Ce week-end, je suis allé avec les potos de l'écurie Astobelarra (Constance Dufort, Caroline Herrera, Franck Manuel et notre présidente Marjorie Vandevenne) au salon du livre de Navarrenx. Ne faites pas les surpris, j'y vais tous les ans depuis 2008, hormis en 2021 pour cause de Covid ! J'avais déjà envoyé quelques uns de mes précédents livres à des concours littéraires, notamment "L'infection T3 Sepsis" et "Mauvais berger", sans jamais avoir de retour encourageant autre que "au fait, j'ai bien aimé ton roman". Ce qui n'est pas rien, avouons-le...
En 2022, j'ai inscrit "Les routes du crépuscule" au concours du salon du livre d'Orthez, à celui Lons et à celui de Navarrenx. Je m'étais juré que si je n'avais rien pour ce livre, que j'ai littéralement sorti de mes tripes (si un de mes romans mérite un prix, c'est bien celui-ci), je laisserais tomber les rêves de gloire une bonne fois pour toutes. J'aurais évidemment continué d'écrire après cet échec, mais sans plus me faire d'idées quant à une éventuelle reconnaissance de la qualité de mon travail.
Je n'ai rien eu aux deux premières dates. C'est l'amie Constance Dufort qui y a par contre été respectivement primée pour "L'abri" (Astobelarra) et "La part des anges" (Yucca) !
La vidéo est de Dominique Aucher.
En tout cas, passé l'effet de surprise (et - je ne le cache pas - la déception fugace qui m'a étreint lorsque l'adjoint à la culture m'a annoncé que je n'étais que second), je suis au final très heureux d'avoir obtenu ce prix. C'est quand même une preuve de reconnaissance de mon travail et je suis plein de gratitude pour l'équipe de "Terre de livres", organisatrice de ce salon qui fêtait également ses 20 ans cette année, et dont le thème était "l'art de raconter". J'ai trouvé là aussi que c'était un drôle de hasard, presque prédestiné. "Les routes du crépuscule" se devait d'être primé cette fois-ci.
C'était comme qui dirait "le moment ou jamais" ^^
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire