Ça fait un moment que je ne vous avais pas donné de
nouvelles. Je répare cet oubli aujourd’hui, pour vous en annoncer une bonne (de
nouvelle) : j’ai posé un mois de congé
entre la fin avril et la fin mai. Un mois d’affilée que je compte mettre à
profit pour m’imposer une certaine « hygiène de vie » et me remettre
à écrire Sepsis,
le dernier tome de ma saga fantastique L’infection.
En fait, j’ai constaté qu’après mes journées de boulot assez
intenses, à pianoter sur mon ordinateur, je n’ai absolument pas cœur à me
remettre devant un écran. Je suis en règle générale assez fatigué (je vois un
peu trouble – sans avoir bu une goutte d’alcool – je précise…) et il ne me faut
pas longtemps pour tomber dans les bras de Morphée. Le peu de temps de
conscience dont je dispose le soir, je préfère le donner à mes enfants et ma compagne.
Quant aux week-ends, eh bien ils sont faits pour se reposer,
n’est-ce pas ? Dont acte ! Je promène mes chiens, je me détends, je
fais du ménage… Mais impossible de me ménager quelques heures pour m’y mettre.
C’est extrêmement frustrant parce que dans la tête, ça bouillonne ! Toutes
les pièces de mon intrigue se mettent en place, à la faveur de longues balades
en solitaire dans la montagne souletine, ou de nuits de cauchemar.
Le lot des petits
auteurs…
Je suis à chaque fois confronté à ce problème, dès que je
veux écrire : je pense que c’est le lot de tous les « petits auteurs »
qui sont obligés d’avoir un travail salarié à côté, pour vivre. J’ai de la
chance, j’ai un chouette boulot et des conditions de travail plus qu’enviables.
Mais ça ne me suffit pas. Il faut, pour mon équilibre personnel et donc celui
des miens, que je couche sur papier les terribles histoires qui se bousculent en
permanence dans ma tête.
C’est donc mon programme de ce printemps : m’y remettre
à fond en mode marathon, avec des séances de 7-8 heures de rédaction par jour,
bien tranquille dans ma forteresse de solitude, avec juste ma musique de
sauvage pour recréer le mur de son dont j’ai besoin pour aller trifouiller au
plus profond de mon âme, ma fidèle bouteille de Jack pour ouvrir les chakras
(en cas de panne), et deux heures de marche par jour pour faire tourner la
machine. Pour le reste, ce sera repos et famille.
J’espère faire mieux qu’en 2015, lorsque
je m’étais exilé 1 mois chez mes parents pour avancer sur le
tome 2 (sorti en 2017 – pour mémoire) : tout écrire – ou presque –
sans partir trop loin et trop longtemps des miens. Je vous ferai le bilan de toute
cette expérience immersive lorsqu’elle sera terminée, fin mai. En attendant, il
me reste deux mois pour me replonger dans la fin du tome 2, histoire de garder
un peu de cohérence dans la suite du récit, et peaufiner mon plan…
Patrice, Sébastien, Sophie, Marrack et l’antivirus X se
préparent pour l’affrontement final avec Beau Smart et ses sbires. Je vous promets
du grand spectacle pour la conclusion de la saga ! Patience… à l’échelle
de l’univers, 2022 c’est demain ! ;-)
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