mardi 25 février 2020

Un mois complet pour m’y remettre… et terminer ?!

Ça fait un moment que je ne vous avais pas donné de nouvelles. Je répare cet oubli aujourd’hui, pour vous en annoncer une bonne (de nouvelle) : j’ai posé un mois de congé entre la fin avril et la fin mai. Un mois d’affilée que je compte mettre à profit pour m’imposer une certaine « hygiène de vie » et me remettre à écrire Sepsis, le dernier tome de ma saga fantastique L’infection.

En fait, j’ai constaté qu’après mes journées de boulot assez intenses, à pianoter sur mon ordinateur, je n’ai absolument pas cœur à me remettre devant un écran. Je suis en règle générale assez fatigué (je vois un peu trouble – sans avoir bu une goutte d’alcool – je précise…) et il ne me faut pas longtemps pour tomber dans les bras de Morphée. Le peu de temps de conscience dont je dispose le soir, je préfère  le donner à mes enfants et ma compagne.

Quant aux week-ends, eh bien ils sont faits pour se reposer, n’est-ce pas ? Dont acte ! Je promène mes chiens, je me détends, je fais du ménage… Mais impossible de me ménager quelques heures pour m’y mettre. C’est extrêmement frustrant parce que dans la tête, ça bouillonne ! Toutes les pièces de mon intrigue se mettent en place, à la faveur de longues balades en solitaire dans la montagne souletine, ou de nuits de cauchemar.


Le lot des petits auteurs…


Je suis à chaque fois confronté à ce problème, dès que je veux écrire : je pense que c’est le lot de tous les « petits auteurs » qui sont obligés d’avoir un travail salarié à côté, pour vivre. J’ai de la chance, j’ai un chouette boulot et des conditions de travail plus qu’enviables. Mais ça ne me suffit pas. Il faut, pour mon équilibre personnel et donc celui des miens, que je couche sur papier les terribles histoires qui se bousculent en permanence dans ma tête.

C’est donc mon programme de ce printemps : m’y remettre à fond en mode marathon, avec des séances de 7-8 heures de rédaction par jour, bien tranquille dans ma forteresse de solitude, avec juste ma musique de sauvage pour recréer le mur de son dont j’ai besoin pour aller trifouiller au plus profond de mon âme, ma fidèle bouteille de Jack pour ouvrir les chakras (en cas de panne), et deux heures de marche par jour pour faire tourner la machine. Pour le reste, ce sera repos et famille. 

J’espère faire mieux qu’en 2015, lorsque je m’étais exilé 1 mois chez mes parents pour avancer sur le tome 2 (sorti en 2017 – pour mémoire) : tout écrire – ou presque – sans partir trop loin et trop longtemps des miens. Je vous ferai le bilan de toute cette expérience immersive lorsqu’elle sera terminée, fin mai. En attendant, il me reste deux mois pour me replonger dans la fin du tome 2, histoire de garder un peu de cohérence dans la suite du récit, et peaufiner mon plan… 

Patrice, Sébastien, Sophie, Marrack et l’antivirus X se préparent pour l’affrontement final avec Beau Smart et ses sbires. Je vous promets du grand spectacle pour la conclusion de la saga ! Patience… à l’échelle de l’univers, 2022 c’est demain ! ;-)