lundi 6 novembre 2023

#LMOJ : PETIT ÉTAT DES LIEUX

Juste un petit mot pour vous dire où j’en suis de mon nouveau roman Soyons clairs : je suis en période de mûrissement. C’est-à-dire que pour l’instant, je n’écris plus rien, mais je laisse les idées infuser en tâche de fond. Tout le plan est rédigé, bien qu’il m’arrive encore de noter quelques petites anecdotes qui nourriront le texte. Globalement, je sais tout ce qui va se dérouler dans les cinq prochains (et derniers) chapitres de « Le moment où jamais ». Les idées sont bien posées, il n’y a plus qu’à s’y mettre sérieusement. Mais…

La vérité, c’est que ces jours-ci, je n’ai pas de temps à consacrer à l’écriture. Quand je lis que certains auteurs écrivent systématiquement quatre à six heures par jour tous les jours (cf. Stephen King ou Bernard Werber), je ne sais vraiment pas comment ils font ! Moi j’ai besoin de m’y plonger plusieurs jours d’affilée pour que ça avance. Pas quatre heures par-ci ou par-là, en pointillés. Or, actuellement, je n’ai pas plusieurs jours d’affilée à consacrer exclusivement à mon livre.

Le truc, c’est que je ne suis pas romancier à 100%. J’ai un travail prenant (mais qui me convient à la perfection), huit heures par jours ouvrés (sans compter la route pour aller au bureau) et qui ne me laisse que les week-ends pour décompresser. Et comme vous le savez, l’automne est une saison chargée pour Astobelarra. Nous avons couru les salons en septembre et octobre, et nous avons lancé une souscription en simultané (le nouveau roman de Constance Dufort).

Sans oublier la mise en page d’un texte que nous allons publier sous la marque Vasconimedia (l’édition à compte d’auteur d’Astobelarra). Bref, je n’ai pas chômé, au cours des derniers week-ends. Pour vous dire : je n’ai même pas eu le temps de m’occuper de mon jardin, qui ressemble à un terrain vague mangé par les ronces. Alors écrire, pensez-vous !!! J’en viens presque à regretter le confinem… Non, je déconne.

J’ai posé deux semaines à Noël. J’espère bien pouvoir consacrer quelques jours à l’écriture de ces cinq derniers chapitres à ce moment-là. Une fois que ce sera fait, je ferai circuler le manuscrit dans notre comité de lecture pour avis et corrections, en espérant qu’il plaise assez pour envisager une publication à la rentrée de septembre. Si je rate cette occasion, il faudra attendre les prochains congés, ce qui rallongera d’autant le délai de sortie du livre.

C’est pas si facile, la vie de romancier, que j’vous dis !

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