Who's the Rex, now, uh? |
15/7/13. Ce qui est vraiment
impressionnant, à New York et qui marque dès le début, c'est que
les américains (toute origine sociale confondue) sont constamment
avec un téléphone portable à la main. Beaucoup téléphonent,
d'autres – aussi nombreux – écoutent de la musique au casque
tout en marchant, mais c'est comme si on leur avait greffé cet
appendice technoïde dans le corps !
Les attaques de vautour, on en parlait déjà du temps de la préhistoire (lol) |
Autre chose qui marque :
l'usage démesuré de la climatisation. C'est vrai qu'il fait chaud,
à New York, mais là, ça dépasse l'entendement : les boutiques de
la ville exhalent toutes ce courant d'air froid (remarquez que je
n'ai pas dit "frais", mais bien "froid"!) qui
contraste durement avec celui, lourd et moite du dehors. Le premier
soir, j'ai même choppé un torticolis dans un magasin de souvenirs
de Times Square, à cause de la clim!
Lundi, j'avais tellement mal au pied (gauche – j'ai attrapé une méga ampoule en parcourant la ville en espadrilles la veille, remember?) que j'ai décidé de marcher beaucoup moins. Je devais aller visiter Central Park (balade de 4 heures) avec un groupe de l'hôtel, mais j'ai déclaré forfait au dernier moment. Je suis quand même passé par Central Park pour aller là où je me rendais, c'est à dire à l'American Museum Of Natural History, situé à une demi douzaine de blocs de l'hôtel. Ce musée est vraiment immense et rappelle en tout point celui du film "Une nuit au musée", avec Ben Stiller. Il y a pléthore de superbes scénographies, d'expositions, de maquettes, de squelettes de dinosaures ou d'animaux empaillés, de minéraux précieux et on y trouve même "Gomgom", cette espèce de reproduction d'une statue de l'île de Pâques. Je ne suis pas resté jusqu'à la nuit, pour voir si tout ça prenait vie (j'ai fait quand même 4 heures et je suis certain de ne pas avoir tout vu!), mais en tout cas, ça aurait plu aux gosses. Next time, maybe?
Lundi, j'avais tellement mal au pied (gauche – j'ai attrapé une méga ampoule en parcourant la ville en espadrilles la veille, remember?) que j'ai décidé de marcher beaucoup moins. Je devais aller visiter Central Park (balade de 4 heures) avec un groupe de l'hôtel, mais j'ai déclaré forfait au dernier moment. Je suis quand même passé par Central Park pour aller là où je me rendais, c'est à dire à l'American Museum Of Natural History, situé à une demi douzaine de blocs de l'hôtel. Ce musée est vraiment immense et rappelle en tout point celui du film "Une nuit au musée", avec Ben Stiller. Il y a pléthore de superbes scénographies, d'expositions, de maquettes, de squelettes de dinosaures ou d'animaux empaillés, de minéraux précieux et on y trouve même "Gomgom", cette espèce de reproduction d'une statue de l'île de Pâques. Je ne suis pas resté jusqu'à la nuit, pour voir si tout ça prenait vie (j'ai fait quand même 4 heures et je suis certain de ne pas avoir tout vu!), mais en tout cas, ça aurait plu aux gosses. Next time, maybe?
Il ne m'a pas demandé de Chewing gums. En même temps je ne sais pas s'il aime les Fischerman's friend... |
Ensuite, je suis remonté
tranquillement à l'hôtel en passant par Broadway Avenue, sans trop
forcer. Ma voûte plantaire semblait aller bien mieux, même si, la
fatigue aidant, je me suis remis à boiter. Le soir, après dîner
(j'ai mangé une salade de tomates Mozzarella, un énorme Panini au
boeuf et un blueberry cheese cake – je détaille, histoire de
prouver à Pette que je ne mange pas que des bananes ou des
smoothies...), je suis allé me promener dans Amsterdam Avenue, mais
comme j'ai été accosté 3 fois par le même individu (je lui ai
même demandé si sa mère avait fait des triplés ou quoi?) qui
réclamait 2 dollars pour picoler, j'ai fini par rentrer à l'hôtel,
un tantinet désabusé.
16/7/13. Le lendemain matin,
réveil à 6h00, jet lag oblige. Ce coup-ci, vu que j'avais repéré
le trajet la veille, et que mon pied ne me faisait plus trop
souffrir, je suis allé courir 9 km autour du plan d'eau de Jackie
Onassis, appelé le "Réservoir", autour duquel Dustin
Hoffman s'entraînait dans "Marathon Man". Il faisait déjà
très très chaud à 6h30 du matin, mais j'ai tenu bon.
Un petit jogging dans Central Park? La classe (américaine)! |
En rentrant, avec la
chaleur ambiante, j'ai mis un temps fou à stopper la sudation.
Douche, déjeuner, puis départ pour la Highline, cette jolie
promenade sur une ancienne voie ferrée suspendue transformée en
jardin public permet de découvrir New York avec un autre oeil.
Auparavant, en traversant Chelsea, je me suis aperçu que je passais
à Hell's Kitchen, le quartier de Daredevil. Je n'ai pas vu le héros
cornu aveugle courir les toits, mais il est vrai qu'il ne sort que la
nuit... Plus tard, sur les bons conseils du Guide du Routard, je me
suis arrêté à la boutique "Native Leather", sur Bleeker
street (à Greenwich Village), pour acheter un souvenir "Made in
USA" pour mon fils.
La Highline, havre de paix et de verdure en plein New York. |
J'ai à nouveau croisé
Broadway Avenue pour rejoindre Little Italy, qui n'a plus d'Italie
que le nom, puisque les lieux sont colonisés par les chinois de
Chinatown. Justement, c'est vers ce quartier que je me dirigeais,
recommençant à boiter... J'ai hésité entre m'arrêter pour manger
dans un restaurant chinois, ou reprendre un délicieux smoothie, mais
pas longtemps. C'est trop bon, ces jus de fruits frais glacés! Et ça
remplit bien son homme, puisque dans le Fruitie Tootie (mon préféré),
il y a de la mangue, des fraises, des ananas et... deux bananes! J'ai
zoné un peu dans Chinatown, reniflant les parfums d'orient, tendant
l'oreille aux dialogues en cantonais (que je n'ai pas compris,
évidemment), bref, je cherchais une ambiance exotique. Je suis un
peu déçu par Chinatown à New York. Je m'attendais à quelque chose
de plus... Enfin de moins... Enfin je me comprends. Normalement, dans
6 jours, je logerai à deux blocs de celui de San Francisco, qui
parait-il est vraiment dépaysant. A voir...
Le Brooklyn bridge, en travaux de rénovation. |
J'ai poursuivi mon bout
de chemin vers le pont de Brooklyn, sachant que je n'aurais jamais la
force de le traverser. Il faut savoir que la perception des distances
en amérique est complètement différente de celle qu'on a chez
nous. Tout est tellement gigantesque, ça fait peur, par moment!
De toute façon, je
voulais juste faire une photo du pont. Ensuite, j'ai longé l'East
River jusqu'au Ferry de Staten Island, me disant que je pourrais
toujours pousser jusqu'à Castle Clinton pour prendre un billet pour
Liberty Island, mais j'ai eu la flemme au dernier moment : trop de
monde. Et puis le cadeau pour Louis (un couteau tactique de chez
"Buck") aurait risqué de me poser un petit problème au
Security Checkpoint. Alors j'ai opté pour le Ferry (gratuit) et fait
l'aller-retour dans la foulée, shootant la statue et Downtown
Manhattan à qui mieux-mieux. Déjà, à ce moment-là (il était
genre 16h30), mon pied recommençait à me faire souffrir, alors j'ai
lâché l'idée de me faire le WTC Memorial et me suis dit qu'il
valait mieux songer à remonter tranquillement, via Broadway Avenue.
Lady Liberty... |
Je me suis arrêté pour manger quelques sushis et sashimis près de
Wall Street, puis ai poursuivi ma route d'estropié en m'arrêtant
pendant 10 minutes tous les 2 km jusqu'à l'hôtel. Je suis arrivé
vers 19h30 lessivé, trempé, puant, suffocant, geignant et à la
limite de tomber dans les pommes. J'avais le tournis, des
tremblements (bien plus qu'en temps normal) et des fourmis dans les
bras. Quant à mon pied, je vous passe les détails... Les abonnés à
mon compte Facebook ont pu voir une photo qui en dit long sur son
état :D
Du coup, je me suis
douché, ai pansé ma plaie et me suis mis au lit sans manger. A 20
heures, je n'étais déjà plus de ce monde... Rendez-vous compte : j'ai fait pas loin de 30km à pied (en comptant les tours et les détours) ce jour-là! Et autant l'avant-veille!!! Qu'est-ce que ça aurait été si je ne m'étais pas entraîné en montagne, ces dernières semaines...
17/7/13. Ce matin, je me suis
réveillé relativement en forme (à 05h30, quand même). Ma voûte
plantaire enfléee me faisait toujours mal, alors je l'ai charcutée
un peu, puis l'ai bien soignée. C'est que – normalement – je
vais rester 24 heures sans me changer, donc mieux vaut que cet
aspect-là de ma santé soit relativement en ordre. Après le petit
déjeuner, j'ai fait mes bagages car je quittais New York City pour
l'aéroport de Newark, dans l'attente de mon avion pour Page
(Arizona) qui part demain matin à 7h20. J'aurais pu rester un peu
plus longtemps en ville pour profiter de ce dernier jour, en visitant
quelque musée ou autre, mais comme je ne peux pas marcher (surtout
avec deux sacs à dos), et que je devais quitter l'hôtel à 11
heures, pas la peine de me casser la tête. Je préfère être au top
de ma forme pour affronter le Glenn Canyon dès demain après-midi!
Dans le quartier des affaires, à Downtown Manhattan |
Le taxi est donc venu me
chercher vers midi, et depuis lors, je hante les couloirs de
l'aéroport du New Jersey en quête d'un coin pour dormir
tranquillement ce soir (si j'y arrive) et d'un spot Wifi pour
communiquer avec mes amis que j'ai laissés en France. De temps en
temps, j'observe les gens, voyageurs (comme cette jolie asiatique aux
cheveux ondulés qui lutte avec sa valise à roulettes, cette hôtesse
de l'air cambrée comme si elle avait un balais coincé dans le cul,
ou encore cette américaine tatouée de partout portant un chapeau à
la Scarlett O'Hara complètement décalé), ou membres du personnel
(la grosse mama de l'accueil, dont la voix de gorge résonne à 20
mètres à la ronde, ou ces deux petits flics à pantalons moulants
qui marchent comme lucky Luke en buvant du coca cola, ou encore ce
beau noir d'un certain âge en costume de stewart, avec son Talkie
Walkie crachouillant qui, assis, attend patiemment que la personne
handicapée qu'il doit prendre en charge passe les portes de
l'aérogare), qui passent devant moi sans me voir. J'ai l'impression
d'être d'une autre dimension. Cette distance me confère comme un
pouvoir magique, un peu analogue à celui qu'on peut ressentir quand
va au cinéma : on est dedans sans y être vraiment.
Sauf qu'aucun
des personnages de CE film bien réel ne saura (ne se rappellera)
jamais que, pendant des minutes, parfois des heures, un témoin
invisible les aura détaillé de la tête aux pieds et aura imaginé
des scenarii improbables voire même fantasmé avec leurs vies. Ça
vous fait peur, hein? C'est mon côté psychopathe, je présume...
This could be my new fiancée... |
Je ne sais pas à quelle
heure je vais enfin savoir à quel endroit me présenter, ni si mon
gros sac à dos est enregistré dans mon billet d'avion en tant que
babage de soute, ou pas. On verra. J'ai encore beaucoup de temps pour
stresser. Tant que je ne suis pas obligé de marcher ;-)
"Je m'attendais à quelque chose de plus... Enfin de moins... Enfin je me comprends." Et tu crois qu'on va se contenter de ça? Je rêve, fais-moi rêver mec, envoie du détail...
RépondreSupprimerEt t'es même pas aller voir DC Comics... c'est dommage, je t'enverrai les photos quand j'irai moi ^^
Ben justement, Mathieu, y'avait pas grand chose à voir, à part des boutiques de maraîchers vendant des légumes extraterrestres ou des crevettes séchées. Mais je me dis que ça doit être largement différent la nuit, avec les illuminations et tout. Next time?
RépondreSupprimerEt concernant DC Comics, ben tu vas pas me croire, mais je n'ai pas vu UN SEUL comic shop à New York! J'ai cherché, pourtant!
Alors le saint siège, il aurait fallu que je sache où c'était, tu penses!
Rooooh, figure-toi que nous avons prévu, la demoiselle et moi, de passer au Canada voir mon frangin qui a pour mission de nous amener au siège DC Comics, puisqu'il sait où il est (il y est déjà allé avec ma mère), je t'enverrai les photos comme je t'ai dit, mais pour l'instant, Aurélie cherche un harnais capable de me retenir... =o) Mais tes histoires là, y a pas à dire, ça donne envie de te rejoindre...
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