Vous savez, cette sensation d’avoir des papillons dans le ventre, sans arrêt ? De ne plus penser qu’à elle (ou à lui), au point que tout le reste passe au second plan ? Que quoi que vous fassiez, tout vous ramène inexorablement à elle (ou lui) ? Que dès que vous la (ou le) voyez, vos jambes flageolent, vos lèvres bafouillent et vous avez l’air si stupide (d’ailleurs, vous l’êtes pour de vrai) ?
Eh bien c’est ce qu’on appelle la passion amoureuse. C’est ce que tout un chacun (de normalement constitué) ressent lorsqu’une nouvelle histoire d’amour démarre. On ne sait plus où on est et ce qu’on doit faire et plus rien d’autre ne compte. On en oublierait presque les gestes de survie élémentaires, comme se nourrir, se lever pour aller au boulot…
C’est aussi ce que je ressens en ce moment, depuis quelques jours. Et pourtant, aussi étonnant que cela paraisse, je ne suis pas amoureux (enfin pas d’une autre personne que celle avec laquelle je vis).
Alors que se passe-t-il ? En fait, je ressens cela à chaque fois que je démarre l’écriture d’un nouveau roman. Avec mon caractère obsessionnel, je ne pense plus qu’à ça, au détriment de presque tout le reste. Je sais, pour l’avoir vécu à plusieurs reprises, que c’est généralement un mauvais moment à passer pour mon entourage et je m’en excuse par avance. Malheureusement, une fois que la machine est lancée, rien (à part la mort, sans doute – ce que je ne me souhaite pas) ne peut l’arrêter. Je dois aller au bout, coûte que coûte ; et croyez-moi : écrire, ce n’est JAMAIS un acte gratuit !
UN CAUCHEMAR SANS NOM
J’ai déjà raconté ici et à plusieurs reprises d’où proviennent mes idées. Elles sont le plus souvent issues des rêves qui hantent mon sommeil ou de mes songes éveillés (lorsque je conduis, par exemple). C’est comme ça que je leur donne vie, en les imbriquant avec ma logique à moi, en les brainstormant sans cesse, en tâche de fond. Eh bien figurez-vous que mon prochain sujet de roman, c’est… Le rêve. Et je n’en dirai pas plus pour l’instant. Je ne veux pas divulgâcher le suspense ni donner des idées à quelqu’un qui écrirait plus vite que moi. Mais pour compléter, je dirais que ce sera un roman fantastique – mais pas que –, dans la même veine que Les Routes du crépuscule, que beaucoup d’entre vous ont adoré.
Grosso modo, il y aura du mystère, de l’amour, des événements tragiques et imprévisibles, de la folie pure, mais aussi de l’humour, un soupçon de philosophie, des personnages odieux, un héros perdu et une fin grandiose et inattendue, avec – a priori, sauf changement de dernière minute – le retour d’un de mes personnages emblématiques, annonçant un renouveau fracassant. Enfin, et dernière info à vous mettre sous la dent : mon titre de travail (qui pourra changer ou pas en fonction de la tournure que prend l’histoire) est « Un cauchemar sans nom » (toujours aussi positif, le garçon !!!). Voilà, je pense que vous en savez assez pour vous faire une petite idée sur ce qui vous attend. Allez, pour l’heure, je retourne à mes carnets ; j’ai encore pas mal de choses à mettre au point pour que ce soit conforme à ce que j’ai dans la tête !
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