samedi 17 avril 2010

3 semaines d’absence…

Vous allez rire… Je n’ai rien écrit pour L’infection depuis près de trois semaines! Pas une ligne, pas un mot! N’allez pas croire que je suis confronté au syndrome de la page blanche : ce n’est pas de cela qu’il s’agit. L’inspiration est là, et ne m’a jamais quittée. Non, c’est juste que je suis fatigué et sur les nerfs depuis le changement d’heure. Comme chaque année depuis 3-4 ans maintenant, je n’arrive pas à surmonter ça, ce qui fait que dès que j’ai un moment de libre, je n’ai surtout pas envie de me casser la tête à écrire.

Ce n’est pas que je préfère paresser devant mes comptes Facebook et Twitter, à faire ctrl+F5 toutes les 30 secondes, histoire de voir qui a écrit un truc nouveau, mais juste que je ne suis pas en état de créer. Pour bien faire, il faudrait que je trouve la Force de m’y mettre. De cette même énergie que j’ai réussi à monopoliser l’an dernier (je ne sais pas comment) pour m’arrêter complètement de fumer.

En fait, je crois que je sais ce qu’il me faudrait : des vacances! Un isolement total, dans un endroit où il fait beau et chaud, où il n’y aurait pas de bouffe, ni de vaisselle et encore moins de ménage à faire. Avec juste mon ordi, une connexion digne de ce nom, du rhum blanc, et éventuellement la mer comme décor!

Je crois que j’ai un besoin impérieux de me retrouver seul avec moi même, au moins quelques jours. Sans contrainte, sans sollicitations intempestives de l’entourage et sans distraction, et surtout sans téléphone! Une cabane de berger pourrait suffire, pourvu qu’il y ait au moins l’électricité et un accès au web. Je sais, ça paraît un peu égoïste comme façon d’envisager les choses… Mais ce ne serait que pour un temps, afin que je puisse remettre un peu d’ordre dans ma tête, et m’imposer une certaine discipline de travail.

En réalité, je crois que ce qui me mâche le plus, c’est que j’en suis au passage où Mathilde meurt. Et quelque part, je l’aime, cette fille, et je n’ai pas envie de la “tuer”. Pourtant, il faudra bien m’y résoudre, car ce sera elle ou moi…

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