vendredi 15 mai 2015

Un mois pour finir le tome 2...

Voilà, j'éprouvais tellement de difficultés à écrire de manière régulière que je m'étais dit que je pourrais bien prendre un congé sans solde d'un mois pour m'y atteler sérieusement. Tout le monde n'a pas la chance de pouvoir le faire. Moi si. J'ai un patron et des collègues compréhensifs, qui savent combien cette part de moi-même est importante. Et puis j'ai la chance d'avoir un bon job (et le salaire qui va avec) me permettant de le faire. J'ai donc pris le mois le mai. Je n'ai pas encore trouvé la cabane souletine de mes rêves pour exprimer ma créativité, alors je me suis exilé chez mes parents, en Charente, histoire de prendre un rythme (et le tenir).

Je me suis concocté un programme sympa : lever tôt (entre 7 et 8), petit-déjeuner frugal, sport (vélo, course à pied ou marche rapide), déjeuner avec des parts normales, sans me resservir, café (bis), puis écriture jusqu'au dîner (très frugal). Ensuite, série TV, lecture, et dodo autour de 23 heures. Pas vraiment ascétique comme je comptais le faire à la base (j'ai supprimé les apéros mais pas le verre de vin à table ni le pain, même si j'ai réduit), mais c'est déjà pas mal. Et puis j'ai déjà perdu 3 kilos en une semaine et demi!

Et donc j'écris. Les 10 premiers chapitres du tome 2 de L'infection sont relus, corrigés, finalisés (jusqu'à nouvel ordre - je précise que je n'avais pas écrit le 9). Je viens d'entamer aujourd'hui le chapitre 11, que j'ai temporairement intitulé "Plan de bataille". Pour ceux qui ont suivi mon périple aux USA en juillet 2013, j'ai finalement trouvé une utilité à mon excursion épique sur la Cottonwood Road, dans l'Utah, pour mon roman. C'est l'endroit idéal pour aller se perdre (casser sa voiture et mourir de déshydratation, les entrailles dévorées par les busards...), loin des affres de la civilisation. 

Bref, tout ça pour dire que je suis assez content de la tournure que prend le texte, même si, je le sais, il va falloir que je l'expurge de tous ses adverbes envahissants, de ses virgules mal placées, de ses fautes d'orthographe et de grammaire intempestives (liées au manque d'entraînement), de ses répétitions, voire de ses aberrations dans le fil du récit (ça m'arrive encore d'en retrouver à la relecture, ou d'en recréer en poursuivant l'écriture!). 
Ma chérie et mes enfants me manquent, mais bon... C'est un mal pour un bien. Je pense (j'espère) que tous l'ont bien compris.  

5 commentaires:

  1. tes valises ont été déposées au bureau.... Je les donne à Emmaus ?

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    1. LOL! Envoie-les en Syrie, plutôt, que je prenne un peu de risques à essayer d'aller les récupérer!

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  2. Le mois le mai?!!? n'importe quoi... Du coup, faudrait que tu te fasses un grand tour en vélo jusqu'à St Médard en Jalles, pas d'apéro, je l'ai bien compris, mais tu prendras bien un café!

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    1. Je devais passer te voir le 13, mais vu comment je me suis retrouvé bloqué dans les bouchons à Bordeaux, ça aurait été compliqué... Va falloir remettre ça!

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    2. Bah, tu passes par la rocade pour venir chez oim, et là, ça roule tout seul (ou presque). Tu vas quand même pas passer sans taper la bise et chercher un remontant avant d'aller en Syrie quand même

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