Mais depuis quelques temps et en particulier depuis le début de l'année, c'est toutes les nuits et plusieurs fois par nuits, que ça me prend. De fait, j'ai l'impression de ne jamais me reposer parce que je suis sans arrêt en sommeil paradoxal, et pas en sommeil profond. Alors c'est sûr, pour la créativité : c'est du pain béni.
En effet, je ne compte plus le nombre de situations, de personnages*, de rebondissements que ces rêves ont pu créer dans l'ensemble de "mon œuvre", et notamment dans mon dernier roman en cours d'écriture, dont c'est d'ailleurs le thème principal. Mais pour la vie normale, celle de tous les jours, c'est moins rigolo.
J'ai donc demandé à Chat GPT de m'expliquer d'où ça pourrait venir. Et à force de me poser des questions, il a fini par resserrer le faisceau de présomptions autour de mon traitement contre l'hypertension. En effet, les bêta-bloquants sont connus pour perturber fortement le sommeil des patients, notamment en leur donnant des rêves et des cauchemars très vifs. Je pense que chez moi, ça accentue - au delà du raisonnable - un phénomène préexistant, mais beaucoup, beaucoup moins perturbant en temps normal.
1/ Je me sens très fatigué. Les fins de journée sont très rudes. Je sens qu'il en faudrait peu pour que je m'endorme au volant.
2/ Je ne peux pas arrêter le traitement. Si j'arrête, l'hypertension revient de plus belle, avec tous les risques qu'on sait.
3/ J'ai peur, surtout, que si j'arrête (ou diminue) le traitement, l'inspiration n'en profite pour foutre le camp par la même occasion.
Et si je tuais la "poule aux œufs d'or" ? Que suis-je prêt à sacrifier pour mon "art" ?
*ci-contre en haut, Misty, personnage vu en rêve qui va sous peu rejoindre le casting de Un cauchemar sans nom.
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