vendredi 26 juin 2020

Un petit bilan du mois dernier...

C'est très difficile de se mettre à écrire quand on a passé une journée à bosser. Le soir, je suis généralement KO et plus je vieillis, plus je trouve ça dur. 
Il y a deux ans, j'ai essayé d'obtenir une subvention de la Région Nouvelle Aquitaine (il y a un organisme spécifique - l'ALCA - dédié à la culture) pour financer une bourse d'écriture de 2 mois qui m'aurait permis de poser un congé sans solde pour écrire tranquillement à la maison. 
Je n'ai évidemment pas été sélectionné (faut pas rêver). 

Dans mon job, j'ai la chance d'avoir beaucoup de congés (grâce aux RTT). Du coup cette année, j'avais posé le mois de mai pour travailler sur Sepsis. Sachant que j'avais également l'intention de partir marcher en montagne, je savais qu'il était possible que je n'aie pas le temps de finir. Le but était juste de m'y remettre, de relancer la machine... 

Et là, PAF ! Coronavirus, confinement... 
La première semaine de congés, j'ai beaucoup glandouillé. Essentiellement, j'ai regardé des séries en buvant de la Corona. Je sortais une heure par jour pour promener les chiens, dans un rayon d'un kilomètre autorisé...

Les personnages de L'infection
La seconde semaine, J'ai toujours rien glandé jusqu'au mercredi inclus. Ah si : je me suis préparé une compile mp3 de 500 titres de Metal, pour l'ambiance. 
Et là je me suis dit que ça passait trop vite, qu'il fallait vraiment que je m'y mette. Alors j'ai relu les derniers chapitres de Pandémie pour être raccord, puis j'ai sorti un tableau blanc de mon garage que j'ai couvert de post-it. J'ai passé un moment à les agencer le long d'une ligne chronologique, et enfin, j'étais prêt. 
Je précise que j'avais déjà écrit toute la trame du livre sur deux pages A4 il y a 2 ans. Mais il me manquait les détails pour relier tous ces événements de façon logique ainsi que leur séquençage, pour bien démarrer l'écriture... 

Je me suis donc installé un bureau confortable au milieu de ma pièce à vivre, et je m'y suis mis. Comme mes gamins sont de grands ados qui vivaient un peu en décalage par rapport à l'organisation habituelle de la société, durant le confinement (ils se couchaient tard dans la nuit et se levaient encore plus tard en début d'après-midi), et que moi je n'arrivais pas à dormir plus tard que 8h30, ça me laissait pas mal de temps pour écrire. Et puis des grands ados, ça sait s'occuper tout seul. Donc j'écrivais 10 heures par jour, en moyenne. 
Comme j'avais une idée assez précise de ce que je voulais raconter, c'est sorti assez vite, à raison d'un demi chapitre par jour, en moyenne. Pour les passages que je n'avais pas encore définis, ils se sont calés tout seuls au fur et à mesure que les lignes se couchaient. 
Cette fois-ci, contrairement aux deux tomes précédents, j'ai décidé d'écrire chaque chapitre dans l'ordre. Paradoxalement, j'ai souhaité que l'histoire ne soit pas chronologiquement linéaire, comme pour les deux précédents opus. Je démarre donc le livre par une anticipation sur l'événement que je - en qualité de narrateur et inventeur de l'histoire - pense être le plus important du roman.

Le manuscrit imprimé et relié
J'ai partagé mes chapitres au jour le jour avec mes primolecteurs habituels (Ludivine, Marjorie et Mathieu) et les retours sont plutôt bons, ce qui ne me gâche pas le plaisir. 
Et puis le déconfinement est arrivé et avec lui, son lot de sorties et le retour à une vie à peu près normale. Du coup j'ai moins écrit, ou du moins, j'ai écrit moins vite. J'étais à deux chapitres et demi de la fin lorsque l'heure de la reprise du boulot a sonné (il y aura 15 chapitres dans ce tome, contre 20 dans les précédents). Mais je me suis forcé à continuer chaque week-end, pour terminer ce premier jet avant la fin du mois de juin. Je voulais laisser passer le moins de temps possible de façon à ce que mon style et l'histoire restent cohérents du début à la fin. En effet, j'ai constaté que si je laissais un délai trop important entre les premières pages écrites et les dernières, mon écriture pouvait être différente, influencée par d'autres plumes. 
Résultat : mission accomplie ! J'ai terminé le dimanche 21 juin ! Je l'ai imprimé et relié. Il me restera plus qu'à le relire pendant les vacances d'été.

Bon, il ne s'agit que d'un premier jet. Il y aura certainement quelques rajouts/suppressions d'ici à ce que je m'y remette, à la fin de l'été, mais je suis content parce que je trouve que j'ai livré un produit assez abouti, et en un temps record ! J'ai même pas eu besoin d'une bourse d'écriture de l'ALCA, ce qui prouve, s'il le fallait, que la maxime préférée du maire actuel de Mauléon (Qui veut faire, fait !) se vérifie aussi pour moi.
J'envisage de commercialiser le livre avant Noël, voire juste après, au pire. 

En voici la table des matières : 

Précédemment dans L’infection
0 – Ithé 1 (Prologue)

PREMIÈRE PARTIE – la vie

1 – Quelques semaines plus tôt
2 – Où est Sophie ?
3 – Confinement
4 – Au gnouf !
5 – Exfiltration

SECONDE PARTIE – la mort

6 – Evasion
7 – Retrouvailles
8 – Piégés
9 – Branle-bas de combat !
10 –  La curée

TROISIÈME PARTIE – la résurrection

11 – Epiphanie
12 – From scratch !
13 – Ithé 2
14 – L’affût
15 – Amen

PS : je rappelle que tous les personnages qui apparaissent dans cette saga sont fictifs. Gilen et Youssra également (dans Sepsis), même s'il existent aussi pour de vrai... 😱

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire