J’ai d’abord commencé par le
mien : « L’infection T2 : Pandémie » en septembre,
puis « Noirs embruns » d’Abel Benamza début janvier, puis le premier tome de la trilogie SF de Constance Dufort « Les chemins d’Hermès : le peuple du Nid » en avril, suivi, en mai, du troisième
roman de Thomas Ponté « C’est occupé ». Et parallèlement, j’ai réédité mon petit premier :
« Mauvais berger ! », qui devrait sortir sous peu en version
augmentée « ultime et définitive », au format poche.
Bref, on pourra dire que je n’ai
jamais autant bossé de ma vie (pour notre maison d’édition et aussi tout
court…) que cette année !
Mais qu’est-ce que je veux dire exactement par « éditer » ?
Déjà, il s’agit d’un travail
collégial (j'insiste là-dessus) et bénévole. Nous sommes quelques-uns, chez Astobelarra, à
intervenir à divers stades de l’édition et de la publication d’un livre. Sans Laurent (Caudine, le fondateur), Marjorie (Vandevenne, notre bien aimée présidente), le noyau d'auteurs historiques (Caroline, Thomas, Ludivine...), nos "sélectionneurs" du comité de lecture* et nos nombreux relecteurs/correcteurs, Astobelarra ne pourrait pas fonctionner et n'aurait certainement pas tenu 12 ans (déjà) ni sorti 37 ouvrages !
Mais pour moi, « éditer » c’est avant tout faire un travail éditorial sur un manuscrit qui a été accepté par le comité de lecture. C’est-à-dire de le relire, le corriger, l’annoter et transmettre nos notes à l’auteur qui corrige ses textes et prend en compte (ou pas) nos suggestions. Puis l’auteur nous renvoie son manuscrit qui est alors imprimé au format ePub ou PDF ainsi qu’en papier au format A4 (pour ceux qui n'aiment pas les écrans) et transmis à plusieurs relecteurs. Ces derniers ont la charge de repérer les fautes d’orthographe, de syntaxe ou de ponctuation qui subsisteraient encore dans le texte, mais également d’éventuels problèmes de cohérence dans le récit. Nous ne sommes pas dupes : il restera toujours quelques coquilles passées inaperçues dans le produit final malgré une dizaine de relectures, mais nous tendons toujours vers la perfection… En tout cas, nous nous améliorons de livre en livre, et c’est tant mieux.
Mais pour moi, « éditer » c’est avant tout faire un travail éditorial sur un manuscrit qui a été accepté par le comité de lecture. C’est-à-dire de le relire, le corriger, l’annoter et transmettre nos notes à l’auteur qui corrige ses textes et prend en compte (ou pas) nos suggestions. Puis l’auteur nous renvoie son manuscrit qui est alors imprimé au format ePub ou PDF ainsi qu’en papier au format A4 (pour ceux qui n'aiment pas les écrans) et transmis à plusieurs relecteurs. Ces derniers ont la charge de repérer les fautes d’orthographe, de syntaxe ou de ponctuation qui subsisteraient encore dans le texte, mais également d’éventuels problèmes de cohérence dans le récit. Nous ne sommes pas dupes : il restera toujours quelques coquilles passées inaperçues dans le produit final malgré une dizaine de relectures, mais nous tendons toujours vers la perfection… En tout cas, nous nous améliorons de livre en livre, et c’est tant mieux.
Une fois que le texte est validé,
vient le moment de la mise en page. Nous sommes trois, dans l'association (Laurent, Marjorie et moi), à savoir le faire. En ce qui me concerne, j’utilise les logiciels de la
suite Adobe CS5 (Illustrator et Photoshop pour les couvertures, InDesign pour
l’intérieur du livre). J’ai appris à utiliser ces logiciels sur le tas, dans
le cadre de mes différents jobs chez Asma SA (à Mauléon-Licharre de 2002 à
2006) et chez Immersive Lab (à Oloron Sainte-Marie, de 2008 à 2018). Le
dénominateur commun de ces différents emplois, c’est David Castéra (Tanu), qui
m’a formé, coaché, encouragé. Indirectement, il a contribué à faire
d’Astobelarra ce qu’elle est aujourd’hui. Qu’il en soit remercié !
Mais la connaissance de ces
logiciels n’est rien s’il n’y a pas de concertation avec l’imprimeur, car il y
a différentes règles à respecter : la charte graphique de la collection
est une chose, le travail d’impression en est une autre. Il faut connaître
certains aspects techniques du métier comme les résolutions des documents
fournis pour l’impression, ou le travail en « bords perdus », etc.
Sans oublier qu’au moment de la
mise en page, d’autres erreurs peuvent se glisser dans le livre : il faut
veiller à ce que le texte soit bien reproduit dans son intégralité, que les
entêtes et numéros de pages soient bien présents – ou absents – des pages
concernées. Il faut vérifier que le nombre de page est bien un multiple de 4,
que les polices de caractères sont bien toutes à la même taille, qu’il n’y a
pas de sauts de lignes intempestifs, que les chapitres démarrent bien d’une
page impaire, que les dialogues commencent par un tiret long précédé d’un petit
retrait… Il faut s’assurer que les caractères de ponctuation comme le
point-virgule, les deux points, les points d’interrogation et d’exclamation,
les guillemets ont bien tous les espaces insécables où il faut, que le document
n’ait pas trop de césures ou que les espaces entre les caractères soient
homogènes… Et si l’auteur décide de rajouter un paragraphe ou même un mot dans
son texte, tout peut être décalé et il faut recommencer… Bref, c’est un métier qui demande du temps et de la concentration, en plus de méthode et rigueur.
Dès que le fichier est figé (au
format PDF), il est envoyé à l’imprimeur qui réalise un BAT (Bon A Tirer) :
il s’agit d’un spécimen test qui a toutes les caractéristiques du produit fini,
moins le pelliculage (mat ou brillant). Dès que nous avons reçu et parcouru le
BAT, soit le fichier est déclaré « conforme aux attentes » et on l’envoie
en production, soit il ne l’est pas et il faut corriger ce qui ne va pas avant
de relancer la production. Mais, comme je le disais plus haut, même avec toutes
ces étapes et précautions, il y aura toujours des petits défauts (souvent – et
heureusement – non perçus pour le commun des lecteurs). Il y en a même chez les
grands auteurs publiés chez les grands éditeurs ! Le tout étant d’en
laisser le moins possible !
Je vous passe la partie promo dont on parlera ultérieurement, parce que cet article est déjà un peu long... Mais vous l'aurez compris, je suis très fier de ce que nous avons accompli depuis toutes ces années et je me suis surtout découvert une force de travail que je ne soupçonnais pas... Si ça se trouve, je pourrais faire encore plus ?! ^^
*Nous avons monté un comité de lecture d’une dizaine de personnes qui
lisent les manuscrits que nous recevons et rédigent des appréciations sur une
fiche. Lorsqu’au moins trois lecteurs de ce comité ont émis des avis favorables
ou très favorables, le bureau voit si le manuscrit est qualitatif, s’il a du
potentiel et s’il peut entrer dans notre ligne éditoriale. Si c’est le cas, il
est publié.
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