vendredi 21 décembre 2012

KEN ET LA PETITE PRINCESSE

Un petit conte de Noël, pour les amateurs :

Il était une fois, une petite princesse qui vivait dans un joli château.

La petite princesse possédait un paquet de poupées Barbies (une qui fait la vaisselle, une qui fait le ménage, une qui fait la cuisine, une qui torche les mômes, une qui séduit, une qui joue la comédie, une qui fait du cheval, une qui baise...), mais pas de Ken.


Un jour, il y a très longtemps, la petite princesse s'est fait offrir un Ken. Un beau Ken avec un sourire éclatant et un brushing parfait, on aurait dit un vrai lord anglais manufacturé en Chine.

Elle en était fière de son Ken, la petite princesse. Au début, elle l'emmenait partout avec elle. Elle exhibait fièrement son bel étalon à ses petites copines, dont certaines étaient sûrement un peu jalouses. Et puis, le temps a passé.

 

Le belle peinture jaune des cheveux de Ken s'est écaillée, sa peau de pêche s'est tâchée à force d'être tripotée par des mains malhabiles et pas toujours très propres. 

Bref, la petite princesse a commencé à s'en lasser de son Ken, et même à le délaisser. Un jour, elle l'a carrément oublié dans le jardin pendant une semaine.

A la merci des intempéries et de la tondeuse, son beau costume s'est abîmé. Sous le soleil, ses plastiques et caoutchoucs se sont déformés, ses articulations autrefois solides et toniques se sont ramollies. Ken ne tenait plus debout tout seul. Il n'avait plus la classe de ses débuts. Il lui faisait même un peu honte, à dire vrai.

D'autant plus que de tout nouveaux Ken tout neufs et encore plus beaux trônaient dans les étalages de Noël des supermarchés, attisant son envie irrésistible de changement.

 

Alors elle a commencé à le maltraiter, son Ken. Elle le jetait régulièrement au plafond, le laissant retomber lourdement sur le parquet, pour voir combien de temps il tiendrait. elle l'oubliait pendant des jours, des semaines, des mois dans le coffre à jouets. Et puis elle l'a brulé avec un briquet, lui a mâchouillé rageusement les doigts, lui a tapé dessus avec un marteau. Mais il était solide, malgré tout, ce vieux Ken. Il encaissait sans mot dire, conservant un semblant d'intégrité, malgré les cicatrices indélébiles.

 

Et ainsi, pendant des semaines, des mois, des années, il a résisté bravement, jusqu'au jour où la petite princesse à ouvert la fenêtre de sa chambre et l'a balancé de toute ses forces sur les graviers en contrebas. Sous le choc, le thorax de Ken s'est fracturé et son corps s'est désarticulé. Dans son visage - qui conservait son sourire d'un autre temps - de minuscules cailloux se sont incrustés.

 

Son jouet enfin cassé, la petit princesse a éprouvé de la satisfaction. Elle a pris les restes pulvérisés de la poupée et les a jetés aux ordures. Une semaine plus tard, un nouveau mannequin flambant neuf est arrivé au château. La petite princesse était heureuse.


Dans la poubelle, sous l'évier de la cuisine, accolé à une vieille carcasse de poulet mal curée, la face grêlée de Ken continuait de sourire béatement, attendant que l'éboueur fasse son office...

vendredi 7 décembre 2012

L'autre monde

Hier soir, j'ai enfin trouvé le temps de regarder "l'autre monde", un drame psychologique sorti sur grand écran en 2010 et qui se déroule à moitié sur notre planète (quelque part dans le sud de la France) et à moitié dans un univers virtuel appelé Black Hole. J'ai repoussé ce moment le plus longtemps possible, afin de ne pas polluer mon inspiration pour "L'infection". Et comme j'ai à nouveau un peu de temps devant moi, j'ai décidé de sauter le pas...

J'ai trouvé ce long métrage très intéressant et il y a bien entendu quelques similitudes avec mon roman, mais pas tant que ça, finalement. 

Voici le pitch : Gaspard trouve un téléphone portable qui appartient à une certaine "Sam". Entraîné par sa copine Marion, il décide de pister cette jeune femme et la sauve d'un suicide. Intrigué, puis subjugué par cette blonde platine qui vit sous la coupe d'un frère malsain, il va la suivre à l'insu de Marion dans le Black Hole. Mais dans les univers virtuels encore plus que dans la vraie vie, les apparences sont souvent trompeuses... Gaspard va mettre le pied dans un piège glauque, qui va se refermer sur lui et  balayer son innocence.

 
Vraiment, je vous conseille ce film, qui ne pêche que par le côté un peu juvénile des acteurs. On sent bien qu'il s'adresse surtout à un public adolescent et qu'il véhicule une morale un peu téléphonée, parfois, mais ça se laisse regarder avec plaisir.

mercredi 5 décembre 2012

UN COEUR DE NÉANT

Hier soir, je suis une fois de plus allé à l'atelier d'écriture de Mauléon-Licharre. Ce coup-ci, toujours dans le cadre du projet commun avec Astobelarra et les artistes de l'atelier Uztaro, c'est chez ces derniers que s'est déroulée la séance.

J'avais apporté deux textes de mon cru pour les peintres. Eux nous ont proposé un grand nombre de peintures très diverses, allant du figuratif à l'abstrait. La peinture ci-contre m'a tapé dans l'œil. Elle m'a fait penser à #BeauSmart, le vilain virus de "L'infection T1 : Contage" et m'a inspiré ce diptyque très manichéen sur la dualité de l'être :

Au premier abord, c'est un corps de glaise, blafard et glabre, sans forme, sans personnalité, froid, vide et effrayant. Sa surface translucide est dévorée par la lumière crue et n'exprime rien de plus que l'inachevé, la vie primaire et archaïque, fragile et malléable, inodore et sans saveur. Son existence semble laborieuse, cruelle et bien vaine.
Mais en réalité, ce n'est que la surface extérieure et très superficielle des choses. Rien qu'une enveloppe légère comme le crépon, qui cache un être incandescent, lumineux et en quatre dimensions. Il suffit seulement de se donner la peine de gratter le vernis fade, la fine surcouche d'albâtre qui recouvre son âme d'or massif et de se laisser éblouir par ses mille reflets éclatants.

*****

Au départ, c'est une silhouette ardente qui éclipse tout, un tempérament radioactif qui consume les étourdis un peu trop tactiles, car la passion ou la folie l'habitent. Son costume de lumière hypnotise les regards naïfs qui osent se poser sur ses formes mouvantes ou flatter ses aspérités incendiaires. C'est une créature vibrante, vivante et d'essence quasi-divine.
Mais ce n'est qu'une apparence, un genre qu'elle se donne afin de camoufler les tréfonds de sa véritable nature. Car en dedans, elle n'est qu'un désert mort, un esprit dépouillé de toute substance, inexpressif et sans relief. Un cœur de néant...

Je pense que ce texte est plutôt un genre de pêle-mêle, un jeter d'idées complètement instinctif et sauvage qui pourra probablement encore évoluer. Only time will tell...

mardi 27 novembre 2012

LA ROUTINE

Si la routine avait un visage, ce serait celui de Tatie Danielle
La routine, c’est une vieille peau qui commence d’abord par venir de temps en temps frapper aux carreaux de votre maison.
Et puis elle vient tous les jours, essaye à toutes les fenêtres, toutes les heures, toutes les minutes, toutes les secondes, jusqu’à ce que – de guerre lasse – vous finissiez par lui ouvrir la porte.
Alors, dûment invitée, la sale garce se sent chez elle et vous suit partout, dans toutes les pièces, comme un Yorkshire affamé, avec son haleine méphitique et ses radotages incessants. Où que vous posiez l’œil ou la main, elle est là, elle vous juge de son regard froid.
Elle est dans le vaisselier dans la cuisine. Elle vous attend, impassible dans la soupe qui mijote sur le gaz. Elle est dans la boite à gants de la voiture, entre deux éthylotest périmés. Elle est dans le placard à balais et sous les escaliers ; elle est derrière toutes les portes et même dans la cuvette des WC, où son œil impitoyable se reflète dans l'eau trouble.
Elle s’installe dans votre vie de couple comme un enfant exclusif et capricieux ; sans scrupule, elle dort même dans le lit conjugal, entre le papa et la maman.
Peu à peu, elle prend la place de l’autre. Et, comme la grenouille dans sa cocotte minute d’eau chaude, vous vous habituez à son visage fripé et verruqueux, sa peau huileuse et son parfum de caveau.
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, la routine a pris votre amour et vous n’avez rien vu venir…
Quand vous ouvrez enfin les yeux, vous êtes seul face au miroir poussiéreux de la salle de bain. Seul, avec des remords, des regrets et le cœur brisé.

vendredi 23 novembre 2012

L'infection, ce n'est plus de la science fiction...

Le drone MQ-1 Predator
en pleine action (photo DR)
"Toutes les prédictions s’accordent sur le fait que si l’homme ne domine pas la technologie mais la laisse le dominer, il sera détruit par celle-ci." Comité international de la Croix-Rouge, 1987.

Je viens de lire cette phrase dans un article très intéressant sur le site Rue 89, au sujet des "robots tueurs" (à la Terminator) qui pourraient bien voir le jour, d'ici 20 à 30 ans, et qui résume pas mal de choses quant aux idées développées dans ma trilogie "L'infection". 

On n'en est pas encore aux endosquelettes en titane, recouverts de peau humaine et complètement autonomes (comme Arnold Schwarzenegger dans le film de 1984, de James Cameron), mais nous avons déjà les drones (comme le MQ-1 Predator américain ci-contre) pilotés à distance, capables d'identifier et détruire des cibles à grand coup de roquette.

Au final, "Contage" pourrait bien ne plus se situer dans le domaine de la science fiction, mais plutôt dans celui de l'anticipation... En même temps, je me dis qu'avec des pays comme Israël, qui menacent régulièrement leurs voisins de leur balancer une impulsion électromagnétique, il est raisonnablement possible qu'on ne voie jamais débarquer de robots "nettoyeurs" dans les rues de nos villages !

En attendant la fin du monde, sachez que je serai en dédicace tout le week-end au salon du livre à Pau, sur le stand des éditions Astobelarra - Le Grand Chardon. A bon entendeur !

jeudi 8 novembre 2012

Obama vs Obaba

Le logo de Barack Obama
Je suis très heureux de la victoire d'Obama aux élections présidentielles étasuniennes. D'abord parce que, quoi qu'en disent les "ultras", le bonhomme est et m'est globalement sympathique (j'espère ne pas avoir à regretter cette phrase, un jour). Mais ensuite - et surtout - parce que Monsieur Barack Obama inspire directement Marack Obaba, président des USA dans ma trilogie L'infection

L'existence d'Obaba est vaguement abordée dans Contage (notamment à la fin du livre - ceux qui l'ont lu doivent s'en souvenir), son rôle devient nettement plus important dans Pandémie, puis dans Sepsis

Si j'ai légèrement modifié le nom, c'est tout simplement parce que dans mon histoire, il s'agit d'un personnage totalement inventé à partir d'impressions qui m'appartiennent, et non d'une vraie personne existant dans la réalité.

L'autre raison pour laquelle je suis vraiment heureux de cette réélection, c'est que si Obama (le vrai) n'avait pas été reconduit à la maison blanche, cela m'aurait posé un problème comparable au fameux paradoxe spatio-temporel qui menace constamment Marty McFly, dans "Retour vers le futur". Il aurait alors fallu que je change mon scénario et cela aurait certainement retardé d'autant l'écriture du second livre.
Je suis content d'avoir parié sur le bon cheval !

Donc je remercie Mitt Romney d'avoir été si nul et une majorité d'américains d'avoir fait un choix judicieux ;-)

jeudi 25 octobre 2012

Ça y est, c'est reparti!

Aaaaaah, les petits amis, ça fait du bien!
Je reviens juste de Paris, où je suis allé pour le boulot. Paradoxalement, il n'y a rien de tel qu'un voyage en train pour s'isoler de tout et se remettre à écrire. Surtout depuis qu'il y a des prises électriques dans les wagons du TGV, ce qui permet de pouvoir brancher l'ordinateur portable et de bosser sans contrainte. C'est donc ce que j'ai fait!
J'ai écrit deux chapitres complets - d'une douzaine de pages chacun - de "L'infection T2 : Pandémie" pendant mes 10 heures de trajet aller-retour!

Allez, je peux vous donner quelques petits détails sans trop risquer de spoiler l'intrigue : il s'agit de deux chapitres intitulés "tout vient à point..." et "...à qui sait attendre", qui se déroulent en Soule (rappelez-vous, je vous ai dit >>ici<< que c'était dans l'air) et qui mettent en scène deux personnages de troisième plan, "Xantiana Samalbide" et "Beñat Garay" entrevus dans le tome 1 (pour ceux qui l'ont lu). 
 
Leur rôle prend très temporairement une certaine importance dans la trilogie. Il devrait normalement y avoir au moins un, voire deux chapitres de plus consacrés à ces personnages.
A ce sujet, il est de bon ton de rappeler à tous ceux (nombreux) qui ont cru se reconnaître dans la galerie de portraits brossés dans "Contage" qu'il s'agit bien de "personnages" créés de toute pièce, et non de vraies personnes existantes ;-)

C'est amusant : si l'intrigue des trois tomes est bien claire dans ma tête depuis 2008, il me manquait quelques petites choses pour que tout soit lié de façon logique et imparable. 
Je peux dire que j'ai eu la chance que ça se mette en place tout seul, sans que j'aie besoin de me casser la tête outre mesure. En tout cas, la morale de ce billet, c'est que je sens que c'est enfin reparti! Si je continue à ce rythme, j'aurais fini le premier jet de mon manuscrit avant l'été prochain. 
Pourvu que ça dure!

vendredi 19 octobre 2012

L'infection T2 : Pandémie, 4eme de couverture...

"Beau Smart a évidemment survécu à la destruction d’Infection et s'est multiplié sur toute la toile, comme le virus qu'il est. Il attaque l'humanité en masse un peu partout sur terre, prenant possession des plus faibles et les utilisant comme "esclaves" afin d'accélérer sa course vers l’Armageddon.
Pendant ce temps, Sébastien Régent et Pascal Hastoy plaquent tout pour sortir Patrice Bodin de l’asile et se lancer à la poursuite de l'entité digitale infernale. Sur leur chemin, ils trouveront deux alliés précieux autant qu'inattendus."

Voilà, j'ai envie que ce soit ça qui apparaisse en résumé sur la quatrième de couverture du tome 2 de L'infection : Pandémie. Ceux qui ont lu le tome 1, est-ce que ça vous donne envie? 
Ceux qui ne l'ont pas lu peuvent aussi se prononcer, bien sûr! Mais en attendant, ils peuvent aussi acheter le livre sur le site de l'éditeur. D'autant que le paiement par Paypal est enfin place! 
Alors Go! Go! Go! ;-)

LE SANG APPELLE LE SANG

Stèle huguenote dans les bois de Saint-Preuil, près de Segonzac, en Charente
J'ai écrit ce texte dans le cadre d'un atelier d'écriture le 19 octobre 2012.
Sophie (Pavlovsky, l'animatrice) nous avait quand même réservé un petit sujet récréatif : chacun de nous devait écrire une période de l'histoire sur un bout de papier. Ensuite, comme d'habitude : tirage au sort et rédaction d'un texte sur la vie d'un personnage de l'époque. Et comme à chaque fois, j'ai été un peu vicieux : sur mon petit bout de papier, j'ai écrit "le jour où la vie est apparue sur Terre". Je pensais que ça allait faire caler celui ou celle qui allait tomber dessus. Mais le hasard aidant, c'est tombé sur Pierre Gastéréguy. Et l'on connait tous son imagination et son talent pour se sortir de tous les guêpiers... Il y avait aussi : "la préhistoire"; "les invasions barbares"; "le Moyen âge"; "la Renaissance" et "2100".
Moi, j'ai eu "les guerres de religion". Aussi, soyez indulgents avec les possibles anachronismes.

Voici ce que ça m'a inspiré :

Nous marchons silencieusement sur le petit sentier de calcaire blanc, éclairé par la lune pleine. Nos torches sont éteintes et mon père, inquiet, serre un immense gourdin entre ses grosses mains gercées par le travail de la vigne. De temps en temps, il nous intime l'ordre de faire halte et silence absolu. Il semble que le moindre craquement de brindille soit prétexte à s'arrêter, l'oreille tendue.

Nous pénétrons enfin le bois de Saint-Preuil, où l'air est désormais plus humide et frais, sous les feuilles noires des grands chênes centenaires. Je me pelotonne dans ma couverture de laine, tentant de faire fi de cette peur du noir qui m'étreint depuis tout petit, peur de toutes ces ombres et formes effrayantes, tapies dans la nuit.

Notre procession avance à pas feutrés. Une chouette hulule à quelques mètres, nous figeant tous dans une terreur indicible. Puis vient le soulagement, car si le rapace nocturne est dans les parages, c'est que nos ennemis, eux, n'y sont pas.

Nous bifurquons sur la gauche et empruntons une sente improbable, envahie de fragons et de fougères. Le sol est tout crotté à cet endroit légèrement en pente. Je glisse à plusieurs reprises, me piquant aux arbustes et manque même de m'étaler dans la boue. Mon père est tendu. Il me secoue rudement l'épaule, sans doute pour me faire comprendre que mon imprudence pourrait nous coûter la vie, à tous. Je ne le sais que trop : comme les autres, j'ai appris ce que ces chiens de catholiques ont fait à mes cousines de Segonzac, il y a deux nuits. S'ils nous surprennent ici, ils nous massacreront et tortureront à mort tous les survivants, hommes, femmes et enfants.

Nous arrivons enfin à la stèle huguenote, dressée dans le sous-bois qui nous sert de lieu de culte clandestin, depuis quelques temps. Une salamandre, symbole de François 1er - grand persécuteur de calvinistes - se faufile sous le tapis épais de feuilles mortes. J'aperçois ses rayures jaunes, se refléter dans un rayon de lune. Je ne dis rien. Elle est comme nous : elle se cache de ses prédateurs et sort chasser à la nuit tombée.

Le pasteur Garandeau émerge dans la clairière, par le chemin qui vient de Mortefonds. A sa suite, je vois les familles Bertaudeau, Godard et Bergeret au grand complet. Ce soir, ils ne sont pas plus fiers que nous autres, ceux-là. Plus tard, ce sont les Guillon, les Maillard et les Ranson qui nous rejoignent. Nous sommes tous là.

Si nous sommes ici cette nuit, ce n'est pas pour célébrer Jésus et ses apôtres, mais pour pleurer nos morts et crier vengeance. L'appel à la fraternité du sermon de dimanche ne nous sera d'aucune aide. Le pasteur n'essaye d'ailleurs même pas de nous dissuader. Ce n'est plus "aimez-vous les uns les autres" que nous voulons entendre, mais "œil pour œil, dent pour dent".

Les gourdins et les fourches sont fourbis. Le farouche père Guillon porte une hache bien affûtée à la ceinture. Sous les reflets de la lune, on dirait un ogre sanguinaire prêt à en découdre. Et même ma mère, d'ordinaire si effacée, arbore un faciès sombre et malveillant. Je l'ai vue dissimuler une vieille faucille sous son châle, tout à l'heure.

Il y a d'autres enfants de mon âge dans l'assistance. Je retrouve Bérenger et Jean, mes deux camarades de classe. Si nous sommes ici, nous aussi, c'est parce que nos parents nous jugent assez grands pour comprendre et participer à la curée qui va suivre. Cette nuit, en réponse à l'ignominie perpétrée contre nos familles, nous allons brûler le village de Bouteville et raser son château prétentieux. Puis nous irons saigner à blanc tous les catholiques de Grande Champagne.

dimanche 14 octobre 2012

Au salon du livre d'Orthez 2012

Je suis allé passer le week end complet au salon du livre d'Orthez, sur le stand d'Astobelarra. Je n'étais pas seul : il y avait Laurent Caudine et André Cazetien à mes côtés, mais aussi Pierre Gastéréguy ainsi que Martin Rieussec! Une vraie colonie de vacances!

Dans l'ordre, de gauche à droite : Etienne H. Boyer, Pierre Gastéréguy
Laurent Caudine et Martin Rieussec

On a vendu quelques livres, bien que ça n'ait pas été très folichon. Bah, de toute façon, on sait très bien qu'on ne vend jamais beaucoup dans ce type d'évènements : on est souvent noyés dans la masse et les gens ont comme des oursins dans les poches en ce moment... Notre truc, c'est plus les marchés ou les signatures.

Par contre, c'est toujours compliqué d'écrire ou de lire dans ces conditions. Ce sont des activités qui nécessitent un minimum de concentration, et le public a besoin qu'on lui prête un peu d'attention, sinon il vous passe devant sans même regarder (j'ai testé, pour voir). 

Alors pour passer le temps, j'ai dessiné sur des petits bouts de papier que je donnais ensuite à ceux qui en voulaient. Voici quelques unes de ces dédicaces "éphémères" : 


mardi 2 octobre 2012

Woua, ct'hallu!

Ce soir, avec Laurent Caudine, nous nous sommes retrouvés dans les locaux de Xiberoko Botza, afin de présenter les prochaines sorties des éditions Astobelarra. A la fin de notre entretien, Artzen (l'un des animateurs de la radio en langue souletine) me montre une étagère, sur laquelle trônent deux livres de couleur lie-de-vin. "Ah tiens, je leur avais refilé deux services presse?"  me suis-je dit...
Que nenni! Si l'un d'eux était bien le tome 1 de L'infection, le second n'était autre que... Horreur! le dernier effort de Jean Lassalle!

Aaaargl! Et en plus, à l'image de son auteur, le sien est plus grand que le mien (même si le mien est plus épais que le sien)... 
Mais à ma décharge, c'est bien moi qui ai écrit le mien ;-)

Moralité : si on vous donne le choix entre deux infections, toujours préférer l'originale à la contrefaçon!

mercredi 26 septembre 2012

Une nouvelle chronique par Cyclotor...

Mon pote Cyclotor/Runs a lu L'infection T1 : Contage. Le moins qu'on puisse dire, s'il n'a pas été trop vachard, c'est qu'il vise relativement juste, le bougre. Je vous reproduis ci-dessous (et telle quelle) sa chronique, tirée de l'article de son blog Karate d'eau, dans lequel il parle aussi du dernier Djian et d'un des derniers King :

"L'infection"... On disait que j'allais écrire un bouquin où comme dans Tron, le héros il se retrouve dans un jeux vidéo. Pis comme dans 2001 Odyssée de l'espace, le méchant il serait en fait une intelligence artificielle psychopathe qui tue tout le monde, à commencer par tous les cons que je peux pas me blairer. Comme dans Matrix, il apparaitrait où il veut en se téléportant comme dans Star-Trek, même qu'il pourrait étouffer les gens comme Darth Vador dans Star Wars et aussi les faire exploser comme dans Scanners. Y aurais aussi des Zombies, paske j'adore Walking Dead et on disait que la femme du héros elle meurt pour qu'il soit trop en colère. Mais en fait elle est pas morte, elle est juste passée dans le Web où sa conscience survie dans la machine comme dans je sais plus quel autre film... Bon, ça part clairement dans tous les sens. Idem au niveau du style. L'emploi du passé simple donne un aspect assez littéraire qui tranche sévère avec quelques expressions familières... Sans compter les petites formules désuètes qui m'ont toujours amusées chez Etienne. N'allez pas croire pour autant que je n'ai pas apprécié. Je lirai la suite, c'est certain. Et pas seulement parce que l'auteur est un copain... qui n'aura jamais le style de Djian pour mêler le littéraire au familier, ni le don de raconter des histoires fantastiques façon Stephen King. Voilà juste un bouquin écrit par un gosse de 41 ans à destination des gosses de tous âges... Et c'est déjà pas mal. Ah oui, et en plus c'est une trilogie fantastique comme dans le Seigneur des Anneaux ! Trop bien !...

Bon, il n'a pas non plus été très tendre, et s'est même permis de spoiler la suite (le bâtard!). Mais j'aime bien les critiques quand elles sont constructives et qu'elles ont été formulées par quelqu'un qui a lu le livre jusqu'au bout, car elles permettent de voir ses propres faiblesses et éventuellement d'évoluer. 

Merci à toi, René, donc...  

lundi 24 septembre 2012

Un peu de Soule dans le T2, finalement ;-)

Gonzalo Etxebarria et quelques-uns ses élèves de l'atelier Uztaro
Ce week-end, nous sommes allés au fin fond du plateau de Letxaregibela (près d'Eltzarre), avec Astobelarra, l'atelier Uztaro et l'atelier d'écriture de Mauléon-Licharre. Le but était de se rencontrer en terrain neutre, en pleine nature, histoire de "prendre la température", pour voir si un travail commun (publiable) pourrait éventuellement naître de ce nouveau crossover. Certains ont dessiné, d'autres écrit. 

Voici ma contribution à cette journée très agréable (sous des chaleurs inimaginables!) :

Une petite cabane sur le plateau de Letxaregibela, idéale
pour s'isoler, se ressourcer et/ou se remettre à écrire...
"C'est un trou humide et frais dans la forêt des Arbailles, un cirque naturel au pied d'une falaise déchiquetée de calcaire gris, aux chicots gercés et mangés de mousse, camouflé dans les fougères verdoyantes et cerné par des aubépines et une hêtraie centenaire. Au fond, une herbe rase, presque fluorescente, tapisse le lapiaz que l'on devine en train de percer, ça et là. La rosée de l'aurore est encore agrippée aux plantes grasses et aux touffes d'orties qui en jaillissent. Sur les hauteurs, tentent de survivre les ruines d'une ancienne cabane de pierres sèches. Mais la Nature frémissante et foisonnante réensauvage peu à peu ces vestiges d'un pastoralisme des siècles passés, semblables aujourd'hui à une mausolée fleurie de molènes priapiques.
Au loin, le chant des oiseaux se mêle à celui des sonnailles et répond aux rires des insectes. Mais en cette abside brute, qui, dit-on, accueillait autrefois des cultes païens à la fécondité, le silence, profond, domine."

Une mausolée fleurie de molènes priapiques.
En fait, inspiré par les lieux, j'ai juste pris des notes rapides. J'ai l'intention d'utiliser ce petit bout de texte (que je vais sans doute améliorer et augmenter) pour notre échange inter-associations. Je compte en faire un genre de nouvelle, mais je ne vais pas en rester là.

En effet, tandis que j'écrivais, assis sur une pierre moussue, tout un pan du tome 2 de L'infection s'est calé dans ma tête. Finalement, il se pourrait bien qu'un certain nombre de chapitres soient aussi consacrés à la Soule... 

Quand on aime, on ne compte pas!

vendredi 21 septembre 2012

On m'a dit merci!!!

Laurent Caudine dédicaçait à Hasparren le 9/9/2012.
Comme presque chaque année depuis que "Mauvais berger!" est sorti (aux éditions Astobelarra - Le Grand Chardon, je rappelle), je suis allé tenir le stand au salon bio Asunak, à Hasparren. 
Pour une fois, je n'aurais pas de dédicace à publier dans ces colonnes j'ai rien vendu de moi, lol, car le vrai héros du jour, c'était Laurent Caudine, illustrateur de notre dernier méfait : "Plaidoyer pour les herbes folles, LAISSEZ FAIRE LA NATURE", de Vincent Albouy".
Mais on s'en fout en fait. La question n'est pas là, ni le sujet de ce billet d'ailleurs. 

Comme d'habitude, j'ai rencontré plein de monde à ce salon. Des habitués, des souletins et tout un tas de gens que je n'avais jamais vus. Parmi ces derniers, j'ai rencontré une jeune bergère prénommée Barbara, qui est venu nous voir au stand. Nous avons beaucoup parlé, et notamment de "Mauvais berger !". 

Elle m'a raconté qu'elle l'avait fait lire à un collègue d'estives pendant l'été, et que celui-ci me disait "merci!"

Apparemment, il était content que quelqu'un ait mis des mots sur son expérience personnelle. Car lui aussi a vécu une histoire similaire à la mienne, avec d'autres protagonistes.
Vous le croirez ou non, mais ce remerciement (à distance et par personne interposée) m'a beaucoup touché. Et ça m'a confirmé ce que j'ai déjà dit dans ces colonnes, à savoir que ce témoignage trouve son lectorat.

Comme quoi, les "mauvais bergers", ce n'est pas si rare qu'on le pense ;-)

mercredi 19 septembre 2012

Illusions perdues...

En l'an 2000, j'écrivais des textes en prose sur le vieux PC (sous Windows 3.1, lol) que m'avait refilé mon père. J'étais particulièrement fier de celui là, "Illusions perdues", qui était une projection des pensées du personnage de Gros-Sam, dans la BD que nous devions réaliser, mon copain Pascal Mercier et moi-même (un jour?). Pour tout dire, j'avais l'intention de placer cette tirade au moment du jugement du bonhomme, tout à la fin de la BD. 

Aujourd'hui, lorsque je le relis, je rigole doucement. En même temps, le fond de l'idée développée n'a pas changé. Dans "L'infection T2 : Pandémie", Gros-Sam Bonini pense exactement comme ça. 
Alors pour la nostalgie, pour le fun, je vous le publie tel quel ci-dessous :
 
Au dehors, il n'y a rien...
Rien... Tout n'est qu'illusion,
création virtuelle de mon inconscient
pour rassurer ma solitude.
J'ai créé ce monde fictif de toutes pièces, sans le savoir, et sans contrôle.
Je suis le grand tout, unique, original, indivisible et pourtant si impuissant.
Peur, douleur, haine, bonté,
sexe, amour, gloire et beauté :
de foutus mensonges éhontés.
Ma chair, les sens,
l'histoire, la science,
la vie, le béton,
les hommes, les avions :
du vide, du vent que mon esprit aliéné façonne afin de justifier son existence...
Quelle importance que j'aie massacré,
détruit, pillé, violé, ASSAINI et purifié
cet ersatz d'univers préfabriqué
où la culpabilité ne représente qu'un mot,
un garde-fou du conscient
sans valeur réelle ?
Je suis jugé par mes pairs ?
par qui, par quoi ?
Je n’ai tué que des images.
Innocence ? Mais qu'est-ce que l'innocence dans ce non-sens ?
Un mot de plus, crée pour camoufler à la conscience l'horrible vérité...
La chaise électrique ? La porte de sortie,
mais aussi la fin du monde.
 
Le néant, omniprésent
et infini. Que du blanc...
Misérables et malheureux mortels,
en me condamnant vous signez votre génocide...

Du blanc, rien que du blanc...

lundi 17 septembre 2012

L'infection T1 : le son de cloche de quelques lecteurs

Dans ce billet, vous trouverez un listing de commentaires que j'ai reçus par e-mail, sur Facebook, dans mes blogs ou par SMS, entre le 13 juin 2012 et aujourd'hui. J'en ai aussi eu d'autres à l'oral, tous aussi agréables, mais comme je n'ai pas conservé les mots exacts employés par les personnes qui les ont prononcés, je ne vous les livrerai pas ici. 

Voici ce qu'ils ont dit, entre autres choses :

Patrick (via mail) : Honnêtement, je suis très impressionné par votre plume. L'histoire est bien ficelée et j'avais toujours le goût de continuer de la lire. (...) J'ai beaucoup aimé.

Patricia (Facebook) : J'adore ! Non, vraiment, sans flatterie aucune, je l'ai dévoré. L'intrigue m'a plu, on est pris dans l'histoire jusqu'au bout... merci pour ce bon moment de lecture, j'attends, cela va sans dire, la suite de pied ferme !

Aurore (Facebook) : Je viens de terminer ma 2eme lecture ... je craque j'adore l'histoire, c'est tout ce que j'aime ! Dépêche-toi d'écrire le 2eme volet, je veux connaître la suite !!!!!!!

Yori (Facebook) : J'ai accroché facilement et je suis pressée de lire la suite. Dis moi la date de la sortie du tome 2 (...)

Gillen (SMS):  Fini! Bon, maintenant, tu te magnes d'écrire la suite. L'histoire est très bonne, je vois du Stephen King dans la trame (...).

"Pepelo" (Xiberoland) : à quand la suite? t'as pas le droit de nous laisser comme ça, en plan!

Caroline (via mail) : (...) je tiens à te dire que j'ai vraiment bien aimé ton livre. (...) j'ai pris du plaisir à le lire.

Mathieu (sur l'ancien blog) : je fais partie des gens qui attendent la suite (...), je maintiens que c’est un vraiment bon bouquin de gare (oui, parce que je ne pense pas que tu seras étudié à l’école, mais c’est un vraiment un bon bouquin, divertissant, intéressant, et j’apprécie vraiment ton écriture mec!)

La couverture du tome 2
(si Astobelarra le publie)
Vous avez sans doute tous remarqué le dénominateur commun sur quasiment tous les commentaires ? LA SUITE !
Oui, la suite... Eh bien pour l'instant, je suis toujours bloqué dans mon élan par ce je ne sais quoi que je vous ai décrit ici. Je n'ai pas encore trouvé le temps de m'isoler comme j'aurais voulu. 

Je vous tiens au jus dès que je suis reparti à écrire... J'espère très vite!

En attendant, si vous avez lu L'infection T1 : Contage et que vous avez envie de me dire ce que vous en pensez, lâchez vos coms (comme disent les jeunes dans leurs Skyblogs)

mercredi 12 septembre 2012

Gillen a gagné une "Infection" dédicacée!

La dédicace pour Gillen
Le 27 juillet dernier, je lançais un concours idiot sur mon autre blog (Xiberoland) dans lequel je proposais à l'auteur de la meilleure interprétation de mon rêve (que je raconte dans le billet) de gagner un exemplaire de "L'infection T1 : Contage" dédicacé. 
J'ai laissé passer un mois et demi, et je n'ai obtenu que 3 commentaires (dont deux de la même personne), ce qui est vexant je ne vous le cache pas ;-) 

Cette personne, Gillen Iriart, est la seule à avoir osé une interprétation convaincante, il était donc logique que je lui attribue ce prix.
Gillen est un grand amateur de sports de montagne : randonnée, canyoning, escalade, spéléologie, rien ne l'arrête! C'est cette dernière discipline qui m'a inspirée. 
Je lui ai donc dessiné le Znò Glu (le "virus" qui hante mes feuilles de Canson depuis près de 20 ans - il date de la même époque que mon Can'arlacais, mais il portait alors le nom de "Gobu"!) dans sa carapace.

Au départ, je n'avais pas du tout l'intention de dessiner sur mes dédicaces de "L'infection", c'est même d'ailleurs pour cela que j'avais fait faire ce tampon rigolo. Et puis finalement, comme le libraire de Kukuxka (à Saint Jean-Pied-De-Port) m'y a incité lorsque je suis allé présenter le roman chez lui, je me suis dit que je pouvais bien le faire, après tout. C'est pas pour le temps que ça me prend... Et puis ça me permet de continuer à m'exercer. C'est que je vieillis (ça se voit bien sur la photo ci-dessous), et avec l'abus de café, tout ça, ma tremblotte s'est sensiblement accentuée.
Gillen reçoit son prix le 12/9/2012
Donc voilà, pour chaque livre dédicacé, il y aura maintenant un Znò Glu personnalisé! A bon entendeur...

lundi 3 septembre 2012

Trop de soucis avec Free, je change d'interface!

Salut à tous! Après un peu plus d'un an à écrire sur mon blog wordpress installé sur un serveur free, j'en ai eu assez des bugs "à la con" et du spamming. Je fais donc confiance à Blogger pour l'hébergement de ce blog "corporate" dans lequel je vais publier tout ce qui concerne mes écrits "sérieux". Le reste : la politique, les coups de gueule, les chroniques, tout ça, ça restera sur Xiberoland (pour le moment...)!

Je vais tranquillement rapatrier tout mon contenu (précédemment sur http://etiennehboyer.free.fr) donc soyez patients, je pense que j'en ai pour quelques mois, tout au plus! ;-)

mardi 21 août 2012

mercredi 1 août 2012

Dans la planque du tueur…

Quand on écrit un livre, tout peut servir d’idée. Du comportement des gens qu’on fréquente aux lieux dans lesquels on se rend, tout peut être à la base d’une inspiration, à partir de laquelle on brode les mots. Ceux qui ont lu Contage et qui me connaissent, ou connaissent mon environnement l’auront certainement remarqué.
Je fonctionne énormément au ressenti, à l’intuition. Si je n’écris pas tous les jours (c’est le cas ces dernières semaines), je gamberge beaucoup : ça parle tout le temps dans ma tête. N’allez pas croire que je suis fou. C’est le procédé normal de création chez moi. La moindre anecdote peut me servir.
Par exemple, j’ai découvert ça cet été, sur l’île d’Oléron :

Dans la planque du tueur en série...
C’est une caravane abandonnée dans un terrain arboré qui jouxte notre camping et donne directement sur les sanitaires. Les fenêtres sont cassées et elle est ouverte aux quatre vents. Elle a un petit côté lugubre, et je disais à mon épouse que si j’étais un tueur en série en cavale, je pense que je choisirais un endroit pareil pour me planquer quelques temps. Ou pour observer mes futures victimes ;-)
Du coup, j’ai bien envie de réutiliser cette idée pour le tome 3 de L’infection. Eh oui, j’y pense déjà, alors que le 2 est à peine commencé! Il faut bien, si je veux garder une cohérence entre les trois volumes!

jeudi 26 juillet 2012

Au marché nocturne de Mauléon (25/7/2012)

Hier soir, Laurent et moi avons tenu le stand d’Astobelarra au marché nocturne de Mauléon-Licharre. Il y a eu un fort passage de monde (un gros paquet de touristes), mais curieusement, ce sont des souletins qui ont acheté nos livres…
Mais bon : on ne va pas pleurer, hein?

En pleine séance de dédicace au marché de nuit à Mauléon Licharre, le 25 juillet 2012.

Et voici le résultat de la dédicace en question!
Si ça vous branche d’en avoir une vous aussi, rien de plus simple : soit vous pouvez passer dans le coin (la prochaine rencontre dédicace pourrait être le 12/8/12 à la librairie Lecrique, à Navarrenx), soit vous commandez le monstre ici (chèque uniquement), ou ici (Paypal)!
 

mardi 24 juillet 2012

Trou de ver et Pandémie…

Le trou de ver (schématisé)

Dans “L’infection T2 : Pandémie“, le second tome de ma trilogie fantastique L’infection, donc, je vais largement aborder le concept du trou de ver. “C’est quoi ça, encore ?”, me diront les plus néophytes d’entre vous. Pour vulgariser résumer, c’est un concept scientifique théorisé à partir du principe de relativité d’Einstein, et qui voudrait que dans un univers courbe, il pourrait exister des objets célestes permettant de passer d’un point A à un point B par un passage transversal plus court que le chemin classique (voir mon schéma). Cela permettrait donc de voyager dans l’espace (plus vite que la lumière), mais aussi et pourquoi pas dans le temps (puisque les deux sont intimement liés).
Évidemment, ce n’est qu’une théorie (scientifique et donc sérieuse) pour l’instant, néanmoins très bien expliquée par Kip S. Thorne et Stephen Hawking dans leurs œuvres respectives.
Ce thème, aussi appelé “l’hyperespace” par les auteurs de science fiction a très souvent été réutilisé à diverses sauces (et notamment en tant que moyen de transport interstellaire ou multidimensionnel) au cinéma (voir ou revoir les différents Star Wars, mais aussi Dune, Star Trek, Stargate), mais aussi dans la littérature fantastique (lire ou relire la trilogie “A la croisée des Mondes“, de Philip Pullman, en particulier le tome 2).
Dans “Pandémie“, C’est Gros-Sam Bonini qui va en faire un usage immodéré. Vous verrez comment et pourquoi en temps voulu ;-)

lundi 23 juillet 2012

Une bad chronique sur Fantastinet

Waouh, comment ça fait pas plaisir, cette chronique de Fantastinet, par Allan Dujiperou... Je forwarde ici, néanmoins, parce qu'il faut savoir être honnête avec soi-même et avec le public, même quand ce n'est pas agréable!


Infection – Tome 1
Patrice a une vie plutôt insignifiante : un travail dans lequel il ne s’épanouit pas du tout, un réseau familial restreint mais surtout une absence de vie sociale qu’il porte sur lui-même. Alors, lorsqu’il pense trouver son âme soeur en la personne de Mathile, jeune femme récemment arrivée mais ayant elle une capacité de communication importante, il fera le nécessaire pour s’en rapprocher. Et notamment, essayer de comprendre ce qui fait sa vie y compris l’usage de Second Life, ce réseau social qui lui semble tellement loin de ses préoccupations quotidiennes…
Ce titre est le premier d’une trilogie et prend pied entre deux lieux : l’un physique, la Soule, l’autre virtuel, Second Life. Pour ceux qui ne connaîtraient pas Second Life, il s’agit d’un réseau social virtuel, que je pensais d’ailleurs perdu depuis longtemps dans les méandres du web.
Je dois bien avouer que ce roman n’a pas eu sur moi l’effet auquel je m’attendais : le personnage principal m’a semblé par trop aigri et malhabile… J’oserai même dire qu’il m’a paru particulièrement stupide et réfractaire à toute forme de nouveauté avec pour conséquence première de  sonner beaucoup trop faux pour que l’on puisse s’intéresser à ce qu’il pouvait ressentir et vivre.
Peut-être aussi parce que je ne me suis jamais intéressé à ce qui fut un évènement il y a un temps, le titre ne m’a pas particulièrement intéressé et je me suis rapidement trouvé perdu parmi les explications qui étaient là pour nous aider à mieux comprendre ce monde alternatif…

Astobelarra – Mozaïk – 371 pages – 16.00€ – 9791090126015
Patrice est tombé amoureux de Mathilde, une jeune femme qui vient d’arriver en Soule. Lui est tout sauf un Don Juan, mais il a plus d’un tour dans son sac, malgré les apparences…
Il va contourner ses défauts rédhibitoires grâce à Internet. Mais il va vite apprendre que tout se paie, en ce bas-monde.
Rencontré dans un monde virtuel en trois dimensions, Beu Smart, un génie digital exauceur de voeux, va se charger de le lui rappeler, en l’entraînant dans une spirale cauchemardesque sans fin…

jeudi 12 juillet 2012

Ecrivaillon en formation continue…

L'art de la ponctuation
Il ne faut jamais se croire infaillible. Personne n’a la science infuse, et certainement pas les gens comme moi, qui se fabriquent “tout seul” (enfin sans très hautes études spécifiques) au fil du temps qui passe. Comme tout le monde (ou presque), j’ai appris à lire et à écrire à l’école. J’ai eu la chance d’avoir une mère prof qui m’a un peu porté à bout de bras (elle dirait plutôt qu’elle m’a “poussé au cul”) pour que j’apprenne les règles élémentaires de grammaire et d’orthographe, la conjugaison, que j’acquière un minimum de vocabulaire et surtout le goût de lire.
J’ai mis des années pour me trouver celui d’écrire.

Aujourd’hui encore, même s’il m’arrive parfois d’être content de ma plume, je me trouve toujours des faiblesses. Pas évident de faire passer exactement LE message qu’on souhaite faire passer. Pas facile de s’adapter au lectorat (extrêmement diversifié) tout en conservant son identité propre. Donc je continue à me former tous les jours en lisant de tout et tout le temps, en m’exerçant à écrire tous les jours, en affinant les idées qui me trottent dans la tête pendant mes “absences” et en me confrontant régulièrement à d’autres “écrivaillons” de mon espèce.
L’une de ces faiblesses est d’ordre purement technique : en effet, il me semble que je pêche un peu en ponctuation. Jusqu’à présent, tout comme Luke Skywalker, je me fiais surtout à mon intuition, en partie basée sur ma culture et de ma dialectique très personnelle, faisant une usage immodéré des parenthèses, de tirets et autres artifices elliptiques. Mais la ponctuation est un art, qui possède des codes certes indulgents, mais qui sont des règles logiques quand même… Alors pour palier à mon manque de précision dans le domaine, je me suis offert le petit guide ci-contre, que je conseille à tous ceux qui ont des doutes : “L’art de la ponctuation“, par Olivier Houdart et Sylvie Prioul.

C’est un livre très intéressant, et l’on y apprend surtout que la voilure d’utilisation des caractères de ponctuation est relativement large et permissive. On n’est pas là dans la science exacte. Mais on y apprend par exemple que les trois points de suspension (…), s’ils sont “à la mode” (les discussions de messageries instantanées ou les commentaires de blog / Facebook en sont truffés), étaient déjà très utilisés par certains auteurs comme Louis Ferdinand Céline (pas mon idole, mais bon…), qui en aurait même fait sa marque de fabrique. On y apprend aussi l’usage complexe des deux points (:), des points d’interrogation (?) ou d’exclamation (!) ou du point-virgule (;) avec force exemples et théories.
Je ne sais pas si je vais tout retenir de tout ça, mais une chose est sûre : ce petit précis ne m’empêchera pas de conserver une grande part d’intuitif dans mon écriture.

vendredi 6 juillet 2012

Premiers retours oraux sur le tome 1 de L’infection.

Un mois et demi après la sortie du tome 1 de L’infection, je commence à peine à recevoir quelques retours de lecteurs, mais aussi de gens qui n’ont pas lu le livre (et ça c’est quand même formidable, lol).
Parmi les remarques des gens qui ont pris la peine de le lire, beaucoup m’ont demandé de m’activer pour sortir la suite, ce que je me force à prendre de la façon la plus positive possible : cela veut dire que le livre a plu. Je renvoie néanmoins les plus agressifs sur cette réponse parfaite de Neil Gaiman à un internaute un peu trop exigeant… ;-)
Les non-geeks m’ont fait part de leur difficulté à lire la première partie (dans laquelle je mets en place les personnages et l’environnement particulier de l’intrigue), trop “technique” à leur goût et ce même malgré la présence du lexique détaillé en fin de roman. Mais tous ont convenu qu’une fois ce passage dépassé, ils ne pouvaient plus lâcher le livre. Je le prends aussi très positivement : la prochaine fois, je tacherai de prendre davantage en compte le lecteur non spécialiste. D’ailleurs, ce sera le cas par défaut, puisque l’histoire ne se passera pas dans un obscur monde virtuel 3D, mais dans le monde réel.
Une personne a souligné l’aspect sanglant et parfois scatologique du récit. J’ai bien senti que ce n’était pas sa tasse de thé (héhé). Plusieurs autres se sont demandées ce que je pouvais avoir dans la tête pour écrire des trucs pareils. “Il ne sert à rien de rechercher le monstre car il vit à l’intérieur de chacun d’entre nous…“, c’est ma réponse, et c’est une phrase citée du tome 2 (en cours d’écriture).
Pour le reste, et bien j’attends vos commentaires sous cet article !
PS : ceux d’entre vous qui vivent en Soule et qui ne sont pas en fonds peuvent emprunter “L’infection T1 : Contage” à la bibliothèque de Mauléon-Licharre. Idem pour le “Mauvais berger!

jeudi 21 juin 2012

L’infection T1 : Contage en vente sur Price Minister!

Plein de gens m'ont dit que payer par chèque les gavait foncièrement. Malheureusement, c'est la seule méthode de paiement que j'arrive à mettre en ligne par moi-même sur l'e-shop de mon éditeur. Qu'à cela ne tienne (Etienne), il y a d'autres façons de se faire payer par carte bancaire! J'ai opté pour Price Minister :

Donc voilà : maintenant, vous n'avez plus d'excuse ;-)

mercredi 20 juin 2012

L’infection, chapitre par chapitre. Review by Mathieu L.


Avec Aurélie, chez Xibero Bio, le 16/6/2012
Mathieu Larregain, copain Mauléonais, amateur de comics, de mangas et d’horreur a été le premier à acheter L’infection T1 Contage. Il en a fait une chronique très positive dans son blog, mais il m’a aussi fait une petite review privée du livre, chapitre par chapitre, qu’il me plait de vous partager même si on flirte à la limite du spoiler par moment. Donc si vous n’avez pas encore lu le livre et que vous souhaitez conserver l’effet de surprise, ne lisez pas la suite!
Sa vision du livre est assez intéressante. En tout cas, je soupçonne ce petit canaillou d’avoir été trop gentil avec moi, mais bon, ça fait quand même plaisir ;-)
On dit quoi? Merci Mathieu!
 
La petite nouvelle…
J’aime beaucoup, le format est chouette et ça pose bien le perso, je suis pas sûr que ce soit très naturel un moment, mais je saurais en découvrant plus le personnage de Patrice.

La cigarette du condamné
Je ne sais pas trop, j’aime beaucoup le style d’écriture, c’est vraiment super agréable à lire par contre, ça ressemble beaucoup à une première partie d’une pub. 1-Montrons les clichés 2-Cassons les et montrons les vrais bénéfices du produit… Du coup, on a presque l’impression que tu vas te mettre à faire l’éloge de Second Life, parce que Patrice, il dit du mal, mais ça se sent que t’en penses pas un mot, que ce ne sont que des affirmations facilement contrables pour défendre ton truc.

La fille qui venait d’ailleurs
J’aime beaucoup ce chapitre, l’introduction du personnage de Mathilde qui est à peu près l’idéal féminin de tous les geeks du monde (dépassée de très loin par ma copine mais bon). Bref, chouette chapitre que celui-ci.

L’addiction
J’aime bien la construction de ce chapitre, même s’il est, à mon goût, trop plein de clichés, il reste très juste. Comme il faut.

Le coup de foudre
Chapitre sympa. Élégant le coup de zapper tous les détails de l’évolution de la relation entre les deux, ça permet d’éviter toutes les longueurs pénibles que les auteurs prennent un malin plaisir à faire durer habituellement. Et le fait de les placer sur un pied d’égalité tout en faisant de Patrice un pervers crado et vraiment très bon, félicitations!!
La première partie est donc une bonne surprise, j’avais un peu peur après le deuxième chapitre, mais jusque là, tu as esquivé le piège avec adresse et je t’en félicite, ça se lit très bien, pas si lentement que je le croyais donc bravo!!

*****
La proposition
Introduction de Beau Smart bien faite, personnage agréable et je commence peut-être à déceler un fil rouge (un vrai, parce que l’histoire d’amour entre les deux, même si ça te tient tout du long, je compte pas ça comme un fil rouge) Bon chapitre que celui-ci.

Coïncidences troublantes
Bon chapitre que celui-là, on se rend compte qu’on s’attache à ce personnage grossier qu’est Patrice. Vraiment bien, avec la petite parenthèse sur Mathilde qui est juste comme il faut, pas trop longue, comme il faut.

Les petites lignes du contrat
Ce chapitre est très bon, les descriptions de ressentis sont excellentes, vraiment, comme si c’était du vécu, j’aime beaucoup. Félicitations pour ça. Petit hic cependant, depuis le début du livre, de ce qu’on voit de Patrice, même s’il n’est pas stupide, il est loin d’être vraiment malin, ou observateur. Il y aurait bien le côté fan de cinéma, mais même, son plan est très bancal, sa manière de parler avec son pote laisse croire qu’il se veut malin mais qu’il manque quelque chose. Du coup, là, je le trouve un peu trop rapide dans ses déductions sur sa nouvelle condition. Mais c’est très perso.

Renaissance
Chapitre très intéressant. Pour Patrice, j’aime beaucoup ce que tu en as fait. L’intro dans ce monde est excellente. Le fait qu’il ne soit pas à l’aise, qu’il joue comme la vraie vie avec ces petites trouilles, ces réflexes de survie qu’il ne comprend pas lui-même mais qui lui font plaisir parce qu’il ne se connait pas ses capacités. J’aime énormément. Par contre, Beau Smart, je sais pas si j’apprécie qu’il ait des «supers-pouvoirs». Parce que je crois pas du tout à tous ces trucs mystiques si scientifiques soient-ils, je crois vraiment pas qu’on puisse devenir moins aveugle parce que l’électromagnétisme du portable te déglingue… Ce genre de truc, j’adhère pas, et je trouve même dommage qu’il s’en sorte si facilement en fait. J’aurais vraiment apprécié que la super intelligence soit inutile dans un corps pourri. J’aurais trouvé plus sympa, et plus inattendu que l’intelligence doive trouver un autre moyen pour réussir ses plans… Mais on verra dans la suite. Pour résumer, Patrice, très bon, Beau Smart, bof pour l’instant.

L’espoir fait vivre
Pour Patrice, très bon chapitre, j’aime vraiment comme il se démène dans Infection. Son évolution est chouette et crédible et normale. J’aime beaucoup. Vraiment, super bien foutu, et j’ai envie de connaître la suite. Pour Beau Smart, toujours le même souci que dans le chapitre d’avant. Ça m’embête vraiment qu’il ait des supers-pouvoirs, ou des pouvoirs mystiques (au choix) j’aurais vraiment voulu qu’il dût résoudre les problèmes juste avec ses connaissances infinies, pas qu’il s’invente des pouvoirs. Mais bon. Ça ne rend pas le truc pénible, loin de là, c’est juste un choix que je n’aurais pas fait. Sinon, c’est toujours bon, et j’ai vraiment envie de lire la suite, je vais d’ailleurs m’y attaquer.
Cette deuxième partie est sans conteste meilleure que la première. L’histoire avance comme il faut, un seul point un peu négatif, on ne sait toujours pas ce que veut faire Beau Smart dans le monde réel, et c’est dommage, tu aurais pu mettre au moins une piste, c’eut été sympa, mais ça reste malgré tout très bon et agréable à lire.
*****

Dédicace à Xibero Bio le 16/6/2012
Transcription 1
Très bon chapitre. J’aime la réaction de Célia rapport à l’annonce de Patrice. C’est très cool, bien foutu, un peu court, mais bon.

Azkena
Bon chapitre, peut-être un chouïa long, mais bon malgré tout. (oui, ce sera tout, j’ai une migraine atroce alors je ne rentrerai pas dans le détail, mais j’ai vraiment bien aimé ce chapitre)

Transcription 2
Excellentissime. Je pense que tu savais que j’adorerais ce chapitre, et ben oui, c’est génial. La mort de Mathilde et Maddalen. J’adore.

La mort dans l’âme
J’aime beaucoup le personnage du journaliste et j’aime beaucoup ce chapitre.

Le renvoi
Excellent chapitre que celui-ci, je dois dire que je lis avec une certaine admiration les détails des morts provoquées par Beau Smart, du grand art, et son changement en vrai méchant le rend vraiment appréciable, il devient humain en fait j’ai l’impression et je trouve ça vraiment bien fait.
Cette troisième partie est vraiment excellente, on voit le développement des personnages, Beau Smart devient un humain intelligent et donc un mauvais, Patrice désespère et devient pitoyablement attachant, il se sent pousser une cape, il voudrait sauver le monde mais juste parce qu’il en fait partie et qu’il voudrait se sauver lui-même. Mathilde, je l’aimais beaucoup, mais sa mort est arrivée à point nommé, Maddalen, tant mieux qu’elle soit morte ^^. Vraiment très bonne partie, de loin la meilleure des trois pour le moment.

*****
L’interrogatoire
Chapitre très bien fait, en fait, je me rends compte que Beau Smart, personnage qui me faisait douter de la qualité des choix à ses débuts est de plus en plus appréciable, ça reste un message écolo (je ne suis pas dupe jeune homme, je l’ai vu) mais il est excellent, je l’aime de plus en plus. Et le personnage de la fliquette Carré me plait beaucoup. Dommage qu’elle n’ait pas un peu plus d’importance, je l’appréciais vraiment beaucoup ^^. Un point plus pour la nuit de carnage, j’aime énormément l’enchaînement de mini-catastrophe de la rue Victor Hugo.

L’enfer sur terre!
De nouveau un chapitre excellent, en fait ce sont tous tes flics qui sont super attachants, je les apprécie vraiment beaucoup, eux et leur impuissance. Et la rerencontre Beau/Patrice est excellente. Un peu comme si Beau était un génie (pas celui de Disney hein, les vrais, les vilains) et Patrice ne peut rien répondre ou reprocher, effectivement, il est en tort sur toute la ligne, j’adore.

Arrestation
Je ne sais pas pourquoi, mais je ne m’attendais pas du tout à ce que Beau Smart rende son corps à Patrice, du coup, grosse surprise, et agréable. J’aime énormément le retour à la réalité et la faiblesse du personnage face aux agents spéciaux. Très bon.

La chasse
Chapitre étonnant, la partie où les Linden découvrent le «Créateur» mort me semble pas vraiment nécessaire, par contre le réveil de Patrice est très intéressant. En effet, les infos balancées par Pascal et Sébastien sont chouettes, elles font plaisir même si, comme Patrice, on ne peut décemment pas y croire. Bon chapitre dans l’ensemble, mais étrange un peu quand même.

Épilogue
Final très sympa, sans plus de détail, vivement la suite juste…

mardi 12 juin 2012

L’infection présentée sur Amphi-b, by Immersive Lab. Des livres à gagner!

Mon avatar dans Amphi-b
Pour tous ceux qui voudraient en savoir plus sur le thriller fantastique L’infection et pour tous ceux qui voudraient découvrir le monde virtuel Amphi-b, by Immersive Lab, voilà un évènement à ne surtout pas manquer! En effet, le mercredi 20 juin prochain, vous pourrez venir assister à une présentation virtuelle de mon premier vrai roman.
Cela se déroulera dans l’Amphi Notos, ici et il y aura deux sessions d’organisées. Une première à 15 heures, et une autre à 21 heures.
Vous pourrez y assister en tant que simple quidam, sans avoir besoin de créer un compte (gratuit), ou réserver une place VIP. En tout état de cause, si vous n’avez pas l’habitude de naviguer en monde virtuel, vous aurez besoin d’en savoir un minimum sur ce qui vous attend sur place. Rassurez-vous, c’est très simple, d’autant que tout est expliqué ici!
Pour cette occasion,  mon éditeur Astobelarra – Le Grand Chardon met en jeu des lots à gagner!
Ainsi, 3 participants qui se seront inscrits sur la liste VIP seront choisis au cours d’un concours (qui reste à définir et dont le tirage aura lieu en direct lors de l’évènement, session de 21 heures).
Premier lot : Prix “à la découverte des éditions Astobelarra” (à gagner : L’infection T1, Mauvais berger!, Doux comme un mouton, plus les trois livres de la collection LittéNature sortis à ce jour)
Second lot : Prix “Etienne H. Boyer” (à gagner : L’infection T1 et Mauvais berger!)
Troisième lot : Prix “L’infection” (à gagner : L’infection T1)
Il va de soi que je dédicacerai mes propres livres pour chacun des trois lots mis en jeu ;-)
Donc venez nombreux, surtout qu’il n’y a pas foot ce jour là, et que le programme télé est encore plus nul que d’habitude!
N’hésitez pas à relayer l’info à votre réseau d’amis car le but de la manœuvre est double : vous faire connaître le roman et la trilogie dont il est issu, et tester les performances de la plateforme.