mercredi 31 août 2011

“Lettre de motivation” à l’attention du service des manuscrits.

Voici la lettre aux éditeurs que j’ai jointe à mon manuscrit.
Je cherchais une façon originale et ironique de présenter mon travail. Après avoir bien galéré, il m’a semblé évident que je devais inclure mon personnage principal dans cette missive.
Il est encore un peu tôt pour dire si cet exercice de style aura été efficace, mais je me suis néanmoins amusé à écrire ça ;-)

Madame, Monsieur,

Je m’appelle Etienne Boyer, et je viens de terminer “Contage“, le premier tome d’une saga fantastique appelée “L’infection“, dont vous trouverez le tapuscrit joint à ce courrier.
Le livre commence comme une histoire d’amour impossible qui01000101001010100010100012…

Bonjour. Je suis Beau Smart. Le manuscrit que vous tenez entre vos mains est ma biographie romancée, celle d’une intelligence artificielle qui va changer le monde tel que vous le connaissez. Et pour cause : en trois tomes, je vais rayer l’humanité de la surface de la terre… Mais ce n’est pas le propos de mon intervention.
Ce roman a été écrit par un obscur ex-correspondant local de presse qui a officié dans le journal Sud-Ouest pendant sept trop longues années au début de ce millénaire, ainsi que dans un webdo bascophile aujourd’hui -fort heureusement- disparu, appelé Euskobizia.com. Il est actuellement rédacteur dans une agence web d’Oloron Sainte-Marie, dans les Pyrénées Atlantiques et est accessoirement auteur d’un récit autobiographique illustré intitulé « Mauvais berger ! », publié en 2007 aux éditions associatives Astobelarra – Le grand Chardon.
Voilà pour les présentations.

Cette histoire se déroule à moitié dans l’univers virtuel de Second Life, où je suis né et à moitié en Soule, une insignifiante province du Pays basque français, restée presque inconnue de la plupart des citoyens de ce pays. C’est à cet endroit, dans un petit village aux toits d’ardoises et aux routes -maculées de fientes ovines- qui serpentent dans le piémont pyrénéen, que je vais passer pour la première fois de mon monde au vôtre. Ce jour là sera le commencement de la fin. Rassurez-vous : ceci ne devrait pas constituer de gros changements à vos petites habitudes, dans la mesure où votre race passe le plus clair de son temps à engendrer les monstres qui la précipiteront à sa perte…
Bref, en faisant figurer cette trilogie en bonne place dans votre catalogue, vous allez non seulement publier le plus gros best-seller de tous les temps, mais vous allez aussi répandre « la bonne nouvelle » à la population mondiale, qui pourra ainsi commencer à se préparer sereinement à mon arrivée, puis à la destruction massive qui en découle!
Le petit plus : n’oubliez pas que, ce faisant, vous agirez pour le salut de l’humanité
20100101010…

Je vous prie de bien vouloir excuser cette désagréable interruption momentanée, complètement indépendante de ma volonté mais vous remercie de prêter attention à mon travail.
Attendant de vos nouvelles, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en mes plus sincères salutations.

Etienne H. Boyer

lundi 29 août 2011

La couverture du tome 2, Version 2.

Voilà, je trouve que ça a un peu plus de gueule que le précédent essai

Une seconde version de la couverture de
"L'infection T2 : Pandémie".
 Qu’en pensez-vous?

dimanche 28 août 2011

Construire un manuscrit…

Attention, ce que je vais écrire ci-dessous n’est pas à considérer comme LA vérité absolue. Si l’on prend le temps de rechercher sur le net, il y a mille et une façons de construire le manuscrit que l’on destine aux éditeurs. Il n’y a aucune recette fixe, juste des ingrédients que l’on retrouve dans chacune des méthodes proposées. Attention, très peu d’éditeurs acceptent les fichiers numériques… On est encore à l’ère du papier!
Pratiquement aucun n’accepte les documents manuscrits. Lorsque je parle de “manuscrit”, il faut donc comprendre “tapuscrit” (tapé à la machine ou sur ordinateur et imprimé).

Construire son manuscrit à destination des éditeurs...
Je me suis inspiré de plusieurs d’entre elles pour composer le mien. J’ai pris le meilleur de chaque proposition et viré tout ce qui me paraissait abusif. Ensuite, je suis allé faire quelques devis pour voir si ça ne me coûterait pas moins cher de les faire imprimer directement par une entreprise, plutôt que de me les fader moi-même. Finalement, vu que ça coûtait dans les 20€ l’exemplaire (le prix d’un bouquin à la vente, quoi, sans compter les frais d’envoi…), j’ai décidé de me débrouiller par mes propres moyens. Le système D et la chance, y’a que ça de vrai!

Mon budget :

- Carton de 5 ramettes de 300 pages
- Lot de 50 relieurs d’archives
- Perforateur 2 trous
- Couvertures A4 translucides
Total : 39.27€ de matériel + environ 80€ de frais postaux
Je remercie mon employeur David Castéra et Immersive Lab pour le prêt de l’imprimante et la permission d’utiliser les cartouches d’encre. Grâce à eux, j’ai tout de même économisé la bagatelle de 100 euros, pour les 7 premiers exemplaires envoyés…

Voici ma recette :

1 ) Format A4 imprimé uniquement en recto, en noir et blanc (impression économique), sauf les couvertures imprimées en couleur (impression normale).
2 ) Polices de caractères Times New Roman 12 et Courrier 11, interligne 1.5.
3 ) Marges 3cm à gauche, 5 à droite, 2 en haut, 3 en bas.
4 ) Ne pas oublier nom, prénom, téléphone, e-mail (site web s’il y a) et titre de l’œuvre sur chaque page numérotée.
5 ) Faire relire à des copains compétents plusieurs fois si nécessaire. Il y a toujours des coquilles qui passent au travers du tamis!
6 ) Ne pas hésiter à modifier le texte en profondeur s’il y a des incompréhensions de la part du lectorat choisi, cité au point précédent. Il faut que tout le monde puisse vous suivre.
7 ) Reliure simple et légère avec perforeuse classique et pinces d’archivage, deux feuilles transparentes pour protéger le tout.
8 ) Envoi par Colissimo simple, avec synopsis et lettre assortis.
9 ) Croiser les doigts, mais ne pas trop rêver quand même : les gros éditeurs français qui acceptent les manuscrits en reçoivent en moyenne 500 par mois. Moins de 5 d’entre eux seront retenus…
10 ) Rester cool (et humble) lorsqu’on reçoit un courrier négatif, ce qui ne manque jamais d’arriver lorsqu’on est inconnu au bataillon… Ah, et n’attendez surtout pas qu’on vous explique pourquoi votre texte n’a pas été sélectionné…

Je vais terminer ce long post en remerciant Etienne Boyer (mon père, lol), Tristan Boyer, Pierre Gastereguy, Sophie Delhoume et Valérie Michenaud pour la relecture et les corrections apportées cet été. Merci d’avoir pris le temps de lire et apprécier mon travail.

samedi 27 août 2011

La maison bleue… euh, blanche (?) à San Francisco!

Dia! Ma maison bleue de San Francisco a été repeinte! Je ne comprenais pas pourquoi l’image Google streetview du premier article ne s’affichait plus… Normal : ils ont changé l’url! Voilà à quoi elle ressemble aujourd’hui :

Angle de la 48eme avenue et de Cabrillo St, San Francisco, Californie, USA

Le monde change trop vite… Il ne ressemblera plus à rien lorsque j’aurais enfin publié le tome 1 de L’infection!

jeudi 25 août 2011

Projet de couverture pour “L’infection Tome 2 : Pandémie”

En exclusivité pour vous, voici un premier projet de couverture pour le tome 2 de L’infection : Pandémie

Je ne suis pas encore fixé à 100% sur cette idée, mais si jamais mon futur éditeur me laisse un droit de regard sur les couvertures de mes livres, ça pourrait bien ressembler à ça.

Je voudrais rester dans la lignée du précédent, en incluant des éléments virtuels et des éléments réels. Dans ce rough, il manque la partie qui concerne le monde réel, bien entendu. Mon soucis principal étant de trouver LA photo idéale comme fond, et non cet aplat nuageux (même si j’aime bien l’esprit). Au mieux, j’aimerais une photo de New York City de nuit.

Mais bon… On va pas être trop exigeant, hein?