vendredi 21 mai 2010

L’infection : Une course contre le temps…

Aujourd’hui, je vais vous parler du temps qui passe…

Nous discutons -de temps en temps- avec l’ami Laurent Caudine de nos projets de livres respectifs. On parle de l’avancée de nos travaux, de nos difficultés, de nos craintes*… On s’encourage à poursuivre, on se donne quelques astuces… Laurent est toujours surpris lorsque je lui parle de deadline. Eh oui, je me suis imposé une date butoir pour terminer le premier tome de L’infection, ce qui lui parait un peu absurde.

Je lui ai expliqué ma vision des choses : ce n’est pas parce que j’ai peur que mon roman soit (technologiquement-parlant) obsolète à sa sortie (ce n’est pas un livre qui se périmera dans les mois qui suivront sa parution à cause de l’évolution exponentielle des NTiCs), mais je tiens absolument à coller au plus près possible de l’actualité, à ne pas être largué par le temps qui file. Et je trouve que j’ai déjà assez perdu de temps comme ça. Ça fait déjà un an et demi que je vous bassine avec ce projet… Faudrait pas que ça devienne l’Arlésienne!

C’est un fait, le temps qui se déroule sur le web est beaucoup plus rapide que celui qui coule dans la vraie vie (voir le schéma ci-contre). Je n’ai pas de chiffres concrets à balancer, mais c’est un constat que j’ai fait par expérience : tout s’y passe beaucoup plus vite, et c’est d’autant plus flagrant dans les univers virtuels, et en particulier dans Second Life.

Depuis quelques mois, je suis beaucoup moins présent dans le monde virtuel de Linden Lab, si bien que dès que je m’y connecte, je ne peux qu’être abasourdi par les changements constatés. Une SIM peut apparaître, connaître le succès, puis disparaître presque du jour au lendemain. C’est idem pour les Avatars! Sans compter les technologies qui évoluent, les décors et les textures de plus en plus chiadées (comme en témoignent les billets du très chouette blog de Mademoiselle Ève), etc.

Je ne peux pas le nier, cela me perturbe quelque peu (relire ici), mais ce n’est pas le plus important…
Si je me sens pressé par le temps, c’est parce que les choses vont trop vite, et les thèmes (écologistes, évidemment) que je développe en filigrane dans L’infection sont si actuels que le livre doit sortir “À TEMPS”! Vous allez me dire que la fin du monde n’est pas pour demain et que mes préoccupations sont bien égoïstes, et vous aurez sans aucun doute raison! Mais  il n’en reste pas moins qu’actuellement, pour moi, le prix à payer de l’urgence écologique c’est le stress de ne pas avoir pu finir avant qu’il ne soit trop tard!
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*vous vous rappelez cet article, dans lequel je parlais de ma “fatigue résiduelle paralysante”? Et ben ça y est, c’est passé… Je me suis remis au travail!

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