lundi 28 décembre 2020

CROIRE EN SES RÊVES envers et contre tout serait le secret pour aller de l'avant.

Je ne crois en rien qui ne soit pas prouvé par la science.

Pour moi, tout est lié à notre état physique. La conscience également. Donc il n'y a pas de réincarnation possible ni de résurrection, à plus forte raison. Quand notre corps (notre cerveau, plus précisément) meurt, notre "esprit" meurt également. Les fantômes, les anges gardiens, les maisons hantées (...) n'existent pas non plus. Tout ça, ce sont des histoires pour maintenir les hommes en état de crainte permanente et de soumission, ou pour leur donner un espoir d'un sort meilleur, après une vie de merde, suivie d'une mort inéluctable. Mais pour moi, il n'y a rien au-delà. D'ailleurs, il n'y a pas d'au-delà. On meurt, point.
Pour moi, Dieu, Satan, ne sont que des constructions de l'esprit humain, comme Superman ou le père Noël. De la pure fiction, donc. Tous ceux qui s'en réclament sont soit des illuminés, soit des manipulateurs. 
Ensuite, chacun croit ce qu'il veut, tant qu'on n'essaye pas de me convertir à quoi que ce soit, de quelque moyen que ce soit.

Et à tous ceux qui essayent quand même, en m'expliquant que "sans Dieu, il n'y aurait pas de vie sur Terre", je répète qu'on est loin de savoir encore tout. Mais je ne suis pas du genre à croire en un truc mystique, faute d'explication rationnelle et scientifique. 
En matière de connaissances absolues, nous en sommes un peu au stade d'un enfant qui ne sait pas comment il a été conçu et qui peut donc tout imaginer, sauf la vérité crue. Mais s'il y avait vraiment un Dieu ou un quelconque être céleste créateur de l'univers, il n'y aurait pas d'athée, comme moi. 
Personne ne douterait : NOUS LE SAURIONS TOUS. 
À NOTER : J'ai eu une éducation chrétienne.  Mes parents sont protestants pratiquants et je respecte leurs convictions (ainsi que l'éducation qu'ils m'ont donnée). Je suis allé à "l'école biblique" jusqu'à mes 17 ou 18 ans. 
Mais ce ne sont pas mes convictions intimes.

Lire et écrire, surtout, me font accéder à des états de conscience et d'introspection tels, qu'il m'est impossible de CROIRE en quoi que ce soit. Ce qui est amusant car j'écris principalement du fantastique, de l'anticipation, de l'imaginaire... De la fiction, donc...
Un ami Facebook me faisait remarquer ce matin que lui croyait au moins en lui, bien que pour l'instant, aucun scientifique ne se soit donné la peine de prouver son existence. 
Pour rebondir là-dessus, pendant des années, j'ai lutté contre moi-même. "Non, c'est nul, tu n'y arriveras pas, les autres vont se moquer de toi..." Et puis un jour, j'ai lâché prise. Depuis, je trace mon petit bonhomme de chemin, je fais ce que j'ai à faire, que ça plaise ou non. Y croire est un pas que je n'ai pas encore franchi. Mais j'y travaille ^^

Grâce à mes livres, quelque part, une trace infime de mon esprit survivra quelques temps après ma disparition. Plus que de croire en ce que je fais, c'est surtout cela qui me motive. C'est pour cela que je continue, envers et contre tout. Pour partir l'esprit en paix, en me disant que je ne suis pas passé au travers de cette existence sans rien laisser que de la génétique et de vagues souvenirs qui finiront aussi par disparaître, avec le temps.
Oh, je sais bien que ce que je fais est destiné à rester à toute petite échelle. Mais ça aura le mérite d'avoir existé et de m'avoir survécu. Mes livres seront dans des bibliothèques personnelles ; leurs pages seront feuilletées. Ils existent. Ils sont et seront encore, quand moi je ne serai plus. 

Ah si, il y a tout de même une chose en laquelle je crois profondément : c'est que les livres, c'est tout ce qu'il nous restera quand il n'y aura plus rien d'autre. Et si je dois léguer quelque chose de valeur à ma descendance, ce sera ma bibliothèque. Car les livres sont un trésor.

jeudi 3 décembre 2020

De l’art du pitch qui fait vendre...

Sur les marchés ou dans les salons du livre (pré-covid), on me demande souvent de résumer ma trilogie fantastique et horrifique. C’est clair qu’un bon résumé vaut un bon argumentaire commercial. Et mon problème, c’est qu’autant je sais à peu près écrire, autant je suis une grosse merde à l’oral. J’envie ces gens qui ont la répartie automatique et cinglante, ceux qui arriveraient à vendre leur belle-mère à de pauvres gens heureux. C’est un don de ne pas bafouiller, de garder son self control, de ne pas chercher ses mots. Je n’en ai pas été pourvu à la naissance, et force est de constater que ça ne s’apprend pas non plus, avec l’âge.

Je me retrouve donc très souvent bien embêté quand je dois pitcher mes bouquins car je suis soit tenté de trop en dire, soit au contraire de tellement résumer que ça n’a plus de sens. Et je n’ai pas envie d’apprendre un truc par cœur, parce que je n’aime pas radoter. 
Alors, par où commencer, quand on est pris de court ?

L’infection, c’est l’histoire d’une Intelligence Artificielle qui décide d’en finir avec l’humanité. Sauf que le vrai virus n’est pas celui qu’on croit... Voilà !

Déjà, là, je trouve que j’en ai trop dit. Mais c’est le plus court et percutant que je puisse faire.

Parfois, on me demande aussi quel est le genre de mes livres. J’ai coutume de répondre que ce sont des romans de gare gores, mais malgré la musicalité certaine de la phrase, je ne suis pas sûr que ça parle à tout le monde. Même si c’est pourtant la description la moins prétentieuse, la plus simple et la plus réaliste.

Un ami m’a dit que ça ressemble à du Stephen King en plus gore. Je trouve la comparaison osée (quoiqu’assez agréable à entendre et j'en suis flatté), et de fait, c’est vrai que je suis fan de cet auteur. Mais je ne peux décemment pas sortir ça comme argumentaire commercial. Ah merde, c’est fait… 😋

Parfois, le pitch ne suffit pas. On me demande alors de résumer chaque bouquin. Voilà ce que je peux en dire, sans trop divulgâcher…

Le tome 1, ce sont les premiers méfaits de l’intelligence artificielle dans notre réalité. L’histoire se déroule à cheval entre la Soule et un monde virtuel en 3 dimensions.

Dans le tome 2, l’IA se multiplie et s’attaque à tous les pans de notre société moderne à la fois et dans le monde entier et nul n’est à l’abri. Un petit groupe de résistants s’organise pour la combattre et la faire reculer.

Enfin, dans le tome 3, l’IA s’est retranchée dans le corps d’une enfant et s’apprête à acquérir le pouvoir ultime. La fin de l’humanité n’a jamais été aussi proche, mais Dieu qu’elle est dure à écraser…

Enfin, on me demande souvent si l’histoire s’arrête bien au dernier tome de la trilogie. On dirait que les gens ont peur des histoires à rallonge. Alors oui, la saga de Beau Smart (l’intelligence articifielle) se termine avec Sepsis. Je ne dirai pas si elle se termine bien ou mal, mais elle s’arrête là. Ceci dit, je suis un petit malin. J’ai laissé suffisamment de portes ouvertes pour que cet univers ne s’éteigne pas définitivement avec ce point final. Il n’y aura cependant pas de suite ou de reboot. On s’achemine plus vers un spin off, avec de nouvelles aventures. Mais ce ne sera pas pour tout de suite. Pour le moment, je suis sur un nouveau roman très enthousiasmant qui n’a rien à voir avec L’infection.
Même si… 😉