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source : http://teespring.com/writer-warning |
"Je suis un écrivain. Tout ce que vous pourrez dire ou faire pourra être utilisé dans une histoire..." Cette phrase que j'ai lue dans une pub sur Facebook (reproduite ci-contre) est archi-vraie. Elle l'est pour un géant comme Stephen King (lire ou relire "Écriture, mémoire d'un métier"), elle l'est pour un "microbe" comme moi.
Absolument tout (ou presque) ce qui se trouve dans l'Infection provient de situations que j'ai vécues ou vues, de comportements, de gens, ou de paysages observés. Je n'ai RIEN inventé.
Ma seule invention, c'est d'avoir compilé toutes ces informations, de les avoir mixées, puis recrachées à ma sauce, c'est à dire en forçant un peu le trait (j'avoue).
Allande et Antton Aguer, par exemple, sont des mix de plusieurs personnes rencontrées à des époques et des lieux différents.
Encore que... Ce ne soit pas exactement des personnes en question dont il s'agisse, mais plus d'une empreinte, une trace que ces gens-là ont laissée dans mon esprit. Une image déformée par mon ressenti personnel (et assumée comme telle), un souvenir plus ou moins altéré par la mémoire, mais qui est forcément réducteur par rapport à la réalité de ces personnes. Réalité que seuls les intéressés peuvent connaître (et encore... se connaît t-on toujours soi-même?).
De fait, ces personnages sont plus des parties de l'auteur qu'autre chose. Et c'est ça, ma grande peur : qu'ils soient tous trop lissés, en définitive. En tout cas assez pour que le lecteur s'aperçoive que chacun d'entre eux n'est en réalité qu'une facette de moi même.
Encore que... Ce ne soit pas exactement des personnes en question dont il s'agisse, mais plus d'une empreinte, une trace que ces gens-là ont laissée dans mon esprit. Une image déformée par mon ressenti personnel (et assumée comme telle), un souvenir plus ou moins altéré par la mémoire, mais qui est forcément réducteur par rapport à la réalité de ces personnes. Réalité que seuls les intéressés peuvent connaître (et encore... se connaît t-on toujours soi-même?).
De fait, ces personnages sont plus des parties de l'auteur qu'autre chose. Et c'est ça, ma grande peur : qu'ils soient tous trop lissés, en définitive. En tout cas assez pour que le lecteur s'aperçoive que chacun d'entre eux n'est en réalité qu'une facette de moi même.