Sur les marchés ou dans les salons du livre (pré-covid), on me demande souvent de résumer ma trilogie fantastique et horrifique. C’est clair qu’un bon résumé vaut un bon argumentaire commercial. Et mon problème, c’est qu’autant je sais à peu près écrire, autant je suis une grosse merde à l’oral. J’envie ces gens qui ont la répartie automatique et cinglante, ceux qui arriveraient à vendre leur belle-mère à de pauvres gens heureux. C’est un don de ne pas bafouiller, de garder son self control, de ne pas chercher ses mots. Je n’en ai pas été pourvu à la naissance, et force est de constater que ça ne s’apprend pas non plus, avec l’âge.
Déjà, là, je trouve que j’en ai trop dit. Mais c’est le plus
court et percutant que je puisse faire.
Parfois, on me demande aussi quel est le genre de mes livres.
J’ai coutume de répondre que ce sont des
romans de gare gores, mais malgré la musicalité certaine de la phrase, je
ne suis pas sûr que ça parle à tout le monde. Même si c’est pourtant la
description la moins prétentieuse, la plus simple et la plus réaliste.
Un ami m’a dit que ça
ressemble à du Stephen King en plus gore. Je trouve la comparaison osée
(quoiqu’assez agréable à entendre et j'en suis flatté), et de fait, c’est vrai que je suis fan de
cet auteur. Mais je ne peux décemment pas sortir ça comme argumentaire commercial.
Ah merde, c’est fait… 😋
Parfois, le pitch ne suffit pas. On me demande alors de
résumer chaque bouquin. Voilà ce que je peux en dire, sans trop divulgâcher…
Le tome 1, ce sont les
premiers méfaits de l’intelligence artificielle dans notre réalité. L’histoire
se déroule à cheval entre la Soule et un monde virtuel en 3 dimensions.
Dans le tome 2, l’IA
se multiplie et s’attaque à tous les pans de notre société moderne à la fois et dans le monde entier et nul n’est à l’abri. Un petit groupe de résistants s’organise pour la combattre
et la faire reculer.
Enfin, dans le tome 3,
l’IA s’est retranchée dans le corps d’une enfant et s’apprête à acquérir le
pouvoir ultime. La fin de l’humanité n’a jamais été aussi proche, mais Dieu qu’elle
est dure à écraser…
Enfin, on me demande souvent si l’histoire s’arrête bien au dernier
tome de la trilogie. On dirait que les gens ont peur des histoires à rallonge. Alors
oui, la saga de Beau Smart (l’intelligence articifielle) se termine avec Sepsis. Je ne dirai pas si elle se
termine bien ou mal, mais elle s’arrête là. Ceci dit, je suis un petit malin. J’ai
laissé suffisamment de portes ouvertes pour que cet univers ne s’éteigne pas
définitivement avec ce point final. Il n’y aura cependant pas de suite ou de
reboot. On s’achemine plus vers un spin off, avec de nouvelles aventures. Mais
ce ne sera pas pour tout de suite. Pour le moment, je suis sur un nouveau roman
très enthousiasmant qui n’a rien à voir avec L’infection.
Même si… 😉
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