impression de l'entendre me raconter son histoire, je vois ses personnages, les lieux qu'il décrit (parce que je les connais ou que j'ai pu les voir en suivant son blog). J'adore son travail, et j'ai vraiment les boules de devoir attendre encore des années avant d'avoir la fin de cette trilogie qui redore le blason du roman de gare. Parce que c'est un roman de gare, avec toutes les grosses ficelles qui vont bien, mais c'est tellement prenant. J'adore, et relirai encore ces livres avec le même appétit. Bravo Étienne!!


Comme je le connais et qu'on est pas mal copain, j'ai droit à des petites dédicaces. D'habitude, j'ai un petit dessin avec (mais tu n'y échapperas pas, je le réclamerai la prochaine fois qu'on se verra!), mais là, il n'y a que des mots, des mots super gentils qui me font plaisir et des remerciements dont je ne sais pas quoi faire. Alors je vais répondre ici en disant qu'il n'y a carrément pas de quoi mon ami, je te soutiendrai aussi longtemps que tu feras ce que tu fais de mieux, des histoires géniales génialement écrites et qui retranscrivent ce pourquoi je suis fier d'être ton pote. Merci à toi Étienne!!

mardi 10 octobre 2017

Désolé mais dans la vie, il n'y a pas de gentil chien géant pour te tirer d'affaire...

Instant de pure nostalgie que cette petite anecdote métaphorique familiale...

Je vous ai sûrement déjà raconté comment "je m'endors au volant" régulièrement. En fait, je ne m'endors pas vraiment. C'est juste mon esprit qui vogue dans les méandres de mon passé, qui reconstruit ou réinvente son histoire (ou son futur, parfois), tandis que je conduis (au radar). 

L'autre jour, pendant un de ces fameux moments, je me remémorais un souvenir du temps où je jouais aux Big Jim / Action Joe avec mon petit frère. C'était avant la naissance de mon second frère, autant dire que j'avais moins de 11 ans (ce qui me donne une excuse valable pour mon comportement :D ).
Donc nous jouions avec nos bonshommes articulés. Forcément, comme j'étais l'aîné, j'étais le héros : Jim, le plus fort de tous les agents secrets au visage multiple, le tireur d'élite qui ne mourait jamais, même quand il se faisait tuer.
Ou alors j'étais Actarus, prince d'Euphor, ça dépendait de l'histoire. Et comme on gérait plusieurs personnages en même temps, j'étais aussi Grattus, le méchant et cruel Action Joe aux doigts mâchouillés et à l’œil crevé (on le lui avait colorié avec un crayon à papier).

Quant à mon frangin, il n'avait pas trop le choix et officiait souvent en tant que second rôle : celui du faire-valoir, tant chez les gentils que chez les méchants. Lui, il avait hérité du Professeur OBB (qu'il voulait utiliser comme un gentil - Hahaha, avec sa gueule de vieux vilain !), d'Alcor (also known as "le gros nullos avec sa soucoupe qu'on dirait un pot de chambre") et de "Zeyzza", une ridicule autant qu'affreuse petite poupée, toujours toute nue, avec sa touffe de cheveux hirsutes qu'on aurait dit fabriquée à partir des poils de cul de Chewbacca.
(On avait aussi un autre personnage qu'on avait appelé "Cacatutu", mais je vous en causerai une autre fois...)

Comme de bien entendu, la destinée du faire valoir est souvent de mourir sous les coups du méchant, pour donner le beau rôle au héros (qui le vengera par la suite - enfin normalement...). Et fatalement, cela arrivait au bout d'une heure (parfois moins). Cela coïncidait comme par hasard avec le moment où j'en avais marre de jouer avec mon frère. La vie est bien faite, quand même... 

Je m'évertuais donc régulièrement à tuer (de façon plus horrible à chaque fois - et ça ne m'a pas quitté puisque je continue à le faire dans mes romans) les personnages de mon frangin qui, au bord des larmes, accablé par mon immense sadisme, allait chercher son nounours (un chien en peluche géant portant un pantalon à carreaux, qu'il avait appelé "Jimmy" et qu'il avait appris à tenir toujours à portée de mains, au cas où) pour écraser mes personnages ou, selon l'humeur du moment, ressusciter les siens "magiquement".

En général, il ponctuait le geste par un frénétique : "mais non, parce que tout à coup, on aurait dit que Jimmy le gentil chien géant serait venu pour sauver Alcor !"
C'est qu'il incarnait parfaitement son personnage, le faisant marcher comme Godzilla, chaque pas faisant trembler le sol de la salle de jeux : Brouf ! brouf ! brouf ! 

Et là, gargarisé d'une mauvaise foi absolue, je prenais un plaisir malsain à lui expliquer que décidément : "non, ça s'peut pas : la magie ça n'existe pas pour de vrai" (à part dans les émissions de Garcimore ou de Gérard Majax). "Quand t'es mort, t'es mort, point. Tu t'appelles pas Jésus !".
Et, sans scrupule, je lui assénais le coup de grâce en le sermonnant sentencieusement : "il faut arrêter de croire au père Noël : les gentils chiens géants qui viennent vous sauver la mise au dernier moment, ça n'existe pas non plus, na !"
Quand ça ne marchait plus avec Jimmy, il invoquait un Dieu quelconque de son invention, qui finissait invariablement comme le gentil chien géant : vaporisé dans le néant du "ça s'peut pas". 

J'avoue que, sur ce coup-là, j'étais vraiment un grand frère de merde, même si je romance un peu tout ça (déformation professionnelle) !

En général, tout cela se terminait en pugilat et j'avais souvent le dessus (privilège de l'âge). Suite à quoi mon pauvre frère, dépité et jurant ma perte, partait rager dans sa chambre.

Mais, ça, c'était uniquement les fois où mes parents ne venaient pas nous séparer en nous forçant à nous faire la bise, avant de nous renvoyer chacun dans nos chambres respectives, pleurant et rouges de colère.  

vendredi 6 octobre 2017

En phase de documentation pour L'infection T3 : Sepsis ! #1

Depuis que j'ai terminé le tome 2 de L'infection, je me suis remis en phase de documentation. Je vais tenter de ne pas spoiler ceux qui ne l'ont pas encore lu, mais disons que je ne laisse pas beaucoup d'espoir pour l'humanité à la fin du livre. Cela me force donc maintenant à réfléchir à l'évolution de la situation pour les années suivantes, ainsi qu'à me mettre dans la peau d'un (ou plusieurs) "survivant(s)".
(J'ai parfaitement conscience qu'avec cet article, je vais encore faire marrer mes collègues...)

A mon sens, un survivant, c'est d'abord une personne qui prévoit, qui se prépare au pire. Il se trouve que "Prévoir le pire pour pouvoir apprécier le meilleur" a toujours été mon credo, dans la vie. Cela n'a pas toujours enchanté mon entourage, mais bon... Un jour, ça paiera, j'en suis sûr. 
L'infection T3 Sepsis est l'occasion de me plonger encore plus profondément dans cette tendance un peu bizarre que j'ai, qui s'apparente limite à du survivalisme (mais qui s'en défend furieusement). En réalité, tout randonneur se doit d'être un minimum "Prepper", car la montagne (mon environnement quotidien) ne fait pas de cadeaux aux imprudents... Elle tue même les plus aguerris ; les vrais pros vous le diront. 

Alors j'ai commencé par acheter quelques livres sur le sujet. Celui de Bear Grylls, celui de John "Lofty" Wiseman... Mais je cherchais quelque chose de plus urbain, plus moderne, moins technique et plus technologique. Eh bien figurez-vous qu'on trouve tout ce qu'il faut sur Internet, et plus précisément sur Youtube. Je suis tombé par hasard sur la chaîne de Cliff, "The Urban Prepper", un survivaliste de Seattle qui fait des vidéos très documentées sur le thème. 

Evidemment, ses vidéos sont en anglais, mais son accent (assez compréhensible) et son débit (rapide, mais j'ai entendu pire) ne sont pas un frein. J'arrive à bien suivre ses explications et son raisonnement. J'aime bien sa façon de présenter son BOB (Bug Out Bag), d'expliquer le choix des outils de son EDC (Everyday Carry), ou de détailler avec précision le contenu de son Altoïd Tin Survival Kit. J'ai l'impression d'en apprendre plus avec sa théorie (parce qu'on parle de théorie, là) qu'avec la pratique de vieux baroudeurs comme Wiseman ou Grylls, même si, j'en suis certain, leurs bouquins sont des mines de connaissance en la matière. Par exemple, j'ai appris qu'on pouvait télécharger l'intégralité de Wikipedia sur une carte SD qu'on peut ensuite intégrer dans son smartphone, pour pouvoir consulter l'encyclopédie de L'internet à tout moment, même sans réseau ! 

Ce qui est particulièrement intéressant avec Cliff, c'est qu'on n'a pas l'impression qu'il essaye de nous épater avec son savoir. Ce n'est pas un donneur de leçon mais un révélateur de bon sens. Car en fait, il semble qu'il apprenne et découvre presque en même temps que nous et s'améliore, se perfectionne dans son art un peu plus à chaque nouvelle vidéo... De plus, il reste toujours très positif, de bonne humeur et n'est jamais inquiétant, ce qui est assez admirable chez un survivaliste.
L'inconvénient, c'est qu'on ne sait jamais vraiment où s'arrête la critique objective et où commence la revue de produit "sponsorisée". Mais franchement, si le sujet vous intéresse, que le concept du "gray-man" vous parle et que vous comprenez l'anglais, je vous conseille vivement sa chaîne, très divertissante ou son compte Twitter (@GotPreps).