L'art de la ponctuation |
Il ne faut jamais se croire infaillible.
Personne n’a la science infuse, et certainement pas les gens comme moi,
qui se fabriquent “tout seul” (enfin sans très hautes études
spécifiques) au fil du temps qui passe. Comme tout le monde (ou
presque), j’ai appris à lire et à écrire à l’école. J’ai eu la chance
d’avoir une mère prof qui m’a un peu porté à bout de bras (elle dirait
plutôt qu’elle m’a “poussé au cul”) pour que j’apprenne les règles
élémentaires de grammaire et d’orthographe, la conjugaison, que
j’acquière un minimum de vocabulaire et surtout le goût de lire.
J’ai mis des années pour me trouver celui d’écrire.
J’ai mis des années pour me trouver celui d’écrire.
Aujourd’hui encore, même s’il m’arrive
parfois d’être content de ma plume, je me trouve toujours des
faiblesses. Pas évident de faire passer exactement LE message qu’on
souhaite faire passer. Pas facile de s’adapter au lectorat (extrêmement
diversifié) tout en conservant son identité propre. Donc je continue à
me former tous les jours en lisant de tout et tout le temps, en m’exerçant à écrire tous les jours, en affinant les idées qui me trottent dans la tête pendant mes “absences” et en me confrontant régulièrement à d’autres “écrivaillons” de mon espèce.
L’une de ces faiblesses est d’ordre purement technique : en effet, il me semble que je pêche un peu en ponctuation. Jusqu’à présent, tout comme Luke Skywalker,
je me fiais surtout à mon intuition, en partie basée sur ma culture et
de ma dialectique très personnelle, faisant une usage immodéré des
parenthèses, de tirets et autres artifices elliptiques. Mais la
ponctuation est un art, qui possède des codes certes indulgents, mais
qui sont des règles logiques quand même… Alors pour palier à mon manque
de précision dans le domaine, je me suis offert le petit guide
ci-contre, que je conseille à tous ceux qui ont des doutes : “L’art de la ponctuation“, par Olivier Houdart et Sylvie Prioul.
C’est un livre très intéressant, et l’on
y apprend surtout que la voilure d’utilisation des caractères de
ponctuation est relativement large et permissive. On n’est pas là dans
la science exacte. Mais on y apprend par exemple que les trois points de
suspension (…), s’ils sont “à la mode” (les discussions de messageries
instantanées ou les commentaires de blog / Facebook en sont truffés),
étaient déjà très utilisés par certains auteurs comme Louis Ferdinand
Céline (pas mon idole, mais bon…), qui en aurait même fait sa marque de
fabrique. On y apprend aussi l’usage complexe des deux points (:), des
points d’interrogation (?) ou d’exclamation (!) ou du point-virgule (;)
avec force exemples et théories.
Je ne sais pas si je vais tout retenir
de tout ça, mais une chose est sûre : ce petit précis ne m’empêchera pas
de conserver une grande part d’intuitif dans mon écriture.
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