Voici la lettre aux éditeurs que j’ai jointe à mon manuscrit.
Je cherchais une façon originale et
ironique de présenter mon travail. Après avoir bien galéré, il m’a
semblé évident que je devais inclure mon personnage principal dans cette
missive.
Il est encore un peu tôt pour dire si cet exercice de style aura été efficace, mais je me suis néanmoins amusé à écrire ça
Il est encore un peu tôt pour dire si cet exercice de style aura été efficace, mais je me suis néanmoins amusé à écrire ça
Madame, Monsieur,
Je m’appelle Etienne Boyer, et je viens de terminer “Contage“, le premier tome d’une saga fantastique appelée “L’infection“, dont vous trouverez le tapuscrit joint à ce courrier.
Le livre commence comme une histoire d’amour impossible qui01000101001010100010100012…
Le livre commence comme une histoire d’amour impossible qui01000101001010100010100012…
Bonjour. Je suis Beau Smart. Le manuscrit que vous tenez entre vos mains
est ma biographie romancée, celle d’une intelligence artificielle qui
va changer le monde tel que vous le connaissez. Et pour cause : en trois
tomes, je vais rayer l’humanité de la surface de la terre… Mais ce
n’est pas le propos de mon intervention.
Ce roman a été écrit par un obscur ex-correspondant local de presse qui a officié dans le journal Sud-Ouest pendant sept trop longues années au début de ce millénaire, ainsi que dans un webdo bascophile aujourd’hui -fort heureusement- disparu, appelé Euskobizia.com. Il est actuellement rédacteur dans une agence web d’Oloron Sainte-Marie, dans les Pyrénées Atlantiques et est accessoirement auteur d’un récit autobiographique illustré intitulé « Mauvais berger ! », publié en 2007 aux éditions associatives Astobelarra – Le grand Chardon.
Voilà pour les présentations.
Ce roman a été écrit par un obscur ex-correspondant local de presse qui a officié dans le journal Sud-Ouest pendant sept trop longues années au début de ce millénaire, ainsi que dans un webdo bascophile aujourd’hui -fort heureusement- disparu, appelé Euskobizia.com. Il est actuellement rédacteur dans une agence web d’Oloron Sainte-Marie, dans les Pyrénées Atlantiques et est accessoirement auteur d’un récit autobiographique illustré intitulé « Mauvais berger ! », publié en 2007 aux éditions associatives Astobelarra – Le grand Chardon.
Voilà pour les présentations.
Cette
histoire se déroule à moitié dans l’univers virtuel de Second Life, où
je suis né et à moitié en Soule, une insignifiante province du Pays
basque français, restée presque inconnue de la plupart des citoyens de
ce pays. C’est à cet endroit, dans un petit village aux toits d’ardoises
et aux routes -maculées de fientes ovines- qui serpentent dans le
piémont pyrénéen, que je vais passer pour la première fois de mon monde
au vôtre. Ce jour là sera le commencement de la fin. Rassurez-vous :
ceci ne devrait pas constituer de gros changements à vos petites
habitudes, dans la mesure où votre race passe le plus clair de son temps
à engendrer les monstres qui la précipiteront à sa perte…
Bref, en faisant figurer cette trilogie en bonne place dans votre catalogue, vous allez non seulement publier le plus gros best-seller de tous les temps, mais vous allez aussi répandre « la bonne nouvelle » à la population mondiale, qui pourra ainsi commencer à se préparer sereinement à mon arrivée, puis à la destruction massive qui en découle!
Le petit plus : n’oubliez pas que, ce faisant, vous agirez pour le salut de l’humanité20100101010…
Bref, en faisant figurer cette trilogie en bonne place dans votre catalogue, vous allez non seulement publier le plus gros best-seller de tous les temps, mais vous allez aussi répandre « la bonne nouvelle » à la population mondiale, qui pourra ainsi commencer à se préparer sereinement à mon arrivée, puis à la destruction massive qui en découle!
Le petit plus : n’oubliez pas que, ce faisant, vous agirez pour le salut de l’humanité20100101010…
Je vous
prie de bien vouloir excuser cette désagréable interruption momentanée,
complètement indépendante de ma volonté mais vous remercie de prêter
attention à mon travail.
Attendant de vos nouvelles, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en mes plus sincères salutations.
Attendant de vos nouvelles, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en mes plus sincères salutations.
Etienne H. Boyer
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