samedi 29 janvier 2011

Au salon du livre de Navarrenx 2011

Laurent Caudine et André Cazetien - Navarrenx 2011
Il faut le savoir : le salon du livre de Navarrenx (charmante petite bourgade béarnaise -des Pyrénées Atlantiques, donc- protégée par une muraille datant du XIVeme siècle, et accessoirement capitale mondiale de la pêche au saumon), qui se déroulait traditionnellement lors de la foire artisanale organisée en Mars, vient d’être déplacé au dernier Week-End de Janvier, lors de la “foire à l’occasion”.

Etienne H. Boyer - Navarrenx 2011
Il ne m’appartient pas de dire si le choix est logique ou non, mais se retrouver au beau milieu d’une immense exposition de tracteurs et de quads, pour Astobelarra – Le Grand Chardon, c’est un peu comme si on lâchait un groupe de pigeons ramiers au dessus de la “ligne Maginot” d’Iraty… L’exposition des enfants du village, visible dans une salle attenante en dit long sur les mentalités! Enfin bon, on n’est pas là pour juger nos congénères, pour qui les idées écologistes relèvent souvent d’utopies sectaires de citadins étrangers qui ne comprennent rien à la vie campagnarde, mais pour vendre nos livres.

Donc demain, c’est dimanche, et il va faire un temps de chiottes! Quoi de mieux que de s’organiser une petite sortie à la mairie de Navarrenx, au milieu des stands du salon du livre?

Alors faites-nous mentir, et ruez-vous sur le nôtre pour acheter “Paroles d’écolos (et aussi les autres livres des éditions associatives Astobelarra, si vous voulez)!
Étrangement (ou non), j’ai vendu (et dédicacé) un “Mauvais berger!” cet après-midi! Merci à Virginie, nouvelle bergère à Navarrenx pour cet achat judicieux ;-)


lundi 24 janvier 2011

Quand Fredylajoie Merlin m’initie au sexe (virtuel) !

Fredylajoie Merlin et Riona Rimbaud
Comme je l’ai déjà dit précédemment, depuis que je fréquente Second Life, il y a une chose que je n’ai jamais testée (ce doit être un reliquat de mon éducation protestante calviniste) : le sexe ! Bien entendu, je ne suis pas idiot, j’ai une vague idée de comment deux « partenaires »  procèdent d’un monde (virtuel) à l’autre (bien réel), mais il me manquait cette expérience pour comprendre les motivations de ceux qui le pratiquent. Alors la meilleure solution, hormis de tester moi-même pour voir (ce que je n’ai toujours pas réussi à faire – comme quoi, les barrières éducatives sont très fortement ancrées à l’individu), c’était de me documenter sur le sujet.
J’ai trouvé quelques blogs intéressants (Lisez celui -édifiant- de la sexploratrice esselienne  Yukisu DeCuir), mais je ne voulais pas que le contenu influence trop mes écrits. Et puis pour les scènes que je souhaitais décrire, je cherchais plus à faire dans l’érotique, que dans le pornographique. Le blog de Fredylajoie Merlin m’a beaucoup apporté en cela. Son contenu est beaucoup plus proche de l’érotisme léger que du hard-crade (je rappelle que L’infection ne traite pas de MST attrapées dans un gangbang, mais est davantage un roman fantastique avec quelques incursions gores -j’avoue-) : il est capable de provoquer LE petit déclic d’excitation qui va bien, tout en laissant la  part belle à l’imagination.

Dans SL, Fredylajoie Merlin, c’est un peu comme ma « marraine la bonne fée ». Elle m’a trouvé des tas de sujets sympa pour feu Territoire Digital, a toujours répondu « présente ! » chaque fois que je l’ai appelée pour tester un truc sur RIL Shopping, et ne m’a jamais renvoyée chier, même lorsque j’arrivais comme un cheveu sur la soupe dans sa SLife. Fredy, c’est ce que j’appelle une « belle personne », bien que je ne connaisse d’elle que son avatar…
Comme beaucoup de gens, elle a commencé par un Skyblog par facilité, quelques mois après son arrivée sur Second Life, il y a presque quatre ans : « ça m’amusait de tenir ce petit journal où je mettais chaque jour mes impression positives du monde virtuel, avec des photos d’actualité SL pour illustrer. » Après un court moment de stand-by, suite à l’attaque en règle de trolls, elle a voulu faire peau-neuve et a relancé la machine sur over-blog, cette fois. « L’agence Fredypotin est tout à fait dans la continuité du blog précédent, mais c’est ma copine Riona Rimbaud qui m’a motivée pour recommencer. En même temps, on a fait la tournée des shops in world, et j’ai dû investir quelque chose comme 5€ pour composer le nouveau look de mon avatar ! En tout et pour tout, je n’ai pas dû dépenser plus de 10€ en quatre ans dans le jeu. Je ne veux pas gâcher ce monde par la notion d’argent. SL doit rester gratuit ! »

Mais revenons à son blog ! La ligne éditoriale est simple : depuis ses débuts (lorsqu’elle croyait que son avatar était toujours connecté même lorsqu’elle éteignait son ordinateur), le fil rouge, c’est de chercher un endroit pour faire dormir Fredylajoie, seule ou accompagnée ! « C’est une façon agréable d’arrêter le jeu tout en montrant de jolis coins. Il y a aussi un petit côté provoc’, avec du nu ou du sexe léger, de l’actu, beaucoup de private jokes et des clins d’œil, et aussi des gens que j’ai rencontrés et avec lesquels j’ai sympathisé au fil de mes pérégrinations : ça m’amuse vraiment… »
S’il est légèrement galvaudé (au vu du lien que je vous ai partagé plus haut), le qualificatif de « sexploratrice » dont je l’ai affublé lui plait bien, même si elle le trouve un chouillat réducteur. « Je n’ai pas tout essayé dans le domaine, loin s’en faut ! » Mais ses petites escapades dénudées lui valent parfois de se faire « gronder » par les résidents qui la surprennent en train de visiter leur logis, sans autorisation… « Je ne fais rien de mal ! D’accord je franchis certaines limites, certaines règles tacites dans SL, mais toujours en essayant de rester la plus discrète possible ! »

Et le sexe virtuel alors, dans tout ça ? « Ben c’est comme dans la vraie vie, tu sais ? C’est différent en fonction de ton partenaire… » Oui, mais on ressent quoi, concrètement ? « Un plaisir qui me laisse un grand sourire sur les lèvres, après avoir cliqué sur la petite croix rouge ! Tu sais, je n’ai pas de tabous dans SL, mais c’est forcément l’imagination qui nous emmène loin. Les super animations de sexe sont amusantes, mais sont bien moins excitantes que de longs échanges : certains mots sont comme des caresses… » Mmmm… Très cérébral, tout ça ! Tu n’as jamais rencontré tes partenaires virtuels dans la vraie vie, pour -disons- conclure ? « Au début, j’avais pour règle stricte de ne JAMAIS parler de ma RL*. Mais au fil du temps, les amitiés SL se transfèrent souvent dans la vraie vie. Alors pour répondre à ta question, il n’y a aucune ambiguïté (d’ordre sexuel) avec les personnes que j’ai rencontrées dans la vraie vie. Ce sont surtout des copines, d’ailleurs. Mais je reconnais que la relation amoureuse sur SL peut devenir frustrante à la longue, surtout si tu ne peux pas aller plus loin. Cela peut mener à des ruptures, comme dans la vraie vie, tu vois ! »
Qu’attends-tu de ton blog et de ta vie SL, aujourd’hui ? « Pour le blog, je veux rester dans la même lignée, mais multiplier par 1000 mon taux de visite, lol ! Et puis je veux continuer à me perfectionner au niveau des photos. Et dans Second Life : accompagner des nouveaux, ou des gens qui voudraient découvrir le métavers, ça m’irait bien ;-) »  
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*RL = Real Life (vraie vie, pour les noobs!)
  

mercredi 19 janvier 2011

L’infection, c’est la faute à RIL SHOPPING!

Je viens d’avoir une révélation… Si je vous dis que -hormis  quelques pans de ma vie, ma culture des années 80, et des petits trucs que j’ai inventés- ce qui a en tout premier lieu inspiré L’infection, c’est RIL Shopping, vous me croirez?

(pour lire ou relire ce qu’était RIL Shopping : cliquez ici, ou )

Ceux d’entre vous qui ont lu le synopsis (ou carrément le manuscrit pour les plus veinards) de L’infection vont tout de suite comprendre pourquoi, en regardant attentivement le dessin de présentation ci-contre que j’avais fait à l’époque (en octobre 2008), et qui avait même été affiché sur Second Life, dans la V1 de “notre supermarché virtuel qui vendait des produits réels”.

Eh oui, comme quoi : rien ne se perd, tout ce recycle…

Je remercie d’ailleurs chaleureusement Immersive Lab (et évidemment sont dirigeant David Castéra) de m’avoir fait participer à ce beau projet dans Second Life, et d’avoir -presque a son insu- cimenté la première pierre de ce livre ;-)

lundi 17 janvier 2011

Notre Seconde Vie, par Alain Monnier

Il y a quelques mois (en avril dernier, rappelez-vous), je vous parlais de la bibliographie de L’infection. Ce n’était pas un article exhaustif, dans le mesure où il y a encore certainement un paquet de livres ou d’articles qui ont été écrits sur les sujets que je développe dans mon roman, et que je n’ai pas encore lus. Bref, Fredylajoie Merlin (encore elle) m’avait parlé en 2008-2009 d’un roman essentiel que tout fan de Second Life se devait de lire. Il s’agissait de Notre Seconde Vie, d’Alain Monnier, édité chez Flammarion en mai 2007 (lors de la grande vogue du monde virtuel de Linden Lab), et quasiment introuvable en librairie aujourd’hui. J’avais retenu l’info d’une oreille attentive, mais j’ai fini par commander le bouquin sur PriceMinister juste avant le mois de décembre dernier, alors que je venais de finir le premier jet de L’infection. Je l’ai dévoré ce week-end.

Je suis rassuré, car entre mon roman et celui ci, qui fait visiblement référence auprès de la communauté francophone SL, il n’y a pas vraiment de  point commun, ni dans le style, ni dans l’histoire… Grosso modo, Alain Monnier raconte les vies réelles et virtuelles de ses personnages dont certaines s’entrecroisent dans les deux mondes. Ici, on est dans une société humaine en voie de destruction (le climat a fini par dérailler, la planète telle qu’on la connait ne sera plus jamais la même avant des siècles), et pour éviter la violence, le chômage, la déprime et toutes les plaies dues à cette déliquescence, les Nations Unies ont créé l’univers virtuel Notre Second Vie (NSV), et rendu sa fréquentation quasiment obligatoire. C’est un monde qui aurait pu être un “paradis”, où tout un chacun aurait pu s’inventer une existence originale, loin des vices et des horreurs du monde réel. Mais en vérité, Notre Seconde Vie n’est qu’une abominable caricature de la réalité. Tout n’y est que faux-semblants, hypocrisie, stupre et superficialité, et pour ceux qui y “élisent domicile”, rien ne compte plus que l’augmentation de leurs statistiques de fréquentation, peu importe les moyens pour y arriver…

Ce roman n’est pas un conte pour enfant, mais bel et bien une critique à peine voilée de notre société actuelle, de notre façon de fuir en permanence vers le virtuel, pour y refaire exactement les mêmes erreurs, mais en pire. D’ailleurs, à la fin du livre, une grande majorité des personnages -très conscients de l’indigence de leur “nouvelle vie”- décide de partir pour un autre hypothétique monde virtuel, où tout serait bien mieux que dans NSV, mais dont on ne sait en réalité pas grand chose, si ce n’est qu’on n’en revient pas. Le lecteur se doute que cette fuite en avant ne servira à rien, puisque les tendances habituelles du comportement humain reprendront toujours -et fatalement- le dessus.
Un livre très intéressant et fortement inspiré de Second Life, qui donne un message qu’on pourrait interpréter ainsi : dans le fond, quel que soit le lieu, on ne refait pas les hommes; et on ne fera jamais mieux ailleurs! A méditer…

samedi 15 janvier 2011

Papa ! Mais qu'est-ce que tu fais?

Etienne H. Boyer corrige son manuscrit.
 — Oui je sais ma puce, j’avais dit que je prenais un mois de “vacances” mais j’ai vraiment trop de trucs à revoir, tu vois…
— T’avais dit que tu ne t’y mettrais pas avant février! On est le 15 janvier, et je constate que tu ne tiens pas ta parole! Maman va encore râler parce que tu as préféré bosser sur ton manuscrit plutôt que de faire le ménage… (Jodie a son petit sourire en coin, et penche la tête avec cet air de reproche feint dont elle a le secret.)
— Ben on lui dira pas, voilà tout! Et puis j’ai PAS rien fait : qui a fait la cuisine (et la vaisselle) ce matin, emmené le chat chez le vétérinaire, et payé la facture du garagiste, hein?
— Possible, mais ne compte pas sur moi pour cacher ça! Tiens, je prends même des preuves! (Clic! La gamine maligne a profité de mon “absence momentanée” pour aller piquer mon Nikon dans mon bureau.)
— Allez, sois cool! Tu sais bien que ce livre est très important pour moi! Et puis j’ai bientôt fini… Quand il sera entièrement  terminé, on pourra se consacrer tous les jours au ménage si tu veux, promis! (Je baisse mes yeux menteurs, et croise les doigts en pensant aux deux tomes qui sont sensés suivre dans la foulée.)
— Quand tu auras le dos tourné, je vais publier cette photo dans ton Facebook, et je le dirais à tout le monde!
— Bon, ok… Qu’est-ce que tu veux? (Je sais pertinemment que c’est du blabla : elle ne saura jamais aller sur la bonne page web, mais j’ai envie d’avoir la paix. Et puis je n’aime pas trop qu’on me culpabilise, surtout pas une enfant de même pas 10 ans…)
— Je peux prendre un carré de chocolat?
— Hum… t’exagère quand même : on sort de table!
— Oui mais moi je ne promets rien que je ne puisse pas tenir…
— D’accord, vas-y… (Eh merde, elle saurait comment publier un truc sur ma page Facebook, alors? Y’a vraiment plus de jeunesse!)

Cette petite fable légèrement romancée  juste pour vous dire que je n’arrive pas à couper le cordon avec L’infection. J’ai beau essayer de me raisonner, il n’y a rien à faire : j’ai trop envie de me remettre au travail… Pourtant, ce lapse de recul serait nécessaire! Donnez-moi la force de résister!!!

jeudi 13 janvier 2011

Les chroniques de Mademoiselle Eve…

Eve Kazan passée à la question par Montparnasse Belgar.
Lorsque je suis arrivé chez Immersive Lab, en septembre 2008, c’était en plein boum de Second Life. On allait tester RIL Shopping, et Territoire Digital venait de naître. En tant que rédacteur Web, j’étais chargé (entre autres tâches) de rédiger des articles sur la communauté esselienne, et en particulier la communauté francophone. Je venais de quitter le poste de correspondant local de presse chez Sud-Ouest Béarn et Soule, que j’avais occupé pendant 7 ans et demi, et j’étais heureux de pouvoir m’adonner à nouveau à mon hobby préféré : rédiger des articles “de presse”. J’ai donc été à la rencontre de ceux qui faisaient SL à l’époque (et dont la majorité est encore là!), et j’ai sympathisé avec un certain nombre d’entre eux. L’un de mes premiers articles était sur la Sim Arcachon in SL. C’est là que j’ai rencontré Cathychou Boa, et surtout Eve Kazan, que la première avait sacrée “Miss Arcachon”! “J’avais participé à Miss Secondlife, organisé par l’Oréal, et le thème portait sur le naturel.  J’avais donc opté pour un look amazone. Mais j’ai loupé les premières sélections, et Cathychou m’a donné ce titre, car j’avais mis du cœur à ce premier concours de beauté., se souvient-elle, amusée.
Plus tard, j’ai retrouvé Eve à plusieurs occasions, c’est notamment elle qui m’a présenté Claire Pascale, la chevalier Jedi francophone

Au milieu de l’année dernière, alors que j’étais à la recherche de sources pour L’infection, quelqu’un (il me semble que c’était Fredylajoie Merlin) m’a refilé une liste de blogs intéressants à consulter. Dans le lot, il y avait celui d’Eve Kazan, dont je ne connaissais pas ce talent pour l’écriture, ni cette passion pour la photo de mode. Intitulé Mademoiselle Eve, ce blog élégant et original est traité sous la forme de photos légendées ou de petites historiettes, un peu comme des romans-photos si vous voulez, mais sans les hideux phylactères. “C’est un genre de livre de bord ou d’exploration, dans lequel je présente avec poésie mes coups de cœur vestimentaires, et des lieux virtuels que j’ai aimés, le tout assorti d’un morceau de musique spécifiquement choisi.  J’ai une part artistique que je veux exprimer, et ce blog me permet de libérer mon imaginaire. C’est le réceptacle de ma créativité. Je cherche à ce que chacun de mes billets ressemble à un joli bonbon avec son papier d’emballage brillant.” Et effectivement, ses articles à la saveur très acidulée font souvent saliver les papilles! “J’invente des personnages auxquels je fais vivre des sagas futuristes. On retrouve certains d’entre eux (Néo et Cryo, présents dans le très épique et esthétique “Duel(le)“) dans plusieurs billets”.

Ce qui frappe surtout, c’est la quantité de vêtements, textures, objets, avatars différents et de qualité qu’elle y présente, entre deux et trois fois par semaines (quand même)! “Au début, ça me coutait assez cher, parce que j’achetais tout, comme tout le monde. Et puis un jour, un créateur m’a demandé si je voulais faire des essayages, et m’a carrément donné  (gratuitement) le stock dont il voulait que je parle. C’est comme ça que j’ai appris que ce type de partenariat se faisait sur SL, et que ça faisait même partie des codes du milieu.  Et puis c’est logique : il y a un vrai travail derrière mon blog. Aujourd’hui, soit je suis contactée par les créateurs, soit je vais directement les solliciter. Certains jouent le jeu, d’autres pas.”
S’il devait y avoir un défaut à son blog, ce serait? “Qu’il est en français. Ce doit être un frein pour les créateurs anglophones (sans compter que la communauté SL -susceptible d’être directement intéressée par ses écrits- est surtout anglophone, NDEHB). Je m’en suis rendue compte lorsque j’ai écrit “Miam-Miam“, par exemple. La maison que j’y présente a été créée par un japonais, et il n’a pas répondu à (ou pas compris) ma demande. Et comme elle coûtait 3500 L$, j’ai dû faire un appel à cotisations pour pouvoir l’acheter et faire le papier!” Mais que l’on se rassure :  si son inventaire est bien ordonné  (par marque et type de produits), Eve sait rester raisonnable : il ne comporte que 18000 items!

La découverte de nouvelle SIMs lui donne aussi pas mal de boulot : “je fais essentiellement mes recherches sur Flickr ou Koinup, plutôt que sur le moteur du viewer SL. Cela me permet d’adapter les lieux en fonction des modèles que je souhaite présenter, et surtout de dénicher de nouveaux endroits dont on a pas encore trop parlé.” S’il lui arrive de retravailler ses images,  c’est surtout parce que sa carte graphique ne lui permet pas d’obtenir des photos parfaites, sans crénelage des pixels. “J’utilise le viewer Kirsten pour les ombres. Alors oui, bien sûr,  j’utilise photoshop, et sauf cas particulier (lorsque je fais carrément des photomontages, par exemple), c’est surtout pour lisser les contours de mes avatars et légèrement flouter les décors”. Mais le résultat est à la hauteur, en témoignent ses statistiques de fréquentation qu’elle surveille et commente fièrement : “C’est l’instrument de mesure de l’audimat de mon site. En décembre 2009, j’étais à 1884 pages vues. Un an plus tard, j’en suis à plus du double : 4272! ça me fait plaisir de voir cette courbe qui augmente de jour en jour. Mais je prête plus d’attention aux commentaires. J’en reçois aussi en IM, directement dans Second Life.”
Lorsque je lui explique que son blog m’a inspiré pour certains passages de L’infection, elle me rétorque que ça lui fait plaisir, évidemment, et ajoute que contrairement aux idées qu’on pourrait se faire, beaucoup d’hommes viennent la lire! “On m’a même fait des propositions d’ordre sexuel, simplement parce que mon avatar est parfois nu dans mes billets (comme dans le gore “Under my skin” – NDEHB)! Je ne m’attendais pas du tout à cette dimension là. Et pourtant, c’est typiquement le problème des apparences dans Second Life!

Alors qu’on vient de passer le cap de la nouvelle année (elle vient de fêter son quatrième Rezday*), Eve a des tas de projets pour ce blog : “J’ai des idées d’articles, bien sûr, mais j’aimerais aussi impliquer d’autres personnes. Soit dans les billets, soit directement en tant que collaborateurs, histoire que le projet devienne un peu plus interactif. Faire participer un peu tout le monde va demander un peu plus de logistique et de temps, mais ça me tient vraiment à cœur.” L’autre envie qui la titille, ce serait de devenir chroniqueuse pour un webzine de mode pro, du genre d’Avenue Magazine, par exemple…

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*anniversaire de connexion dans Second Life