Mais on n'est pas là pour parler du succès des marchés, aujourd'hui.
De temps en temps, nous échangions quelques mots par sms, avec Thomas, histoire de voir où chacun de nous en était et/ou de s'encourager si jamais c'était la bérézina pour l'un ou pour l'autre. Et la conversation a peu à peu pris une tournure plus personnelle. Je vous en reproduis un bout ici :
Thomas : Et j'avais jamais vu ça, mais "Sepsis" attire beaucoup les gamines 😅. Elles voient une môme en couv et elles bloquent un peu dessus. Y en a eu pas mal.
Etienne : Et elles ont pas acheté ?
Thomas : Bah non c'était des enfants 😅
Etienne : Ah oui, alors la scène de la "presque sodo" dans la prison militaire, là, ça l'aurait pas fait.
Thomas : À un autre moment, y a eu des gamines genre 12 ans, je pense qu'elles parlaient de LMOJ et j'ai entendu "non, mais ça c'est trop dark" 😂(...) Y aussi une mamie qui voulait acheter le T3, je l'ai redirigée vers le T1.Mais là aussi, je me souviens de la poubelle remplie de sopalin qui sent le foutre... 🤮Etienne : Haha ! Oui. Chacun de mes livres comporte un "crade spot".
J'ai réfléchi à cela ces derniers jours. Et effectivement, tous mes livres ont au moins un, voire plusieurs passages absolument dégueulasses. Aucun d'entre eux ne doit être lu avant 15-16 ans, je pense.
- Entre autres, dans "Mauvais berger !" : l'histoire des asticots dans le pénis du bélier. 😨
- Dans "L'infection T1 : Contage" : diverses scènes horrifiques, dont la cuisson du cerveau de Mathilde.
- Dans "L'infection T2 : Pandémie" : les congélateurs morbides de Gros-Sam Bonini.
- Dans "L'infection T3 : Sepsis" : le quasi viol de Sophie par le "sergent Ducon".
- Dans "Les Routes du crépuscule" : plusieurs scènes violentes, dont le tabassage en règle de Valentine par Ian.
- Dans "Le Moment ou jamais" : c'est un roman d'horreur. Donc là, on explose les compteurs des passages insoutenables, avec notamment la terrible scène de "trempe-coquette" à l'hôpital de Saint-Palais... 😱
- Dans "Un Cauchemar sans nom", il y a bien évidemment des moments affreux et marquants. Rassurez-vous, vous les découvrirez en temps voulu.
Parfois, je me demande dans quel recoin infernal de mon cerveau je trouve toutes ces choses affreuses. En chacun de nous sommeille un petit grain de psychopathie, je présume... J'en étais à ce moment de ma réflexion lorsque mon fil d'actualité m'a proposé ce fait divers, particulièrement sordide :
"Dour : Il enfonce une barre de chocolat dans l'anus d'une jeune fille, sous les yeux de ses parents, car elle avait eu un mauvais bulletin.
Dans cette histoire glauque, il y a un papa, une maman, son amant présumé et deux jeunes filles victimes du pire."
Je ne vous copie que le titre et le chapeau de cet article abominable. Libre à vous d'aller vous polluer l'âme de façon irrémédiable en suivant ce lien : https://www.dhnet.be/regions/mons/borinage/2025/12/08/dour-il-enfonce-une-barre-de-chocolat-dans-lanus-dune-jeune-fille-sous-les-yeux-de-ses-parents-car-elle-avait-eu-un-mauvais-bulletin-RGT5ZVMUAJFQBGRMRORSI3R2F4/
Et là j'ai relativisé. Mon cerveau, aussi dérangé soit-il, n'aurait probablement jamais pu imaginer une histoire aussi glauque, avec des personnages aussi malsains. Quoi que vous inventiez, il y aura toujours des gens pour imaginer - et perpétrer - des actes encore plus immondes que les vôtres.
En ce qui me concerne, tout espoir est permis : j'ai même déconseillé à une maman d'acheter "C'est occupé" pour son fils de 12 ans, attiré par la jolie couverture du nazi qui fait caca sur la France.
Désolé Thomas Ponté, on ne peut pas gagner à chaque fois !









