jeudi 3 février 2022

Achetez des livres : c’est tout ce qui nous restera quand il n’y aura plus rien !

Je ne sais pas si vous avez remarqué – et sans vouloir faire de généralités ni avoir envie de passer pour un vieux con réactionnaire – mais j’ai l’impression que la génération Z (les personnes nées entre 1997 et 2010) ne lit pas.
Pardon, je reformule. Elle lit, mais essentiellement des posts sur des réseaux sociaux écrits en langage SMS et truffés d’émojis et de fautes d’orthographe.
Les plus futés d’entre eux lisent de la Bit Lit ou de la FeelGood Lit, mais il s’agit surtout de littérature actuelle (un moindre mal). Grosso modo, c’est comme si les auteurs classiques, ceux que ma génération a traditionnellement étudiés en classe, n’existaient plus. Exit les Maupassant, Dostoïevski, Sand, Zola ; bye bye les Dickens, Hugo, Bazin, Troyat, Vian, Diderot et Flaubert… Et je ne parle même pas des Tolkien, Céline, Balzac, Gide, et Proust que je n’ai pas eu la force de lire, moi-même… Quant à la poésie… bon, passons…

Alors oui, c’est vrai que les écrivains dits classiques sont difficiles à lire ne se laissent pas facilement apprivoiser. Leur écriture semble souvent datée, ou outrancièrement tarabiscotée, ou pleine de descriptions à tiroirs développées à longueur de pages dans des paragraphes dépassant les dix phrases plus ou moins complexes.

Mais pour en revenir à la Gen Z, je n’ai jamais vu mes propres gamins (pourtant issus de parents gros lecteurs) lire du Baudelaire, du Rabelais ou même du Camus. Par contre, ils ont lu les sept tomes de Harry Potter (qui n’existaient pas à mon époque, et que j’ai également dévorés). La plupart du temps, ils préfèrent regarder des Reels insignifiants sur Instagram ou swiper pendant des heures sur TikTok. J’ai de la chance, j’ai réussi à leur faire éviter de s’abrutir devant des émissions de merde à la télé, ce qui est loin d’être le cas d’autres jeunes de ma connaissance, abreuvés quotidiennement à la bêtise crasse et à la superficialité. Inutile de préciser que j’ai très peur pour les futures générations…

Cependant, aussi parfaits soient-ils, mes gosses ne lisent de vrais livres que très rarement, de l’ordre d’un par an, en moyenne. J’aurais aimé que ce soit plus, car la lecture a un pouvoir certain sur l’imaginaire, la construction personnelle, la culture générale, mais aussi sur l’amélioration du niveau d’orthographe et de la capacité à s’exprimer par écrit (une compétence encore très importante – et regardée – dans le milieu du travail et notamment par les RH) du lecteur.
Bref, je me dis que comme c’est parti, tous ces grands écrivains des siècles précédents, que je croyais immortels, sont en baisse de popularité chez nos jeunes, ces temps-ci, et vont disparaître un jour. Moi qui passe mon temps à crier partout qu’il « faut acheter des livres, parce que c’est tout ce qui nous restera quand il n’y aura plus rien », je trouve, finalement, que ce constat n’est pas des plus encourageants, en particulier pour mes propres livres.

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Et je conclus en vous rappelant que mon 5ème roman, Les routes du crépuscule, sortira le 21 mars 2022, et qu’il est toujours en souscription jusqu’au 28 février. Vous pouvez donc le précommander et ainsi permettre à mon éditeur de le financer et, si vous êtes nombreux et généreux, de financer de futurs projets littéraires (d’autres auteurs) qui ne bénéficieront pas de souscription (lancer un crowdfunding pour un livre à 5€, ça n’a pas de sens…) mais qui comptent aussi beaucoup pour notre association. Pour ce faire 👉cliquez ici ! Pour lire la dernière Newsletter d’Astobelarra avec plein d’infos sur mon roman et une interview exclusive 👉cliquez là ! Enfin, je serai au salon du livre de Navarrenx les 5 et 6 février 2022, en compagnie des auteurs d’Astobelarra. Venez discuter !

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