Il transformait des animaux en pâtée qu'il emballait dans des grands sacs plastiques transparents puis les mettait dans des cartons (d'à peu près 1m de large sur 30cm de haut chacun), entreposés sur des palettes dans le couloir de service de leur laboratoire, le tout baignant dans une lumière glauque.
Sauf que le type équarrissait les animaux vivants. Il avait une espèce de broyeur (le genre de machine qu'on utilise pour broyer des branches, mais en énorme) et il soulevait les animaux avec un palan pour les positionner au-dessus de la machine.
Dans mon rêve, je ne voyais pas la scène directement. Une voix off la décrivait, comme si je regardais un reportage de L214 sur Internet. On entendait les animaux (des vaches essentiellement) hurler atrocement tandis que le broyeur les réduisait en purée avec fracas.
Dans la pièce adjacente, sortant du mur près du sol, il y avait un tuyau de plomb qui crachait des litres de sang, accompagnés de mousse et de vapeur sanglantes. Le tuyau vibrait et éructait bruyamment, ce faisant, et la caméra en mode POV filmait ces détails. Des grosses mouches noires tournaient autour, alléchées par la promesse de festin.
Le trop plein de sang éjecté coulait ensuite en une rigole sombre sur le carrelage du laboratoire jusqu'à un syphon d'évacuation qui l'engloutissait en faisant des bruits de gargarisme ignobles de baignoire qui se vide. Je me souviens que je sentais l'odeur de la mort envelopper tout et que plusieurs fois je détournais les yeux d'horreur, prêt à pleurer.
Et le réveil à sonné.
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