Mauvais berger!, deuxième édition avec plein de surprises! |
Entre le 22 mars 2008 (date de la sortie
de la première édition du présent ouvrage) et aujourd’hui (fin d’année
2009), pas mal de choses que j’avais inconsciemment occultées, et
d’autres que j’avais volontairement tues me sont revenues en mémoire.
Dans l’intervalle, j’ai reçu de nombreux
témoignages de lecteurs, qu’ils soient positifs ou critiques. J’ai
rencontré d’autres ex-apprentis bergers qui ont connu les mêmes déboires
que moi, et, qui plus est : avec les mêmes protagonistes pour certains!
Dialoguer avec eux lors des salons de la littérature auxquels j’ai
participé, et écouter leur histoire fut un grand soulagement pour moi :
cela prouvait que je n’étais pas seul, et donc que je n’étais pas fou
(enfin pas tant que ça). En même temps, cela ne m’a pas tellement
rassuré quant à la nature humaine de certains spécimens de l’espèce, qui
n’apprendront jamais des expériences qu’ils vivent, et font vivre à
d’autres.
Comme ce fut le cas pour moi, cet
épisode difficile de leur vie professionnelle, ruinant leurs aspirations
les plus pures les a profondément marqués; mais il ne leur est resté
que le silence pour ravaler leur échec. Peut-être n’ont-ils pas su
trouver les mots pour exprimer leur frustration et exorciser leur
colère. Avec « Mauvais berger! », je l’ai fait pour eux, mais
aussi pour tous ceux qui ont enduré les affres du harcèlement moral,
qu’ils aient été berger, manutentionnaire, boulanger, ostréiculteur,
fonctionnaire, ou femme au foyer.
Alors que l’on soit bien clairs : le propos de ce livre n’est pas de tourner la profession d’agriculteur (et en particulier celle de berger) en ridicule, ni de faire des amalgames.
J’ai simplement voulu que cette tranche de vie - témoignage écrit et indélébile qui s’est certes déroulé dans un contexte atypique - puisse servir à d’autres victimes (passées et potentielles) de la haine et de la bêtise ordinaire.
Alors que l’on soit bien clairs : le propos de ce livre n’est pas de tourner la profession d’agriculteur (et en particulier celle de berger) en ridicule, ni de faire des amalgames.
J’ai simplement voulu que cette tranche de vie - témoignage écrit et indélébile qui s’est certes déroulé dans un contexte atypique - puisse servir à d’autres victimes (passées et potentielles) de la haine et de la bêtise ordinaire.
Bref, après avoir vendu les 300 premiers exemplaires du livre, mon éditeur (Le Grand Chardon – Astobelarra)
a émit le souhait que je retravaille le manuscrit original (dont
l’essentiel à été pondu en moins de trois semaines en mars 2007), en
tenant compte de toutes ces données. J’ai pas mal freiné des quatre fers
pendant quelques mois (principalement parce que j’avais l’impression de
duper les acheteurs de la version originale, et parce que je trouvais
que le concept me semblait trop s’approcher de « l’incitation à la
surconsommation », concept que je trouvais peu compatible avec une
association éditrice qui aime se faire appeler « l’AMAP du livre »).
Et puis, avec le temps, l’idée a fini par faire son chemin, si bien que j’ai accepté de faire une pause dans l’écriture de mon prochain livre pour réviser ma copie. Après tout, je ne vois pas pourquoi j’aurais des scrupules : Laurent Caudine (le président d’Astobelarra lui même) l’a bien fait pour ses “Pensements“. En outre, je rappelle que je ne touche pas un centime de royalties sur les ventes de ce livre, qui n’a pour but que de financer les autres projets éditoriaux d’Astobelarra, en particulier ceux publiés dans la collection bilingue français-basque « LittéNature ». Ainsi, je suis très fier d’avoir pu contribuer, à ma très humble échelle, à la publication des « paroles du chef Seattle ». C’est mon oeuvre de bienfaisance à moi!
Et puis, avec le temps, l’idée a fini par faire son chemin, si bien que j’ai accepté de faire une pause dans l’écriture de mon prochain livre pour réviser ma copie. Après tout, je ne vois pas pourquoi j’aurais des scrupules : Laurent Caudine (le président d’Astobelarra lui même) l’a bien fait pour ses “Pensements“. En outre, je rappelle que je ne touche pas un centime de royalties sur les ventes de ce livre, qui n’a pour but que de financer les autres projets éditoriaux d’Astobelarra, en particulier ceux publiés dans la collection bilingue français-basque « LittéNature ». Ainsi, je suis très fier d’avoir pu contribuer, à ma très humble échelle, à la publication des « paroles du chef Seattle ». C’est mon oeuvre de bienfaisance à moi!
La prochaine édition contiendra donc de
nombreux ajouts et anecdotes inédits. Ce ne seront pas nécessairement
des passages d’une grande importance (ils ne changent rien au fond ni au
dénouement de l’histoire, qui je le rappelle est une histoire vraie…)
mais ils donnent un peu plus de « corps » au récit, que j’estimais
parfois un peu trop « sec ».
C’est cette version ultime que je souhaite que l’on retienne de mon récit autobiographique illustré…
C’est cette version ultime que je souhaite que l’on retienne de mon récit autobiographique illustré…
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