mardi 20 avril 2021

Du choix du titre...

Des tests de 1ère de couverture pour Les routes du crépuscule

Le titre d'un roman, tout comme sa couverture, est l'un des aspects à soigner en priorité. C'est la première chose qu'un lecteur verra chez le libraire, il faut donc que ce soit le plus "rentre dedans" et sans équivoque possible. En ce qui concerne mes propres bouquins, je ne peux pas dire que j'aie galéré pour trouver mes titres. Ils se sont tous plus ou moins imposés à moi, comme une intuition. 

"Mauvais berger !" parce qu'à la page 121 dans le texte (de la version ultimate), j'écris "Enfin ça y est, c’est dit : je ne suis pas un bon berger…" Et si je ne suis pas un bon berger, je suis ? Vous l'avez ?
Voilà, c'est de la simple logique...

Pour "L'infection", là aussi c'était facile : l'histoire parle d'un virus informatique qui infecte le monde et qui provient d'une île virtuelle de Second Life elle-même appelée Infection. Il m'a suffi de rechercher "les 3 phases d'une infection sur Internet" pour trouver les sous-titres de mes trois volumes, Contage, Pandémie et Sepsis. Et tout s'est parfaitement mis en place tout seul, ou presque. 

Pour mon nouveau roman en cours d'écriture, "Les routes du crépuscule", j'ai longuement hésité entre "sentiers" et "chemins". Je trouvais "route" un peu trop large, pour symboliser une vie. Mais je trouvais aussi que le mot sonnait mieux avec "crépuscule". A force de tergiverser, on s'aperçoit qu'on n'avance pas dans la rédaction de l'histoire, alors j'ai cessé de me casser la tête et j'ai décidé que ce serait mon titre de travail. Si ça se trouve, un truc plus classe va émerger au fil du récit... Et il se peut aussi que je ne trouve rien de mieux, au final. 
Ce qui m'embête un peu car l'un des frères de Thomas Ponté en a fait un genre de contrepèterie trash : "les croûtes du prépuce purulent". Bon, ça ne m'a pas vexé outre mesure, j'ai même trouvé ça très drôle. J'ai l'autodérision très développée. Sauf que du coup, comme le dit le proverbe geek : what you have seen, you cannot unsee*... Donc je ne vois plus que ça, depuis... Merci Olivier ^^

J'ai aussi une autre idée pour un Spin Off de L'infection. Comme je l'ai déjà indiqué par ailleurs, j'ai envie de continuer à faire vivre cet univers et certains des personnages. Pour l'instant, si j'ai bien le fil rouge de l'histoire, je n'ai pas encore de titre précis en tête. On verra quand je me mettrais sérieusement au boulot. 

Ma compagne, qui a adoré "Mauvais berger !" m'a suggéré de me lancer dans une nouvelle tranche de vie illustrée, dans laquelle je raconterais mes aventures de Gendarme Auxiliaire (GA Boyer) et d'agent de sécurité (le blues de l'ADS). Elle appelle ça "la saga des Mauvais" et ça la fait bien rire. J'ai déjà pondu une partie des textes sur mon autre blog, mais c'est tellement lointain tout ça (plus de 25 ans) que je ne suis pas certain de pouvoir me rappeler de tout. Et puis je vais peut-être devoir renommer les personnes et les lieux, histoire de m'éviter des poursuites judiciaires... 
Bref, du boulot en perspective ! 


*Ce que tu as vu, tu ne peux le dé-voir.

lundi 19 avril 2021

Pourquoi faut-il lire des livres ?

C'est une question que je me pose, alors que nous sommes tous plus ou moins parasités par nos smartphones, les jeux en réseaux et les séries Netflix. Oui, pourquoi donc lire des livres, alors qu'il y a tellement plus facile à faire ? Tellement plus divertissant ? Lire demande un effort psychologique, de la concentration, du temps disponible, et surtout nous laisse le choix vertigineux de ce qu'on peut lire, tandis que les écrans, eux, nous déversent tout, tout cuit dans le bec sans qu'on ait besoin de se casser la tête : il suffit de se laisser bercer par le défilement des images et le doux ronronnement des bandes sons (des hurlements, des crissements de pneus et des mitrailleuses)...
A quoi ça peut bien servir, de lire des livres (et en particulier les romans) aujourd'hui, à l'heure du tout numérique ? 

1) Lire sert à entraîner votre capacité d'imagination. Contrairement à tous les autres supports, le livre ne fait pas de vous un simple consommateur d'entertainment prémaché, mais un véritable acteur de l'histoire que vous lisez. Vous vivez l'aventure avec les personnages, vous visualisez les décors dans votre tête (chaque lecteur aura sa propre vision de l'oeuvre, en fonction de sa sensibilité), bref, l'auteur vous guide mais vous gardez le libre arbitre pour beaucoup de choses. 

2) Lire améliore votre champ lexical et votre orthographe de manière passive, par l'exemple. 
Lorsque vous écrivez sans faute, lorsque vous savez nuancer et vous exprimer pour être compris par les autres, vous avez fait la moitié du chemin. C'est valable en société comme dans le milieu du travail. Plus vous êtes lettré, mieux vous êtes considéré et pris au sérieux. Plus vous lirez, meilleur vous serez et plus vous trouverez de portes ouvertes. C'est une évidence et j'en suis la preuve vivante : vous allez dire que je me la raconte et que je radote, mais encore une fois, si ma mère ne m'avait pas donné le goût de la lecture dès le plus jeune âge, je ne sais pas ce que je ferais de ma vie aujourd'hui... Sûrement rien de bien folichon. Je n'aurais jamais eu accès aux métiers que j'ai pu exercer depuis que je suis en âge de travailler (et qui m'éclatent) et en tout cas, il est certain que je n'aurais jamais écrit un livre de ma vie.

3) Lire vous donne accès à des idées (scientifiques, philosophiques, spirituelles...) auxquelles vous n'auriez peut-être jamais pensé par vous même. En lisant, on apprend, on se cultive, on picore un peu partout et cela permet de se construire soi-même un bagage culturel, pilier d'une identité propre. 
Et puis lire divertit, mais pas que. Je ne dis pas qu'il faut arrêter de jouer à Grand Theft Auto 5Assassin's Creed ou Cyberpunk ni de regarder The Walking Dead (et LuciferResident AlienThe boysInvincible, etc.), mais il est important de se ménager du temps quotidien pour se poser et lire, pour les raisons évoquées plus haut (et plus bas), mais aussi parce que le livre, à la différence de tous les autres médias, cultive et ouvre l'esprit. Et son champ des possibilités est presque infini.

4) L'offre littéraire est pléthorique, bien plus variée que l'offre télévisuelle. Sans compter qu'une très grande majorité des œuvres numériques, que ce soient des séries ou des jeux (pour ne parler que des plus importantes) sont des dérivés de la littérature dite classique. Il y a donc beaucoup plus de choix au rayon livres qu'au rayon PS5 ou dans les catalogues de Netflix et Amazon TV réunis. 

5) Lire fait travailler toutes vos émotions et remet de l'humain dans nos vies robotisées/lobotomisées par la bagnole, le travail, la société, les factures, les divorces, la maladie, la vieillesse et la mort. Lire, c'est l'antidote au stress et à la peur de vivre. Quand on lit un livre, on se pose, notre cœur ralentit, le poids de la vie s'estompe et on sort complètement de notre quotidien stressant pour un voyage intérieur reposant et d'une grande richesse. Et lorsqu'on repose le livre, on n'a qu'une envie : tout envoyer balader pour s'y replonger au plus vite !

6) On l'a vu avec les années Covid-19, lire des livres, c'est tout ce qui nous restera quand il n'y aura plus rien. Je vous laisse méditer sur cette phrase qu'André Cazetien m'avait soufflée à l'oreille lors d'un salon du livre à Navarrenx, il y a quelques années.

Il y a sûrement d'autres très bonnes raisons pour lire un livre et que je n'ai pas citées ici. Si vous en connaissez d'autres, n'hésitez pas à les mentionner en commentaires ! Et si vous ne connaissez pas encore Astobelarra - Le Grand Chardon, notre petite maison d'édition souletine qui publie des auteurs locaux (du grand Sud-Ouest) et qui distribue directement du producteur au consommateur, allez faire un tour dans sa boutique en ligne. Nul doute que vous y trouverez votre bonheur pour les prochaines années !