Quand on écrit un livre, tout peut
servir d’idée. Du comportement des gens qu’on fréquente aux lieux dans
lesquels on se rend, tout peut être à la base d’une inspiration, à
partir de laquelle on brode les mots. Ceux qui ont lu Contage et qui me connaissent, ou connaissent mon environnement l’auront certainement remarqué.
Je fonctionne énormément au ressenti, à
l’intuition. Si je n’écris pas tous les jours (c’est le cas ces
dernières semaines), je gamberge beaucoup : ça parle tout le temps dans
ma tête. N’allez pas croire que je suis fou. C’est le procédé normal de
création chez moi. La moindre anecdote peut me servir.
Par exemple, j’ai découvert ça cet été, sur l’île d’Oléron :
Dans la planque du tueur en série... |
C’est une caravane abandonnée dans un
terrain arboré qui jouxte notre camping et donne directement sur les
sanitaires. Les fenêtres sont cassées et elle est ouverte aux quatre
vents. Elle a un petit côté lugubre, et je disais à mon épouse que si
j’étais un tueur en série en cavale, je pense que je choisirais un endroit pareil pour me planquer quelques temps. Ou pour observer mes futures victimes
Du coup, j’ai bien envie de réutiliser cette idée pour le tome 3 de L’infection.
Eh oui, j’y pense déjà, alors que le 2 est à peine commencé! Il faut
bien, si je veux garder une cohérence entre les trois volumes!
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